Les éditeurs SAP et Oracle sont parvenus à un accord partiel au cours du procès qui les oppose sur une affaire d'espionnage industriel par TomorrowNow, filiale de SAP, de la base de données d'Oracle. Le procès n'est pas terminé pour autant, et Oracle réclame toujours deux milliards de dollars de dommages et intérêts.
Oracle annonce que les négociations pour le rachat d'ATG ont atteint leur terme, et qu'une transaction pourrait être finalisée au début de l'année 2011. Au final, Oracle rachèterait ATG pour 6 dollars par action, soit un total de 1 milliard de dollars.
C'est la fin de l'assistance bon marché pour MySQL. Oracle, nouveau propriétaire du gestionnaire de bases de données depuis le rachat de Sun au début de l'année, a annoncé que le plan le moins cher débuterait désormais à 2 000 dollars américains, l'équivalent d'un service élevé chez Sun.
C'était attendu depuis que SAP a annoncé dans une lettre à Oracle qu'il ne contesterait pas les faits qui lui sont reprochés : le procès entre les deux éditeurs va essentiellement se concentrer sur le montant des dommages et intérêts qu'Oracle parviendra à récupérer.
SAP ne contestera pas les actes de sa filiale - avant son rachat - TomorrowNow, qui auraient conduit à la violation de la propriété intellectuelle d'Oracle, au cours du procès qui s'ouvre lundi aux Etats-Unis. Les avocats de SAP viennent d'envoyer un courrier en ce sens à Oracle.
Attaque de Larry Ellison, le PDG d'Oracle, contre Leo Apotheker, le nouveau PDG de Hewlett-Packard venu de SAP. « Il y a quelques semaines, j'ai accusé le nouveau PDG de HP, Leo Apotheker, de contrôler un système d'espionnage industriel centré sur le vol répété d'une somme colossale de logiciels d'Oracle. » Eh bien, Larry Ellison entend le prouver au cours du procès qui opposera Oracle à SAP à partir du 1er novembre.
SAP est décidément dans la tourmente. Alors qu'il doit rencontrer Oracle au tribunal dans moins d'une semaine dans le cadre de l'affaire Tomorrownow, l'éditeur allemand est cette fois attaqué sur son slogan « Run smarter », pour violation de propriété intellectuelle.
Il n'y aura pas de licence pour le projet d'implémentation Java open-source Harmony, selon le Register, qui a pu parler à une source proche du comité de gouvernance de Java.
OpenOffice.org ne veut plus dépendre à 100% d'Oracle. Les tenants de l'open-source à la source du projet, dont Oracle est devenu le principal contributeur en rachetant Sun, veulent marquer un peu plus leur indépendance et leur attachement à un modèle ouvert, après les récentes attaques d'Oracle contre les anciens produits open-source sa nouvelle filiale. Ils ont donc créé un fork, LibreOffice.
Hier, à l'occasion de la conférence annuelle d'Oracle à San Francisco, Larry Ellison, le PDG du groupe, a déclaré que « vous (alliez) commencer à nous voir acheter des fabricants de puces. » Le mouvement de l'éditeur dans le hardware a débuté avec le rachat de Sun Microsystems et de ses serveurs, et pourrait donc se poursuivre.
Une suite applicative dédiée à presque tous les secteurs d'une entreprise, facile à installer et à gérer, avec un processus d'automation poussé : c'est la promesse faite pour début 2011 par Larry Ellison, PDG d'Oracle, sur les planches de l'Oracle Open World de San Francisco.
Finalement, Mark Hurd, ex-PDG de HP et nouveau co-président d'Oracle, sera en mesure de « tenir ses obligations pour protéger les informations confidentielles de HP tout en remplissant ses fonctions à Oracle. » C'est par ce communiqué que le premier fabricant mondial d'ordinateurs, HP, a annoncé mettre fin à ses poursuites contre son ancien patron.
Cap sur le matériel. Avec la récente acquisition de Sun Microsystems pour 7,3 milliards de dollars, l'embauche de Mark Hurd, ex-PDG de HP, et une hausse des ventes de serveurs, Oracle affiche désormais sa volonté de se concentrer sur le haut de gamme de ses offres packagées. Ses résultats l'y poussent, notamment portés par les ventes de serveurs, ainsi que par les nouveaux logiciels.
Il y a eu l'épisode OpenSolaris, abattu en plein vol par le nouveau propriétaire de Sun, Oracle. Il y a eu les déclarations de David McAllister, responsable de l'open-source chez Adobe, qui estimait qu'Oracle avait remplacé Microsoft dans le rôle de l'ennemi de l'open-source. Il y a eu le procès intenté par Oracle contre Google, sur l'utilisation prétendument abusive des brevets sur Java - avec un soutien de la Free Software Foundation à Google, c'est dire l'inquiétude que soulève l'éditeur. Il y a des craintes, sur MySQL par exemple, mais aussi sur Java, de la part de la communauté du logiciel ouvert.
