L'opérateur de satellite Eutelsat va bénéficier de moyens intéressants qui vont l'aider à concurrencer Starlink. Car après la France, c'est le Royaume-Uni qui met la main au portefeuille !

La dépendance à Starlink pour l'internet par satellite n'est pas vu d'un bon œil de la part des autorités européennes. Heureusement pour le vieux continent, il existe une alternative souveraine en la personne de l'entreprise Eutelsat. Une société qui attire les investissements des grands gouvernements, comme on peut encore le voir aujourd'hui.
Le Royaume-Uni va apporter 163,3 millions d'euros supplémentaires
À la mi-juin dernière, on apprenait que la France allait injecter une somme de 717 millions d'euros au sein d'Eutelsat, ce qui allait lui permettre de faire fortement grimper sa participation au capital.
Elle est dorénavant suivie dans ce domaine par le Royaume-Uni. À l'occasion de la visite d'État d'Emmanuel Macron outre-Manche, Londres a en effet annoncé qu'il allait investir 163,3 millions d'euros en plus dans Eutelsat, entreprise dans lequel le gouvernement britannique est déjà actionnaire à hauteur de 10,89%.

Une augmentation de capital qui devrait atteindre les 1,5 milliard d'euros
Une décision qui est autant due à la volonté du Royaume-Uni de soutenir le développement de l'entreprise que de ne pas voir sa participation être diluée par l'investissement important consenti par la France. Car avec l'investissement qui sera effectué à travers l'Agence des participations, l'État français possèdera plus de 29% du capital, et deviendra le premier actionnaire d'Eutelsat.
Le Royaume-Uni gardera par ailleurs sa « golden share » (ou « action spécifique ») lui donnant certains droits de véto sur la filiale d'Eutelsat, OneWeb, basée à Londres.
« Cette participation supplémentaire de la part d'un autre actionnaire de référence portera à 1,5 milliard d'euros le montant total de l'augmentation de capital envisagée, consolidant ainsi la mise en œuvre de la stratégie à long terme d'Eutelsat » se réjouit-on du côté du groupe.
Source : Reuters