Une nouvelle extension pour SteamOS permet d'activer la génération d'images sur la quasi-totalité des jeux, y compris ceux non prévus pour. Cette avancée promet un gain de fluidité considérable et offre un sursis inattendu à la console portable de Valve.

- Une nouvelle extension pour SteamOS permet d'activer la génération d'images sur presque tous les jeux, boostant la fluidité.
- Lossless Scaling, intégré à SteamOS via Decky Loader, double les images par seconde, rajeunissant le Steam Deck.
- Bien que performante, cette technologie peut entraîner une latence et des artefacts visuels lors de mouvements rapides.
Grâce à la communauté de développeurs indépendants, le Steam Deck continue de repousser ses propres limites. Alors que sa puce matérielle commence à montrer des signes de fatigue face aux titres les plus gourmands, un nouveau plugin vient de faire son apparition. Il démocratise l'accès à la génération d'images (frame generation), une technologie jusqu'ici réservée à un nombre restreint de jeux et de cartes graphiques.

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Un tour de passe-passe logiciel pour le Steam Deck
Donné pour techniquement vieillissant par certains, le Steam Deck n'en finit plus de surprendre par sa résilience. Un souffle nouveau lui est insufflé par l'arrivée de l'application Lossless Scaling, qui s'invite désormais au cœur de SteamOS grâce à un plugin pour le très populaire Decky Loader. Cet outil, bien connu des joueurs PC, ne se contente plus d'être une application externe ; il s'intègre directement à l'interface de la console, plaçant une puissance inespérée à portée de main.
Le principe est un véritable tour de passe-passe logiciel : la technologie analyse deux images consécutives calculées par la puce graphique et en intercale une nouvelle, entièrement artificielle. Ce procédé permet de doubler, voire tripler, le nombre d'images affichées par seconde. Un titre peinant à 30 i/s peut ainsi atteindre un confortable 60 i/s, offrant une seconde jeunesse à des jeux exigeants et transformant l'expérience de jeu sur des centaines de titres de sa bibliothèque.
Une puissance accessible, mais à quel prix ?
La véritable force de frappe de cette solution est son universalité. Contrairement aux technologies comme le FSR d'AMD ou le DLSS de NVIDIA, qui dépendent du bon vouloir des développeurs de jeux, Lossless Scaling agit en surcouche, sans nécessiter la moindre adaptation du jeu lui-même. C'est la promesse d'un gain de performance sur la quasi-totalité du catalogue Steam, une perspective alléchante pour tout possesseur de la console.
Il y a cependant un revers à la médaille. Ce gain de fluidité s'obtient au prix d'un léger compromis : une latence supplémentaire (input lag) peut se faire sentir, et quelques artefacts visuels peuvent apparaître lors des mouvements rapides. Bien que les dernières mises à jour aient considérablement atténué ces effets, ils demeurent le prix à payer pour contourner les limitations matérielles de la machine et témoignent de la vitalité de la scène homebrew, qui ajoute constamment de nouvelles cordes à l'arc du Steam Deck.
Source : Deck Wizard