Le Bitcoin et l'Ethereum ont redécollé depuis maintenant quelques jours.
Pourtant, les conditions ne semblaient pas les meilleures pour un retour en force des deux crypto-monnaies reines. Les nouvelles étaient même assez mauvaises avec les nouveaux coups de boutoir des autorités américaines dans le secteur.
Le BUSD n'a pas fait trembler les investisseurs
La crypto restera toujours un royaume surprenant. Au début de la semaine dernière, les mauvaises nouvelles s'amoncelaient dans le domaine des actifs numériques, avec notamment le dossier Paxos. La société à l'origine du BUSD, le stablecoin de Binance, s'était fait interdire d'émettre de nouveaux tokens, condamnant d'ici un an la neuvième plus grosse capitalisation de ce marché.
Cette mauvaise nouvelle, annoncée le lundi 13 février, aurait pu alarmer les investisseurs et signifier un début de problème pour le plus gros exchange au monde. C'est ce que l'on aurait pu imaginer alors que le souvenir de l'effondrement de FTX, numéro 2 des plateformes de trading à l'époque, n'avait guère que 4 mois. Et pourtant, c'est bien le contraire qui s'est passé, puisque le Bitcoin et l'Ethereum ont connu une remontée mercredi 15 février.
Mais alors, pourquoi ?
En effet, à cette date, l'Ethereum a crû de 7,66 % pour dépasser le jour suivant la barre des 1 700 dollars. Mieux, le Bitcoin a augmenté de 9,57 % à la même période et a même symboliquement dépassé la barre des 25 000 dollars le lendemain. Une première depuis le mois de juin 2022.
Mais alors, pourquoi cette embellie, malgré, en apparence, les mauvaises nouvelles venues des États-Unis ? Il semblerait que l'état de l'économie mondiale un an après le début de la guerre en Ukraine, moins critique qu'attendu, ait encouragé les investisseurs à se remettre aux crypto-monnaies.
On peut aussi indiquer que la bonne forme des marchés financiers, et notamment des indices boursiers américains, doit jouer dans le regain d'intérêt pour les crypto-monnaies. Malheureusement, le Bitcoin n'est toujours pas une valeur de réserve refuge pour les mauvais temps économiques et continue de suivre l'état du monde.
Source : BFMTV
