© Christelle Perret pour Clubic
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Inarrêtable, realme se montre toujours aussi prolifique. Notamment du côté des smartphones entrée de gamme. Le constructeur chinois revient cet été avec un smartphone au tarif extrêmement agressif : le realme Narzo 50i Prime, disponible au prix de 139,99 euros.

Les plus
  • Design agréable
  • Performances suffisantes
  • Bonne autonomie
  • Micro SD : ROM extensible jusqu’à 1 To
  • Dual-SIM et port jack 3.5 mm
Les moins
  • Écran 720p
  • Port Micro USB, en 2022…
  • Médiocre en photographie
  • Recharge très lente
  • Boutons de volume placés trop haut
  • Pas de Wi-Fi 5/6, pas de 5G

Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.

Pour rappel, le constructeur lançait au printemps le realme C31, au même tarif. Une chose est sûre, le realme Narzo 50i Prime s'est très largement inspiré de ce modèle, hormis pour la partie photo. Voyons comment se défend ce nouveau modèle d'entrée de gamme.

Fiche technique realme Narzo 50i Prime

Résumé
Taille de l'écran6.5 pouces
Taux de rafraîchissement60Hz
Mémoire interne32 Go
Mémoire vive (RAM)3 Go
Capacité de la batterie5000 mAh
Charge rapideNon
Définition du / des capteur(s) arrière8 Mpx
Caractéristiques techniques
Système d'exploitationAndroid
Version du système d'exploitation11
Surcouche AndroidRealme UI R Edition
Assistant vocalGoogle Assistant
Affichage
Taille de l'écran6.5 pouces
Type d'écranIPS LCD
Définition de l'écran720 x 1600 pixels
Taux de rafraîchissement60Hz
Densité de pixels270 ppp
Écran HDRNon
Mémoire
Mémoire interne32 Go
Stockage extensibleOui
Performance
ProcesseurUnisoc T612
Finesse de gravure12nm
Nombre de cœurs CPU8
Fréquence CPU1.8GHz
GPUARM Mali-G57
Mémoire vive (RAM)3 Go
Batterie
Capacité de la batterie5000 mAh
Batterie amovibleNon
Recharge sans-filNon
Charge rapideNon
Puissance de la charge rapide10W
Appareil Photo
Nombre de caméras (avant & arrière)2
Définition du / des capteur(s) arrière8 Mpx
Définition du / des capteur(s) avant5 Mpx
Enregistrement vidéo1080p@30fps
Stabilisateur caméraNumérique
Flash arrièreLED
Flash FrontalNon
Taille des photosites objectifs arrière1.12 µm
Taille des photosites objectifs frontaux1.12 µm
Ouverture objectif photo arrièresf/2.0
Ouverture objectif photo frontauxf/2.2
Réseau
Carte(s) SIM compatible(s)Nano-SIM
Compatible double SIMOui
Compatible 5GNon
Compatible VoLTEOui
Connectivité
Wi-Fi802.11a/b/g/n
Bluetooth5
NFCNon
GPSOui
Equipement
Type de connecteurmicro USB
Lecteur biométrique à empreinte digitaleNon
Capteur de reconnaissance facialeReconnaissance faciale 2D
AcceleromètreOui
GyroscopeOui
Capteur de lumière ambianteOui
Prise JackOui
Nombre de haut-parleurs1
Caractéristiques physiques
Hauteur164.1mm
Largeur75.6mm
Epaisseur8.5mm
Poids182g
Indice de réparabilité7.8

Dans la boîte du realme Narzo 50i Prime

La boîte bleu ciel du realme Narzo 50i Prime est légère et compacte. Et pour cause, elle embarque bien peu d’éléments. Ainsi, en plus du smartphone, on y trouve :

  • Un câble de recharge Micro USB ;
  • Une clé d’éjection pour ouvrir la trappe double nano-SIM et Micro SD ;
  • Un manuel de sécurité.
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En France, le constructeur chinois ne fournit pas le bloc de charge de 10 W.

Design : un peu d’originalité et de frustration

Chez realme, les générations de smartphones se suivent, mais ne se ressemblent pas. Ainsi, le constructeur nous propose, cette fois-ci, un modèle élégant, fin et léger, au dos strié de bandes verticales. Selon le constructeur, elles « s’étirent à l’infini » pour acter visuellement le crédo de la gamme Narzo « toujours plus vite ». On y reviendra…

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Évidemment, ce téléphone ne propose que du plastique à se mettre sous les doigts ; rien d’étonnant pour un smartphone entrée de gamme à moins de 150 euros. Et on n’y prête pas tant d’attention, car le Narzo 50i Prime est agréable en main. Avec ses tranches droites et son dos plat gaufré, Il ne glisse pas, et globalement, il marque assez peu les traces de doigts.

