🔴 French Days en direct 🔴 French Days en direct

Ready Player One : la pop-culture sauvera le monde

18 septembre 2020 à 15h46
15
SFF ready Player Oner

Avant d’aller prendre le large pour un repos bien mérité, votre chronique vous emmène dans l’Oasis, un espace virtuel où tout est possible et où pourrait bien se jouer la survie de notre imaginaire. Oui, rien que ça !

Clubic aime la science, Clubic aime l'avenir, Clubic aime la science-fiction. Avec S|F nous vous partagerons régulièrement nos recommandations dans le domaine de l'imaginaire : littérature, bande dessinée mais aussi films...  

Nous nous donnons 5 citations et 5 paragraphes pour vous convaincre.

Ready Player One (2018)

De Steven Spielberg

L’été est enfin arrivé et va nous permettre de changer d’air après plusieurs mois particulièrement difficiles à vivre. L’été c’est aussi une période faste pour le cinéma qui voit les salles inondées de blockbusters américains. Comme vous peut-être, c’est une période que j’attends chaque année avec impatience pour aller découvrir ces grands spectacles et vibrer entre copains.

Seulement cette année l’été sera bien morne et les sorties tant désirées ne seront pas dans les salles avant plusieurs mois, voire l’année prochaine. C’est donc l’occasion idéale donc pour se replonger dans les grands films passés comme Ready Player One, le dernier film en date de Steven Spielberg et probablement l’un des spectacles les plus novateurs et généreux vus sur les écrans la décennie dernière.

« Les gens viennent dans l’Oasis pour faire ce qu’ils veulent mais ils y restent pour être ce qu’ils veulent. »

Ready Player One est l’adaptation du célèbre roman du même d’Ernest Cline et commence à peu près de la même manière. On y rencontre Wade Watts, jeune homme de 18 ans qui vit à Columbia, dans l’Ohio chez sa tante et son compagnon à la suite du décès de ses parents.

Le récit se déroule en 2045, dans un monde ravagé par les guerres, le dérèglement climatique ou encore les crises financières, soit un avant-goût de ce qui nous attend si nous ne réagissons pas très vite. La plupart des habitants vivent modestement dans les piles, des mobil-homes disposés les uns au dessus des autres et qui forment des tours d’habitation que s’amuse à descendre notre héros de niveau en niveau, comme on le ferait dans une partie de Donkey Kong.

Pour oublier ce quotidien morose et déprimant, les habitants de la planète se réfugient dans l’Oasis, une plateforme de réalité virtuelle créée par le regretté James Hallyday, un créateur de jeux vidéos fantasque au look adolescent bloqué dans les années 80 qui a amassé une colossale fortune avec son produit phare. Bon, plongeons maintenant dans l’Oasis, c’est quand même pour ça que nous sommes venus, non ?

© Warner Bros Pictures
© Warner Bros Pictures

« Non pas la moto, oublie la moto, la fille…j’crois que c’est Artemis. »

L’Oasis est une sorte de jeu vidéo géant où les joueurs peuvent prendre l’avatar de leur choix, bien souvent inspiré par la pop-culture. C’est le premier jeu que Spielberg nous propose, celui de repérer chaque référence cachée dans le moindre plan. Vous rêviez de voir Duke Nukem dans un fight avec Freddy Krueger ? Robocop qui taille tranquillement le bout de gras avec Lara Croft ? Batman grimper l’Everest ? Les combinaisons sont infinies et les spectateurs les plus attentifs auront à coeur de trouver 100% des clins d'oeil disséminés dans le film.

Voilà pour la toile de fond mais vient le temps de la première épreuve. En effet James Hallyday, avant sa mort, a caché un easter egg dans l’Oasis et chaque joueur doit accomplir trois défis pour le retrouver et prendre le contrôle de cet univers virtuel. Wade, ou Parzival dans le jeu, est l’un des joueurs les plus désireux de mettre la main sur l’objet tant convoité.

