Cette fois, c'est du sérieux. Après des années à se faire un nom sur le milieu de gamme, Realme bombe le torse, arrache sa chemise et le hurle haut et fort : « moi aussi, je veux mon flagship ». Enfin, vous avez l'idée. Comme quantité d'autres avant elle, la jeune marque de BBK Electronics veut séduire les consommateurs les plus fortunés avec un argument vu et revu, la photo.

« Encore ? », serait-on tenté de répondre. Écoutez, c'était ça, ou l'intelligence artificielle. Reste que Realme s'y prend de façon assez maligne, à défaut d'être totalement originale. Pour être prise au sérieux avec son smartphone haut de gamme, la marque chinoise s'acoquine de Ricoh, spécialiste japonais de la photo, essentiellement connu pour sa gamme de compacts GR dont les photographes de rue raffolent. Ça tombe bien, je possède justement le Ricoh GR IV dont je suis fou amoureux. L'occasion de vérifier ce qui se cache derrière ce joli vernis marketing.
- Le Ricoh Mode en photo
- Les performances incroyables
- Une très très grande autonomie
- Un logiciel agréable et varié
- Écran très lumineux
- Des photos beaucoup trop artificielles
- Pas un grand vidéaste
- Trop proche du OnePlus 15… et moins bon sur presque tout
Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.
Dans la boîte du Realme GT 8 Pro
- Câble USB-A vers USB-C
- Coque de protection en silicone rigide
- Tournevis torx pour le plateau d'appareils photo
Design : de belles finitions
Realme retravaille de fond en comble le design de son prédécesseur avec cette nouvelle mouture. Le realme GT 8 Pro s'affine, se modernise aussi, avec des angles un peu plus arrondis et un îlot d'appareils photo circulaire… ou pas ? Oui, c'est l'une des originalités de ce modèle. Ce que vous voyez là au dos du smartphone est en réalité un cache qui peut, au choix, être circulaire ou carré. Ça ne sert pas à grand-chose à part changer de style, mais le fabricant semble y croire dur comme fer, et annonce même un partenariat avec la marque d'imprimantes 3D Bambu Lab pour la confection de nombreux accessoires.
Le GT 8 Pro est un peu plus fin et plus léger que son aîné. Les bordures de son écran aussi, font régime, et laissent apprécier une grande et belle dalle AMOLED de 6,79" sur laquelle je reviendrai plus en détail ci-dessous.
Sur les tranches, rien de particulier à noter. Pas de bouton additionnel, de prise jack (sait-on jamais) ou de commande dédiée à l'appareil photo. Du simple, du classique, de l'efficace. Le modèle prêté par la marque, d'un coloris bleu gris, affiche toutefois de superbes finitions, avec ce revêtement végan qui imite les craquelures d'un cuir vieilli. On notera que le logo de Ricoh se fait même plutôt discret dans l'ensemble.
Pour finir, le realme GT 8 Pro est certifié IP68 et IP69, ce qui lui offre à la fois une très bonne résistance à l'immersion, et même aux jets à haute pression. On tique toutefois sur la présence d'un verre Gorilla Glass 7i, d'habitude réservé aux smartphones de milieu de gamme. Comme souvent, le diable se cache dans les détails.
Écran : une dalle lumineuse, affinée, et réactive
Pas de très gros changements cette année sur l'écran, si ce n'est les bordures plus fines dont je parlais plus haut. Realme propose une dalle AMOLED qui peut afficher une définition QHD+ (par défaut on reste sur du 1080p), et grimper à 144 Hz sur les jeux compatibles. En navigation simple, la dalle est plafonnée à 120 Hz afin de ne pas trop affecter la batterie.
L'afficheur produit des couleurs très agréables à l'œil, saturées sans trop dénaturer le sujet, avec un point blanc qui m'a l'air tout à fait proche du standard de neutralité. Je n'ai pas ressenti le besoin d'aller réchauffer la température de l'écran dans les réglages du téléphone pour « débleutir » (orangiser ?) la dalle. Un bon point, pour un haut de gamme.
