Vieillissant, le code-barres va enfin disparaître. Qui pour le remplacer ?

Alexandre Boero
Chargé de l'actualité de Clubic
30 janvier 2023 à 18h05
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© Oleksiy Mark / Shutterstock
© Oleksiy Mark / Shutterstock

Autrefois symbole par excellence de la consommation de masse, le code-barres a aujourd'hui atteint ses limites, poussé vers la sortie par l'évolution des usages et le désir de transparence des consommateurs.

Celui qui va lui succéder est de plus en plus présent un peu partout dans notre quotidien, jusqu'à s'afficher durant les JT de TF1 ou de France 2 lors de la diffusion de certains reportages ou rubriques. Qui ? Ou plutôt quoi ? Le désormais célèbre QR code, remplaçant tout désigné du vieillissant code-barres, voué à progressivement disparaître.

Le code-barres a fait son temps

Le code-barres, scanné pour la première fois en caisse le 26 juin 1974 à l'occasion de la vente d'une gomme à mâcher aux États-Unis, est aujourd'hui apposé sur plus de 1 milliard de références dans le monde. Vous y êtes tellement habitué que lorsque l'on évoque sa retraite future, vous n'avez peut-être même pas envie d'y croire. Et pourtant !

S'il ne souffre pas d'un délit de faciès et qu'il semble indéboulonnable, le code-barres est juste… vieillissant. Créé pour aider à la bonne circulation des biens de consommation et utilisant un langage commun à l'échelle internationale, les informations qu'il livre sont néanmoins très limitées. Scanner ce code à 13 chiffres ne sert qu'à obtenir le numéro d'identification de son produit, qui ne peut d'ailleurs être lu que par un lecteur spécial, ainsi que son prix.

À l'heure où les consommateurs sont de plus en plus gourmands en informations sur les produits qu'ils achètent, le temps du code-barres est révolu. Et celui du QR code, largement popularisé auprès du grand public avec la pandémie et grâce au monde de la restauration, est quant à lui arrivé !

L'avènement du QR code est proche

Progressivement, il pique la place du code-barres. Le QR code, une fois scanné, ne se limite pas à vous indiquer le prix et le nom du produit en question. Il fourmille d'informations et n'a pas vraiment de limites sur la quantité de ces dernières : prix, nom, fabricant, provenance, composition, empreinte carbone, etc.

© eva058929 / Freepik
© eva058929 / Freepik

Un QR code peut même, en magasin, rediriger le client qui le scanne vers une vidéo montrant, admettons, le processus de fabrication d'un produit. Il pourrait aussi directement alerter le consommateur, dans le cas par exemple où un produit fait partie d'un lot destiné à être retiré de la vente pour telle ou telle raison. Le QR code est d'ailleurs obligatoire aujourd'hui pour les plus grandes marques.

Plusieurs enseignes s'y mettent, doucement mais sûrement. L'enseigne Grand Frais, forte de ses 280 magasins, a déjà remplacé le code-barres par le QR code dans son rayon fromage. Au cours des prochaines semaines, elle devrait l'étendre à d'autres rayons. Du côté d'IKEA, le QR code se limite aujourd'hui à la vente de produits abîmés (une chaise avec des marques, ou bien le modèle d'exposition d'un canapé), mais là aussi, le ciel est la limite.

Sources : TF1, Le Monde

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Commentaires (39)