La première épreuve est une course de voitures dans une ville peuplée de dangers et de créatures provenant de la pop-culture. Et dès les premières secondes, Spielberg montre qu’il reste le maitre incontesté de la mise en scène avec l’une des séquences les plus folles et inventives vues sur grand écran. La caméra virevolte avec aisance entre les véhicules, passe sous la patte d’un T-Rex avant de revenir dans l’habitacle de la Delorean de Parzival en un seul mouvement. C’est ébouriffant… même après six visionnages.

« Mon avatar aura l’easter egg car je suis le seul à avoir une paire de couilles pour tenir la boutique. »

C’est aussi lors de cette course que Parzival rencontrera Artemis, une compétitrice intrépide qui tapera dans l’oeil de notre héros. Les deux joueurs comprendront très vite qu’il sera utile de mettre leurs connaissances à profit pour arpenter le dédale mis au point par James Hallyday et trouver l’easter egg avant qu’il ne tombe dans de mauvaises mains.

Car vous le savez, pas de bonne aventure sans bon vilain et celui qui nous intéresse ici s’appelle Nolan Sorrento, PDG de Innovative Online Industries (IOI). Le businessman veut lui aussi mettre la main sur l’easter egg pour transformer l’Oasis en plateforme commerciale, transformant les environnements en panneaux publicitaires et les joueurs en clients, voire en esclaves s’ils ne peuvent pas rembourser leurs dettes à la société.

Steven Spielberg en profite pour donner une gifle à l’industrie hollywoodienne, en particulier Disney et Warner, pourtant productrice du film, qui depuis plusieurs années se sont accaparés des pans entiers de la pop-culture pour les exploiter jusqu’à l’os et les appauvrir. DC Comics, Harry Potter, Marvel…tous ces univers sont devenus des marques déclinées à l’infini. En tant que fan de Star Wars attristé par l’état actuel de la saga, je ne peux qu’applaudir des deux mains face à cette prise de conscience.

© Warner Bros Pictures
© Warner Bros Pictures

« Le but c’est pas de gagner, le but c’est de jouer. »

Parzival, Artemis et leurs amis devront donc affronter IOI à la fois dans l’Oasis mais aussi dans le monde réel pour garantir la survie de cet univers et permettre à des millards d’individus autour du monde de continuer à se divertir, à rêver et jouer ensemble. Et pour cela ils ne pourront compter que sur leurs connaissances collectives de la pop-culture, de ses règles et de ses valeurs.

Pour tout ceux qui n’ont pas vu le film, je ne déflorerai pas le contenu de la deuxième épreuve mais sachez juste que Spielberg s’éloigne dès lors franchement du roman original, avec le consentement de l’auteur, pour s’amuser avec ses propres références et revisiter le film de l’un de ses maîtres avec malice.

C’est d’ailleurs à mon sens le message principal de Ready Player One : rien ne sert de vouloir rester bloqué dans nos univers de prédilections. À la place soyons curieux de tout, créons et imaginons de nouveaux terrains de jeu en s’appuyant sur ce que nous connaissons. Nos références ne sont que le point de départ de nouvelles aventures.

« Merci d’avoir joué à mon jeu. »

Le film s’achève enfin, après une bataille monumentale, sur une scène à priori anodine mais qui me bouleverse à chaque fois. Spielberg, qui a largement contribué à créer l’imaginaire des enfants des années 80 avec Retour vers le Futur, les Goonies ou encore Gremlins, prend indirectement la parole et invite la nouvelle génération à ne pas se laisser dicter leur culture mais à tout simplement jouer.

Je vous incite donc vivement à vous plonger ou à vous replonger dans Ready Player One comme dans chaque oeuvre de cette manière, en prenant du plaisir sans chercher à trop l’intellectualiser. Vivez cette aventure au premier degré avec les yeux d’un enfant. C’est le meilleur moyen de l’apprécier.

Pour ma part, je vous quitte quelques semaines, le temps de prendre un peu de repos et de voir, lire et jouer à tous ces titres qui prennent la poussière depuis des semaines sur les étagères. Rendez-vous à la rentrée pour de nouvelles aventures SF, forcément passionnantes !

© Warner Bros Pictures
© Warner Bros Pictures

Ready Player One est disponible en DVD, Blu-Ray, Ultra-HD et VOD chez Warner Home Video.

