Test AIAIAI TMA-2 Studio Wireless+ : un casque à la modularité bien pensée, en très basse latence

Guillaume Fourcadier
Spécialiste Audio
26 janvier 2022 à 18h00
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© Guillaume Fourcadier pour Clubic
© Guillaume Fourcadier pour Clubic

Dernière déclinaison en date du casque audio de AIAIAI, le TMA-2 Studio Wireless+ introduit un ambitieux concept de transmission sans fil, cela via un émetteur très basse latence.

Véritable institution du casque audio sans pourtant être très connue du grand public, la réputation de la marque AIAIAI tient en partie à un design unique, et ce, depuis 10 ans. Après avoir posé les bases esthétiques avec son premier TMA-1, le TMA-2 apportait le concept de modularité des composants. Ainsi, depuis des années, c'est sous l'unique dénomination TMA-2 que se bousculent de nombreux modules en tous genres, le produit évoluant au gré d'ajouts réguliers.

AIAIAI TMA-2 Studio Wireless+
  • Concept modulaire/durable
  • Autonomie exceptionnelle en Bluetooth
  • Transmission lossless et très basse latence
  • Bonne qualité sonore
  • Performance des microphones
  • Bluetooth Multipoint
  • Portée en W+ Link
  • Isolation très faible
  • Pas d'application dédiée

L'Ecole du design scandinave, la modularité en plus

Les casques AIAIAI sont reconnaissables entre mille. Mis à part quelques produits comme le Tracks (sorte de Koss Porta Pro) ou le très éphémère Capital, l'offre AIAIAI se résume au TMA-2 au design scandinave. Ici, la part belle est faite aux surfaces lisses, aux arrondis, aux lignes harmonieuses et, bien sûr, aux tons sobres. Hormis quelques touches de couleurs sur les câbles, tout est noir et mat, de l'arceau aux coussinets.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Notons que si le TMA-2 Studio Wireless+ est un produit presque prêt à l'emploi, il s'inscrit dans le concept plus global de modularité du TMA-2. Il est ainsi possible de séparer le casque en trois parties : arceau, coques et coussinets. Ces derniers s'enclenchent dans les coques, où l'arceau vient clipser l'un de ses niveaux de réglages et brancher un câble Jack. Le produit est donc livré en kit, chaque partie protégée dans une pochette séparée. Bien sûr, l'assemblage est simplissime.

De par ce concept, AIAIAI propose l'achat de modules séparés, que ce soit pour remplacer une partie défectueuse, ou pour en utiliser une autre. Il existe ainsi six types d'arceau à l'heure actuelle, plus ou moins larges et rembourrés, avec ou sans module sans fil intégré. De même, malgré des formes toujours identiques, quatre types de coques cohabitent, armées de transducteurs différents, l'une d'elles étant dotée d'un module Bluetooth. Cinq types de coussinets sont aussi proposés par la marque, de la simple mousse de type supra-auriculaire (reposant sur les oreilles) aux coussinets circum-auriculaire en alcantara. Enfin vous pouvez compter neuf types de câbles (couleurs, longueurs, modèle USB-C, etc.), tous proposés sur le site de AIAIAI.

Sur le site, plusieurs coques/transducteurs sont disponibles à l'achat. Il existe même un module intégrant le Bluetooth dans les coques et non dans l'arceau
Sur le site, plusieurs coques/transducteurs sont disponibles à l'achat. Il existe même un module intégrant le Bluetooth dans les coques et non dans l'arceau

Si des ensembles « prêts à l'emploi » existent, pour lesquels la marque a sélectionné différentes pièces en mettant en avant un usage spécifique, il est donc parfaitement possible de bâtir son propre modèle à la carte, ou de simplement acheter un seul module afin de faire évoluer son casque. Une bonne idée, et un argument de réparabilité proposé avant que d'autres marques ne l'utilisent de manière forcée. Les casques AIAIAI n'utilisent par un packaging 100 % carton, mais peuvent au moins ne pas être jetés à la poubelle si une pièce est défaillante. Pour la petite histoire, il existe mêmes des éditions spéciales, dont un modèle entièrement en polymère recyclé à partir de vinyles usagés.

