Test Asus ROG Phone 5 : le smartphone gaming survitaminé (mais qui tourne en rond)

Pierre Crochart
Spécialiste smartphone & gaming
18 mars 2021 à 15h07
4

Asus perturbe un peu son calendrier cette année. Comme Samsung et Xiaomi, qui ont chacun avancé leurs cartes un peu plus tôt cette année, le constructeur taïwanais nous présente déjà son ROG Phone 5, le successeur du ROG Phone 3.

Mais où est donc le passé le ROG Phone 4, vous demandez-vous peut-être. Résumons l’affaire simplement en disant que le chiffre « 4 » est particulièrement mal vu dans la culture asiatique en général, et chinoise en particulier. 

Aussi l’occasion aurait été belle de se saisir de ce « saut » de génération pour faire du ROG Phone 5 une véritable révolution de la formule du smartphone gamer initiée en 2018. 

Vous le devinez aux termes utilisés : il n’en est rien. Le ROG Phone 5 se pose comme le rail supplémentaire d’un chemin de fer dont on peine à envisager la destination. Analysons tout cela en détail dans ce test complet.

Asus ROG Phone 5
  • Techniquement irréprochable
  • Une très bonne autonomie
  • Écran bien calibré (après réglages) et très réactif
  • Des possibilités de personnalisation infinies
  • Les gâchettes AirTriggers, toujours une excellente idée
  • Les meilleurs haut-parleurs tous smartphones confondus
  • Un tarif en baisse
  • Un design toujours ingrat
  • Très, très lourd
  • Toujours pas étanche

Asus ROG Phone 5 : la fiche technique

On attend d’un smartphone gaming qu’il soit irréprochable sur sa partie technique. Et difficile de nier que le ROG 5 coche absolument toutes les cases qui pourraient en faire une redoutable machine de jeu.

Le ROG Phone 5, c’est :

  • Écran : AMOLED de 6,79 pouces (20,4:9) affichant une définition de 2380 x 1080 pixels (380 ppp, 144 Hz, échantillonnage 300 Hz, HDR10+) et couvrant environ 84% de la surface avant du téléphone. Protégé par un verre Gorilla Glass Victus.
  • SoC : Snapdargon 888, gravé en 5 nm (1x2.84 GHz + 3x2.42 GHz + 4x1.8 GHz et GPU Adreno 660)
  • Mémoire vive : 8, 12 ou 16 Go LPDDR5
  • Stockage interne : 128 ou 256 UFS 3.1(non extensible via carte SD)
  • Batterie : 6 000 mAh (2x 3 000 mAh), recharge rapide à 65 W en filaire, incompatible avec la recharge sans-fil
  • Étanchéité : Non certifié
  • Prise jack 3,5 mm : Oui
  • Audio : Haut-parleurs stéréo 12x16 mm
  • Appareils photo arrière :

    • Grand angle :  64 mégapixels ƒ/1.8, capteur 1/1.72", pixels de 0.8 µm, focale de 26 mm, OIS
    • Ultra grand-angle : 13 mégapixels ƒ/2.4, focale de 13 mm
    • Macro : 5 mégapixels
  • Appareil photo avant : 24 mégapixels ƒ/2.0
  • Vidéo : 8K@30ips, 4K@60ips
  • Déverrouillage : Capteur d’empreintes sous l’écran, reconnaissance faciale 2D
  • Double SIM : Oui
  • Compatible 5G : Oui
  • Connectivité : Wi-FI 802.11 a/b/g/n/ac/6e, Bluetooth 5.2, NFC, ultra wide-band
  • Dimensions : 172.8 x 77.3 x 10.3 mm
  • Poids : 245 grammes
  • DAS : 1,331 W/kg (tête), 1,561 W/kg (tronc), 3,583 W/kg (membres)
  • OS : Android 11 + ROG UI
  • Coloris : Noir, Blanc
  • Prix : 799€ pour 8+128 Go, 899€ pour 12+256 Go, 999€ pour 16+256 Go
  • Disponibilité : Courant mars


Ajoutons à tout cela la présence toujours remarquable des AirTriggers, ces gâchettes tactiles intégrées sur la tranche droite du smartphone, ainsi qu’un second port de recharge sur la tranche gauche pour pouvoir recharger son téléphone à l’horizontale. On notera également le retour du port jack 3.5 mm, qui s’était malheureusement fait la malle l’an passé. La raison ? Le modem 5G est désormais intégré au Snapdragon 888, alors qu’il était externe sur le 875. Ce gain de place permet donc à Asus de réintégrer le port jack, mais aussi de lui adjoindre un DAC dont nous dirons énormément de bien dans le chapitre du test dédié au son.