Mathieu Grumiaux

Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les n...

Lire d'autres articles

Grand maître des aspirateurs robots et de la domotique qui vit dans une "maison du futur". J'aime aussi parler films et séries sur les internets. Éternel padawan, curieux de tout ce qui concerne les nouvelles technologies.

Lire d'autres articles
Vous êtes un utilisateur de Google Actualités ou de WhatsApp ? Suivez-nous pour ne rien rater de l'actu tech !
google-news

A découvrir en vidéo

Rejoignez la communauté Clubic S'inscrire

Rejoignez la communauté des passionnés de nouvelles technologies. Venez partager votre passion et débattre de l’actualité avec nos membres qui s’entraident et partagent leur expertise quotidiennement.

S'inscrire

Commentaires (15)

Kahn-San
j’avais bien aimé, c’est bourré de référence, le scénario se tient plutôt bien<br /> pas un grand film mais un très bon divertissement<br /> j’ai pas encore lu le livre mais il semble très bien côté aussi … il est dans ma trop longue wish list ^^
Fulmlmetal
Ce film est vraiment une daube. très déçu.
soixante
Alors, je sais pas pour le film, mais c’est typiquement ce que sait filmer Spielberg, donc j’imagine que c’est correct.<br /> Mais le livre…<br /> Quelle purge…<br /> C’est aussi nul que Da vinci code, mais avec Pacman au lieu de la Joconde et son post-it caché derrière.
DIDLH
@fullmetal, quand on ne comprends pas par absence de culture on dit que c’est nul… c’est assez pauvre et peu explicatif comme critique. Etant fan de pop culture et ayant vécu les début de l’informatique grand public dans les années 80 , j’ai adoré ce film… d’ailleurs secondlife aurait pu devenir aussi sympaque l’oasis s’ils avaient voulu faire évoluer leur produit.
Blackalf
Kahn-San:<br /> c’est bourré de référence<br /> Oui*, bien que personnellement je n’ai pas vraiment compris pourquoi il était fait référence plusieurs fois au groupe Duran Duran, qui selon moi n’est certainement pas le symbole musical le plus parlant de la pop culture <br /> lors de l’assaut final, il m’a fallu un moment pour me rappeler où j’avais déjà vu certains soldats…puis ça m’est revenu : ce sont les soldats du jeu Hero’s Duty qu’on voit dans le film Les mondes de Ralph <br /> Mais le truc qui m’a le plus interpellé, c’est que puisqu’on peut prendre la forme que l’on veut dans l’Oasis, pourquoi choisir un avatar chétif, vulnérable, ou dans le genre ? <br /> Je comprend qu’il ne fallait pas non plus que les avatars ait tous l’air du genre surpuissant, mais ça fait quand même peu crédible ^^<br /> Et détail bizarre, pourquoi Parzival trimbale-t-il à la ceinture un holster constamment vide de toute arme ? sûrement pas par non-violence, puisqu’il utilise abondamment des armes diverses vers la fin du film <br /> Fulmlmetal:<br /> Ce film est vraiment une daube. très déçu.<br /> Très peu de film sont au final de vraies daubes ou des chefs-d’oeuvre, parce que comme l’a dit Oscar Wilde, la beauté est dans l’oeil de celui qui regarde ^^
cmoileena
Idem j’ai adoré ce film du haut de mes 40 ans passé… idem mes enfants. On a passé un bon moment. Un bon divertissement.
smover
Désolé pour ce qui va suivre, surtout que d’habitude je suis très heureux à chaque chronique SF de Clubic. Mais là, heu, Ready Player One ?<br /> Je suis fan de science-fiction et je trouve - cela n’engage que moi et vous verrez dessous pourquoi - que ce film est de la très mauvaise anticipation. Bien sûr en bon geek j’ai aimé les références permanentes à ma culture, c’est très bien fait, le problème n’est pas là.