650 térawatt-heures : c'est la consommation prévue des data centers du monde entier en 2020

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Data center

650 térawatt-heures, un chiffre démesuré qui pourrait bien représenter la consommation électrique d'un pays entier ! Il s'agit pourtant du pic de consommation des data centers mondiaux, selon une estimation relayée par le média canadien CBC.

Regarder une série sur Netflix, partager vos photos de famille sur Facebook, ou simplement installer une nouvelle application sur votre smartphone : il s'agit là d'activités que bon nombre d'entre nous effectue chaque jour, sans apercevoir qu'elles requièrent des infrastructures bel et bien réelles, souvent gigantesques et bien sûr énergivores.

Environnement et technologies font-ils bon ménage ?

Ces infrastructures ne sont autres que les data centers, ou centres de données dans la langue de Molière. En France, on en compte un peu plus de 150 répartis sur l'ensemble du territoire, bien que la région parisienne en compte plus que partout ailleurs. Les data centers abritent les données invisibles auxquelles nous avons recours chaque jour et sont de plus en plus sollicités avec l'essor de services tels que le Cloud gaming, d'objets connectés dont on peine parfois à comprendre l'utilité, et bien entendu des plateformes de streaming et des réseaux sociaux.


Pour fonctionner, nos appareils connectés et services numériques utilisent des serveurs répartis au sein des data centers. Ces derniers sont comme toute machine et nécessitent de l'énergie pour fonctionner ; seulement, à l'instar de votre PC portable il est également nécessaire de les refroidir pour éviter la surchauffe. Leur refroidissement engendre une forte demande énergétique, si bien que que pour 2020, la consommation prévue des data centers du monde entier pourrait bien atteindre 650 térawatt-heures, soit « presque autant que ce que produit le secteur énergétique canadien », ironise la CBC pour qui « ce n'est qu'un début ».

Cette valeur impressionnante - rappelons qu'un térawatt-heure équivaut à 1 000 milliards de watt-heures - a été obtenu grâce au calcul d'Anders Andrae, chercheur pour Huawei Technologies Sweden. Pour la faire courte, Andrae estime que le secteur informatique devrait doubler ses besoins en énergie d'ici la prochaine décennie, en grande partie en raison des data centers, pour au final engloutir 11 % de la production électrique mondiale en 2030. Avec l'avènement de la 5G, des véhicules autonomes, de l'intelligence artificielle et autres objets et services, il semble en effet logique que la demande devrait rester croissante, voir aller crescendo, un fait qui parait loin des préoccupations environnementales qui agitent les débats.


Greenwashing ou solutions concrètes ?

Face aux besoins croissant des data centers, de nombreuses entreprises ont pris le taureau par les cornes afin de réduire leur impact sur l'environnement, même s'il est pour le moment difficile d'en quantifier les bénéfices.

Parmi elles, on trouve notamment Amazon Web Services (AWS), qui n'est autre que le leader mondial sur le secteur du Cloud computing. AWS a déclaré s'être engagé sur le long terme à utiliser des sources d'énergies renouvelables. En 2018, l'entreprise se targuait déjà d'avoir atteint un objectif de 50 % d'énergie verte dans sa consommation.

Trouver des sources d'énergie renouvelable n'est pas le seul levier d'action dont peuvent profiter les entreprises concernées. CBC donne à titre d'exemple le data center de Digital Realty, installé dans la région de Toronto. Le climat frais de la région est propice à l'installation d'un système de refroidissement bien moins énergivore qui consiste à faire entrer l'air frais de l'extérieur vers les salles qui abritent les serveurs. Malgré tout, les pays qui ne disposent pas d'un climat frais restent contraints d'utiliser la climatisation, une solution coûteuse pour les entreprises, mais aussi pour l'environnement.

Enfin, certaines solutions innovantes pointent le bout de leur nez. La société Ranovus entend ainsi multiplier les capacités de transmissions de l'information dans les data centers à l'aide d'une technologie nommée « Quantum Dot Multi-Wavelength Laser ». Cette nouvelle approche promet une économie 80 % de l'énergie requise pour les transferts de données en masse en ayant recours à « un laser à semi-conducteur qui utilise des points quantiques auto-assemblés pour générer simultanément plusieurs longueurs d'ondes à partir d'un seul appareil ».


