Suite à l'installation d'un nouveau firmware sur les SSD « Postville » d'Intel, munis de puces de mémoire Flash gravées en 34 nanomètres, plusieurs utilisateurs rapportent que leur disque n'est plus fonctionnel. Publié lundi, ce nouveau logiciel présenté sous forme d'une image ISO était censé améliorer de près de 40% les performances en écriture de ces disques, tout en leur permettant de bénéficier de la prise en charge du TRIM, native avec Windows 7.
Les SSD X25-M « Postville » d'Intel, équipés de cellules de mémoire Flash en 34 nanomètres, bénéficient aujourd'hui d'une mise à jour firmware qui leur ouvre les portes de la commande TRIM, désormais gérée en natif par Windows 7. Rappelons que cette dernière permet au système d'exploitation d'alerter le contrôleur du SSD lorsque des cellules de mémoire Flash ne sont plus utilisées, de façon à ce que ce dernier réécrive dessus sans encombre. Particulièrement attendue, la commande TRIM permet d'éviter que les performances d'un SSD ne se dégradent au fil du temps.
SSD. Trois lettres qui sonnent aux oreilles des seuls initiés comme synonymes de performances, mais aussi de prix élevé. Une situation qui ne satisfait évidemment personne, du consommateur aux fabricants, ces derniers souhaitant évidemment que ce marché de niche devienne un marché de masse.
SSD. Trois lettres qui sonnent aux oreilles des seuls initiés comme synonymes de performances, mais aussi de prix élevé. Une situation qui ne satisfait évidemment personne, du consommateur aux fabricants, ces derniers souhaitant évidemment que ce marché de niche devienne un marché de masse.
Alors qu'Intel avait profité des précédentes éditions de l'IDF pour faire des annonces assez importantes dans le domaine du stockage et plus précisément des SSD, il n'en est rien cette fois-ci. Faute d'annonce vraiment majeure, on se contentera d'une démonstration technologique intéressante : la présentation d'un SSD atypique au format PCI-Express.
Alors que la technologie SSD fait petit à petit son nid, remplaçant tout doucement les disques durs conventionnels dans certaines configurations, nous nous proposons de dresser un panorama de l'offre actuelle en matière de disques SSD. En tout, ce sont dix disques SSD que nous passons à la loupe, du modèle le plus entrée de gamme, comme la série Solid d'OCZ, au modèle le plus haut de gamme, comme le X25E d'Intel.
Test Intel X25-M : le V2 « Postville » 160 GoConnus sous le nom de code « Postville », les disques X25-M de seconde génération innovent sur plusieurs caractéristiques. Portant la mention « G2 », ces nouveaux disques se distinguent physiquement des modèles précédents par un boîtier en métal gris. Au-delà de cet aspect purement cosmétique, qui permettra tout de même de distinguer aisément les différentes générations de X25-M, la nouveauté principale réside dans l'adoption de puces flash NAND Micron (Intel est partenaire de Micron dans la fabrication de mémoire Flash) gravées en 34 nm. Alors que les anciens modèles utilisent des puces gravés en 50 nm, le passage au 34 nm offre un double avantage : sur le plan des performances, d'une part, mais également en ce qui concerne le coût au gigaoctet : avec une densité plus forte, le coût est forcément réduit.
Aux côtés des SSD tirant parti de l'interface SATA, on trouve maintenant d'autres modèles bien plus imposants faisant appel au PCI-Express. Réservés aux professionnels, du fait de leur coût exorbitants, ils offrent des performances théoriques qui font rêver : jusqu'à plus de 1 Go/s ! OCZ et Super Talent ont tous deux présenté des produits de ce type dans le courant de l'année. Il est désormais temps pour eux de les lancer.
Un de plus ! L'américain OCZ n'en finit plus de multiplier les gammes de disques SSD. Il vient en effet d'annoncer l'arrivée prochaine sur le marché d'une nouvelle référence, baptisée Agility EX, qui ne compte pour l'instant qu'un unique modèle de 60 Go. Particularité de cette nouvelle marque : l'emploi combiné d'un contrôleur Indilinx Barefoot et de puces mémoire SLC (Single Level Cell), censées procurer de bien meilleures performances que les puces MLC (Multi Level Cell) utilisées le plus souvent par l'industrie.
Lancée courant juillet, la gamme Extreme de SSD Corsair s'enrichit aujourd'hui d'un nouveau modèle affichant une capacité de 256 Go. Celui-ci affiche des caractéristiques similaires à celles du reste de la gamme, avec l'utilisation d'un contrôleur Indilinx Barefoot doublé de puces de mémoire Flash MLC (Multi-Level Cell) signées Samsung. On retrouve par ailleurs le format 2,5 pouces, l'interface SATA à 3 Gb/s et 64 Mo de mémoire cache, pour des performances qui s'élèveraient à 240 Mo/s en lecture contre 170 Mo/s en écriture.