<br /> La science fiction c’est avant tout la capacité à se projeter dans un futur que l’on imagine d’une certaine façon du fait de certaines technologies. C’est avant tout ce que j’adore dans la SF : comment les technologies qui vont arriver façonneront la civilisation humaine. La psychohistoire dans Fondation, les augmentations dans Deus Ex, les manipulations ADN dans Gattaca, HAL dans 2001 l’odyssée de l’espace, le distorseur et le cerveau second dans Le Monde du A, pleins de technos différentes dans Black Mirror…<br /> Hors là le film prétend se passer en 2045… et on a encore des casque de réalité virtuelle façon Occulus ? C’est une blague ou quoi ?<br /> En 25 ans à la vitesse où la technologie évolue les auteurs veulent nous faire croire que la VR est l’avenir ? S’en est pathétique qu’un film de SF avec un budget aussi important soit aussi peu profond en terme …de Science-Fiction justement.<br /> Microsoft a annoncé le premier HoloLens en janvier 2015 et il était clair à ce moment là pour ceux qui ne l’avaient pas vu venir que l’avenir est évidement à la réalité augmentée.<br /> Comment imaginer qu’en 2025 on sera cloîtré dans un casque pour rentrer dans un monde virtuel alors qu’avec un dispositif de Réalité Augmenté on pourra travestir la réalité comme on voudra ? On pourra vivre dans le monde de Game of Thrones si on le souhaite (voir des dragons voler, voir tout le monde habillé en armure et relooker sa chérie en Daenerys ou n’importe quoi d’autre si ça nous chante) tout en se baladant dans la rue.<br /> L’idée même de la réalité virtuelle dans un casque qui prendrait le pas sur la réalité est complètement obsolète quand on imagine que l’on pourrait combiner les deux à l’infini en Réalité Augmentée (ce que Microsoft appelle la Réalité Mixte pour bien marquer, à juste titre d’ailleurs, qu’HoloLens n’a rien à voir avec des Google Glass ou ce qui précédait).<br /> De la VR en 2045, dans 25 ans, c’est juste trop énorme pour être crédible. C’est juste mauvais.<br /> Du coup ce Ready Player One est au mieux un film d’action bien fait, au pire un médiocre film de science-fiction. Alors effectivement si l’on pas fan de SF comme moi on peut le voir «&nbsp;sans trop chercher à trop l’intellectualiser. Vivez cette aventure au premier degré avec les yeux d’un enfant. C’est le meilleur moyen de l’apprécier.&nbsp;»<br /> Si par contre on cherche de la Science Fiction quand on regarde un film de Science Fiction, Ready Player One est vraiment misérable tant sa vision de l’avenir est dépassée. C’est peut-être un sympathique film d’action futuriste mais le fond est inexistant. C’est très bien fait et probablement mythique pour certains du fait d’une réalisation de qualité, c’est évidemment une exploitation marketing de la culture geek particulièrement maitrisée, mais ce n’est juste pas de la science-fiction. Ou alors tellement mauvaise qu’il ne faut pas connaitre Fondation, Le cycle du A, les nouvelles des robots d’Asimov, 2001, Hypérion, etc. pour apprécier cette chose.
Blackalf
J’a il’impression que tu es de ceux qui croient aveuglément au marketing qui nous promet un futur formidable ^^ le hic c’est qu’on disait la même chose il y a 40 ans*, en prédisant par exemple des voitures volantes pour tous pour l’an 2.000, que l’on vivrait dans des villes parfaites, que la criminalité et les maladies auraient disparu, bref, que tout serait formidable…et 20 ans après l’échéance, où en est-on aujourd’hui ? c’est une chose de ne regarder que vers le futur, mais quand on se penche sur le passé, on ne peut que remarquer que bien des promesses ne se sont pas réalisées et ne sont pas près de le faire<br /> Tu sais quand même que ça fait près de 30 ans que les casques VR sont développés, et qu’on n’a pas encore éliminé tous les problèmes, et certainement pas atteint le niveau de qualité dans l’expérience que l’on voit dans le film ? «&nbsp;les technologies qui vont arriver&nbsp;» dont on parle depuis de nombreuses années ont une fâcheuse tendance à tarder, à beaucoup tarder à arriver<br /> tout récemment, une firme a publié une photo de ce que serait selon elle notre avenir et nos villes…cette photo, j’en ai vu de semblables pratiquement identiques dans les années 1980…<br />