Un écran par ailleurs hyper réactif au toucher, de grande sensibilité, ce qui vaut également pour le scanner d'empreintes idéalement situé sous le quart inférieur de l'écran.
Performances : un grand flagship
Comme l'an dernier, realme s'offre le nec plus ultra des puces Android. Il s'agit de la Snapdragon 8 Elite Gen 5 de chez Qualcomm, dont nous commençons déjà à prendre la mesure après avoir testé déjà deux mobiles qui en étaient équipés.
Un SoC redoutable, autant qu'il est efficient, et qui produit une expérience de navigation irréprochable en toute circonstance. Il n'existe pas, je le pense, de tâche suffisamment gourmande qui pourrait mettre à genoux le dernier processeur de Qualcomm. Tout se lance en un claquement de doigt, et le multitâche n'est jamais un problème.
Le jeu, naturellement, est l'un des terrains de prédilection de la Snapdragon 8 Elite Gen 5. Son GPU Adreno 840 offre des garanties permettant de jouer à des titres gourmands comme Genshin Impact en qualité maximale, à 60 fps… et plus encore. En effet, le panneau Game Mode permet d'activer une interpolation d'images qui permet de grimper (artificiellement) jusqu'à 90 fps.
Quoi qu'il en soit, le smartphone est très volontaire, et ne montre aucun signe de thermal throttling, sinon marginal et naturel. Jamais le téléphone ne m'a paru trop chaud après une longue session. Bref, tous les voyants sont donc au vert de ce côté-là. Je précise néanmoins que notre exemplaire de test est pourvu de 16 Go de RAM, contre 12 Go pour le modèle standard.
Interface : une surcouche très proche d'un OnePlus
Je parlais plus haut de BBK Electronics, le conglomérat chinois qui possède notamment OPPO, OnePlus et realme. Conséquence directe de ce cousinage : les interfaces des smartphones de ces trois marques sont très, très proches. Baptisée ici Realme UI 7.0, elle est franchement identique à OxygenOS de OnePlus.
On retrouve même l'Espace Mental, lequel permet d'enregistrer des vocaux et des captures d'écran pour laisser l'IA y faire le tri et nous proposer des informations utiles. Parmi les autres fonctionnalités d'intelligence artificielle, je peux aussi citer le résumé de notifications (comme sur iOS), la traduction par IA et une ribambelle de fonctionnalités de retouche photo. Bonne nouvelle, on peut d'ailleurs modifier ses clichés par la voix ou à l'écrit, en décrivant simplement ce que l'on souhaite changer.
L'essentiel des spécificités logicielles concerne toutefois la photographie, avec un mode dédié « Ricoh GR » qui vient modifier en profondeur l'expérience photo. On retrouve ainsi les deux focales reines des appareils Ricoh (28 mm et 40 mm), mais également le mode Snap Focus, qui permet de définir une distance de mise au point manuellement pour faciliter les prises de vue instantanées. Je souligne toutefois que l'ouverture de l'objectif étant fixe (f/1.8), l'intérêt du Snap Focus est relativement pauvre. Un clin d'œil amusant aux fans de la marque, néanmoins.
C'est également ici que l'on pourra naviguer entre les différents filtres proposés par Ricoh, et directement inspirés de ses compacts GR. Par défaut, c'est naturellement le mode Standard qui est sélectionné. J'ai personnellement mes habitudes avec le film négatif et le noir et blanc à contraste élevé. Comme sur les appareils de la marque, on peut ensuite jouer sur le contraste, la saturation, le grain et quantité d'autres paramètres, avant d'enregistrer son preset pour un accès rapide. La grosse différence avec un véritable Ricoh GR est qu'on a un contrôle moindre sur la balance des blancs. On peut uniquement choisir la température et jouer sur la tonalité (vert ou magenta). Pour le réglage fin de l'étalonnage, il faudra voir cela en post-traitement (on peut évidemment enregistrer en RAW).
Dernier détail amusant : dans le mode Ricoh GR, le bouton de l'obturateur adopte la forme de pilule, comme sur les caméras du fabricant japonais.