Assez étonnant, l’ilot photo du smartphone est extrêmement sommaire. Sa large bande rectangulaire n’abrite finalement qu’un seul et unique capteur grand-angle de 8 mégapixels boosté par des intelligences artificielles et un flash LED. Un choix assez étonnant, qui a certainement permis au constructeur de tirer au maximum vers le bas le prix de ce modèle entrée de gamme.

Le realme Narzo 50i Prime est un grand téléphone. Avec ses 164,1 millimètres de hauteur et ses 75,6 millimètres de largeur, il propose un écran de 6,5 pouces. Mais, il fait partie des modèles les plus fins dans sa gamme de prix, avec ses 8,5 millimètres d’épaisseur. Bien qu’il ne soit absolument pas compact, le smartphone se montre plutôt léger, puisqu’il ne pèse que 182 grammes.

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Commençons par les généralités : le realme Narzo 50i Prime propose une dalle IPS LCD de 6,5 pouces. Le constructeur assure qu'il est « sans bordures » avec un ratio corps/écran de 88,7 %. Des affirmations qui nous rendent particulièrement dubitatifs. En effet, le téléphone affiche des bordures assez épaisses, avec un menton très volumineux.

Sans parler du capteur selfie intégré dans un poinçon en forme de goutte d'eau ; un classique sur cette gamme de prix, mais qui fait ici office de « goutte d'eau » de trop face aux déclarations de realme. Nous ne sommes pas au bout de nos surprises, car le smartphone ne propose aucun capteur d'empreinte digitale, que ce soit sur le bouton de mise sous tension ou sous l'écran...

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Nouvelle surprise de taille : la tranche inférieure de l'appareil propose un port Micro USB pour la recharge, compatible avec un bloc de chargement de 10 W ; « rapide » selon le constructeur. Nous avons eu un petit hoquet d'étonnement, alors que les constructeurs ont largement adopté le port USB Type-C tandis que l'Union européenne a signé la fin de l'iPhone Lightning...

À ses côtés, on trouve une prise jack 3.5 mm ; un classique sur les smartphones entrée de gamme, mais aussi une obligation en l'absence de port USB-C. La grille du haut-parleur complète le tout. La tranche gauche du realme Narzo 50i Prime dissimule l'emplacement trois cartes : deux nano-SIM et une micro SD, permettant d'étendre la mémoire de stockage jusqu'à 1 To.

Quant à la tranche droite de l'appareil, elle propose de manière classique le bouton de mise sous tension au-dessus duquel est positionnée la barre de réglage du volume ; sans chipoter, elle est positionnée un peu trop haute pour celles et ceux dotés de petites mains.

Écran HD 60 Hz : le service minimum

À ce tarif, difficile d'espérer un bel écran OLED. Le realme Narzo 50i Prime opte donc pour une dalle IPS LCD de 6,5 pouces proposant une définition HD, c'est-à-dire 1 600 x 720 pixels (270 ppp). Oui, vous avez bien lu. On ne va pas se mentir, quand on n'est pas habitué à une définition aussi basse, les premières minutes sont difficiles, avec une forte impression de loucher sur des pixels mal dégrossis.

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Le taux de rafraichissement plafonne à 60 Hz, ce qui est suffisant pour l'usage quotidien qu'il propose. De plus, cela permet au smartphone d'être économe en énergie. La luminosité proposée est tout juste correcte, à savoir 400 nits. En intérieur, nous n'avons rencontré aucune difficulté pour lire l'écran du smartphone, mais en plein soleil, ce n'est pas la même affaire !

Interface légère avec realme UI R Edition

Le realme Narzo 50i Prime tourne sous le système d'exploitation Android 11 et la surcouche maison realme UI R Edition. Légère, voire très légère, elle apporte assez peu de matière par rapport à un Android Stock, hormis quelques bloatwares. Heureusement, ces applications préinstallées (Facebook, TikTok, Snapchat et LinkedIn) peuvent être supprimées, et pas seulement désactivées.

Les options de personnalisation sont quasi inexistantes, avec parfois de faux choix proposés par l'interface. Par exemple, c'est le cas avec le menu « Couleurs et contraste » qui ne propose qu'un seul contraste, « Vif », et simplement d'opter pour une température chaude ou froide des couleurs.