smover
"J’a il’impression que tu es de ceux qui croient aveuglément au marketing qui nous promet un futur formidable ^^ " je ne sais pas de quel marketing tu parles mais en tant que fan de SF qui se cultive je me fais moi-même mon idée sur la question. Tant pis si ça parait prétentieux. Je ne te parles pas de voitures volantes dont on parle depuis les années 50 pour l’an 2000 effectivement, mais de quelques repères concrets dans l’évolution des technologies grand public de ces dernières années.<br /> Le film est supposé se passer en 2045, soit dans 25 ans. C’est énorme en terme de progrès technologiques à la vitesse actuelle !!<br /> Quelques faits donc :<br /> J’ai eu Internet en 1998, soit il y a 22 ans. C’est le moment où il a commencé à se démocratiser en France et a bouleversé notre quotidien.<br /> L’iPhone date de 2007 (13 ans seulement donc !). Il a commencé à se répandre massivement vers 2009. C’était il y a 11 ans. Depuis les smartphone ont eux aussi changé lourdement notre quotidien. L’iPad date de 2010 et la première Surface de 2012. Le tactile est devenu la norme dans pleins de domaines, comme l’automobile ou les PCs portables.<br /> Repense à comment c’était avant, sans Internet et sans smartphone ? Pas de sites internet, pas de wikipedia ni d’amazon ni de Clubic ni de YouTube ni de Netflix, pas d’Uber ni de AirBNB, pas de banque en ligne, pas de réseaux sociaux, pas d’achats en ligne, encore moins de RDV sans passer un appel téléphonique ou envoyer un fax ou un courrier…<br /> Et cela s’accélère sans cesse parce que la compétition technologique est plus mondialisée que jamais.<br /> Alors qu’un film de SF de Spielberg -qui se dit fan de SF- aborde avec une telle médiocrité le futur et nous imagine tous la tête dans des casques de VR, mais c’est juste triste à mourir en terme de créativité et simplement grotesque <br /> La VR existe effectivement depuis très longtemps, et il y a une bonne raison pour laquelle ça reste une niche malgré des progrès techniques considérables : le fait d’être coupé du monde est désagréable. C’est physique et on peut simuler ce que l’on veut ça ne changera pas. Un exemple tout bête : tous les casques de VR où tu vois ce qui t’entoure grâce à une caméra sur le casque sont moins agréable à porter qu’un HoloLens 2. Pourquoi ? Parce que tu ne vois pas ce qui t’entoure avec tes propres yeux en direct.<br /> La VR j’ai toujours trouvé le concept moisi, et ce depuis le VirtualBoy de Nintendo c’est dire.<br /> C’est là où par contre la réalité augmentée telle que le propose HoloLens 1 et 2 est pour moi beaucoup plus inspirante et prometteuse. Là où la VR isole, la vraie RA fait du monde réel un terrain de jeu infini. Et j’en parle en connaissance de cause puisque je développe des solutions sur HoloLens 2.<br /> Alors bien sûr quand je dis que la Réalité Augmentée est l’avenir je ne parle pas d’un casque de 600 grammes comme ceux là, aux projections d’hologrammes très limitées.<br /> Mais le concept est révolutionnaire, la techno évolue très rapidement (il y a un abîme entre HoloLens 1 et 2 en terme d’usages, pour beaucoup de raisons, malgré un affichage moins qualitatif) et je suis persuadé que cela remplacera les smartphones dans les 10 ans à venir. Et les autres écrans (TV, PC, etc.) bien évidemment.<br /> Cela arrivera, que cela soit sous forme de lunettes, de lentilles, ou d’autre chose. Il y a d’ailleurs déjà des protos de lentilles avec afficheurs intégrés.<br /> D’ici là les écran pliables vont se répandre, et la solution de dans 10 ans sera probablement une combinaison des deux : écran pliable pour certaines interactions spécifiques et afficheur holographique pour le reste.<br /> Bref on y sera largement avant les 25 ans qui nous séparent de la période de Ready Player One et son misérable futur passéiste. Rien à voir donc avec du marketing de je ne sais qui.<br /> Par contre pour parler de marketing, dans le genre on essaie de prendre par les sentiments tous les geeks de la terre en amassant un max de références juste au cas où, Ready Player One est un champion incontestable.
