Proton, du supermissile au lanceur lourd en série de l'Union soviétique

Eric Bottlaender
Spécialiste espace
04 juin 2023 à 17h00
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C'est LA signature de Proton : ses flammes violettes et son ensemble à 6 moteurs sur le premier étage © Roscosmos / TsENKI
C'est LA signature de Proton : ses flammes violettes et son ensemble à 6 moteurs sur le premier étage © Roscosmos / TsENKI

Il devait être capable de transporter des ogives thermonucléaires d'une masse record… et devint la référence soviétique, puis russe des décollages de satellites géostationnaires et des sondes au long cours. Malgré une réputation écornée, Proton restera un élément important des lanceurs russes jusqu'à sa retraite.

Il a traversé mieux que les autres la chute de l'Union soviétique.

Comme un missile, mais plus gros

Retour à la fin des années 50, au moment où l'Union soviétique réussit avec son missile balistique intercontinental R-7 à peine modifié à envoyer le petit satellite Spoutnik en orbite. Même si ses équipes sont tenues au secret, le responsable du programme est alors Sergei Koroliov et son groupe industriel d'État, l'OKB-1. Il devient rapidement derrière le rideau de fer la personnalité incontournable de tout ce qui touche au spatial, d'autant plus qu'il est aussi à la tête du programme habité Vostok.

Pourtant, il existe d'autres entités, en particulier qui travaillent sur les missiles balistiques intercontinentaux. C'est le cas de l'OKB-52 qui, au tournant de la décennie 1960, tente de capitaliser sur ses réussites précédentes pour proposer deux designs de missiles, l'UR-200 et l'UR-500. Le premier est un missile à deux étages capable d'emporter des ogives « classiques » de quelques tonnes. Son développement ira à son terme, mais il ne sera jamais une grande réussite. L'UR-500 était une proposition beaucoup plus audacieuse, à la fois « super-missile » destiné à d'énormes charges thermonucléaires et lanceur spatial.

Deux étages seulement pour la toute première version de l'UR-500... © N.A.
Deux étages seulement pour la toute première version de l'UR-500... © N.A.

Gros lanceur, gros moteur

Associer militaire et civil est une proposition du directeur de l'OKB-52, Vladimir Tchelomeï, qui tente aussi d'obtenir l'aval politique grâce à une manœuvre vieille comme le monde : il embauche le fils de Khrouchtchev, alors secrétaire général de l'Union soviétique. Mais ça n'ouvre pas non plus toutes les portes.

Son grand lanceur est prévu pour être bien plus puissant que les fusées R7/Vostok/Soyouz de l'OKB-1… Mais Koroliov a son propre projet de très grande fusée, la N-1, dont il tente de dessiner les contours dès 1961, en même temps que les équipes de Tchelomeï. Or, ce dernier a besoin d'un moteur puissant, que ses équipes n'ont pas le temps de développer en partant de zéro. Il réalise alors un deuxième « bon coup » en sélectionnant un moteur-fusée développé par Valentin Glouchko, qui vient de s'embrouiller avec Koroliov.

Glouchko et Tchelomeï deviennent alors des alliés de circonstance. L'un obtient la dernière brique nécessaire pour son grand lanceur, l'autre des fonds pour finaliser son RD-253. Ce dernier est certes propulsé par le dangereux mix UDMH et tétraoxyde d'azote, mais il se montre plus puissant que prévu lors de ses premiers essais à feu.

Un premier étage original !

Début 1962, le design est figé, et le premier étage est surprenant. En effet, ce dernier est constitué d'un réservoir central avec le tétraoxyde d'azote, de 6 réservoirs périphériques contenant l'UDMH sur le dessus et des moteurs RD-253 sur le dessous. C'est inédit, mais surtout très stable (la fusée tient debout par elle-même sans maintien), avec un centre de gravité très bas et un diamètre important de 7,4 mètres. Elle peut en parallèle être transportée par le rail, avec le réservoir central sur un wagon et les 6 autres avec les autres étages sur d'autres wagons.