Quoi qu'il en soit, seul l'avenir nous dira si les entreprises parviendront à déjouer cette inquiétante estimation. Un enjeu de taille si l'on en croit Anders Andrea, le chercheur estime en effet qu'au-delà de 2040 cette facture énergétique deviendra « insoutenable » pour la planète.

Source : CBC
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Commentaires (38)

KlingonBrain
650 térawatt-heures, un chiffre démesuré qui pourrait bien représenter la consommation électrique d’un pays entier !<br /> Pour ma part je trouve que c’est tout à fait raisonnable.<br /> L’informatique et le cloud sont aujourd’hui au coeur de toutes les activités humaines. Ce sont des outils indispensables.<br /> Et quand on regarde ce que cela coute en énergie, il faut aussi se demander ce que cela fait gagner.<br /> Par exemple, quand on communique par email ou par VOIP au lieu de se déplacer physiquement. Quand on commande en ligne au lieu de se déplacer dans un magasin physique.<br /> De nombreux processus qui sont faits aujourd’hui par un programme de calcul automatisé étaient auparavant réalisés par des humains qu’ils fallait déplacer tous les matins et leur fournir un bureau. Tout ça pour faire des opérations de calcul très fastidieuses.<br /> Aujourd’hui, on peut lire un livre, un document sans devoir l’imprimer. C’est autant de processus coûteux en énergie, en arbres et en pollution.<br /> Certains n’ont visiblement pas connu l’époque ou quand on cherchait une information, on prenait sa voiture pour écumer toutes les librairies de la région.<br /> Tous les matins, on lisait un journal imprimé sur du papier.<br /> De plus, cette énergie consommée par le cloud n’est pas forcément perdue. Comme tout finit en chaleur, il est possible d’utiliser plusieurs fois l’énergie : la chaleur dégagée par les datacenter peut chauffer des logements, des hopitaux ou des serres agricoles.<br /> Il est évident que l’avenir est d’utiliser l’énergie de façon plus intelligente.<br /> A ce titre, les millions de chauffage électrique qui utilisent l’énergie de la façon la plus idiote imaginable sont bien plus critiquables que les datacenters.
rsebas3620
erreur de traduction quand elle parle de 11 %elle parle de l’informatique en general et que les service cloud en aurat la part la plus importante et ajoute qu’en 2040 cela sera ingerable…
icejedi
Il n’empêche que tout ça implique aussi beaucoup de sur-consomation, juste dans un but de loisir pas forcément justifiable, ainsi le ministère de l’écologie a recommandé de d’éviter le streaming, et de ne pas dépasser 1h/jour en basse qualité afin d’avoir un impact environnemental raisonnable. Évidement, la société de consommation fait exactement l’inverse avec le cloud gaming, les vidéos 4K, puis 8K, et autres choses de plus en plus consommatrices.
twist_54
C’est vrai qu’on peut aussi :<br /> se laver le corps 1X/semaine<br /> ne boire que de l’eau du robinet, pas de soda, pas d’alcool<br /> utiliser son urine pour se rincer la bouche après un brossage de dent pour économiser l’eau<br /> venir au travail en pyjama pour ne pas acheter d’autres vêtements<br /> Oui… on peut, mais c’est un autre choix de société.<br />
Matthieu_Legouge
Hello,<br /> Merci, c’est corrigé !
La_Frite_David_Sauce_Ketchup
Allez<br /> Faut tous qu’il passe chez AMD pour augmenter leur perf et baisser leur conso ou arm
rexxie
Raison de plus pour accélérer la transition vers le solaire et l’éolien, avec batteries, à grande échelle.
NumLOCK
(commentaire redondant, à supprimer. Merci)
jaceneliot