Bon confort et bonne tenue

Le principe du TMA-2 Studio Wireless+ est assez simple : tous les composants les plus haut de gamme du constructeur sont réunis sur le modèle. L'arceau intègre le Bluetooth, ainsi que la compatibilité avec un boîtier externe (livré en standard), utilisant un protocole très basse latence et lossless. Les coussinets sont les références en alcantara et les coques sont les S05MKII, avec transducteurs à membrane bio-cellulose.

Ce modèle est décrit comme un produit polyvalent, permettant autant un usage nomade qu'une utilisation en studio, pour la création, cette dernière étant favorisée par le principe de module très basse latence. Même constat pour une utilisation en jeux, ou pour des visionnages vidéo.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Mis à part un côté rapidement salissant, le TMA-2 Studio Wireless+ distille une sobriété très réussie. De plus, malgré son apparente simplicité et sa structure non pliable, la construction est presque irréprochable. L'arceau est solide mais très souple, il résiste bien à la torsion. Même constat pour les coques, conçues avec ce même revêtement presque caoutchouc. Enfin, les coussinets circum-auriculaires en alcantara sont plus agréables que ce que l'on retrouve habituellement chez la concurrence.

Plutôt léger (278 g), l'AIAIAI est bien confortable, même sur des sessions assez longues. Les coussinets sont suffisamment larges pour englober la grande majorité des morphologies d'oreilles, la tenue est excellente sans que le serrage ne soit trop fort, et l'arceau et très bien rembourré. Le confort avec des lunettes peut vraiment dépendre des morphologies, puisque le casque serre tout de même la tête, mais répartit assez bien la pression.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Forcément, la performance n'est pas à la hauteur du Sony WH-1000Xm4, et encore moins du Bose QC45, mais reste tout à fait bonne pour un produit d'essence polyvalente.

L'ergonomie très (trop épurée), livrée sans application

Si l'épure à la scandinave est une chose, le casque AIAIAI est également dépouillé sur les commandes. Puisque toutes les fonctions actives (alimentées) passent ici par l'arceau, les commandes sont également placées sur ce dernier. Pour la navigation (en Bluetooth), tout repose sur un ensemble de trois boutons, placés près de l'extrémité de la branche droite. Leur disposition est très classique :

  • Bouton du milieu : Marche/Arrêt, navigation dans les pistes via 1, 2, ou 3 pressions.
  • Les deux autres boutons permettent de régler le volume.
  • L'appairage se fait, en Bluetooth, en appuyant simultanément sur les deux boutons de volume.
© G.Fourcadier pour Clubic
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Cette disposition est aussi simple que paradoxalement efficace. Les boutons, bien que placés plus loin que ce à quoi nous sommes habitués (boutons sur la tranche des coques, ou zone tactile au dos), se révèlent finalement très fonctionnels.

En revanche, il nous apparaît dommage de ne pas proposer une application dédiée qui se marierait parfaitement avec la modularité du casque. Elle pourrait permettre de personnaliser l'expérience et de l'enrichir, notamment, par des égaliseurs, et ce, sans avoir à systématiquement passer par le changement de modules.

Connectivité, le grand saut lossless et sans latence

Nous l'avons dit, l'arceau livré ici est bien plus que cela. Il intègre les commandes, la batterie, les microphones et deux modules sans fil. Le premier des modules est fort classique : il fonctionne sous protocole Bluetooth et supporte les codecs SBC et AAC. Petit avantage du TMA-2 Studio, la présence d'une connexion multipoint une caractéristique qui n'est pas encore systématique sur les casques haut de gamme.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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C'est toutefois avec le second module que le TMA-2 Studio Wireless+ prend vraiment son envol. Celui-ci met en avant ce que la marque appelle le « W+ Link », dont le principe n'est pas développé en détails. Il s'agit visiblement d'un protocole propriétaire 2,4 GHz dédié à l'audio, assurant un équivalent de 1 600 kbs (stable) en débit. Rappelons que le Bluetooth part sur un maximum théorique de 3 mbs en vitesse de transmission de paquets et assure déjà assez difficilement les 990 kkbs en débit. Plus encore, sans doute grâce une disposition particulière des paquets, le W+ Link assure une latence constante (selon AIAIAI) de 16 ms.