Le deuxième étage est pour sa part d'une conception plus classique, avec quatre moteurs. Le troisième étage, spécialement adapté au vide et destiné à propulser de fortes charges, est quant à lui déjà prévu, mais il n'y a pas encore d'autorisation pour le développer. Les équipes ont déjà fort à faire : le 29 avril 1962, l'OKB-52 obtient l'aval politique pour mettre en œuvre le projet et voler, avec même deux zones de lancement à Baïkonour.

On peut observer l'architecture particulière du premier étage ici, avec le réservoir central et les 6 réservoirs sur les côtés (qui ne sont pas des boosters) © Roscosmos
On peut observer l'architecture particulière du premier étage ici, avec le réservoir central et les 6 réservoirs sur les côtés (qui ne sont pas des boosters) © Roscosmos

Une entrée en service particulière

Les premières UR-500, qui serviront de démonstrateurs, voleront avec des satellites scientifiques N-4 qui vont changer la donne pour les équipes soviétiques : ils pèsent chacun plus de 8 tonnes ! De quoi embarquer des instruments d'envergure. Les premiers vont transporter des détecteurs énergétiques de particules pour bien quantifier l'environnement spatial terrestre, avec de lourds calorimètres à plaque.

Le premier décollage a lieu à l'heure prévue le 16 juillet 1965, avec un satellite surnommé Proton. C'est le nom qui va rester, même si les équipes de l'OKB-52 avaient déjà prévu un autre nom pour leur UR-500 (Hercules). La première campagne est une réussite, ce qui tombe bien, et pour plusieurs raisons. D'abord, la version militaire est abandonnée (la doctrine nucléaire soviétique n'a pas besoin d'un engin pareil), et ensuite, le « piston » du fils de Khrouchtchev n'est plus si utile, puisque c'est Leonid Brezhnev qui prend les commandes de l'URSS. Reste qu'en 1965, les Soviétiques veulent enfin foncer vers la Lune et suivre les Américains, et l'OKB-52 dispose du lanceur opérationnel le plus puissant de l'Union. Une aubaine qui sera exploitée.

Proton en version lunaire, avec une capsule Zond et un système d'éjection d'urgence © URSS / N.A.
Proton en version lunaire, avec une capsule Zond et un système d'éjection d'urgence © URSS / N.A.

Au service de la conquête de la Lune

Ainsi, pendant que l'OKB-1 planche sur Soyouz et sur la fameuse N-1, les équipes de Tchelomeï travaillent sur une version particulière de leur fusée à trois étages. Un petit étage de manœuvre y est ajouté. Il doit viser spécifiquement la Lune en emportant les véhicules 7K-L1, cette fameuse version de Soyouz que l'on connaît sous le nom de Zond, et devait transporter deux cosmonautes soviétiques pour faire le tour de la Lune.

Le projet aboutira, en tout cas côté lanceur, avec celle qui prendra pour plusieurs décennies le nom de Proton K. Malgré tout, la configuration à 4 étages manque particulièrement de fiabilité, et durant ces années cruciales où l'URSS aurait encore pu faire bonne figure face à Apollo en allant effectuer le tour de la Lune pour une mission de 8 jours, il n'y aura jamais une confiance suffisante dans les systèmes de vol pour y installer des cosmonautes, aussi intrépides soient-ils. Le 14 septembre 1968, avant les astronautes d'Apollo 8, la capsule Zond 5 propulsée par Proton K réussit à s'envoler pour une mission circumlunaire avec des tortues, des mouches et des vers de farine.

Dans les années 70, Proton K deviendra progressivement plus fiable. L'aubaine est trop tardive pour le programme lunaire, et l'URSS a de toute façon tourné la page pour se lancer dans une autre conquête, celle de la vie dans l'espace autour de la Terre. C'est l'ère des stations Saliout qui s'ouvre, et voilà une charge utile toute trouvée pour Proton, qui peut déjà envoyer presque 20 tonnes en orbite basse.

L'avantage de ce lanceur, c'est qu'il est assez polyvalent. Des sondes vers Vénus, des stations spatiales, des satellites lourds, Proton peut tout embarquer, et comme la fusée est produite en série, ce n'est pas un problème. Seul le dernier étage est changé en fonction du profil attendu de la mission, et des améliorations très graduelles rendent l'ensemble de plus en plus puissant. Dans les années 80, alors que le monde s'ouvre aux premières grandes aventures privées de diffusion en orbite géostationnaire, Proton K est un lanceur idéal pour cette tâche, plus puissant et plus souple d'emploi qu'Ariane, qui rafle néanmoins une part incroyable du marché mondial, car elle est du bon côté du rideau de fer.