Appareil photo : qu'apporte vraiment Ricoh ?
Restons d'ailleurs dans le domaine de la photographie pour la suite de ce test. Jusqu'ici, realme faisait cavalier seul, et ne s'est jamais particulièrement présenté comme un crack de la photo. Mais on sent clairement une volonté de progrès avec le GT 8 Pro. Il y a, d'une part, le faire-valoir Ricoh, qui attirera a minima l'œil intrigué des fans de la marque. Mais on remarque aussi la présence d'un téléobjectif périscopique impressionnant en taille (1/1.56", identique au module principal), et surtout en résolution du haut de ses 200 mégapixels. Un capteur que l'on avait déjà aperçu il y a quelques semaines sur le OPPO Find X9 Pro, d'ailleurs.
La configuration photo du Realme GT 8 Pro :
- Grand-angle : 50 Mpx, 1/1.56", f/1.8 ; OIS ;
- Ultra grand-angle : 50 Mpx, 1/2.88", f/2.0 ;
- Téléobjectif 3x : 200 Mpx, 1/1.56", f/2.6, OIS ;
- Selfie : 32 Mpx, 1/3.1", f/2.4
Grand-angle
Le grand-angle du realme GT 8 Pro capture des images riches, très fournies en détails, mais qui sont beaucoup trop saturées à mon goût. Très franchement, il y a parfois ce petit côté « photo HDR du début des années 2000 » qui se dégage des clichés, et ça gâche légèrement les hautes ambitions de ce produit. À noter que je ne parle ici que du mode de capture standard, et pas du mode Ricoh sur lequel je m'étends un peu plus bas.
Distinct du mode photo traditionnel, celui-ci n'utilise que le grand-angle avec, au choix, une focale de 28 ou 40 mm. Par défaut, on obtient évidemment un rendu beaucoup plus neutre, avec des couleurs douces et un rendu naturel. On respire.
J'ai voulu m'amuser en adoptant un preset photo proche de celui que j'utilise sur mon Ricoh GR IV mais, comme je l'expliquais, le manque de contrôle sur la balance des blancs m'empêche de vraiment répliquer le profil. Aussi, d'évidentes différences font qu'on ne retrouvera jamais vraiment les mêmes photos que sur un appareil photo dédié. La taille du capteur (plus imposante sur un GR), mais également l'ouverture de l'objectif, ici fixée à f/1.8. Sur un appareil photo, on a plutôt tendance à fermer autour des f/8 pour obtenir le meilleur piqué possible.
Alors quoi, Realme passe à côté de son sujet ? Pas vraiment. J'aime le mode Ricoh GR car il me contraint à jouer avec les deux focales reines de la street photo, sans possibilité de trop se reposer sur un ultra-grand-angle ou un téléobjectif au zoom infini. Et, vous le savez, c'est de la contrainte que nait la créativité. Finalement, j'ai plus souvent utilisé l'appareil photo du realme GT 8 Pro via le mode Ricoh qu'autre chose — n'en déplaise au téléobjectif 200 mégapixels !
Ultra grand-angle
L'ultrawide a les mêmes qualités et les mêmes défauts que son grand-frère. À savoir un bon piqué, des photos riches en détails et en netteté, mais aussi des couleurs trop extravagantes à mon goût. J'apprécie néanmoins le rendu très contrasté des photos. Parfois un peu sombres, elles conservent cependant très bien les détails dans les ombres. On reste malgré tout sur des photos très « processed » comme on dit en anglais. C'est-à-dire très artificiellement retraitées pour les magnifier.
Téléobjectif / Zoom
Bon, et ce téléobjectif 200 mégapixels alors, que vaut-il ? Déjà, je peux souligner les efforts de realme en matière de continuité colorimétrique. Même si je n'y goûte pas, il faut reconnaître que le traitement des couleurs est similaire (et donc très renforcé) sur les trois modules. Ensuite, et c'était plutôt évident, le téléobjectif propose sensiblement la même qualité optique que le grand-angle. Le piqué est excellent, et le niveau de détails encore plus important du fait de la plus haute résolution. L'exposition est également parfaite, grâce à la grande taille du capteur.