Dans sa boîte, le ROG Phone 5 s’accompagne d’un adaptateur secteur 65 W, d’un câble USB-C, d’une paire d’écouteurs filaires (que nous n’avons pas reçus) et d’une coque de protection rigide.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Le point sur les accessoires

Vous le savez, les ROG Phone s’accompagnent systématiquement d’une véritable armada d’accessoires visant à améliorer l’expérience de jeu. Le ROG Phone 5 ne fait pas exception, mais le line-up subit une légère refonte.

D’abord, on dit adieu au ROG TwinView. Cet accessoire permettant d’ajouter un second écran au smartphone est discontinué de par les difficultés posées aux développeurs pour lui trouver une utilité. Même traitement pour le Mobile Desktop Dock, qui n’a pas trouvé son public. Malheureusement pour celles et ceux s’étant offert ces accessoires pour les précédents ROG Phone, ils sont incompatibles avec ce nouvel appareil.

Asus conserve au catalogue le ROG Clip (un support pour manettes de jeux) et les manettes Kunai (façon joy-con de Nintendo Switch), qu’il renouvelle pour une troisième édition. Il vous sera d’ailleurs obligatoire de passer à la caisse si vous souhaitez bénéficier du fameux bumper qui permet de venir « brancher » les Kunai de part et d’autre du smartphone. Les ROG Kunai II sont compatibles avec le ROG Phone 5, mais uniquement en Bluetooth… en attendant qu’Asus commercialise un bumper permettant d’adapter les manettes à son nouveau smartphone du moins.

Le AeroCooler 5 intègre deux boutons personnalisables © Pierre Crochart pour Clubic
Le AeroCooler 5 intègre deux boutons personnalisables © Pierre Crochart pour Clubic

Enfin, Asus remet une pièce sur son AeroCooler. Ce ventilateur venant se greffer à l’arrière du smartphone (pile sur l’emplacement du CPU) vise à ralentir la chauffe du téléphone, mais ajoute aussi cette année deux boutons paramétrables via Game Genie (nous y reviendrons). Une chouette addition, qui se monnaie malgré tout à 59€. Notez que l’AeroCooler 5 est offert dans le cadre de l’achat du ROG Phone 5 Pro ou du ROG Phone 5 Ultimate.

Design : toujours très clivant

Ce n’est pas encore cette année que les smartphones gaming se montreront plus élégants. Contrairement à ses prédécesseurs, le ROG Phone 5 se pare cette année, au choix, d’une robe noire ou blanche. C’est cette dernière que nous avons reçus, et on ne peut pas vraiment dire que nous sommes conquis.

Le ROG Phone 3 (à gauche) et le ROG Phone 5 (à droite) © Pierre Crochart pour Clubic
Le ROG Phone 3 (à gauche) et le ROG Phone 5 (à droite) © Pierre Crochart pour Clubic

Le dos est en verre, mais le rendu est assez inesthétique. Ce blanc paraît artificiel en diable, et le contraste avec les importantes bordures noires du smartphone passe mal. On remarque par contre que la disposition des trois capteurs photo n’a pas changé. Il s’agit toujours d’un alignement à l’horizontale, qui dépasse assez peu du châssis. Et c’est tant mieux ! Rappelons que le ROG Phone 5 dépasse déjà le centimètre d’épaisseur…

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Le dos du ROG 5 a bénéficié d’une petite refonte esthétique. Cette année, le logo (l’œil) ROG s’inspire de la matrice en pointillés que l’on retrouve sur le laptop gaming Zéphyrus G14. Il offre aussi la possibilité d’afficher des dégradés de couleurs plutôt qu’une teinte unique comme sur le ROG Phone 3.

