© NSO Group
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Le mois dernier, une affaire de cyberespionnage à l'échelle mondiale a été déterrée par un consortium composé de 17 médias. Mais cette semaine, de nouveaux détails effrayants autour du fameux Projet Pegasus ont été communiqués.

Tout d'abord, rappelons que le logiciel espion Pegasus est commercialisé par une société israélienne nommée NSO Group. Après une longue enquête, il a été découvert que ce spyware avait contaminé les smartphones de nombreuses personnalités, dont le président de la République Emmanuel Macron. Il faut dire que le simple fait de recevoir un message suffisait à infecter le téléphone de la personne visée.

Des pratiques toujours plus abjectes

Cette semaine, d'autres révélations nous apprennent que Pegasus ciblait très particulièrement les femmes journalistes dans le but de leur dérober des photos intimes. C'est par exemple ce qui est arrivé à Ghada Oueiss, une présentatrice libanaise travaillant pour la chaîne Al Jazeera. Un cliché de cette dernière où on la voyait en bikini dans un jacuzzi a ainsi fuité sur Twitter. Un torrent d'insultes perpétrées par des comptes de soutien au prince héritier d'Arabie saoudite s'est alors déversé sur la journaliste.

Oueiss n'est par ailleurs pas la seule journaliste a avoir été visée par le logiciel au Moyen-Orient, le harcèlement étant hélas une pratique commune des régimes autoritaires dans cette partie du globe. Ces derniers se seraient donc servis de Pegasus pour discréditer l'opposition comprenant des personnalités politiques, des activistes et des journalistes.

Source : 9to5Mac