malak
Oui mais non, vous ne connaissez pas grand chose à la logistique pour affirmer cela.<br /> Le QR code n’a pas de limites? c’est bien le problème… on peut y fourrer tout ce que l’on veut. Aucune norme n’est en place pour standardiser son contenu et donc avoir les mêmes normes internationales partout…
tfpsly
malak:<br /> on peut y fourrer tout ce que l’on veut.<br /> Justement on peut aussi stocket des identifiants non-standard dans un code bar, mais en général (ou si le code doit pouvoir être lu par plusieurs entreprises), on y stocke un GTIN. Or on peut très bien utiliser un QR code pour stocker ce même GTIN, et y ajouter des informations.
Palou
Un peu d’histoire …<br /> À l’origine de la création du QR code, se trouve un ingénieur japonais. C’est en 1994 qu’il invente ce motif en noir et blanc alors qu’il travaille pour une filiale de Toyota. Pour le faire, il s’inspire du jeu de Go, un jeu stratégique japonais qui consiste à poser des pierres noires et blanches sur un plateau carré. Il est alors convaincu que ce design simple peut être un moyen simple de transmettre plus d’informations que dans un code-barre.<br /> Utilisé d’abord pour faciliter la gestion des stocks de pièces détachées des voitures, le QR code se répand au Japon dès l’an 2000. Cependant, l’engouement peine à se faire sentir, et une décennie plus tard, l’utilisation du QR code décline considérablement en Europe et aux États-Unis.<br /> Le QR code est bien plus qu’un simple code-barre. Ce carré, constitué de points et de lignes en noir et blanc, peut contenir jusqu’à 177x177 éléments, soit une demi-page de texte au format A4. Grâce à ses deux dimensions, il transporte environ deux cents fois plus d’informations que les codes à barres standards. Il peut être lu à 360 degrés dans n’importe quelle direction, même lorsqu’il est entouré de couleurs, de mots ou d’images.<br /> Pour finir, la marge d’erreur du QR code est faible : même sale ou endommagé, il fonctionnera toujours.
Nicolas51
Avec un code barre aussi on peut retrouver pas mal d’infos, vu tout ce que demande GS1 lors de la création d’une fiche produit…
Bidouille
Tous les parano-écolos vont demander à avoir une véritable encyclopédie sur les QR codes et ils pourront passer une heure pour sélectionner leur boite de petits pois.
F4FEnder
Un code barre ce n’est pas uniquement du EAN-13, certains sont plus spécialisé suivant les domaines.<br /> Travaillant dans l’emballage alimentaire, nous rencontrons parfois des soucis de production lorsque le code barre n’a pas assez d’espace vierge autour de lui. Cela ne se voit pas au supermarché mais lors de la production on peut se retrouver à des lectures à de très hautes cadences.<br /> Que donne un QR code lu sur un objet en rotation à 300+ articles minute?<br /> A l’heure actuelle la tendance est plus une EAN pour la partie production plus tarification et un QR code (inutile car personne ne les lis) pour la clientèle.
MattS32
tfpsly:<br /> Or on peut très bien utiliser un QR code pour stocker ce même GTIN, et y ajouter des informations.<br /> Oui, mais du coup il faut bien définir un standard, pour qu’on puisse identifier le fait que ce qu’on a décodé du QR est un GTIN + d’autres informations.<br /> Mais bon, ce n’est de toute façon pas un problème, un standard (en fait, plusieurs… par exemple le Codabar pour uniquement des chiffres, le Postnet qui gère chiffres, tirets et espaces, le Code-128 qui gères tous les caractères ASCII, etc…) a bien été établi à un moment pour le code barre, on peut faire de même avec le QR.<br /> Et la capacité supplémentaire du QR permet même d’aller beaucoup plus loin… Parce que face à un code barre qui une fois lu donne un code à 13 chiffres, tu ne peux pas savoir si c’est un EAN-13 ou si c’est autre chose, sauf par «&nbsp;devinette&nbsp;» (si le 13ème chiffre correspond à la clé d’un EAN-13, tu peux supposer que c’en est bien un… mais tu as 1 chance sur 10 que ça n’en soit pas un) ou avec des informations externes (si tu trouves le numéro dans une base EAN, tu peux supposer que c’en est un… mais ça reste une supposition).<br /> Le passage au QR pourrait être l’occasion justement de faire un standard extensible qui puisse être utilisé pour à peu près tous les usage, publics ou privés, en mettant dedans des informations structurées permettant d’indiquer quel format on utilise, par exemple sous forme de JSON ou autre format de données structurées standard.