Le logo ROG peut s'illuminer selon ses préférences © Pierre Crochart pour Clubic
Le logo ROG peut s'illuminer selon ses préférences © Pierre Crochart pour Clubic

Parmi les discrets ajustements qui ont été réalisés, on peut citer ce tiroir de cartes SIM. Peint en bleu lagon sur notre exemplaire, celui-ci affiche « GLHF ! » (« Good luck, have fun », en langage vernaculaire). Les gâchettes AirTriggers, intégrées sur la tranche droite, se trouvent aussi davantage sur les extrémités du smartphone. L’idée étant de rendre leur utilisation plus pratique pour les petites mains, nous explique Asus.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Sur la tranche gauche, on trouve toujours un second port USB-C permettant de recharger son smartphone sans gêne pendant qu’on joue. Il s’accompagne d’un port propriétaire destiné à accueillir les accessoires ROG. Notez qu’il ne s’agit plus de la même connectique que sur le ROG 3, ce qui explique aussi pourquoi certains accessoires ne sont plus compatibles ici.

La tranche basse du téléphone affiche l’autre port USB-C, et donc le fameux port jack 3.5 mm dont on salue le retour.

À l’avant, on retrouve cet écran très généreux … et des bordures qui le sont tout autant. On comprend. Asus veut privilégier le confort de jeu. Impensable donc d’opter pour une encoche ou un écran poinçonné. D’autant qu’il fallait aussi dégager de la place pour les deux grands haut-parleurs qui font face à l’utilisateur. Ajoutons que l’écran intègre toujours un capteur d’empreintes digitales.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Il s’agit de deux tweeters de 12 x 16 mm sur lesquels nous reviendrons dans la partie dédiée de ce test. Dans la bordure supérieure, on trouvera aussi le capteur photo avant de 24 mégapixels.

Enfin concluons sur une remarque sous forme d’avertissement : le ROG Phone 5 est vraiment très grand, et vraiment très lourd. On l’a dit : il mesure plus d’un centimètre d’épaisseur, et pèse ses 245 grammes. C’est à la fois plus épais et plus lourd qu’un iPhone 12 Pro Max, pourtant très bien placé dans le classement des poids lourds.

© Pierre Crochart pour Clubic
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Écran : un très bon cru qui nécessite quelques réglages

Asus s’est allié à Samsung pour son ROG Phone 5. Le Sud-Coréen a confectionné un écran AMOLED customisé pour son client, et autant dire qu’il ne manque de rien. Full HD+, 144 Hz adaptative sync, HDR 10 plus, profondeur 10-bit, échantillonnage tactile 300 Hz… Aucune feature phare ne manque à l’appel.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Mais les mesures ne sont pas tout à fait excellentes au premier abord. Avec le mode d’affichage de couleurs par défaut, on obtient une balance des blancs très bleutée, dépassant les 8000K. Comme souvent, le mode « Naturel » permet de repasser autour des 6500K, mais fait s’effondrer la couverture du gamut P3 à 73%, alors qu’il atteint sans mal les 96,5% par défaut.

Nous sommes toutefois parvenus à obtenir des mesures exemplaires en optant pour le mode « cinématique », et en poussant la température d’un cran vers le bleu. Avec ça, on arrive à une température des couleurs de 6490K, une couverture à 100% du sRGB et 96,7% du P3, et un delta E de 3,15. Très proche de la valeur de 3 sous laquelle la différence entre la couleur affichée et sa référence Pantone est pratiquement imperceptible.

Côté luminosité, notre sonde X-Rite et Calman Ultimate ont obtenu un pic de 794 cd/m2, ce qui correspond peu ou prou à ce qu’offre la concurrence sur le haut de gamme.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Avec un écran pareil, il va sans dire qu’on profite d’une excellente surface d’affichage pour ses jeux vidéo, mais aussi pour la lecture et les vidéos. Pratique : le module AeroCooler (en option, rappelons-le) dispose d’une béquille qui permet de poser le smartphone pour regarder des films, des séries, ou jouer à un jeu avec une manette Bluetooth.

On salue également l’excellente sensibilité tactile de la dalle, qui donne parfois l’impression d’avoir de l’avance sur nos gestes. Certes, sur le papier, le Xiaomi Mi 11 dispose d’un échantillonnage plus rapide encore (480 Hz), mais l’écran du ROG Phone 5 nous semble encore mieux accompagné par son logiciel pour donner une impression de vitesse rare, peu importe ce que l’on est en train de faire.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Audio : le meilleur son sur un smartphone