Autant dire que ce protocole promet d'être invisible, et ce, même pour des applications où la latence est tout de suite perceptible (même en AptX LL à 40 ms), comme dans l'utilisation d'un synthé. Bien sûr, il nécessite un émetteur spécial, qui est ici livré.

Assez gros, fonctionnant sur batterie, il se raccorde sur une sortie Jack et, une fois appairé avec le casque, il se montre encore plus simple d'usage que le Bluetooth. Notons que le basculement du Bluetooth au W+ Link s'effectue grâce à un petit commutateur présent sous l'arceau, qui a le bon goût de rester très discret.

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Quant à la question « est-ce que ce W+ Link fonctionne bien ? » : la réponse est oui. En effet, le lien créé parait ne souffrir d'absolument aucun décalage. Que ce soit lors du visionnage de films, en jeux vidéo, et même pour la création musicale, la latence est suffisamment faible pour être imperceptible. Un bonheur pour une utilisation avec la Nintendo Switch par exemple.

Seules ombres au tableau : le boîtier pèse son poids et le câble livré n'est pas très discret (mais notez que n'importe quel câble Jack vers Jack fonctionne). Reste que c'est un encombrement qui en vaut la peine. Par ailleurs, dans ce mode, un très léger bruit de fond se fait entendre, perceptible seulement en milieu calme. En pratique, ce n'est pas perturbant, mais cela reste un point à améliorer selon nous.

Si ce protocole W+ Link apparaît comme une belle fonction de plus, il change aussi complètement les possibilités du casque en pratique. On ne mesure sans doute pas à quel point, du fait de sa polyvalence dans les usages, le Bluetooth s'appauvrit sur des éléments comme la latence audio, ou la difficulté de passer d'un appareil à l'autre.

Enfin, dommage que la prise USB-C du produit ne serve qu'à la recharge, car une utilisation pour l'audio aurait été un plus.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Autre avantage du TMA-2 Studio Wireless+, la transmission sans pertes. En effet, le lien est annoncé comme un peu plus d'un équivalent PCM 16 bits/44,1 kHz (1 411 kbs selon la norme redbook), 1 600 kbs pour être précis. De la transmission plein pot donc.

Forcément, ce débit a un revers, celui de la consommation, que nous détaillerons dans le chapitre dédié, et de la portée finalement assez faible, en tous cas très impactée par les changements de pièces. Les décrochages de signal se traduisent par des coupures nettes et des bruits légèrement métalliques, puis assez rapidement par un décrochage total. Heureusement, même en perdant le signal, le reconnexion se fait extrêmement vite en revenant dans un périmètre acceptable.

Terminons tout de même sur l'utilisation du modèle en filaire. Chaque coque possède une entrée en Jack 3,5 mm standard, ce qui permet de raccorder le produit d'un côté ou d'un autre.

En bref, une connectivité très intéressante et vaste, qui apporte une polyvalence presque parfaite au produit.

Autonomie royale en Bluetooth, bien plus mesurée en basse latence

Nous l'avons dit, l'autonomie avec un protocole 1 600 kbs n'est forcément pas la même qu'avec du Bluetooth bloqué au codec AAC en 256 kbs.

En Bluetooth, l'autonomie est annoncée à 80 heures, et semble largement respectée en pratique. Nous n'avons pas eu les yeux en permanence sur le contour, mais il est clair que les 70 heures étaient largement dépassées.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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En W+ Link, cette autonomie est annoncée à 16 heures. Là encore le chiffre est un peu supérieur en pratique. Le boîtier, quant à lui, est censé tenir les 30 heures d'utilisation. La promesse nous paraît bien optimiste, puisque presque toutes les LED indicatives avaient disparu après un seul cycle de fonctionnement du casque, assurant plutôt les 20 heures d'autonomie.

