Toujours aussi prolifique, le constructeur chinois, qui affiche la plus forte croissance au monde, lance ce vendredi 30 septembre le realme 9i 5G, un smartphone entrée de gamme propulsé par un processeur aux capacités impressionnantes, avec une autonomie record, pour moins de 250 euros.
- Excellentes performances (6 Go RAM)
- Autonomie monumentale
- Belles photos au grand-angle
- Prise casque, microSD et double SIM
- Fin et léger
- Compatible 5G et Wi-Fi 5
- Long à recharger complètement
- Manque de polyvalence en photographie
- Écran LCD peu lumineux
realme 9i 5G : la fiche technique
Après le realme 9 (4G) doté d'un Snapdragon 680 ou encore le realme C35 équipé d'une SoC Unisoc T616, le realme 9i 5G pour lequel nous vous proposons ce test est propulsé par un SoC Dimensity 810 ouvrant l’accès du realme 9i au réseau 5G.
Fiche technique realme 9i 5G
Taille de l'écran | 6.6 pouces |
Taux de rafraîchissement | 90Hz |
Mémoire interne | 64 Go, 128 Go |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go, 6 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Charge rapide | Oui |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 2 Mpx, 2 Mpx |
Système d'exploitation | Android |
Version du système d'exploitation | Android 12 |
Surcouche Android | Realme UI 3.0 |
Assistant vocal | Google Assistant |
Taille de l'écran | 6.6 pouces |
Type d'écran | LCD |
Définition de l'écran | 1080 x 2408 pixels |
Taux de rafraîchissement | 90Hz |
Densité de pixels | 400 DPI |
Écran HDR | Non |
Mémoire interne | 64 Go, 128 Go |
Stockage extensible | Oui |
Processeur | MediaTek Dimensity 810 |
Finesse de gravure | 6nm |
Nombre de cœurs CPU | Octa-core |
Fréquence CPU | 2.4GHz |
GPU | Mali-G57 MC2 |
Mémoire vive (RAM) | 4 Go, 6 Go |
Capacité de la batterie | 5000 mAh |
Batterie amovible | Non |
Recharge sans-fil | Non |
Charge rapide | Oui |
Puissance de la charge rapide | 18W |
Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx, 2 Mpx, 2 Mpx |
Définition du / des capteur(s) avant | 8 Mpx |
Enregistrement vidéo | 1080p / 30 ips |
Stabilisateur caméra | Optique et Numérique |
Flash arrière | LED |
Flash Frontal | Non |
Taille des photosites objectifs arrière | 0.64 µm |
Ouverture objectif photo arrières | f/1.8, f/2.4, f/2.4 |
Ouverture objectif photo frontaux | f/2.0 |
Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM |
Compatible double SIM | Oui |
Compatible 5G | Oui |
Compatible VoLTE | Oui |
Wi-Fi | 5 |
Bluetooth | 5.2 |
NFC | Non |
GPS | Oui |
Infrarouge | Non |
Type de connecteur | USB-type C |
Lecteur biométrique à empreinte digitale | Oui |
Capteur de reconnaissance faciale | Reconnaissance faciale 2D |
Acceleromètre | Oui |
Gyroscope | Oui |
Capteur de lumière ambiante | Oui |
Prise Jack | Oui |
Nombre de haut-parleurs | 2 |
Hauteur | 164.4mm |
Largeur | 75.1mm |
Epaisseur | 8.1mm |
Poids | 187g |
DAS tête | 1.053 W/kg |
Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.
Dans la boîte du realme 9i 5G
La boîte jaune vif du realme 9i 5G embarque, aux côtés du smartphone de la marque chinoise :
- Un bloc de charge “rapide” de 18W ;
- Un câble de recharge USB-A vers USB-C ;
- Une épaisse coque de protection souple ;
- Une clé d’éjection pour ouvrir la trappe double nano-SIM ;
- Un guide de démarrage rapide ;
- Un livre d’informations avec la carte de garantie.
Design : un realme C35, légèrement modifié
Le realme 9i 5G n’a visuellement pas grand-chose à voir avec le realme 9 4G sorti en mai. En effet, son design se rapproche bien plus de l’élégant realme C35, lancé au mois d’avril 2022. On y retrouve des dimensions et un poids très similaires, le même dos plat, mais aussi la même dalle, avec son poinçon en forme de goutte d’eau pour héberger le capteur selfie.