<br /> Et comme exemple d’application pratique, je verrai bien l’encodage dans le QR code de la date de fabrication/numéro de lot/date de péremption (si produit concerné)/identifiant unique de chaque exemplaire de produit en plus de l’identifiant de «&nbsp;modèle&nbsp;» de produit, ce qui permettrait des applications pratiques intéressantes :<br /> identification rapide des produits concernés en cas de rappel, avec alerte si passage en caisse d’un produit rappelé,<br /> identification rapide des produits bientôt périmés en rayon pour les déplacer vers le rayon «&nbsp;dates courtes&nbsp;»,<br /> application automatique en caisse de réduction pour les produits «&nbsp;dates courtes&nbsp;», sans avoir à rajouter une étiquette supplémentaire dessus qui peut être détournée (oui, j’ai déjà vu des gens prendre une étiquette de prix réduit date courte pour aller la coller sur le même produit pas date courte…),<br /> enregistrement automatique avec la facture des identifiants uniques des produits pour améliorer la traçabilité (garantie, retours…),<br /> tracer quel numéro de lot a été vendu à quel client pour pouvoir prévenir individuellement les clients concernés en cas de rappel.<br /> Etc, etc…<br /> Nicolas51:<br /> Avec un code barre aussi on peut retrouver pas mal d’infos, vu tout ce que demande GS1 lors de la création d’une fiche produit…<br /> Ces informations ne sont pas stockées dans le code barre, elles sont stockées ailleurs, dans une base de données, et le code barre est juste la clé pour les identifier. Le code barre d’un produit GS1 ne stocke rien de plus que le code EAN-13 du produit, soit 13 chiffres, qui sont le plus souvent marquée en-dessous. Toutes les autres infos que tu obtiens avec une appli de lecture de codes barres, ça dépend de la base de données à laquelle ton application à la capacité de se connecter. La capacité d’un code barre de taille classique est de l’ordre de la dizaine d’octets.<br /> Le QR peut aller jusqu’à plusieurs Ko.<br /> F4F_Ender:<br /> Que donne un QR code lu sur un objet en rotation à 300+ articles minute?<br /> Avec une caméra équivalente à ce qu’on a dans un smartphone aujourd’hui, ça devrait pas poser de problème, ces caméras sont capable de produire des images nettes à 100 images/seconde voir plus, donc il faudrait vraiment que l’objet bouge extrêmement vite pour que le QR ne soit pas lisible.<br /> Je suis d’ailleurs bluffé par la vitesse à laquelle mon téléphone arrive à lire les QR : il m’affiche parfois le résultat du décodage avant même que j’ai eu le temps de me rendre compte à l’écran que j’ai visé correctement le QR.
kroman
Les spec de celui-ci sont 600 QR code / minute et 1200 code barre / minute<br /> CXV<br /> Solution Spotlight: Inline Barcode Verification | CXV<br /> https://www.youtube.com/watch?v=XIUbxyjSvnI&amp;feature=emb_title Overview Barcode verification technology confirms the readability of 1D and 2D barcodes to ISO standards to ensure correct identification of the product in the supply chain and at...<br />
Squeak
Pourquoi se casser la tête sur le sujet? Si le problème est la capacité de stockage alors oui un code barres-classique a moins de capacité qu’un QR-Code. Si par contre il contient juste un identifiant comme dans 99% des cas d’utilisation actuels alors il suffit. Mais le remplacer juste parce que « c’est vieillissant » sans vraiment d’arguments probants, je dirai que c’est juste parce qu’on veut faire « moderne » et parce que sur un packaging, le QR-Code semble plus joli. Tout simplement.<br /> Les consommateurs sont demandeurs de plus en plus d’informations? OpenFoodFacts par exemple sur base d’un simple code-barres peut donner une multitude d’informations nutritionnelles sur un produit… On a pas expliqué aux ingénieurs que la clé primaire suffit à retrouver une information?
MattS32
Squeak:<br /> On a pas expliqué aux ingénieurs que la clé primaire suffit à retrouver une information?<br /> Cf mes exemples plus haut, et tu verras que la clé primaire est très… primaire justement
dep
Me sentant viser je pense au contraire que le code-barre est certainement bien suffisant pour la majeure partie des applications. Remplacer quelque chose qui fonctionne bien par un outil plus moderne par principe, c’est bien un truc dont les écolos se passent.