Nous étions déjà impressionnés par les prestations audio du ROG Phone 3, mais Asus franchit un nouveau cap cette année. Fort de deux haut-parleurs frontaux de 12 x 16 mm, le ROG 5 est un smartphone particulièrement audiophile. Nous ne sommes pas les seuls à le penser : DxO Mark vient de placer le ROG Phone 5 en tête de son classement des meilleurs smartphones en ce qui concerne la qualité du son.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Tout profanes que nous sommes en matière de mesures audio, nous savons encore faire le tri entre ce qu’est un bon son et le reste. Ici, les haut-parleurs sonnent systématiquement juste, et bénéficient d’une spatialisation épatante pour — toute proportion gardée — un si petit appareil. Aucun aspect du spectre n’est à la traîne. Les basses sont rondes et saisissantes, et les aigus très précis. Même à haut volume, la saturation est quasi inexistante, et permet de se plonger dans ses films et dans des jeux vidéo à grand spectacle sans ressentir le besoin de brancher un casque pour s’immerger.

Et quand bien même on préférerait opter pour un casque ou des écouteurs, le port jack du ROG Phone 5 est tout simplement excellent. Couplée à un DAC ESS Sabre, et paramétrée par l’entreprise DIRAC, la prise délivre un son Hi-Fi très convaincant, capable d’alimenter des casques à l’impédance comprise entre 32 et 600 ohms. Une prestation largement au niveau du Sony Xperia 1 II.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Enfin pour les allergiques au filaire, il va sans dire que le ROG Phone 5 embarque toute la batterie de codecs Bluetooth nécessaires à une restitution sonore de haute qualité. On trouve les SBC, AAC, mais aussi aptX et bien sûr le LDAC. Rappelons en outre que le ROG Phone 5 supporte le Bluetooth 5.2.

Performances : logiquement surpuissant

Cela ne surprendra personne : le ROG Phone 5 est un monstre de puissance. Précisons par ailleurs qu’Asus nous a fourni pour ce test un modèle équipé de 16 Go de RAM LPDDR5. Le smartphone sera aussi lancé dans des versions 8 et 12 Go.

En toute logique, le nouveau smartphone d’Asus est le nouveau roi du podium des smartphones Android les plus puissants. Avec plus de 713 000 points sur AnTuTu, il écrase la majorité de la concurrence. Même le Xiaomi Mi 11 qui dépasse la barre des 700 000 points. Comme quoi, l’optimisation logicielle joue aussi beaucoup sur les performances ; même à SoC égal. Il nous faut d’ailleurs préciser que ces tests ont été réalisés en activant le « Mode X », qui optimise encore plus les performances pour que le ROG puisse donner son maximum sur les applications gourmandes.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Mais le Snapdragon 888 a encore ses limites. Notamment du côté du CPU. Bien qu’il soit déjà très costaud, il reste en retrait de l’Apple A14, qui dépasse les 1500 points en single-core et 4000 points en multi-core.

Sur la partie GPU, le ROG Phone 5 fait aussi bien que le Mi 11 avec un score sur 3D Mark Wild Life autour des 5700 points. Enfin, la puce de stockage en UFS 3.1 affiche des débits très corrects pour ce type de mémoire flash, avec un chiffre en écriture qui frôle les 800 mb/s. Le Samsung Galaxy S21 Ultra reste cependant le maître incontestable en la matière avec un débit en écriture de 1310 mb par seconde.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Bref, le ROG Phone 5 est simplement irréprochable au chapitre des performances. D’autant que cela s’accompagne de l’interface la plus personnalisable qui soit en matière d’optimisation. Nous en reparlerons plus longuement dans la partie dédiée de ce test.

Reste à parler de la chauffe. Comme l’an passé, le ROG Phone 5 embarque un système de refroidissement basé sur des feuilles de graphite et une chambre à vapeur favorisant la dissipation thermique. L’organisation des composants en interne a aussi été revue pour que la chauffe soit concentrée au centre de l’appareil. 

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Après une longue session de jeu sur Genshin Impact avec les graphismes au maximum et en 60 fps (constant, je précise), le CPU affichait environ 45°C. D’autres essais avec l’aide de l’AeroCooler ont permis de lisser la chauffe sur la durée, mais je n’ai pas constaté de différence incroyable avec cet accessoire. Des tests plus poussés sur l’analyse de la température pourraient être nécessaires pour évaluer le bien-fondé de l’accessoire. 