Le lien W+ Link fait donc montre d'une autonomie standard ou assez basse pour un casque gamer. Mais en Bluetooth, la performance reste stratosphérique, et nous sommes bien obligés de noter le modèle en prenant ce résultat en compte.

Une isolation plus studio que nomade et d'excellents microphones

Malgré son format presque nomade et l'utilisation du Bluetooth, la dénomination « Studio » donne une petite idée des capacités d'isolation du produit.

Mesure de l'isolation du produit (Signal témoin en bleu). Celle-ci ne démarre vraiment qu'à partir des aigus, et reste n'excède pas les 25 dB, ce qui est bon mais pas incroyable
Mesure de l'isolation du produit (Signal témoin en bleu). Celle-ci ne démarre vraiment qu'à partir des aigus, et reste n'excède pas les 25 dB, ce qui est bon mais pas incroyable

L'isolation existe mais dans les aigus uniquement, et de façon modérée. Le TMA-2 propose un genre d'entre-deux, typique des casques fermés de salon, voire de certains semi-ouverts nomades. Les coussinets supra-auriculaires en similicuir et les coussinets circum-auriculaires permettent d'apporter une bien meilleure isolation. Ceux-ci valent respectivement 35 et 40 euros la paire, ce qui alourdit l'addition, certes, mais peut présenter un véritable intérêt selon votre usage. Les coussinets alcantara sont avant tout là pour aérer l'écoute, pour une utilisation en milieu calme, ou très légèrement bruyant.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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À l'inverse, les microphones intégrés (dans la pointe droite de l'arceau) font un excellent travail. En milieu calme, la captation est extrêmement naturelle et claire, vraiment de la trempe des meilleurs élèves du secteur. En environnement bruyant, nous sommes plutôt étonnés que la performance se maintienne. Les bruits de fond sont bien réduits et la voix, bien qu'écourtée dans les hautes fréquences, reste intelligible. Seul la protection face au vent est trop légère.

Un son en mode bio-cellulose technique

Les coques utilisées pour le TMA-2 intègrent ce qui est, normalement, le transducteur le plus haut de gamme du constructeur : une référence dynamique de 40 mm avec membrane en bio-cellulose (fibre végétale, terme très générique donc).

Dans cette configuration (avec ces coques et ces coussinets), le son est fait montre d'une petite dualité. Sans un véritable équilibre sonore, loin de là, la partie technique est suffisamment poussée pour assurer excellent rendu.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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Pour commencer, notons qu'il manque un peu d'extension dans les basses. À l'oreille, ce n'est toutefois pas aussi marqué que ce que la courbe affichée peut laisser croire ; cette baisse n'est pas dramatique et en partie due au couplage avec la tête de mesure. Néanmoins, on sent que l'écoute n'est pas aussi ample que ce que peut proposer un bon casque type B&W PX7. Les bas-médiums, eux, sont mis en avant, ce qui donne un réel impact à l'écoute, mais sans lourdeur.

Nous percevons également un léger retrait de la gamme 2 kHz- 4 kHz, ce qui est assez courant sur les casques audio modernes et se traduit par un petit manque de tranchant. AIAIAI choisit de privilégier la douceur visiblement, avec ce creux est assez caractéristique des transducteurs à membrane cellulose.

Réponse en fréquence compensée (Bluetooth en vert, W+ Link en rouge)) du TMA-2 Studio Wireless+. On remarque un manque d'extension dans les basses, moins important en pratique (couplage difficile avec la tête de mesure), et des oscillations générales. Pourtant, tout se tient très bien, car il n'y a pas d'excès
Réponse en fréquence compensée (Bluetooth en vert, W+ Link en rouge)) du TMA-2 Studio Wireless+. On remarque un manque d'extension dans les basses, moins important en pratique (couplage difficile avec la tête de mesure), et des oscillations générales. Pourtant, tout se tient très bien, car il n'y a pas d'excès

Le reste des aigus est plutôt mis en avant mais avec parcimonie, ce qui amène de la brillance et une aération à l'écoute. On remarque cette particularité sur des instruments type cymbales, qui ne souffrent de presque aucun débordements. Au contraire, la qualité dans le haut du spectre est déjà très bonne pour un produit semi-nomade.