Mise à la verticale de Proton sur son site de lancement. Notez la couverture isolante qui est ensuite enlevée avant le lancement © Roscosmos
Mise à la verticale de Proton sur son site de lancement. Notez la couverture isolante qui est ensuite enlevée avant le lancement © Roscosmos

Business is business

Pour une large part de l'industrie aéronautique russe, la chute de l'Union soviétique a été un tournant difficile. L'État n'assurait plus vraiment de commandes, et de nombreux employés ont pris la poudre d'escampette vers d'autres horizons plus lucratifs. Mais pour Proton, ça n'a pas vraiment été le cas.

Dans les années 90, l'OKB-52 n'existe plus en tant que tel, l'entreprise d'État s'appelle Khrounichev, et chez Khrounichev, on a bien compris que Proton K est suffisamment fiable (plus que les Chinois) et peu cher (beaucoup moins que les Américains) pour intéresser les compagnies occidentales. Naît alors une entité assez improbable entre Khrounichev, Energuia et Lockheed Martin qui va s'appeler ILS, International Launch Services. Et les contrats vont pleuvoir. À tel point qu'il devient intéressant de développer une « ultime » version de Proton, plus légère et plus puissante, Proton M. Cette dernière vole pour la première fois en 2001.

Le décollage de Proton avec le module central Zvezda de l'ISS © NASA
Le décollage de Proton avec le module central Zvezda de l'ISS © NASA

Proton va disparaître

Entre-temps, Proton a traversé les décennies. Il a emporté les grands modules russes de la Station spatiale internationale, transporté des triplettes de satellites de géopositionnement Glonass et des satellites de télécommunication russes (Ekspress) comme internationaux… Même la mission martienne ExoMars TGO en 2016.

Malgré tout, Proton a subi au tournant des années 2010 plusieurs échecs, dont le très spectaculaire décollage du 2 juillet 2013, où un capteur forcé à l'envers conduira le lanceur à faire demi-tour à quelques centaines de mètres d'altitude seulement, causant un crash extraordinaire. Proton a ensuite enchaîné avec une baisse des commandes à la fin de la décennie, à la fois conjoncturelle et face à la concurrence de SpaceX (ILS a pratiquement mis la clé sous la porte)…

Khrunichev a annoncé depuis un certain temps le « dernier lot » de Proton, qui sera remplacé par Angara A5 dans un horizon proche (2025+). Dès lors, il ne reste plus que quelques unités de cette fusée qui a traversé presque calmement toutes les décennies de la courte histoire spatiale !

Parmi les sources : Kosmonavtika

Eric Bottlaender

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser v...

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Je suis un "space writer" ! Ingénieur et spécialisé espace, j'écris et je partage ma passion de l'exploration spatiale depuis 2014 (articles, presse papier, CNES, bouquins). N'hésitez pas à me poser vos questions !

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Commentaires (24)