© Pierre Crochart pour Clubic
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Interface : une avalanche d’options

Le ROG Phone 5 est livré par défaut avec ROG UI, une interface basée sur Android 11 Stock au goût esthétique très douteux, qui peut heureusement être permutée sur ZenUI qui, elle, reprend très simplement Android Stock. Notre exemplaire comprend la mise à jour de sécurité de janvier 2021, et supporte évidemment les DRM Widevine L1.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic
Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Passons rapidement sur les fondamentaux. L’interface de ROG UI ne manque de rien. On y trouve un mode sombre intégral, la navigation gestuelle, un espace dédié au bien-être numérique… Bref : tout ce que l’on trouve partout ailleurs. 

Là où le ROG Phone 5 se distingue, c’est sur toute la partie dédiée au jeu vidéo. Celle-ci s’articule autour de deux volets distincts mais intimement liés : Armoury Crate, et Game Génie.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Le premier est un espace qui vous permet de regrouper tous vos jeux vidéo et de leur appliquer un profil particulier. On s’explique. Armoury Crate peut-être vu comme un immense panneau de configuration. Par son biais, on peut opter pour un profil de performance favorisant soit la vitesse d’exécution, soit l’autonomie du smartphone, ou encore la sensibilité tactile. Vous avez pour ce faire à votre disposition une liste impressionnante de curseurs qui permettent de doser très précisément la sensibilité de l’écran, le retour tactile des commandes, les couleurs affichées par le logo ROG et j’en passe. Un dashboard ultra complet, qui peut donc appliquer des profils à l’intégralité du système d’exploitation, ou à certains jeux uniquement.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Sur ce point, l’espace réservé aux membres du club Asus permet aussi de se partager des profils de configuration sur l’espace communautaire. Pratique pour échanger des astuces ou des recommandations entre joueurs.

Toujours sur Armoury Crate, on peut agir sur les raccourcis qui seront appliqués aux AirTriggers — les fameuses gâchettes tactiles signatures des ROG Phone 5. Celles-ci se parent cette année de nouvelles fonctionnalités les rendant toujours plus agréables à utiliser. Outre les raccourcis impliquant une simple pression, on peut maintenant configurer des raccourcis et macros sur un glissé, sur une secousse du téléphone ou sur des déplacements d’avant en arrière. Tout cela est un peu vertigineux, dans le sens où les possibilités semblent infinies, mais l’idée est surtout de laisser aux joueuses et aux joueurs la possibilité de faire comme il leur plaît.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

En ce qui me concerne, j’ai simplement opté pour un raccourci me permettant de viser avec la gâchette gauche et de tirer avec la gâchette droite, comme sur un FPS console. Vraiment : ça change la vie. On gagne en réactivité, mais aussi en confort de jeu. Plus besoin de contorsionner ses pouces pour jouer tranquillement à Call of Duty : Mobile ou autre.

Ce qui nous amène à Game Genie, et rassurez-vous ce sera plus court. Il s’agit simplement d’un assistant in-game que l’on peut appeler d’un glissé vers la droite depuis le bord de l’écran. Il permet d’activer le Mode X (qui a pour effet de booster les performances en appliquant le profil choisi dans Armoury Crate), mais aussi de verrouiller la luminosité, de couper les notifications ou la fréquence d’affichage. Plus intéressant, c’est par son biais que l’on pourra configurer les AirTriggers de façon enfantine. Il suffit de saisir la pastille virtuelle correspondant à chaque gâchette et de la déposer sur le bouton sur lequel on veut créer un raccourci. 

Autonomie : un smartphone endurant, même à 144 Hz

Le ROG Phone 5 embarque deux batteries de 3 000 mAh pour un total (attention, mathématiques de niveau supérieur) de 6 000 mAh. Le smartphone a donc une capacité énorme, susceptible d’offrir sans problème deux jours d’autonomie… si l’on ne fait pas usage des fonctionnalités gaming et qu’on limite un peu la fréquence d’affichage.

En combinant des usages divers et plusieurs longues sessions de jeu avec la fréquence d’affichage réglée sur Auto (oscillant entre 60 et 144 Hz), nous avons tenu 34h en veille pour 8h de temps d’écran. Le ROG Phone 5 nous apparaît donc un peu mieux doté que son aîné pour tenir sur de longues distances. Assez logiquement, c’est la pratique du jeu vidéo qui aura tendance à faire fondre la batterie comme neige au soleil. 