« Presque aucun débordements », puisque ce genre de pics pose malgré tout problème à haut volume, en particulier sur les pistes chargées. Le TMA-2 Studio ne défie donc pas les excellents modèles de salon.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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En synthèse, disons que le casque de AIAIAI est à la fois porté sur l'impact, mais avec beaucoup de maîtrise, plus doux que tranchant, le tout avec une très bonne aération et clarté sonore. Le niveau de détails, porté par des transducteurs de qualité, est tout à fait satisfaisant. La scène est de son côté plus large que la moyenne.

Un très bon casque sur le plan sonore donc ? Tout dépend de l'orientation qu'on lui donne. Pour un usage studio, pour lequel un bon produit uniquement filaire fait l'affaire, des grands classiques type Beryerdynamics à moins de 200 euros sont forcément plus intéressants. Mais difficile de tenir cette comparaison au regard des possibilités offertes par le TMA-2.

À l'inverse, puisque l'isolation reste faible, il est complexe en l'état de le comparer aux meilleurs casques ANC, bien que, même à 350 euros, il n'ait absolument pas à rougir de ses concurrents (il se montre même meilleur techniquement qu'un Sony WH-1000Xm4). On pourrait alors rapprocher le TMA-2 Studio d'un Aonic 40, qui sans avoir la même signature sonore, adopte certaines caractéristiques techniques similaires.

© Guillaume Fourcadier pour Clubic
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En mixage mixte, l'expérience se tient, même à ce tarif, d'autant plus que l'utilisation d'autres coussinets peut apporter une expérience différente. À noter que les coussinets en similicuir, par exemple, sont censés augmenter le niveau de basses.

Sans être une révolution ni le meilleur casque de sa catégorie, le TMA-2 Studio Wireless+ gomme tout de même les craintes que l'on nourrissait à l'égard de sa modularité. Soulignons d'ailleurs au passage que sa signature sonore est la même en mode Bluetooth, en filaire et en mode W+ Link. Les différences, très légères, relèvent globalement du bruit de fond et de quelques éléments de distorsion audibles en Bluetooth, en particulier sur les téléphones aux encodeurs AAC médiocres.

L'avis de Clubic

Modulaire le TMA-2 Studio Wireless+ de AIAIAI est un produit atypique, mais innovant et réussi. Pensé pour un usage mixte, l'isolation proposée n'est pas suffisante pour les milieux bruyants, ce qui est en l'état le seul défaut vraiment marquant de ce casque, qu'un changement de coussinets pourra partiellement corriger.

Bien fini, assez confortable, extrêmement endurant en mode Bluetooth et armé de microphones vraiment surprenants, le TMA-2 Studio Wireless+ sort du lot grâce à son module basse latence, qui le rend particulièrement polyvalent.

Sans être fabuleuse, sa qualité sonore et ses réglages expressifs lui permettent de se confronter sans rougir aux équivalents nomades et autres petits casques. Un excellent produit, donc, à faire évoluer si besoin… Mais toujours assez cher.

8

Modulaire, endurant, extrêmement polyvalent et fort d'une très bonne qualité sonore, le AIAIAI TMA-2 Sudio Wireless+ est un excellent casque, dont les qualités compensent un prix élevé et une isolation qui le destine aux milieux calmes ou modérément bruyants.

Les plus

  • Concept modulaire/durable
  • Autonomie exceptionnelle en Bluetooth
  • Transmission lossless et très basse latence
  • Bonne qualité sonore
  • Performance des microphones
  • Bluetooth Multipoint

Les moins

  • Portée en W+ Link
  • Isolation très faible
  • Pas d'application dédiée

Construction 9

Ergonomie 7

Connectivité 9

Isolation 4

Autonomie 10

Qualité sonore 8

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Tombé dans l'audio depuis tout petit mais certainement pas audiophile, je navigue entre Hifi indécente et modèles plus abordables avec le même plaisir. Rédacteur audio sur Clubic et malheureux addict...

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