Au sein d'une offre qui devient littéralement pléthorique, il devient difficile de se démarquer. Pour ce faire, l'américain Patriot vient de lancer une nouvelle série de SSD, baptisée Koi, qui présente la particularité d'être, selon lui, particulièrement adaptée aux ordinateurs Mac d'Apple.
OCZ, qui manifestement ne craint pas de segmenter son offre, vient d'annoncer une nouvelle famille de SSD. Baptisée Solid 2 et composée de deux modèles 2,5 pouces de 60 et 120 Go, elle serait l'occasion pour le fabricant de proposer les SSD équipés d'un contrôleur Indilinx, réputé pour ses bonnes performances, les moins chers du marché.
Partenaires dans le domaine de la mémoire Flash, Intel et Micron viennent d'annoncer la mise au point de cellules de mémoire Flash capables de stocker trois bits d'information, contre deux dans l'actuelle mémoire MLC (Multi-Level Cell). Une avancée, déjà accomplie par l'alliance Sandisk / Toshiba, qui devrait permettre de réduire le rapport coût de fabrication / stockage de la Flash.
Le fabricant de mémoire OCZ, propose depuis plusieurs mois déjà toute une gamme de disques à mémoire flash, les fameux disques SSD. Le fabricant annonce aujourd'hui qu'il proposera dès la fin de semaine un nouveau micro-logiciel pour l'ensemble de ses disques SSD des gammes Agility et Vertex. Celui-ci inaugurera pour principale nouveauté l'implémentation de la technologie dites de garbage collection. Il s'agit de profiter des phases d'inactivité du disque pour réorganiser le contenu des puces mémoire afin de conserver les performances du SSD optimales pendant toute sa durée de vie.
Toshiba, qui dit déjà plancher sur le 32 nanomètres, lance officiellement cette semaine ses gammes de SSD gravés en 43 nanomètres. Il y en aura pour toutes les tailles, avec des modèles 1,8 et 2,5 pouces, mais aussi pour toutes les bourses, puisque l'offre comprend des modèles 64, 128, 256 et 512 Go. Ces disques ne sont toutefois pas destinés au marché de détail, mais aux fabricants d'ordinateurs et de périphériques qui souhaiteraient les intégrer à leurs produits.
Alors que la technologie SSD fait petit à petit son nid, remplaçant tout doucement les disques durs conventionnels dans certaines configurations, nous nous proposons de dresser un panorama de l'offre actuelle en matière de disques SSD. En tout, ce sont sept disques SSD que nous passons à la loupe, du modèle le plus entrée de gamme, comme la série Solid d'OCZ, au modèle le plus haut de gamme, comme le X25E d'Intel.
À défaut de passer au 34 nm, OCZ répond aujourd'hui à la chute de prix des SSD d'Intel avec deux annonces. Le spécialiste de la mémoire flash baisse à son tour ses prix, sur des modèles qui restent en revanche identiques, et serait sur le point de lancer une nouvelle gamme.
Intel a aujourd'hui annoncé le passage au procédé de gravure en 34 nm pour ses supports de stockage SSD à base de mémoire flash NAND, jusqu'à présent gravés en 50 nm. Alors que les fabricants profitent habituellement d'un nouveau procédé de gravure pour concevoir des composants plus complexes et donc plus chers, Intel s'est cette fois contenté de décliner la famille existante X25-M, au profit de baisses de prix conséquentes.
Crucial dispose déjà de quelques SSD à son catalogue, mais son offre en la matière a pris un sérieux coup de vieux, et la marque « mémoire » de Lexar se devait de réagir. C'est aujourd'hui chose faite avec l'annonce officielle de la série des M225, évoqués depuis quelques jours déjà sur le Web. Crucial décline ces disques au format 2,5 pouces, équipés d'une interface SATA II à 3 Gb/s, en capacités de 64, 128 et 256 Go.
Les SSD se suivent... et ne se ressemblent pas toujours. Après la gamme Performance, inaugurée fin juin, Corsair lance cette semaine une nouvelle série de ces disques à mémoire Flash. Baptisée Extreme, elle fait appel à un contrôleur Indilinx Barefoot doublé de puces de mémoire Flash MLC (Multi-Level Cell) signées Samsung et offrirait, selon le fabricant, des performances maximales de l'ordre de 240 Mo/s en lecture contre 170 Mo/s en écriture.
Comme ses concurrents, l'américain Patriot multiplie les gammes de SSD et annonce cette semaine l'arrivée de la série Torqx M28, composée de modèles 128 et 256 Go qui présentent la particularité d'embarquer 128 Mo de mémoire cache, contre 64 Mo pour les précédents disques du fabricant, et sont couverts par une garantie de dix ans.