Bondamanmanw
Dire qu’il y en a qui doute des capacités nucléaires russes en propagandant qu’il s’agirait d’un bluff, la chaine des incontinents (LCI), de généraux experts en rien et de soi-disant anciens espions du KGB/FSB.<br /> Leurs savoir faire en matière de fusée ne laisse nul part au doute quand à leur capacité de bombardement nucléaire.
tinou7789
Y’en a bien qui doutent que l’Homme a un jour foulé la lune.<br /> Il faut de tout.
Aventurier
Merci pour ce nouvel article.<br /> En plus, je ne connaissais pas la source citée, excellent
Lepered
Personne ne doute de leur capacité nucléaire mais de leur capacité à l’utiliser dans le contexte actuel : aucune invasion sérieuse et généralisée de la russie. Ce n’est pas trois escarmouches à 30 kilomètres de la frontière qui déclenche le feu nucléaire… quoiqu’en disent les virulents des shows TV russe, qui ont déjà vitrifiés plusieurs fois Paris, Berlin et Londres <br /> Oui ils utilisent le bluff du matin au soir car clairement, les 14 derniers mois ont montrés le décalage entre réalité et fiction.<br /> Leur capacité en terme de fusée est égale à ce qu’ils avaient il y a trente ans, la seule fois ou ils ont progressé était lorsque l’Ouest à financer la nouvelle fusée.<br /> Plutôt que de dépenser 1 milliard par jour pour une guerre inutile, il ferait mieux de mettre l’eau courante, le gaz dans tout le pays et utiliser leur manne énergétique à concurrencer les US (et les Chinois) pour faire des lanceurs réutilisables, entre autre.
telefonefix
Je suis tout à fait d’accord avec toi. La Russie a très longtemps, a voulu démontrer sa puissance en proclamant qu’elle était la 2ème armée du monde et son armée n’est même pas capable d’envahir un pays comme l’Ukraine. Son armement est vieillissant et Vlad l’empaleur de mouche vit sur la nostalgie de l’URSS.
Jice06
en même temps si les capteurs sont montés à l’envers sur les lanceurs nucléaires… Quid de la maintenance de tout ce bazard ??
tfpsly
Bondamanmanw:<br /> Leurs savoir faire en matière de fusée ne laisse nul part au doute quand à leur capacité de bombardement nucléaire.<br /> En effet il suffit de regarder leurs récents lancements de Kinzhal (le 1er visant Kiev = arrivant dans une ferme en pleine campagne; les plus récents 100% intercéptés) et d’Iskander (100% interceptés récemment) pour se vachement… pas du tout peur en fait.<br /> Savoir faire des moteur fusée c’est bien; savoir viser c’est mieux.
bmustang
et tu crois que nous attendrons les bras croisés… la réponse sera instantanée et peut être bien pire pour la russie.
Blackalf
Bondamanmanw:<br /> Dire qu’il y en a qui doute des capacités nucléaires russes en propagandant qu’il s’agirait d’un bluff<br /> C’est du bluff. Parce que la Russie sait très bien, à moins de n’avoir que des tarés à tous les niveaux de pouvoir, que si elle utilisait l’arme nucléaire contre un pays de l’OTAN, la réplique serait immédiate.
Cleobrok
Excellent article, comme toujours sur ce format.<br /> Seule petite coquille, le mot « versatile » qui est un faux ami en anglais. On dit « polyvalent », versatile ayant un tout autre sens en français.
Chirokee
Bondamanmanw : Le bluff ne porte pas sur les capacité nucléaires de la Russie mais sur l’absurdité de prétendre que l’on peut déclencher une telle attaque sans en recevoir autant.<br /> Aucun pays nucléaire n’est en mesure d’en d’attaquer un autre sans avoir la certitude d’être à son tour rayé de la carte. C’est l’équilibre de la terreur bien connu de tous.<br /> Alors franchement, les pauvres menaces de Poutine…
cbubu67
Les experts ont parlés … <br /> Même avec un armement vieillissant ( c’est à voir ) la russie n’a aucun intérêt à envahir totalement l’Ukraine. L’Ukraine sans aide des européens et des USA n’ont aucun moyen, tu l’oublies.<br /> Mais toute cette histoire sans la bonne époque de la guerre froide, la vérité du conflit sera conne d’ici quelques dizaines d’années comme à l’époque.
zoup01
C’est de la poudre aux yeux…<br /> C’est vrai, les russes et les usa ont les moyens de pulvériser la planète, mais la communication sur les missiles intercontinentaux est là pour le grand public…<br /> Je pense que la menace pour répliquer si besoin vient surtout aujourd’hui des snle, et là, c’est le silence complet.<br /> Je crois ( mais je ne connais rien du tout à le chose militaire) que des snle russes sont en permanence à portée de tir de Washington et vice versa . ( la vraie dissuasion est là)<br /> En France, on a supprimé les missiles du plateau d’albion, tous nos ennemis savaient où frapper.