Blackalf
Beaucoup de conjectures et de certitudes, mais qui ne sont au final pas grand-chose d’autre que des souhaits…et c’est ça que tu n’as pas compris dans mon message, à savoir que de tous temps des gens ont eu le même genre de certitudes qui ne se sont jamais réalisées
smover
Oui, et d’autres ont rêvé et fait avancé l’espèce humaine Tu n’as pas du tester HoloLens pour dire cela, il faut souvent tester pour appréhender le potentiel, c’est la claque techno de ma vie et pourtant j’en ai vu des choses…<br /> Dans tous les cas la VR dans 25 ans (!!!), non c’est juste ridicule.
DIDLH
@smover : Si on s’en tient à ton raisonnement , les voitures volantes de retour vers le futur devraient exister depuis des dizaines d’années . Les films de science fiction qui sont allés trop loin ou trop vite n’étaient que de la fiction. Peut être que Ready player one est juste un film de prospective.<br /> @blakcalf : concernant les avatars, si tu connais secondlife , tu vois bien que certains ont des avatars de «&nbsp;rats&nbsp;» de tortues, de nains etc… chacun choisit son avatar selon sa personnalité et ses rêves … la plupart sont beaux , forts et jeunes , mais pas tous.
smover
Pour les voitures volantes je ne vois pas le rapport : il n’y a pas eu de disruption dans l’aéronautique depuis des décennies qui aurait pu annoncer un tel changement.<br /> Pour la réalité virtuelle les technos s’améliorent mais le concept de base reste mauvais. Par contre la réalité augmentée façon holoLens est une disruption et ne souffre pas des mêmes défauts. Il est donc logique que rapidement cette dernière avance, l’écart impressionnant entre HoloLens 1 (qui ne permettait en gros que des tests) et HoloLens 2 (qui est réellement utilisé dans l’industrie) en est une première évidence. Les clones asiatiques sont en préparation et vont faire chuter les prix, la miniaturisation fera le reste. A voir si les lentilles prendront le pas sur les lunettes intelligentes, j’y crois moyennement vu le peu de gens réceptif à des lentilles de contacts mais sait-on jamais…
Dahita
J’ai vecu la meme chose que toi pendant les annees 80, et j’ai trouve que le film etait une grosse daube aussi. Je peux le comparer a Avatar, tellement le scenar est simplet («&nbsp;la technologie et les reseaux sociaux nous eloignent les uns des autres&nbsp;», «&nbsp;une vie plus proche de la nature c’est mieux&nbsp;», «&nbsp;les grosses corporations c’est pas bien, ce sont les mechants!&nbsp;»).<br /> On a le droit de ne pas avoir la meme opinion sans parler d’absence de culture.
neskiq
Je pense que tu prends le problème à l’envers, en fait…<br /> Comme il est dit au début du film, et ça se ressent très bien d’ailleurs quand on voit le paysage réel, c’est que le monde sort à peine de plusieurs conflits… Guerre, famine, crise mondiale, économique… pour faire simple…<br /> Les gens vivent reclus, sans moyen… La techno n’a peut-être plus évoluée, et on voit bien un monde (le monde réel ici) en «&nbsp;pause&nbsp;». Donc ça ne me parait pas si «&nbsp;dépassé que ça&nbsp;».<br /> Tu cites INTERNET, IPHONE (qui n’est d’ailleurs pas le premier smartphone)… en 25 ans, ton ordinateur, ton téléphone, les supercalculateurs sont strictement les même !!! Ton archi processeur X86 est la même que les tout premiers modèles qui datent de ? 1971 !!! déjà en archi x86 Oh wait ! Tes jeux sont juste plus beaux, plus grands, un peu d’IA (qui n’en est pas au passage…) mais se sont les même.