Le realme 9i 5G mesure 164,4 x 75,1 millimètres, avec 8,1 millimètres d’épaisseur pour un poids total de 187 grammes. Fin et léger, il tient parfaitement en main. Son dos plat y est pour beaucoup dans le confort d’utilisation du smartphone au quotidien. D’ailleurs, s’il est aussi réfléchissant que celui du realme C35, avec un effet miroir très marqué, le dos du téléphone dévoile un reflet brillant et pailleté au contact de la lumière.
Par contre, le revêtement agrippe rapidement la poussière et marque fortement les traces de doigts. Très vite, votre élégant smartphone a l’air sale, très sale. Enfin, pour terminer sur le dos de l’appareil, notons que c’est la première fois que le constructeur chinois adopte un véritable processus unicover. Ainsi, le triple module photo à l’arrière du smartphone s’intègre plus étroitement à la coque de l’appareil.
Passons désormais à la face avant de l’appareil, et sans trop entrer dans les détails de la dalle que nous traiterons dans la partie qui lui est dédiée. Le realme 9i 5G propose une diagonale de 6,6 pouces, plutôt confortable au quotidien, sauf pour les petites mains qui préféreront un smartphone plus compact. Là encore, il faut composer avec d’imposantes bordures, légèrement plus épaisses que sur le realme C35. Le smartphone propose un ratio écran/corps de 90,5 %.
Les tranches du realme 9i 5G sont très similaires à ce que propose le constructeur chinois sur ses autres smartphones, à savoir le bouton de mise sous tension à droite, qui fait également office de lecteur d’empreintes digitales, tandis que les boutons de réglage du volume sont à gauche, sous le tiroir de cartes nano-SIM et MicroSD. Enfin, la tranche inférieure propose une prise jack 3,5mm ainsi que le port USB-C, aux côtés du duo micro/haut-parleur.
Écran : ça va être tout noir.
Le realme 9i 5G propose une dalle LCD à la définition FHD (2408 x 1080 pixels) de 6,6 pouces. Bien qu’elle soit cadencée à 90 Hz, il s’agit d’un retour en arrière assez étonnant de la part du constructeur chinois qui avait doté le realme C35 et le realme 9 4G d’une dalle AMOLED. Pire, la dalle dispose d’une luminosité maximale de 400 nits, là où le C35 offrait jusqu’à 600 nits. En somme, l’écran est plutôt sombre, et il faut plisser les yeux lorsqu’on le consulte en extérieur.
Nous l’avons précisé plus haut : le ratio écran/corps du realme 9i 5G est de 90,5%. Il faut donc composer avec des bordures épaisses de tous les côtés, mais surtout au bas de l’écran où le menton est tout de même assez profond. Cela n’a rien de surprenant sur cette gamme de prix et on s'y habitue vite. D’autant que cela n’a rien de gênant dans les usages du quotidien, avec un affichage fluide pour cette dalle assez réactive (taux d'échantillonnage de 180 Hz).
Pour ce qui est des réglages de l’écran, l’interface realme UI 3.0 propose du classique, à savoir la possibilité d’opter pour le mode clair ou sombre, selon ses préférences, ou encore d’ajuster la fréquence d’actualisation de la dalle en dynamique (sélection automatique selon le contenu affiché) ou bien en spécifiant le taux à utiliser en continu : 60 Hz (mode “Standard”) ou 90 Hz (mode “Élevé”).
Nous avons tout de même été confrontés à un écran que nous ne pouvons manquer de mentionner ici, tant il nous a interloqués : la sélection du mode couleur de l’écran. Cette interface ne propose pas les habituels modes, type “naturel” ou “vif”, ou encore le “mode Pro”. Ni la roue chromatique. Il dispose simplement d’une barre coulissante ne laissant apparaître aucuns détails… Surprenant.
Interface : autant de bloatwares que d’options de personnalisation
Avant d’entrer dans le vif du sujet, précisons que le realme 9i 5G est livré avec Android 12 et la surcouche maison realme UI 3.0. Comme pour tous les smartphones de la marque, il bénéficiera de trois ans de mises à jour de sécurité, et la même durée de mise à niveau du système d'exploitation Android.
L’interface du realme 9i 5G se montre aussi complète que personnalisable, notamment pour harmoniser les couleurs entre le fond d’écran, les icônes des applications et les boutons. Pour celles et ceux qui se lassent vite, ou qui apprécient simplement le changement, il y a de quoi rafraîchir régulièrement l’affichage du smartphone !