Palou
F4F_Ender:<br /> Que donne un QR code lu sur un objet en rotation à 300+ articles minute?<br /> Les machines de tri postal scannent très vite ces codes imprimés sur les timbres et/ou sur les enveloppes (pas sur toutes les enveloppes) et parfois avec des timbres collés de travers … et ça va très vite (je crois que c’est plus de 12000 à l’heure)
MattS32
Et avec une impression de qualité très variable (imprimante grand public sur papier premier prix), et en prime parfois du scotch par dessus histoire de compliquer encore un peu
brice_wernet
Le QR code est maintenant mature, à l’époque où j’étais de la partie, il n’avait pas les capacités d’un code barre (on les lisait à plus de 6m).<br /> L’article est mal (ou pas) documenté: ce n’est pas le code barre qui est limité à 13 caractères, mais l’EAN 13.<br /> Mais on peut aussi coder d’autre choses, avec d’autres normes, ou sans normes.<br /> Le QR code est plus dense, mais pendant longtemps les lecteurs n’étaient pas aussi fiables que les lecteurs CB, notamment en mouvement ou dans des conditions particulières (-30°, +30°) et ils étaient uniquement en mode image (ce qui est toujours le cas) qui était lent, consommait de la batterie et cher par rapport aux lecteurs laser des codes barre.<br /> Ces barrières sont tombées avec l’amélioration du traitement photo.<br /> Voilà, je vous ai un peu complété l’article, histoire qu’il ne ressemble pas à des niaiseries superficielles (ou alors l’article était généré par une IA, et là il est correct)
GRITI
Coooool !<br /> Je vais pouvoir imprimer et coller des QR codes par dessus ceux des produits a succès dans les grandes surfaces pour rediriger les gens vers une page avec des virus .
jeanlain
« S’il ne souffre pas d’un délit de faciès et qu’il semble indéboulonnable, le code-barres est juste… vieillissant. Créé pour aider à la bonne circulation des biens de consommation et utilisant un langage commun à l’échelle internationale, les informations qu’il livre sont néanmoins très limitées. Scanner ce code à 13 chiffres ne sert qu’à obtenir le numéro d’identification de son produit, qui ne peut d’ailleurs être lu que par un lecteur spécial, ainsi que son prix. »<br /> Heu, non, 2/3 trucs faux dans ce paragraphe censé lister les « défauts » du code barre.<br /> Pas forcément besoin d’un « lecteur spécial » : le même périphérique qui permet de lire un QR code (un smartphone) peut aussi très bien lire un code barre.<br /> Et un code barre ne contient pas le prix de l’article (hors produits à la pesée), mais seulement sa référence. C’est la caisse qui récupère ensuite le prix du produit dans une base de données selon la référence de l’article (les magasins ne vont pas coller des étiquettes avec de nouveaux codes barres à chaque changement de prix)
JohnLemon
En attendant que la transition se fasse, les hôtes et hôtesses de caisse vont bien galérer avec les scans accidentels de QR code que leur logiciel, lisant uniquement les code barres, ne peut pas reconnaître. Ça va râler et à raison.<br /> Les inventeurs encravatés de ce truc n’ont jamais travaillé en grande distribution de leur vie.
gemini7
Décidément, le code barre est mal barré. ^^<br /> Ils parlaient de passer aux Tags NFC, on dirait qu’ils ont choisi le QR code, comme remplaçant finalement.
Gizmo64
https://www.obsolete-tears.com/tomy-barcode-battler-machine-24.html<br /> Peut etre que ça va ressortir en version QR
TheWitcher
« une gomme à mâcher »<br /> je traduis : un chewing-gum.
vVD
C’est idiot. Le code barre c’est un code qui permet d’accéder à une base de données.<br /> Cela permet autant qu’un qrcode si l’on est connecté.<br /> Le qrcode a été inventé a une époque où l’on n’était pas connecté.<br /> Le qrcode contient aujourd’hui une adresse web. On ‹ gagne › une indirection, la belle affaire.
Mayonnez