La course à la performance reprend de plus belle, avec OCZ qui complète aujourd'hui sa gamme pléthorique de SSD d'un nouveau modèle haute performance. Après avoir récemment introduit les Vertex EX à mémoire SLC, par opposition à la mémoire MLC des premiers Vertex, le spécialiste de la mémoire flash annonce aujourd'hui la famille Vertex Turbo. Pour un peu le fabricant ferait la course avec lui-même !
Les annonces de SSD se suivent et se ressemblent, et après l'annonce des Transcend SSD 25D, Corsair lance à son tour de nouveaux SSD appartenant à la famille « Performance ». Le spécialiste de la mémoire vive décline effectivement son modèle P256 de 256 Go en capacités de 128 et 64 Go.
Transcend succède aujourd'hui à ses concurrents en dévoilant à son tour une famille de SSD munis de mémoire cache. Ces Transcend SSD 25D au format 2,5 pouces adoptent sans surprise l'interface Serial ATA II à 3 Gbps et abritent donc 64 Mo de mémoire cache DRAM. Celle-ci permet d'abaisser encore le temps d'accès, pour une latence quasi nulle d'environ 1 milliseconde.
Après une rapide apparition au Computex, la gamme SSD Agility de l'américain OCZ est officiellement dévoilée aujourd'hui. Succédant à la série des Summit, elle se compose de modèles 30, 60 et 120 Go, et associe des puces de mémoire Flash NAND MLC et un contrôleur Indilix à 64 Mo de mémoire cache et une interface SATA à 3,0 Gb/s. Au format 2,5 pouces, ces disques offriraient des performances maximales de l'ordre de 235 Mo/s en lecture et 135 Mo/s en écriture pour les versions 60 et 120 Go, contre 185 / 100 Mo/s pour la version 30 Go. OCZ promet un MTBF, ou temps moyen entre deux pannes, de 1,5 million d'heures, pour cette série qu'il dit destiner au grand public. Les prix au détail n'ont pas encore été communiqués, mais ils devraient logiquement se révéler raisonnables.
Comme la majeure partie de ses concurrents spécialisés dans la mémoire vive, le taïwanais A-Data s'est depuis quelques années diversifié avec des produits à base de mémoire Flash NAND : clés USB, cartes mémoire et, bien sûr, périphériques de stockage de type SSD. Dépendant, en la matière des avancées réalisées par les fabricants de puces mémoire et de contrôleurs, A-Data tente d'innover cette année avec quelques boitiers spécialement dédiés aux SSD, destinés à simplifier l'utilisation de ces derniers en configuration RAID.
Début mai, nous évoquions l'arrivée sur le marché du G-Monster PCIe SSD, un monstre format carte graphique capable de débits de l'ordre de 1000 Mo/s, aussi bien en lecture qu'en écriture. Photofast, son fabricant, n'entend pas en rester là, et annonce au Computex l'arrivée d'une deuxième génération, prévue pour le mois de juillet, capable de délivrer la bagatelle de 1500 Mo/s ! Doté d'un contrôleur dédié, un Intel XScale 81348 à 800 MHz, le G-Monster PCIe SSD embarque 256 Mo de DDR2 ECC et fait appel à des puces de mémoire Flash MLC montées en RAID.
Largement représenté sur le marché du SSD, le contrôleur JMF602 péchait par son incapacité à accepter de la mémoire DRAM utilisée comme cache afin d'accélérer les échanges de données. Au Computex, JMicron dévoile son successeur, le JMF612, qui vient combler cette lacune. Ce nouveau contrôleur, sur huit canaux, pourra en effet accepter jusqu'à 256 Mo de mémoire cache. Il fait désormais appel à un processeur ARM9, et devrait faire son entrée sur le marché fin 2009 ou début 2010, date à laquelle les fabricants de mémoire tels que Samsung ou Toshiba auront, en théorie, achevé leur transition vers la Flash NAND en 32 nanomètres. Le contrôleur JMF612 devrait par ailleurs être capable de prendre en charge le NCQ (Native Command Queuing) ainsi que le chiffrement en AES. Impossible de connaitre le prix de ce composant, qui n'a pas vocation à être vendu au détail, mais JMicron assure que, combiné à la baisse constante des tarifs de la mémoire Flash, il devrait contribuer à l'émergence de SSD performants et... abordables !
Evoqués depuis déjà plusieurs mois, les SSD de la série Summit d'OCZ sont cette semaine officiellement annoncés par le fabricant américain. Ce disque 2,5 pouces se voit décliné en des capacités de 60, 120 ou 250 Go. Il fait appel à des puces de mémoire Flash MLC (Multi Level Chip), adopte un contrôleur mis au point par Samsung, et embarque 128 Mo de mémoire cache. Sans surprise, il adopte une interface SATA II à 3 Gb/s, et offrirait selon OCZ un MTBF, ou temps moyen entre deux pannes, de 1,5 million d'heures.