OpenSolaris n'est pas mort. Ou plutôt, ses gênes ne sont pas tout à fait disparus, puisqu'on les retrouvera dans le projet OpenIndiana, un de ses sporks (presque comme un fork, mais hybride). Le projet devrait être annoncé demain à Londres, et se basera essentiellement sur le système d'exploitation d'Oracle. L'annonce doit être accompagnée d'une première distribution des versions bureau et serveur du nouvel OS.
Le fabricant de solutions de stockage NetApp est parvenu à trouver un accord avec Oracle pour mettre fin à un litige lié à la propriété intellectuelle qui dure depuis 2007. Cette année-là, NetApp avait attaqué Sun Microsystems pour utilisation abusive de brevets lui appartenant. Depuis, Sun a été racheté par Oracle, et les deux entreprises viennent de régler leur conflit à l'amiable, sans que les termes de l'accord n'aient été dévoilés.
Le conseil d'administration d'Oracle vient de décider de rejeter la proposition d'un actionnaire, qui souhaitait voir la création d'un comité sur le développement durable avec des compétences exécutives.
Quelques semaines seulement après son limogeage à la tête de Hewlett-Packard (HP), Mark Hurd est attendu comme co-président et directeur d'Oracle, dirigé par son ami Larry Ellison. Sauf que le numéro 1 mondial des ventes d'ordinateurs ne l'entend pas ainsi. HP a décidé d'attaquer Mark Hurd en justice pour l'empêcher de rejoindre Oracle.
Mise à jour : l'arrivée de Mark Hurd chez Oracle a été confirmée lundi soir par l'éditeur. L'ex directeur général de HP occupera le poste laissé vacant par Charles Phillips, démissionnaire. Mark Hurd devient donc l'un des présidents d'Oracle, et siègera au conseil d'administration de l'éditeur.
Le créateur de Java, James Gosling, n'en finit plus d'attaquer Oracle sur ses positions contre l'ouverture de Java. Souhaitant militer pour un Java libre (ou en tous cas plus libre qu'aujourd'hui, pas forcément au sens logiciel libre), il a lancé dans un billet de blog une campagne à base de t-shirts, de mugs et de magnets pour réfrigérateurs.
Dommage collatéral de la récente dispute avec Oracle en lien avec la propriété intellectuelle de Java, Google a annoncé qu'il bouderait la conférence JavaOne cette année. « C'est une décision qui nous peine, » a déclaré Joshui Bloch, de Google, dans un billet de blog. « Nous avons participé à toutes les JavaOne depuis 2004, et je suis personnellement intervenu à toutes sauf la première, en 1996. »
Pour Adobe, Oracle a désormais remplacé Microsoft dans le rôle du grand méchant contre la communauté open-source et libre (FOSS). C'est David McAllister, le responsable de l'open-source chez Adobe, qui est l'auteur de cette sortie contre Oracle, dans un billet de blog publié hier.
Dans le Japon médiéval, on appelle ça un seppuku - ou très familièrement un hara-kiri : à défaut de pouvoir garder la main sur son bébé open-source, le conseil d'administration a décidé de conserver son honneur en effectuant un suicide rituel - et symbolique. Il a tout simplement suspendu ses activités et s'est démis de toute responsabilité vis-à-vis de la variante open-source du système d'exploitation Solaris d'Oracle.
Google se lance dans la guerre contre Oracle, après la récente plainte déposée par ce dernier pour violation de sa propriété intellectuelle sur Java dans le système d'exploitation mobile Android. Selon le porte-parole de Google Aaron Zamost, l'attaque d'Oracle est décevante et « sans fondement », pas uniquement pour Google mais aussi pour toute la communauté open-source autour de Java.
Oracle n'autorisera désormais plus OpenSolaris à publier des builds de son système d'exploitation professionnel Solaris avant les releases officielles. Pour la communauté de développeurs autour du projet OpenSolaris, « c'est une perversion de l'esprit de l'open source. »
Oracle vient de déposer une plainte contre Google, estimant que le système d'exploitation pour téléphones mobiles Android contrevenait à sa propriété intellectuelle sur plusieurs brevets, en lien avec Java.
Oracle ajoute une pierre à la stature qu'il veut se donner dans la virtualisation en publiant une mise-à-jour de l'application de virtualisation de bureau made in Sun Microsystems, Virtual Desktop Infrastructure (VDI). L'application passe en version 3.2, avec une approche complète de la virtualisation.
IBM a mis fin aux poursuites contre Joanne Olsen, ancienne responsable de sa division Services, qui avait travaillé pour lui pendant 30 ans. Suite au rachat de Sun Microsystems par Oracle, Joanne Olsen avait été recrutée par ce dernier. IBM avait porté plainte en juin dernier, estimant que son ancienne employé avait utilisé les informations confidentielles de l'entreprise pour aider Oracle dans la compétition sur les contrats de serveurs et de stockages.
Plus de cinq ans après le lancement de Solaris 10, le système d'exploitation basé sur UNIX de Sun / Oracle, le vice-président exécutif d'Oracle John Fowler vient d'annoncer la sortie de la version 11 en... 2011.