<br /> Qu’est ce qui a changé ? La façon dont tu t’en sert, mais les produits sont les même !!! Un avion reste un avion. Ta TV est plate, en couleur, en 4k, mais au final tu regardes les même trucs dans une boite que tes grands parents sur antenne 2 à l’époque, et qui date de 1926 (100 ANS !!!) , hein… On évolue, mais pas aussi vite que tu veux bien le prétendre, au final…<br /> (On ne parle pas d’archi quantique, pour le moment, vu que non exploitable par le commun des mortels).<br /> Donc non, là ta critique est tout sauf constructive. Je comprends ou tu veux en venir, mais ni toi ni moi ne pouvons lire l’avenir. Je fais le parallèle, certes déplacé, en ceux qui pensent que les extra-terrestres, s’ils existent, sont forcement plus intelligents que nous.<br /> Et puis ici il ne s’agit pas de savoir si le casque VR est déjà à notre époque (2020) super avancé en terme de concept / produit comparativement au film… La bonne question serait plus, à mon sens, de savoir si un tel jeu / interface existera un jour, qu’il nous fasse simplement rêver !! «&nbsp;Vivez cette aventure au premier degré avec les yeux d’un enfant. C’est le meilleur moyen de l’apprécier.&nbsp;»<br /> La question de la VR ne devrait même pas se poser en fait. Pour moi c’est vraiment secondaire… voir inutile. VR, implants, n’importe quelle autre façon, ça n’aurait rien changer au film.<br /> Et puis le HL2, même si effectivement est une techno à part et vraiment intéressante, en soi, a part t’afficher en surcouche des infos / images / vidéos, tu peux m’expliquer ne quoi est-ce une révolution ? Intrinsèquement parlant, ce n’est pas une avancé technologique… c’est un autre moyen de communication. Qui change les habitudes, certes, comme l’a fait FB, les smartphones… mais qui nous rendra encore plus dépendant, au final. Alors autant rêver en VR dans un jeux vidéo, qui est bien moins, pour moi, dangereux.
smover
J’ai donné des exemples précis sur l’accélération technologique : ne serait-ce que l’impact d’internet et des smartphones modernes (iPhone, Android; qu’importe l’OS même si c’est Apple qui a retourné le marché avec son approche à la fois qualitative des technos embarquées et simplifiée des interfaces utilisateurs) a profondément changé la manière de vivre de milliards d’individus.<br /> Alors s’attendre à ce que dans 25 ans la VR -malgré ses défauts rédhibitoires comme le fait d’être coupé du monde réel, ce qu’aucune techno ne changera puisque c’est la base de la nature de la VR !- deviennent LA techno qui façonne le monde, non, je trouve ça non seulement pas crédible mais surtout d’une feignantise intellectuelle où on s’adresse à un public qui ne sait pas ce qu’est l’anticipation. Au lieu d’en profiter pour apporter un concept nouveau (à la base de la vraie science fiction justement…) les scénaristes ont regardé ce qui se faisait aujourd’hui, gardé le même concept en rajoutant un «&nbsp;second life&nbsp;» VR plus évolué.<br /> Pour en revenir à HoloLens la révolution est à venir en terme d’usage et commence au cœur de nombreuses usines dans le monde depuis la sortie de HL2. HoloLens à sa sortie en août 2016 a apporté la vision d’un avenir où on peut habiller la réalité d’éléments virtuel sans pour autant la quitter, car l’écran holographique est transparent. Cela évite au passage les contraintes de nausées (équivalence à la fameuse cinétose des transports) qui limite l’usage de la VR aujourd’hui.<br /> Donc si on faisait le parallèle avec l’Oasis du film, on pourrait imaginer que l’on y est en se déplaçant réellement dans la rue, puisque l’on peut altérer la réalité comme on veut. Bien sûr HoloLens, même le 2, ne sont que les prémisses de ce qui arrive mais c’est déjà assez incroyable malgré les graphismes limitées (déjà remplaçable par des flux 3D photoréalistes grâce au streaming). Essaie à l’occasion pour comprendre de quoi je parle, c’est vraiment quelque chose à essayer pour appréhender son potentiel. Roboraid en est une excellence démo.
Voir tous les messages sur le forum
Haut de page

Sur le même sujet