© Shutterstock / Clubic
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La Securities and Exchange Commission pourrait-elle interdire le staking de cryptos aux États-Unis ?

Les crypto-monnaies ont encore moins la cote que d'habitude aux États-Unis, à cause de plusieurs affaires qui se sont enchaînées ces derniers jours. Mais le régulateur financier pourrait bien préparer une opération encore plus importante, si l'on en croit cette rumeur.

La fin du staking aux États-Unis ?

L'ambiance n'était pas très bonne ces derniers jours sur le marché des crypto-monnaies, avec des cours à la baisse. La raison ? L'activité des autorités financières américaines, qui ont pris plusieurs décisions. L'une d'elles, particulièrement importante, a entraîné l'interdiction pour la société Paxos d'émettre de nouveaux jetons BUSD, le stablecoin de Binance, septième plus grosse capitalisation crypto. Et d'autres actions pourraient être décidées.

C'est ce que craint le fondateur de Coinbase, Brian Armstrong, qui s'est fait l'écho d'une rumeur sur Twitter selon laquelle la Securities and Exchange Commission pourrait tout simplement interdire à l'avenir le staking aux États-Unis. Pour rappel, cette pratique consiste à verrouiller des cryptos afin qu'elles soient utilisées dans le mécanisme de la « preuve d'enjeu », ce qui permet de valider les transactions.

Kraken déjà sanctionné

Ce mécanisme est intéressant à la fois pour le propriétaire des crypto-monnaies, qui reçoit des récompenses pour sa participation passive, mais aussi pour l'environnement crypto-monnaie. Comme le rappelle Brian Armstrong, la preuve d'enjeu a une empreinte carbone réduite qui nécessite une consommation énergétique bien moins élevée que la « preuve de travail », à l'origine des débats sur le côté polluant des crypto-monnaies.

Si, pour le moment, on n'en est encore qu'au stade de la rumeur, cette annonce suit de très près l'amende de 30 millions d'euros infligée par la SEC à Kraken pour ne pas avoir enregistré son programme de staking. Depuis, l'exchange a fait savoir qu'il suspendait ce service aux résidents fiscaux américains. La plateforme située en Californie se préparerait-elle à de nouvelles régulations plus contraignantes ?