Le CNED veut devenir le guichet unique de la formation publique

Ariane Beky
Publié le 14 septembre 2004 à 00h00
Olivier Dugrip a détaillé mardi les ambitions du Centre national d'enseignement à distance en matière de FOAD, de DIF et d'ingénierie de la formation.

Le Centre national de l'enseignement à distance, sous l'œil du ministère de l'éducation, veut devenir "la référence française de la formation tout au long de la vie".

Le 14 septembre 2004 lors d'une conférence de presse, Olivier DUGRIP, recteur d'académie et Directeur général du CNED, a présenté la stratégie du Centre.

De la formation scolaire, universitaire, à la formation continue et professionnelle à distance, le CNED et ses 8000 agents ont traité l'an dernier 323 000 inscriptions réparties sur 3000 formations, 700 millions de pages imprimées et 2 millions de pages corrigées.

Avant que ne se développe l'Internet en France, connexions, usages et débits, avant qu'une stratégie centrée sur les technologies de l'information et de la communication ne soit clairement adoptée à la fin des années 1990, cette grosse machine du service public fonctionnait "à l'ancienne", du traitement du courrier postal à la salle des correcteurs.

A l'heure actuelle, l'organisation poursuit sa mission publique, à savoir permettre à ceux qui ne peuvent assister à une formation en salle de se former à distance, et s'appuie sur les opportunités offertes par la formation "ouverte" par Internet : adaptation aux besoins du marché, efficacité, autonomie de l'apprenant, meilleure gestion des coûts.

Outre ses formations basées sur les programmes académiques scolaires et universitaires, le CNED propose désormais des formules de formation continue et professionnelle "classique", "allégée", "renforcée".

Le Centre propose également un service de correction électronique des devoirs, "Corélec", une offre publique de soutien scolaire, "@tout CNED", ainsi qu'un espace en ligne dédié au concours de recrutement de professeur des écoles. Par ailleurs, le CNED accompagnera, à travers des modules, le développement de l'Ecole numérique française, du cartable électronique au bureau virtuel.

Concernant les tarifs du CNED, Olivier DUGRIP affirme: "Nos tarifs sont très inférieurs à ceux de formations privées concurrentes. Je tiens toutefois à préciser que les prix des prestations du CNED sont conformes à ses prix de revient industriels".

Parmi les chantiers d'avenir, le Centre travaille à l'élaboration de modules de formation adaptés au DIF (Droit individuel à la formation) et prépare la refonte de sa plate-forme électronique avec l'aide de partenaires privés, dont Wimba (applications vocales pour le Web).

Le CNED souhaite, par ailleurs, se rapprocher de l'INA, du CNAM, de l'AFPA, et développer ses collaborations à l'international (Algérie, Chine, etc.)

"L'avenir du CNED passe par la mixité sous toutes ses formes. La généralisation des NTIC et les efforts de l'EIFAD (Ecole d'ingénierie de la formation à distance) en la matière, vont indubitablement dans ce sens. Grâce à ces efforts et au soutien de ses partenaires, le Centre peut devenir le guichet unique français de l'orientation et de la formation publique à distance", a conclu M. DUGRIP.
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