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Là où le ROG Phone 5 fait un pas de géant cette année, c’est sur la recharge rapide. L’an passé plafonnée à 30 W, la recharge passe ici à 65 W (avec un chargeur fourni). D’après nos essais, il faut environ 52 minutes pour recharger le smartphone à 100%, et on récupèrera déjà 75% en 30 minutes de charge. Impressionnant.

Pour revenir sur le volet logiciel, Asus reprend l’essentiel des fonctionnalités déjà présentes sur les précédents smartphones et les améliore. On retrouve la possibilité de recharger lentement son smartphone (pour que la charge s’étale sur toute la nuit par exemple), ou de plafonner la capacité maximale à 80% du total afin d’allonger la durée de vie de la batterie. Nouveauté : on peut aussi opter pour une fonctionnalité baptisée bypass charging. Cela a une utilité dans le cadre de la pratique intensive du jeu vidéo. Concrètement, le chargeur devient une alimentation qui empêche la batterie de se décharger, mais ne la recharge pas. Exactement comme un ordinateur fixe, pour le dire autrement.

Asus ROG Phone 5 test © © Pierre Crochart pour Clubic

Photographie : correct mais sans fulgurance

Concluons comme d’habitude en nous attardant sur la partie photo du ROG Phone 5. Et nous n’aurons finalement pas grand-chose à en dire ; pour cause : elle repose sur les mêmes capteurs que l’an dernier.

On retrouve en tête de pont le Sony IMX 686 de 64 mégapixels qui bénéficie d’une belle taille et d’une ouverture correcte pour s’adapter à la majorité des situations. Asus rempile aussi avec un module ultra grand-angle de 13 mégapixels et une lentille macro de 5 mégapixels.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Grand-angle : un bon allié du quotidien

Comme souvent, le capteur haute définition est utilisé dans le cadre de la méthode du pixel binning. On obtient au final une image 16 mégapixels, dont les pixels de 1.6 µm permettent une bonne exposition des différentes parties de l’image et une bonne rétention des détails. Bien entendu, on peut aussi opter pour une image de 64 mégapixels, mais vous vous rendrez rapidement compte que l’exposition y perd en justesse.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
Un cliché 16 MP vs 64 MP © Pierre Crochart pour Clubic
Un cliché 16 MP vs 64 MP © Pierre Crochart pour Clubic

Au centre, le piqué est plutôt bon. On remarque toutefois que les angles souffrent d’une légère diffraction qui brouille un peu le résultat. Ce phénomène est plus marqué dans les scènes où la dynamique est très marquée.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Le traitement photo est très neutre, chez Asus. Et autant dire qu’après avoir passé en revue les Samsung Galaxy S21 et Galaxy S21+ la semaine passée, ça change ! Les couleurs sont assez justement représentées, et le contraste est dosé avec parcimonie pour illustrer les scènes se présentant à nous. 

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Enfin, les capacités HDR du capteur sont très bonnes. En activant et désactivant la fonctionnalité, on se rend compte que l’histogramme s’aplanit pour offrir une image plus riche, et détaillée aussi bien dans les hautes lumières que les ombres les plus prononcées.

Une photo sans HDR et une photo avec HDR © Pierre Crochart pour Clubic
Une photo sans HDR et une photo avec HDR © Pierre Crochart pour Clubic

Ultra grand-angle : malheureusement identique à l’an passé

Inchangé, l’ultra grand-angle ne donne pas de meilleurs résultats que l’an dernier. Même après les ajustements opérés par Asus sur le logiciel. Avec sa faible ouverture de ƒ/2.4 et ses 13 mégapixels, ce capteur a du mal à rendre justice aux scènes qu’on lui propose. Le piqué est assez bon au centre, mais la diffraction est très importante dans les angles.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

On note toutefois qu’Asus a fait des efforts sur la correction de la distorsion par rapport à l’an dernier, où la focale équivalente à 11 mm faisait parfois se « tordre » les lignes de fuite dans l’image. 

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

L’ultra grand-angle est également toujours à l’aise dans les contextes de forte dynamique. Comme sur le grand-angle, l’activation et la désactivation de la fonctionnalité donnent à voir l’importance du procédé dans le traitement final. Sans lui, le ciel est presque systématiquement cramé et les ombres bouchées.