Est-ce qu’il n’y aurait pas comme une mésentente.<br /> Il y a la technique et son utilisation.<br /> Le QRCode au niveau de la technique, c’est juste le passage de l’uni-dimensionnel au bi-dimensionnel.<br /> Ce qu’on en fait, c’est peut-être là le problème.<br /> Et puis, dites-vous bien que l’on passera « bientôt » au codage en 3D, pour stocker plus de données encore.<br /> En faisant tourner le packaging on verra un joli petit cube à la place du QRCode (ou on ne le verra pas, même s’il est là). Cela existe déjà avec la gravure multicouche sur nos galettes de données.<br /> Ce qu’il faut, c’est une harmonisation de tout ce qui se retrouve dans le domaine public, c’est obligatoire pour ne pas qu’il y ait confusion entre une plaquette de frein et votre groupe sanguin, ouch.<br /> Alors, QRCode ou code barre, le débat ne doit pas être sur la technique, mais bien sur son utilisation et son harmonisation et sa sécurité (j’entends, que n’importe qui puisse en faire n’importe quoi).<br /> Alors, le QRCode c’est une étape vers la 3D, et qui sait, on pourrait même imaginer de la 4D, le code 3D qui se transforme dans le temps et donne encore une dimension supplémentaire.<br /> Et puis la 5D, alors là, je laisse votre imagination travailler.
Werehog
Stocker le prix dans un qrcode ? Ah bon les prix sont fixes et déterminés par le fabricant maintenant ?
xryl
Mesure anti inflation. Bienvenue en Capitalie.
Joker2311
Travaillant dans le domaine médical et ayant participé à la mise en place d’un système de gestion d’approvisionnement des articles de laboratoires, nous avons du avoir recours à un système hybride (BarCode / QRCode).<br /> D’une part un code barre simple (Interleaved 2 of 5) pour le suivi des numéros de bons de commandes et d’autres parts un QR code pour la communication inter-système (systèmes fermés non communiquant) des données d’identification, péremption, production et lot de produit.<br /> Au final, nous avons du créer et implémenter notre propre standard. Sur 52 caractères nous avons quelque chose du genre :<br /> 1 à 10 - Identification du produit<br /> 11 à 36 - lot(s)<br /> 37 à 44 - date de production<br /> 45 à 52 - date de péremption<br /> Si un système standardisé pouvait exister, ce serait un énorme gain de temps car pour l’heure, ces informations sont reprises (ou non) sur les packagings des articles. C’est un opérateur qui, avec tout les risques liés à une erreur de retranscription, encode les données dans notre SAP lors de la réception.
nickOh
Voila comment je pressens les débuts d’un éventuel remplacement des Codes Barres par QR codes:<br /> -Pas chez lidl, vu que la lecture d’un QRcode est un peu plus long en temps de traitement (scan et décodage), et là bas il faut que ça envoie à la caisse, d’ou leurs codes barres qui font la taille de la boite afin d’être lu encore plus facilement.<br /> -Vu qu’on peut y mettre n’importe quoi en terme de caracteres, je sens bien arriver des QR crées spécifiquement pour faire planter les caisses, de la même manière que le caractère à la con qui via SMS qui faisait planter l’app message des Iphones.<br /> -ça ne sera pas un QRcode proprement dit mais un autre format (il y a des repères fixes sur chaque type de code), et spécifique aux infos de caisses, afin d’éviter les scans des QR informatifs qu’il y a un peu partout sur tous les produits.
nickOh
Arrête, j’en ai une ! Oh souvenirs
Furax
Le QrCode peut contenir une adresse web oui, mais pas que, on peut y mettre beaucoup de chose dont du simple texte par exemple.<br /> Donc on peut s’en servir comme un simple code-barre, et si on veut faire plus, on peut.
Furax
Question de coût.
MattS32
vVD:<br /> Le qrcode contient aujourd’hui une adresse web. On ‹ gagne › une indirection, la belle affaire.<br /> Non. Le QR code ne se limite pas à une adresse web. Le QR code peut contenir jusqu’à plusieurs Ko de données. Un exemple bien connu : le QR code du certificat de vaccination covid. Il contient toutes les données de vaccination et une signature numérique, ce qui permet de le contrôler et de le valider sans aucune connexion à Internet ni aucune base de données.<br /> L’avantage par rapport au code barre, c’est justement cette capacité à embarquer bien plus de données, pour avoir de nouveaux usages pouvant notamment simplifier la logistique ou améliorer les passage en caisse, en intégrant dans le code des données comme des informations sur la fabrication (date, usine, numéro de lot), la péremption (pour le produits périssables), le numéro de série, le code prix (pour les livres dont l’éditeur utilise ce système), etc…<br /> Werehog:<br /> Stocker le prix dans un qrcode ? Ah bon les prix sont fixes et déterminés par le fabricant maintenant ?<br /> Pour certains produits, oui. Par exemple les livres. Il y a aussi le cas des produits vendus au poids ou à la coupe, avec génération à la volée d’un code barre ou d’un QR avec le prix (ça marche déjà bien avec un code barre, mais là encore, un QR permettrait d’ajouter des informations sur la date d’emballage, la péremption, etc…).