Par contre, il faut composer avec de nombreux bloatware à l’allumage, ces applications préinstallées dont on ne veut pas forcément. Toutes peuvent être désinstallées, hormis les applications realme, à savoir “Musique”, Vidéos, “Magasin”, “Game Center” et “Jeux”. Néanmoins, elles peuvent être supprimées de l’écran d’accueil.
Performances satisfaisantes pour jouer
Pour propulser son realme 9i 5G, le constructeur chinois a opté pour une puce MediaTek, et plus particulièrement le SoC Dimensity 810 5G. Octacore et gravé en 6 nanomètres (2,4 GHz), il est épaulé par un GPU ARM Mali-G57 MC2 qui assure les graphismes.
Ce sont 4 Go de RAM qui soutiennent l'ensemble, et qui peuvent atteindre 5 Go de RAM dynamique avec de la mémoire vive virtuelle issue de l'espace de stockage disponible. D'ailleurs, il faut se contenter de 64 Go de mémoire de stockage interne.
Heureusement, le smartphone dispose d’un slot microSD permettant d’étendre cet espace jusqu’à 1 To.
Précisons avant de poursuivre que le smartphone mis à notre disposition embarquait une configuration différente de celle commercialisée en France. À savoir 6 Go de RAM, pouvant atteindre 11 Go de RAM dynamique, et 128 Go d'espace de stockage. Des données à prendre en considération pour la lecture des résultats de nos benchmarks.
Avec son score proche des 400 000 points sur AnTUTU, le realme 9i 5G promet de grandes choses par rapport à sa gamme de prix. Et effectivement, il ne déçoit pas : il se montre performant, notamment dans les jeux les plus gourmands, et en plus, il ne chauffe quasiment pas. Comme le prouve notre test de stabilité avec 3D Mark, le smartphone obtient un score de 99,5% après une demi-heure de sollicitations intenses.
Et nous avons pu le constater sur l’impitoyable Genshin Impact. Par défaut, à l’allumage, le jeu se calibre sur un niveau de graphisme “Très faible” à 30 images par seconde. Nous avons joué une demi-heure, sans sentir de chauffe, ni subir de ralentissement ; heureusement. Progressivement, nous avons augmenté les réglages, jusqu’à un niveau de graphismes “Moyen” et 60 images par seconde.
L’interface prévient que ces réglages sont trop élevés pour le smartphone et qu’il risque de chauffer et de subir des ralentissements. Non, ce n’est jamais arrivé, même après 30 minutes de jeu : le smartphone était à peine tiède et nous n’avons pas constaté un seul drop de FPS. Une prouesse qui mérite d’être mentionnée ici pour les amateurs de jeux mobiles : vous pouvez compter sur le realme 9i 5G pour jouer à vos jeux préférés, il est largement à la hauteur !
Audio : la technologie Real Sound impuissante
La partie audio des smartphones d’entrée de gamme n’est jamais une merveille, et le realme 9i 5G ne fait pas exception à cette règle. Le haut-parleur disposé sur la tranche inférieure de l’appareil propose un son puissant, avec un mode Ultra volume à 200% pour vraiment mettre le son “à fond”, mais il est globalement assez mal calibré.
Comme souvent, les aigus sont privilégiés ; les appels sur haut-parleur ou bien l’écoute de podcasts sont des activités confortables, puisque les voix sont parfaitement claires. Par contre, l’écoute de musique est très insatisfaisante : il faut se concentrer pour distinguer les basses et les instruments en arrière-plan.
Le realme 9i 5G dispose d’une prise jack 3.5 mm et est compatible avec la technologie Bluetooth 5.2, alors il vaut mieux opter pour des écouteurs filaires ou un bon casque bluetooth pour apprécier au mieux ses mélodies préférées.
Autre point noir : l’interface du smartphone ne propose aucun réglage fin du son, si ce n’est de choisir un mode de lecture entre “Film”, “Jeu” et “Musique”, ou bien d’opter pour le mode “Intelligent” qui applique automatiquement les effets sonores optimaux selon le contenu en cours de lecture.