© Pierre Crochart pour Clubic
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Une photo sans HDR et une photo avec HDR © Pierre Crochart pour Clubic
Une photo sans HDR et une photo avec HDR © Pierre Crochart pour Clubic

Zoom : pas de téléobjectif, mais un bon zoom numérique

Vous le savez depuis la lecture de la fiche technique du smartphone : le ROG Phone 5 n’embarque toujours pas de téléobjectif. Par conséquent, pour zoomer, il faudra utiliser le grand-angle qui va rogner dans l’image jusqu’à un maximum de 8x.

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic

Sans grande surprise, le résultat est à géométrie variable. Du moins dépendant de vos critères de qualité. Comme d’habitude, si vous ne regardez vos photos que sur smartphone, vous ne verrez sans doute pas de grand problème à ce que nous racontons dans ce chapitre. 

Zoom 8x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 8x © Pierre Crochart pour Clubic

Mais puisqu’il faut pinailler, pinaillons. On regrette surtout qu’Asus ait préféré intégrer un module macro dont on sait la vacuité après en avoir testé des dizaines. Au final, le résultat obtenu via ce « zoom » dépend beaucoup de la luminosité ambiante. En extérieur et par temps clair, on se satisfait du rendu obtenu — même en 8x. Le contraste est très bien conservé, et le niveau de détail est souvent raisonnable. 

Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 2x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 8x © Pierre Crochart pour Clubic
Zoom 8x © Pierre Crochart pour Clubic

Portrait et macro : de jolis progrès

Le ROG Phone 5, comme le ROG Phone 3 (et le ZenFone 7 Pro d’ailleurs) s’en sort admirablement bien dans l’exercice du portrait. Par défaut, la profondeur de champ met très bien en valeur le sujet, et le détourage est excellent.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Sur un sujet animal ou une statue, les résultats sont parfois plus aléatoires. Mais dans la plupart des cas, on se satisfait vraiment du rendu qui joue selon nous à armes égales avec ce que propose Xiaomi ou Samsung par exemple.

© Pierre Crochart pour Clubic
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© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Le capteur photo avant est lui aussi plutôt convaincant, même si le traitement est subitement exagéré pour pousser les blancs dans l’équilibre de l’histogramme.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Avec son capteur macro de 5 mégapixels, le ROG Phone 5 ne fait pas de merveilles. Comme d’habitude, ce capteur ne dispose pas d’un autofocus, ce qui rend le placement par rapport à son sujet complexe. Les ratés sont nombreux, et la faible définition du capteur saute rapidement aux yeux sur un grand écran.

© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic
© Pierre Crochart pour Clubic

Nuit : un ultra grand-angle à fuir

Vous commencez la chanson. Les résultats obtenus en pleine journée présagent souvent de la qualité des photos nocturnes. On ne s’attendait donc à pas grand-chose concernant l’ultra grand-angle, et grand bien nous en a pris.

Ultra wide : nuit auto / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Ultra wide : nuit auto / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic

Comme la majorité de la concurrence, le ROG Phone propose ici un mode nuit automatique. Si le capteur détecte qu’il manque de luminosité pour bien exposer une photo, il va allonger automatiquement le temps de pose. Mais on remarque que ce mode « nuit automatique » n’est pas identique au mode nuit classique. Pour de meilleurs résultats, il faut systématiquement passer par celui-ci.

Ultra wide : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Ultra wide : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : auto nuit / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic

Et très franchement, les résultats sont là. Du moins avec le grand-angle, s’entend. En intérieur comme en extérieur, le mode nuit permet de gommer presque totalement le bruit numérique, et le logiciel fait un travail admirable pour compenser le flou de bougé.

Ultra grand-angle : nuit auto / manuel nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Ultra grand-angle : nuit auto / manuel nuit © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : nuit auto / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic
Grand-angle : nuit auto / nuit manuel © Pierre Crochart pour Clubic

Vidéo : un vidéaste insoupçonné

Le ROG Phone 5 peut filmer en 8K à 30 images par seconde. Mais on déconseillera comme d’habitude son utilisation à moins de se doter d’un gimbal. Le SoC est en effet incapable de gérer une telle résolution et l’EIS, et il vous faut donc faire avec des mouvements extrêmement brusques qui ruineront à coup sûr vos tournages. De plus, une vidéo de 20 secondes occupera pas moins de 380 Mo sur votre espace disque.