Mais, évidemment, cette résolution XXL nous sert surtout à pousser le zoom numérique dans ses retranchements. C'est naturel : le rendu des photos en 7x, 10x et même 30x est très supérieur à ce qu'on peut retrouver sur d'autres smartphones du marché. Maintenant, pour être parfaitement honnête, je ne suis pas tombé de ma chaise pour autant — il faut dire que j'ai vraiment du mal avec ce traitement des couleurs. Le capteur reste limité par la physique, et même s'il permet techniquement de jouer avec un zoom 100x, je vous le déconseille. À ce stade, c'est l'IA qui est aux manettes, et qui tente de recomposer les détails de l'image de façon… baroque.
Photos de nuit
La taille du grand-angle et du téléobjectif les aide clairement à offrir de beaux résultats nocturnes. Le bruit est minimum, les détails et les couleurs sont relativement bien préservées… mais l'ultra-grand-angle reste sur le carreau. Sur mes scènes habituelles, on voit que l'image paraît brouillonne, délavée presque. Remarquez que le téléobjectif a quant à lui des difficultés à faire le point correctement lorsque la lumière se fait discrète.
Portraits et selfies
Le mode portrait du realme GT 8 Pro opte pour la même approche colorimétrique que les autres. À savoir : on pousse tout à fond ! Alors très bien, ça me donne bonne mine et met bien en valeur mes yeux… Mais c'est une vision un peu trop fantasmée de la réalité pour que j'y adhère pleinement. Il suffit de comparer ces portraits avec ceux proposés par le capteur photo avant pour se rendre compte de l'écart de traitement qui est appliqué. À choisir, je préfère mille fois le rendu des selfies ! Reste que le détourage est de qualité — même si, une nouvelle fois, realme a la main lourde sur le flou d'arrière-plan.
Vidéo
Comme ses cousins de chez OPPO et OnePlus, le realme GT 8 Pro peut filmer en 8K à 30 images par seconde, et même jusqu'à 120 fps en 4K avec tous les capteurs. Pour ma part, j'ai préféré utiliser le mode 4K60 en Dolby Vision (HDR). Mais, si j'étais très emballé par les résultats du OnePlus 15, j'avoue être resté un peu tiède face aux films tournés avec ce realme. L'image n'est pas du tout au niveau, avec une faible dynamique, des couleurs encore exagérées, et un bitrate insuffisant pour garantir un bon niveau de détails. Clairement pas très à l'aise en vidéo.
Autonomie : un véritable marathonien
Je m'y attendais un peu en lisant la fiche technique, et mon test me l'a confirmé : le realme GT 8 Pro est un smartphone très, très endurant. Un peu moins que le OnePlus 15 testé le mois dernier, mais tout de même excellent en autonomie. Sa batterie de 7 000 mAh fait des merveilles, et l'efficience de la puce Snapdragon 8 Elite Gen 5 rend de fiers services pour aligner les heures d'utilisation sans voir sa batterie fondre.
Concrètement, j'ai pu tenir deux grosses journées complètes sur batterie, pour un total dépassant les 10h de temps d'écran (en usage varié, comprenant du jeu et des shootings photo et vidéo). C'est remarquable, et encore presque inespéré il y a un an ou deux. Les batteries en silicium-carbone sont véritablement en passe de révolutionner l'industrie du smartphone, et c'est très réjouissant.
Et, si la décharge est lente, la recharge, elle, est ultra-rapide : 40 minutes chrono, avec le chargeur SuperVOOC 120 W de chez realme. On a vu mieux, mais a-t-on besoin de mieux ? À méditer…
Realme GT 8 Pro : Prix, disponibilité et concurrence
Comme je l'ai déjà écrit, le realme GT 8 Pro est le smartphone le plus onéreux commercialisé par la marque. Il s'avance à un tarif premium, et veut très clairement aller concurrencer le tout récent OnePlus 15, le Google Pixel 10 Pro ou l'évident iPhone 17.