Précisons enfin que le realme Narzo 50i Prime, en plus de ne pas être compatible avec les Wi-Fi 5 et 6 (ce qui réduit la vitesse du téléchargement), ne peut pas lire du contenu vidéo protégé en HD. Il faut donc se contenter de regarder des films et séries en 480p maximum… Ou alors, privilégier un autre écran afin d'apprécier ses contenus préférés en meilleure qualité.

Performances suffisantes pour le quotidien

C'est une modeste puce Unisoc T612, octa-core, qui propulse le realme Narzo 50i Prime dans ses tâches du quotidien. Gravée en 12 nm et plafonnée à 1,82 GHz, elle n'est pas une foudre de guerre. D'autant qu'elle n'est épaulé que par 3 Go de RAM LPDDR4X. Bref, pas de quoi s'amuser vraiment sur les jeux mobiles les plus gourmands, surtout avec son humble GPU (Mali-G57).

Diablo Immortals tourne, mais l'expérience en jeu est assez frustrante avec un framerate maximal bloqué à 30 dans les paramètres, qu'il peine à atteindre. Le jeu manque de fluidité, mais reste jouable. Notons que, comme le révèle le stress test de 3D Mark, avec ce score de stabilité de 97,40%, le realme Narzo 50i Prime chauffe très peu.

Il ne souffre donc pas de throttling, l'altération des performances consécutive à la surchauffe de l'appareil. Donc, que ce soit après ce test benchmarks éprouvants pour le smartphone ou après une session de 30 minutes sur un jeu gourmand, le smartphone ne chauffe pas les doigts.

Audio : un haut-parleur médiocre

Tout est dans le titre, et nous avons bien peu d'éléments à vous confier à ce sujet. Le realme Narzo 50i Prime ne possède qu'un seul haut-parleur, disposé sur la tranche inférieure de l'appareil. Un emplacement particulièrement imparfait, car la grille est immédiatement bouchée par les doigts lorsque le smartphone est tenu à l'horizontal.

Ensuite, quel que soit le contenu en cours de lecture : film, musique, podcast ; le son est très rapidement saturé et devient difficilement audible. Même les voix, c'est un comble pour un téléphone. Le bon point est la présence d'un port jack 3.5 mm pour assurer un meilleur confort d'écoute avec des écouteurs ou un casque filaire.

Les périphériques sans-fil sont également une option, puisque le smartphone est compatible avec la technologie Bluetooth 5.0.

Photographie : 8 Mpx + 5 Mpx, ça fait peu

Pour s'assurer un prix de vente sous la barre des 150 euros, le realme Narzo 50i Prime est contraint à faire d'importantes concessions. La partie photographique d'un smartphone est souvent une variable d'ajustement forte afin qu'un constructeur atteigne ses objectifs tarifaires.

Le dernier-né des Narzo en est un exemple parfait avec son module photo dorsal composé d'un seul capteur grand-angle de 8 mégapixels (f/2,0) capable de proposer un zoom numérique jusqu'à 4x.

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À l'avant, le smartphone propose un objectif selfie de 5 mégapixels (f/2,0), abrité dans un poinçon en goutte d'eau. Avec ces quelques données, nous ne nous attendons pas à des miracles, mais voyons comment se défendent ces objectifs sur leurs terrains respectifs.

Grand-angle 8 MP

En journée, avec un ciel dégagé et une bonne luminosité, le capteur grand-angle de seulement 8 mégapixels du realme Narzo 50i Prime fait presque des miracles ! Évidemment, la définition des clichés est faible et brouille la netteté globale de l'image. Pourtant, les photographies proposées sont tout à fait correctes, grâce à un travail assez formidable des intelligences artificielles.

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Les feuilles manquent de netteté, surtout celles des arbres au fond de la composition. Pourtant, on distingue parfaitement tous les éléments de cette photographie. Les couleurs sont plutôt naturelles, même si l'ensemble tire un peu vers le jaune/orange. Concernant les contrastes, ils semblent également un peu poussés pour offrir une belle profondeur à l'image.

© Christelle Perret pour Clubic
© Christelle Perret pour Clubic

Les différentes textures, du bois à l'herbe en passant par l'aspect rocheux du chemin, sont assez bien respectées et rendues proprement. On ne va pas cacher notre étonnement face à de tels résultats. De la même façon, le capteur s'en sort particulièrement bien lorsqu'on lui impose une multitude de couleurs. Malgré un petit vent qui faisait danser les fleurs, l'image est tout simplement propre.