On peut en revanche se rediriger sans problème sur le mode 4K à 60 images par seconde, disponible uniquement sur le grand-angle (limité à 30 images par seconde sur l’ultra wide). Ici, la qualité optique est au rendez-vous grâce à un bitrate suffisamment conséquent pour offrir une belle restitution des détails. On regrette néanmoins une exposition un peu trop à gauche pour obtenir une image très claire et colorée. Des progrès seraient à faire sur les capacités HDR du mode vidéo.

Asus ROG Phone 5 : l’avis de Clubic

9

Le ROG Phone 5 d’Asus est sans grande surprise un très bon smartphone gaming, si ce n’est le meilleur. Son atout principal ? Les possibilités de personnalisation quasi infinies. Grâce à un logiciel totalement au service de l’expérience de jeu, on peut profondément changer son expérience de gaming grâce au ROG Phone 5.

Maintenant, il nous faut remettre ce smartphone dans son contexte. Et en l’occurrence dans le contexte de sa sortie en France. Le marché de notre pays est-il sensible à ce type d’appareils ? À titre personnel j’en doute. Bien sûr, le ROG Phone 5 n’est pas qu’un téléphone dédié au gaming. Il offre aussi une excellente prestation visuelle et surtout une autonomie en béton armé. Mais il reste difficile d’accès à cause d’un design qui en fait encore un produit de niche.

On se satisfait malgré tout qu’Asus abaisse cette année la barrière à l’entrée. Souvenez-vous : l’an dernier, le ROG Phone 3 avait été lancé à partir de 999€. Le ROG Phone 5 commence les enchères à 799€ pour le modèle 8+128 Go. Un geste suffisant pour légitimer ce type d’appareils en France ? La question est posée. Mais si l’on doit être parfaitement honnêtes, on peine encore à trouver un réel intérêt à un smartphone gaming qui, sur le papier, offre les mêmes performances que la plupart des appareils sous Snapdragon 888. Bien sûr, les diverses optimisations logicielles distinguent le ROG 5 de la concurrence. Mais pour des joueurs occasionnels et non compétitifs, une manette Bluetooth ferait aussi bien l’affaire.

Les plus

  • Techniquement irréprochable
  • Une très bonne autonomie
  • Écran bien calibré (après réglages) et très réactif
  • Des possibilités de personnalisation infinies
  • Les gâchettes AirTriggers, toujours une excellente idée
  • Les meilleurs haut-parleurs tous smartphones confondus
  • Un tarif en baisse

Les moins

  • Un design toujours ingrat
  • Très, très lourd
  • Toujours pas étanche

Design 6

Écran 9

Performances 10

Autonomie 10

Photographie 7

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Test réalisé sur un smartphone prêté par le constructeur.

Pierre Crochart

Spécialiste smartphone & gaming

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Monsieur GSM et jeux vidéo du Clubic. J’aime autant croquer dans la pomme que trifouiller dans les circuits de l’Android. Grassement payé par les marques pour dire du bien de leurs produits.

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Commentaires (4)

Octocat
Ça devient de plus en plus intéressant les «&nbsp;gaming phone&nbsp;», pour l’instant y a que 2 points noirs pour moi : le catalogue de jeu et le fait de pas pouvoir «&nbsp;docker&nbsp;» le téléphone.<br /> Si l’avenir nous permet d’avoir notre PC sous forme de téléphone, et de pouvoir rentrer chez soit, le poser sur un socle pour diffuser sur l’écran, ce serait vraiment top.
Arcetnathon
Le truc c’est que t as des tablettes qui ont une autonomie nettement superieur pour moins cher. Le gamer phone c’est un compromis.
Comcom1
C’est ce que permettent déjà certains tel, le mode Dex de Samsung par exemple, tu dock ton tel, tu as un pc a part entière.<br /> De mémoire il y a d’autres marques aussi qui proposent ce genre de mode.
BeauJack
J’avoue ne pas comprendre le principe de «&nbsp;Smartphone gaming&nbsp;» si ce n’est pour dire «&nbsp;j’ai la plus grosse&nbsp;».<br /> Il y a aujourd’hui très peu de smartphone qui n’ont pas la puissance nécessaire pour faire tourner des jeux mobiles. ET surtout, il y a encore moins de jeux mobiles qui nécessitent une puissance élevée pour tourner correctement.<br /> Je pense que les jeux mobiles qui exigent de tels performances (et encore) se comptent sur les doigts d’une main.
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