jvachez
Ce changement n’est pas vraiment utile. Un QR Code ne fait qu’une redirection vers un site web, on aurait pu rediriger les codes barres de la même façon, il aurait juste fallu plus centraliser le truc puisque l’adresse ne peut pas être stockée dedans.
MattS32
octokitty:<br /> La fin du code barre signifiera qu’il faudra encore passer par le smartphone pour trouver ces informations…toujours ce maudit appareil …<br /> Ah bon, pourquoi ? Mettre un QR à la place du code barre empêcherait de mettre l’EAN13 du produit «&nbsp;en clair&nbsp;» en plus en dessous du code ? Ben non, ça l’empêche pas…<br /> Aujourd’hui, c’est bien grâce au fait que l’EAN-13 est marqué EN PLUS du code barre que tu peux avoir des informations sur l’origine du produit sans scanner le code barre, donc le remplacement du code barre par un autre code ne change rien à ça…<br /> Et si tu n’avais que le code barre sans l’EAN-13 en clair en-dessous, tu aurais tout autant besoin de ton smartphone pour le décoder…<br /> jvachez:<br /> Un QR Code ne fait qu’une redirection vers un site we<br /> Tu aurais dû lire les commentaires avant de poster, ceci a déjà été démenti plusieurs fois. Y compris dans le message juste avant le tien.<br /> Voilà une preuve par l’exemple. Installe une appli de scan de QR sur ton téléphone puis passe en mode avion, et scan ce code QR :<br /> Tu verras alors sur ton téléphone le contenu de ton message. Alors que ton téléphone n’est pas connecté au réseau, et donc n’a pas pu lire ce message autrement que dans ce code QR…<br /> Et pour un produit, voilà par exemple ce qu’on pourrait faire :<br /> Là encore, toutes les infos sont accessibles sans la moindre connexion à une base de données.<br /> On pourrait même encore ajouter d’autres informations qui pourraient être utiles dans la chaîne logistique pour détecter certaines anomalies. Par exemple, si on ajoute une information sur le poids, il devient facile sur une chaîne automatisée de détecter si une boîte a été ouverte et vidée de son contenu.<br /> On pourrait aussi ajouter des informations sur les températures min et max de stockage.<br /> Etc, etc… C’est «&nbsp;infini&nbsp;» en fait, si on part sur un format de données extensible comme le JSON, qui permet d’ajouter autant de champs qu’on veut, la seule limite devient la capacité du code, qui est aujourd’hui de l’ordre de 3 Ko, mais qui peut tout a fait être encore étendue à l’avenir en augmentant la taille. Et on pourrait également envisager un standard qui compresse les données pour gagner encore en capacité. Le JSON de mon second exemple ci-dessus fait 286 octets brut, mais il tombe à 223 octets en gzip et les gains seraient plus grands sur un JSON plus grand, là une bonne part du gain est perdue à cause des en-têtes, dans 3 Ko de gzip, on doit pouvoir faire tenir en moyenne de l’ordre de 5 Ko de JSON. On peut également optimiser la taille : pour les champs standards du JSON, on pourrait remplacer le libellé par un identifiant numérique. C’est moins lisible si on ne connait pas le standard, mais ça fait gagner pas mal de place.
Diablosao
Je suis le seul à avoir scanner le QR de la photo?
flavien_DECHOZ
Décathlon utilise le RFID rien de plus simple
Laurent_SFN
Le code barre est peut être vieillissant mais il fait toujours très bien son boulot. Et jamais de problème de lecture avec, à l’inverse des QR où le moindre petit faux mouvement lors d’un scan peut provoquer une non reconnaissance.
MattS32
flavien_DECHOZ:<br /> Décathlon utilise le RFID rien de plus simple<br /> Bien plus coûteux, puisqu’il faut une petite puce dans chaque produit, alors qu’un QR ne nécessite que de l’encre et du papier.
Blackalf
Werehog:<br /> Stocker le prix dans un qrcode ? Ah bon les prix sont fixes et déterminés par le fabricant maintenant ?<br /> Comment expliques-tu que quand une caissière scanne le code barres de ton achat , son prix peut être différent d’un jour sur l’autre ?
Palou
Parce que les scans des caissières sont branchés derrière le système informatique du magasin, et les MAJ des tarifs sont faites sur ce PC
Blackalf
Alors pourquoi le système ne pourrait-il pas être adapté aux codes QR ? ^^
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