- 12+256 Go : 999,99€
- 16+512 Go : 1199,99€ (modèle testé)
- Dream Edition 16+512 Go (partenariat Aston Martin) : 1299,99€
Realme GT 8 Pro : l'avis de Clubic
Il est absolument indéniable que realme a mis ses pions aux bons endroits pour mieux installer son GT 8 Pro sur le marché, saturé, des smartphones haut de gamme. Offrant des performances impeccables, une très grande autonomie et un écran lumineux, il coche de nombreuses cases… mais échoue, je trouve, à vraiment nous décrocher la mâchoire sur la photo et la vidéo.
Si j’ai beaucoup aimé le Ricoh Mode, qui reprend la plupart des très bonnes idées de Ricoh en matière de photographie, le rendu des photos « classiques » est beaucoup trop artificiel. Les couleurs sont trop saturées, la netteté exagérée, et jamais le téléobjectif de 200 mégapixels ne nous donne une réelle impression de savoir faire plus que ses concurrents moins bien dotés.
Un bilan plutôt contrasté donc, qui laisse toutefois entrevoir de belles choses pour le futur de la marque, qui semble déterminée à prendre son envol et à se faire prendre au sérieux parmi les « grands » du marché. Après tout, OnePlus et OPPO aussi, ont commencé comme ça. Un smartphone qui repart donc avec les « encouragements », comme on disait au collège.
- Le Ricoh Mode en photo
- Les performances incroyables
- Une très très grande autonomie
- Un logiciel agréable et varié
- Écran très lumineux
- Des photos beaucoup trop artificielles
- Pas un grand vidéaste
- Trop proche du OnePlus 15… et moins bon sur presque tout
Fiche technique Realme GT 8 Pro
| Taille de l'écran | 6.79 pouces |
| Taux de rafraîchissement | 144Hz |
| Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
| Mémoire vive (RAM) | 12 Go, 16 Go |
| Capacité de la batterie | 7000 mAh |
| Charge rapide | Oui |
| Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx ; 50 Mpx ; 200 Mpx |
| Système d'exploitation | Android |
| Version du système d'exploitation | Android 16 |
| Surcouche Android | Realme UI 7 |
| Assistant vocal | Google Gemini |
| Taille de l'écran | 6.79 pouces |
| Type d'écran | AMOLED |
| Définition de l'écran | 3136 x 1440 pixels |
| Taux de rafraîchissement | 144Hz |
| Mémoire interne | 256 Go, 512 Go |
| Stockage extensible | Non |
| Processeur | Qualcomm Snapdragon 8 Elite Gen 5 |
| Finesse de gravure | 3nm |
| Nombre de cœurs CPU | 8 cœurs |
| Fréquence CPU | 4.6GHz |
| GPU | Adreno 840 |
| Mémoire vive (RAM) | 12 Go, 16 Go |
| Capacité de la batterie | 7000 mAh |
| Batterie amovible | Non |
| Recharge sans-fil | Oui |
| Charge rapide | Oui |
| Puissance de la charge rapide | 120W |
| Nombre de caméras (avant & arrière) | 4 |
| Définition du / des capteur(s) arrière | 50 Mpx ; 50 Mpx ; 200 Mpx |
| Définition du / des capteur(s) avant | 32 Mpx |
| Enregistrement vidéo | 8K30 ; 4K120 |
| Stabilisateur caméra | Optique et Numérique |
| Ouverture objectif photo arrières | f/1.8 ; f/2.0 ; f/2.6 |
| Ouverture objectif photo frontaux | f/2.4 |
| Zoom Optique | 3x |
| Carte(s) SIM compatible(s) | Nano-SIM, eSIM |
| Wi-Fi | 7 |
| Bluetooth | 6 |
| Type de connecteur | USB-C |
| Prise Jack | Non |
| Nombre de haut-parleurs | 2 |
| Hauteur | 161.8mm |
| Largeur | 76.87mm |
| Epaisseur | 8.2mm |
| Poids | 218g |
| Certification IP | IP68, IP69, IP66 |