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Malgré sa faible définition, le capteur principal du realme Narzo 50i Prime sait immortaliser efficacement les beaux moments du quotidien. Bien sûr, ces clichés 4:3 à la définition 1600 x 1200 pixels sont évidemment plus agréables à regarder sur l'écran du smartphone que sur une grande télévision, mais rappelons que nous sommes ici face à un smartphone à moins de 150 euros.

Zoom numérique x4, au maximum

Le capteur principal de 8 mégapixels offre un zoom numérique jusqu'à 4x. Néanmoins, avec une définition aussi basse, et même s'il fait un excellent travail de manière générale, aucune IA ne peut sauver le résultat final d'un grossissement, même minime. On obtient effectivement une bouillie de pixels difficilement digeste.

zoom 2x © Christelle Perret pour Clubic

Sur le cliché initial, les arbres au fond de la composition bavaient déjà un peu, sans que ce soit très gênant pour apprécier le résultat. Mais, ici, que ce soit en zoom 2x ou, pire encore, avec le grossissement maximal proposé par le capteur, l'image est particulièrement laide.

zoom 4x © Christelle Perret pour Clubic

Un bon point mérite d'être souligné : la colorimétrie de l'image ne change pas. En effet, nous avons pu observer avec certains smartphones bien plus chers une altération des couleurs rendues, souvent avec un filtre gris superposé au reste. Là, les couleurs restent strictement identiques, puisque le smartphone se contente de grossir l'image, sans appliquer le moindre traitement.

Photos de nuit

Véritable héros en journée, le capteur principal du realme Narzo 50i Prime ne fait aucun miracle de nuit ou dans un environnement à plus faible luminosité. Honnêtement, le mode nuit n'apporte pas grand-chose au résultat final, en comparaison au mode automatique du grand-angle ; d'autant qu'il nécessite de rester immobile quelques instants afin d'améliorer la mise au point.

auto/nuit © Christelle Perret pour Clubic

Nous le précisions plus haut : de jour, les clichés tirent légèrement vers le jaune. Cela n'est pas tellement dérangeant, car cela ajoute un côté vibrant aux photographies diurnes. Cependant, cette propension à réchauffer la température de l'image devient un gros défaut de nuit, avec des clichés qui virent à l'orange (et non, ce n'est pas la faute des lampadaires).

auto © Christelle Perret pour Clubic
auto © Christelle Perret pour Clubic
nuit © Christelle Perret pour Clubic
nuit © Christelle Perret pour Clubic

On se répète mais, avec une définition aussi faible, on ne peut évidemment pas s'attendre à des clichés nocturnes de grande qualité. On notera néanmoins la présence assez limitée de bruit à l'image : si ce n'est autour des points lumineux. Certes, ces photographies ne sont pas vraiment belles, mais on ne peut nier que le résultat est lisible. Quant à savoir s'il faut activer le mode Nuit… À vous d'en juger.

Portraits

Chose étrange : le mode Portrait n'est disponible qu'à travers le capteur arrière du smartphone et ne propose qu'une unique option : ajuster le degré virtuel d'ouverture, de F0.95 à F16.0. Il est étonnant de ne pas voir apparaître les options de mises en beauté qui sont bel et bien disponibles en mode automatique et via le capteur selfie.

f/2.8 © Christelle Perret pour Clubic

Par défaut, le mode Portrait applique le degré d'ouverture f/2.8 qui permet de flouter assez joliment l'arrière-plan, mais avec un travail de détourage à la qualité plutôt contestable. Il vaut mieux pousser le curseur en direction du f/16.0 pour profiter d'un meilleur résultat.

Quant à la qualité même de la photographie, on retrouve les qualités et défauts que nous avions relevés plus tôt sur le capteur principal du realme Narzo 50i Prime. Notamment sa tendance à pousser vers les tons jaune/orange, assez visible sur la peau.

Selfies

À l'avant du realme Narzo 50i Prime, c'est un capteur de 5 mégapixels qui nous permet de réaliser nos selfies. Difficile d'espérer des miracles avec une définition aussi faible… Et, spoiler alert, il n'y en a pas eu, de miracle. Concernant l'interface, comme nous le précisions plus haut, il faut passer par le mode « automatique » afin d'accéder à la caméra frontale.

Quelques options sont disponibles pour jouer avec l'image : des filtres de mise en beauté pour lisser la peau ou encore teinter les lèvres, mais aussi des filtres de couleur et de température pour changer l'ambiance de la photo. Et c'est tout ; il n'y a pas le sacro-saint effet bokeh.

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Précisons qu'aucun filtre n'a été appliqué à ce cliché : c'est un résultat brut. On constate qu'en plus de manquer cruellement de netteté (ce dont on pouvait aisément se douter), ce selfie est très blanc, froid et rempli de bruit… Le realme Narzo 50i Prime n'a jamais eu la prétention d'être un photophone, mais il fait à peine le service minimum.