telefonefix
Pour Vlad, l’Ukraine n’a aucune légitimité, s’il en avait eu les moyens il aurait rasé ce pays.<br /> Il a peur de l’Otan, la preuve car lorsqu’un missile est tombé en Pologne, la Russie a très vite déclaré qu’elle n’y était pour rien.<br /> P***tine ment comme il respire il veut faire croire au monde qu’il a des gros bras.<br /> Mais les actes sont là, son armée ne vaut pas un clou. Certes c’est vrai sans l’aide de l’OTAN l’Ukraine serait déjà rayé de la carte.
ebottlaender
Et en effet, c’était un mauvais usage de ma part <br /> C’est modifié, merci !
julla0
Si tu parles de lui, visiblement il était bien au kgb: Sergueï Jirnov — Wikipédia<br /> Et quand je je cherche tes généraux, ils sont également bien réels…
Bondamanmanw
Encore qui écoutent de vieux shnocks et qui n’a qu’un seul moyen d’information : LCI, et le bluff et la propagande ukrainienne tu connais.<br /> Le Kingal est un missile hypersonique donc l’intercepter est possible mais pour un pourcentage de 1/1000.<br /> Pour ton information à l’heure actuelle les Patriots de m***e US qui ont démontré leur inutilité en Irak ont déjà été détruits…<br /> Les stocks de munitions envoyées par l’occident sont détruits au fur et à mesure de leur entrée sur le sol ukrainien et quand au Kingal il a bien atteint ses cibles.<br /> L’occident a déjà perdu cette guerre, son travail de propagande n’est là que pour ne pas perdre la face et tu en est une de ces pauvres victimes.<br /> Une chose est certaine la Russie a les capacités mais n’emploiera jamais l’arme nucléaire.<br /> Il n’y a plus qu’à attendre qui s’éssouflera le premier, nous verrons quand la récession atteindra la France, l’Allemagne paie déjà son tribut et les BRICS se renforcent.<br /> Quand les riches perdent trop de fric sonnent bien souvent la fin de la guerre et la démocratie ils s’assoient dessus.
Bondamanmanw
L’ukraine ne fait pas pas partie de l’otan mais il est clair qu’elle n’utilisera pas cette arme à ses frontières pour ce qui est du tactique c’est une autre histoire.
Bondamanmanw
Raison pour laquelle la Russie a déployé son Belgorod équipé de torpilles posséidon, il avait meme disparu des radars il y a quelques mois.
tfpsly
Bondamanmanw:<br /> Encore qui écoutent de vieux shnocks et qui n’a qu’un seul moyen d’information : LCI, et le bluff et la propagande ukrainienne tu connais.<br /> Le Kingal est un missile hypersonique donc l’intercepter est possible mais pour un pourcentage de 1/1000.<br /> Pour ton information à l’heure actuelle les Patriots de m***e US qui ont démontré leur inutilité en Irak ont déjà été détruits…<br /> Encore qui écoutent de vieux shnocks et qui n’a qu’un seul moyen d’information : le Kremlin et RussiaTV.<br /> Le Kingal est un missile rapide mais qui a une trajectoire en ligne droite, contrairement aux racontars de la propagande kremline : il est assez facilement interceptable par les systèmes occidentaux modernes.<br /> Il a été 100% intercepté ces dernières semaines, et n’a pas réussi à détruire un seul système Patriot (un seul lanceur d’un système a été légèrement endommagé, sans mettre hors service cette installation Patriot).<br /> La ruzzie a perdu cette guerre en mars 2022, mais ne veut toujours pas l’admettre.
Bondamanmanw
tfpsly<br /> en ligne droite hypersonique<br /> Donc une chance infime de l’intercepter c’est comme jouer au loto.
tfpsly
Bondamanmanw:<br /> en ligne droite hypersonique<br /> Tout comme les missiles balistiques depuis les années 70. Facile à intercepter : il suffit de calculer où il sera dans x secondes ou minutes, et d’y faire péter un missile. Sans les capacités de changement de trajectoire (qu’il était censé avoir mais c’était du bluff), c’est de la merde.
Palou
Par respect de l’auteur de l’article, merci de ne pas trop vous éloigner du sujet SVP
Pck
Merci pour l’article qui nous rappelle qu’en matière de crash Starship n’a rien inventé C’est dommage pour les séries Proton de terminer ainsi.
julla0
Je savais pas que ca existait encore…
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