Photographie : un grand-angle plaisant
À l’avant du smartphone, au centre du poinçon en forme de goutte d’eau, se cache un capteur selfie de 8 mégapixels (f/2.0), comme sur le realme C35. Au dos de l’appareil, on reprend la recette de ce smartphone avec un grand-angle de 50 mégapixels (f/1.8), un module macro de 2 mégapixels (f/2.4) et une caméra portrait qui fonctionne en soutien du grand-angle pour capturer plus de lumière et améliorer le contraste de l’image.
Grand-angle
Le capteur principal de 50 mégapixels du realme 9i 5G est le même que celui du C35 et du realme GT 2 Pro. Il prend des clichés tout à fait satisfaisants en journée, lorsque la luminosité est suffisante pour éviter un traitement trop complexe par l’IA du smartphone. Les photographies restent plaisantes en mode “Automatique” à 9 mégapixels, même si on peut regretter la présence d’un voile blanc sur certaines images.
Le niveau de détails est correct, mais dépend de la luminosité ambiante. Ainsi, le résultat peut varier du tout au tout : les clichés pris sous un beau soleil proposent un contraste bien marqué et des couleurs légèrement saturées pour un résultat très plaisant, tandis que les photographies capturées à l’ombre sont globalement ternes et couvertes d’un voile blanc, quand elles ne sont pas polluées par la présence de bruit.
Zoom numérique
L’application photo du realme 9i 5G propose par défaut le zoom 2x via un raccourci à l’écran, uniquement disponible avec le capteur principal. Néanmoins, il est possible de pousser le grossissement de l’image jusqu’à un zoom 10x, ce que nous ne recommandons pas. Déjà, l’agrandissement des pixels x2 est un exercice plutôt périlleux, selon la scène que l’on souhaite capturer.
Le résultat perd énormément de détails et on constate déjà quelques bavures dans l’image. Mais alors, le zoom x10, il est tout simplement hideux : on ne distingue plus grand-chose et l’image est polluée par beaucoup de bruit. Bref, à éviter.
Macro
Nous avons l’impression d’écrire la même chose à chaque fois concernant le module macro des smartphones d’entrée de gamme, et cela se traduit souvent par : “fuyez, pauvres fous !”. Il faut néanmoins noter que les résultats proposés par le capteur du realme 9i 5G sont bien moins laids que ce que nous avons pu obtenir avec des appareils bien plus chers.
Néanmoins, avec une résolution si basse, on ne peut pas non plus compter sur lui. En toutes circonstances, il vaut mieux privilégier le capteur principal, qui fait globalement un bon travail pour un smartphone à moins de 250 euros.
Photos de nuit
On ne va pas vous cacher qu’après les résultats en journée du capteur grand-angle, dans les conditions de luminosité plus faible, on avait de sérieux doutes sur les capacités du smartphone à capturer de jolis clichés nocturnes. Et effectivement, en restant en mode “automatique”, les résultats sont absolument catastrophiques, avec un voile blanc hideux et énormément de bruit incrusté dans les photographies.
Mais dès lors que l’on active le mode Nuit, la magie des intelligences artificielles opère, après un petit temps de pose de 2 secondes.
La netteté des images capturées dans la pénombre, avec le mode Nuit activé, est assez époustouflante pour, rappelons-le, un smartphone à moins de 250 euros. Les résultats sont assez jolis, néanmoins, ils ne reflètent pas la réalité. En effet, on constate beaucoup de lumières vertes dont on ne sait absolument pas d’où elles sortent : elles ne sont pas là, quand on regarde ces paysages à l'œil nu.
Portraits
Par défaut, le mode Portrait active une “mise en beauté” réglée à 40% (sans préciser les changements apportés) et un effet bokeh (f/2.8). Pour nos photographies, nous avons désactivé les retouches, mais joué avec l’effet de flou d’arrière-plan (jusqu’à f/16). Le résultat du travail conjoint du capteur grand-angle et de l’objectif portrait offre un résultat plutôt satisfaisant.
Les couleurs sont légèrement saturées, sans être dénaturées : le smartphone donne un effet “bonne mine” et lumineux, mais s’acharne un peu à ajouter de la texture à la peau, pour un effet peau d’orange un peu étrange. Finalement, il vaut peut-être mieux appliquer un minimum de retouches…
Concernant le détourage du sujet, il est assez décevant lorsqu’on laisse le réglage standard (f/2.8). Nous recommandons d’opter pour un flou d’arrière-plan plus faible, voire réglé au minimum (f/16) pour bénéficier d’un résultat plus propre.