Vidéo

La page du site dédiée au smartphone clame : « Filmez le prochain blockbuster sans effort ». Permettez-nous d'émettre quelques doutes. Le realme Narzo 50i Prime n'est pas un photophone, et il ne permet pas non plus de tourner des vidéos de grande qualité. Son capteur dorsal de seulement 8 mégapixels ne permet pas de filmer au-delà de 1080p à 30 images par secondes.

Parmi les autres options disponibles : 720p@30fps et 480p@30fps. On n'a pas vraiment le sentiment d'un réel choix proposé.

Comme pour les photographies, le rendu bave un peu sur les détails. Pour ne rien arranger, le smartphone ne propose aucune forme de stabilisation. Il faut donc opter pour l'immobilisme ou un stabilisateur externe pour éviter la nausée. Par contre, le travail du micro est excellent : il parvient à capturer sans difficultés les hurlements lointains des enfants.

Autonomie correcte, recharge très lente

Équipé d'une imposante batterie de 5 000 mAh, le realme Narzo 50i Prime dispose d'une autonomie tout à fait correcte. Encore une fois, il s'agit d'un classique sur cette gamme de prix : quand on ne peut pas proposer les plus hautes performances, les meilleurs capteurs photo du moment, ni le plus bel écran, on assure avec une excellente batterie.

Effectivement, on peut compter sur lui pour ne pas nous laisser tomber en fin de journée. Nous avons eu l'opportunité de passer plusieurs cycles de charge, et il nous a proposé, lors d'une session plutôt intensive, plus de 9 heures de lectures vidéo en SD sur Netflix, avec la luminosité au maximum, le Bluetooth et le GPS activé. En somme, le smartphone dépasse facilement les deux jours d'autonomie.

Hélas, le rechargement est une plaie. Avec un bloc de chargement de 10 W (non fourni par le constructeur), il faut compter 2 heures et 52 minutes pour passer de zéro à 100 % de batterie. Il faut une demi heure de recharge pour récupérer 20% de batterie et au bout d'une heure, vous n'aurez récupéré que 40% d'autonomie.

Prix et disponibilité

Le realme Narzo 50i Prime est disponible en deux coloris au choix, Vert menthe ou Bleu sombre, et en une seule configuration, à savoir 3 Go de RAM et 32 Go d'espace de stockage, au tarif conseillé de 139,99 euros. Heureusement, il est possible d'ajouter une carte micro-SD dans le compartiment dual nano-SIM afin d'étendre cette mémoire à 1 To. Beaucoup mieux !

Rappelons que le smartphone tourne sous Android 11 avec la surcouche maison realme UI R Edition. Le constructeur assurera deux ans de mises à jour majeures du système d'exploitation et trois ans de mises à jour de sécurité. Cela paraît peu, alors qu'Android 13 devrait être déployé cet automne... D'autant plus avec un indice de réparabilité évalué à 7,8, censé permettre de le conserver longtemps.

realme Narzo 50i Prime : l'avis de Clubic

Conclusion
Note générale
6 / 10

On ne peut décemment pas trop en demander à un smartphone vendu à moins de 150 euros, mais le realme Narzo 50i Prime est un modèle terriblement frustrant. Il assure le service minimum partout, sans exceller nulle part, hormis sur l'autonomie.

Toutefois, c'est une caractéristique attendue sur un téléphone entrée de gamme. De plus, cette qualité est anéantie par le très lent rechargement de l'appareil, port Micro USB oblige. Celui-ci ne peut encaisser que 10 W, alors il faut près de trois heures pour réaliser un chargement complet.

Faible en photographie, faute à la très faible définition de ses capteurs, il se défend un peu mieux sur le terrain des performances, sans exceller. Il assure une fluidité correcte pour les usages du quotidien : lire des articles et scroller sur les réseaux sociaux.

Les plus
  • Design agréable
  • Performances suffisantes
  • Bonne autonomie
  • Micro SD : ROM extensible jusqu’à 1 To
  • Dual-SIM et port jack 3.5 mm
Les moins
  • Écran 720p
  • Port Micro USB, en 2022…
  • Médiocre en photographie
  • Recharge très lente
  • Boutons de volume placés trop haut
  • Pas de Wi-Fi 5/6, pas de 5G
Sous-notes
Design
7
Écran
6
Performances
8
Autonomie
7
Logiciel
7
Photographie
6
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23 octobre 2024 à 16h40

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