Selfies
Le mode Portrait appliqué à la caméra avant du smartphone fonctionne exactement de la même façon. Par défaut, une mise en beauté est activée, ainsi qu’un flou d’arrière-plan. Pour ces photos, nous avons tout désactivé, et notamment le flou d’arrière-plan, car le capteur de 8 mégapixels peine vraiment à détourer le sujet : il se concentre uniquement sur le visage.
La différence entre ces deux clichés vient de l’activation du “flash” avant, qui n’est en réalité qu’un éclairage d’appoint appliqué par l’écran qui s’illumine au maximum pour éclairer le visage. On constate que sans cet éclairage d’appoint, le piqué du cliché est médiocre, avec beaucoup de bruit incrusté dans l’image.
Avec le “flash” activé, c’est une autre histoire : retour de l’effet (presque) bonne mine, sans la peau d’orange, même si le niveau de détails est évidemment moins bon qu’avec le capteur principal au dos de l’appareil.
Vidéo
Le constructeur chinois ne met clairement pas l’accent sur les capacités du smartphone à filmer des vidéos, et pour cause : le realme 9i 5G ne peut pas tourner au-delà de 1080p à 30 images par secondes. D’autant qu’on ne peut compter sur aucune option de stabilisation de l’image, et la prise de son est assez médiocre.
Il est possible de filmer uniquement avec le capteur principal, jusqu’au zoom 2x, ainsi qu’avec le capteur selfie, cette fois-ci en 720p à 30 ips.
Autonomie monumentale, mais charge très lente
L’autonomie est évidemment un point fort du realme 9i 5G, comme pour tous les smartphones lancés à moins de 250 euros. Avec sa batterie de 5 000 mAh, qui est désormais un standard sur ce genre de modèle, le smartphone a tenu 21h et 45 minutes au test de la batterie de PC Mark. Ce protocole simule l’utilisation d’un téléphone en continu, jusqu’à ce que la batterie atteigne 20 % de charge. C’est un record.
Et on peut légitimement s'attendre à des prouesses encore meilleures en activant les différentes options disponibles dans les réglages de la batterie, comme la charge de nuit optimisée ou encore la veille optimisée.
Néanmoins, ce résultat est un peu gâché par la recharge du smartphone, particulièrement lente. En effet, le smartphone est vendu avec un chargeur 18W, et il faut compter trois heures pour passer de zéro à 100 % de charge.
Dans une routine de charge nocturne, ce n’est pas un problème, d’autant qu’avec une batterie aussi endurante, on a le temps de voir venir la panne. Mais pour les “cas d’urgence”, c’est tout de suite un peu plus délicat. Lors de notre test, nous avons constaté qu’en une heure de charge, le smartphone n’avait récupéré que 44 % de batterie (12 % en 15 minutes, 23 % en une demi-heure).
Prix et disponibilité
Le realme 9i 5G est lancé ce vendredi 30 septembre et sera disponible très prochainement en exclusivité chez Orange, en une seule configuration, à savoir 4 Go de RAM (pouvant atteindre une RAM virtuelle de 5 Go) et 64 Go de mémoire de stockage, en coloris Rocking Black au prix de 219,99 euros.
Notez que, pour notre test, nous avions un modèle doté de 6 Go de RAM et 128 Go d'espace de stockage.
realme 9i 5G : l'avis de Clubic
Le realme 9i 5G est impressionnant de puissance pour un smartphone à moins de 250 euros. D’autant qu’il bénéficie d’une autonomie monumentale. Le SoC MediaTek Dimenty 810 5G fait un travail remarquable dans tous les domaines, pour assurer la fluidité des usages du quotidien comme celle des jeux mobiles les plus gourmands du Play Store.
On regrette évidemment le manque de polyvalence en photographie, malgré une excellente surprise de la part du capteur grand-angle, notamment sur les photos de nuit. Et on ne peut s’empêcher d’être déçus par la présence de cet écran LCD qui manque de luminosité, là où on attendait plutôt une dalle AMOLED.
- Excellentes performances (6 Go RAM)
- Autonomie monumentale
- Belles photos au grand-angle
- Prise casque, microSD et double SIM
- Fin et léger
- Compatible 5G et Wi-Fi 5
- Long à recharger complètement
- Manque de polyvalence en photographie
- Écran LCD peu lumineux