De toute façon, faut pas trop s’attacher à l’informatique. Je suis le premier à m’y intéresser, mais je suis bien conscient que c’est un délire qui ne durera que quelques temps. On entre déjà bientôt dans l’ère post-numérique. Soyez pas naïf, on vous vend un avenir radieux fait de tout connecté, mais la vérité c’est que non seulement on aura pas les moyens, ni les ressources (on va tout simplement manquer de métaux et autres ressources finies, et on sait pas faire sans), mais en plus on aura tout simplement plus l’énergie pour un délire pareil. Je pense que si dans 50 ans en Europe, on a toujours assez pour être au chaud et manger deux fois par jours on sera heureux. Peut-être, dans le scénario le plus optimiste, qu’on pourra garder un tout petit peu de technologie pour les choses importantes (santé, statistiques, État), mais le tout informatique pour tout le monde, j’y crois pas. On aura au moins eu la chance de profiter de ça un temps !
jaceneliot
lol. On est pas sorti si c’est ça ta solution. La seule façon pour l’humanité, au stade actuel, de continuer à dépenser autant d’énergie, c’est de développer la fusion nucléaire ou la fission éventuellement. Sans nucléaire, ça va être très, très compliqué.
icejedi
Il est ici question de technologies qui ont parfois une différence presque nulle en terme de confort, mais qui augmentent l’impact écologique de manière exponentielle… Mine de rien, le streaming pollue à présent plus que tout le trafic aérien mondial.<br /> Le problème est que les entreprises rivalisent d’imagination pour nous faire consommer plus afin de gagner plus, mais consommation = pollution et c’est la moindre des choses de prendre un peu de recul et de réflexion pour ne pas se faire embrigader par les gourous du commerce
rexxie
Ce n’est que la source d’électricité le problème. Si on la génère proprement, le souci disparaît. Il paraît qu’une toiture solaire sur 2 suffirait à tous nos besoins.
exannoder
Je serais bien curieux que tu donnes ta source d’une telle information, parce qu’il parait qu’il suffirait de tapisser la terre de panneau solaire genre l’étoile noir comme dans star wars!
rexxie
Il y a longtemps et je ne retrouve pas la source, mais il y a ceci. Et il y a le fait que ça fait bien l’affaire des lobbies pétroliers et nucléaires de laisser croire qu’il en faut énormément.<br /> Et comme la technologie s’affine en efficacité, il en faut moins qu’il y a 10 ans.<br /> Land Art Generator – 13 Aug 09<br /> Total Surface Area Required to Fuel the World With Solar — Land Art Generator<br /> click for larger image download high resolution PDF Note in 2015: this post is from 2009. Some of the links …<br /> De plus l’éolien et le solaire sont des technologies qu’on peut rapidement déployer et de moins en moins coûteuses, moins que le charbon, le gaz et le nucléaire.<br /> Pour de l’énergie infiniment renouvelable et gratuite…<br /> ddmagazine.com<br /> Quelle surface de panneaux solaires pour produire l'énergie du monde entier ?...<br /> Le « Solar Grand Plan » dont nous avons parlé dans nos colonnes, consisterait à couvrir de panneaux photovoltaïques plusieurs dizaines de milliers de...<br /> Son seul « défaut » est de ne rien rapporter aux grands cartels des énergies sales, car la ressource ne peux pas être accaparée par de petits groupes, et les clients pris en otage.<br /> L’idéal est d’avoir des toitures solaires avec batteries de stockage pour un réseau indépendant, autonome, peu coûteux.<br /> Reliés entre nous par une infrastructure minimale (entretien de celle existante), nous serions à l’abri total des pannes, grandes ou petites.
rsebas3620
tu confond data center avec le numerique en general la on parle de data center en englobant le streaming video qui represente la moitie de cette consommation qui au final dans 10 ans representera si le cloud gaming se developpe (chose que je n’aimera pas absolument pas pour des raisons diverses et varie comme la possession des jeux) on peut partir sur plus du double de cette consommation avec toute les contraintes qu’on connaitra…
srochain
Par unité de travail produite, on consomme peut-être même jusqu’à 1000 fois moins d’énergie qu’il y a 50 ans, tant la productivité à été multipliée par les automatismes en général et par l’informatique en particulier.
srochain
Pour Jaceneliot Dans les années 50 il y avait déjà des gens pour dire que les ordinateurs ça ne durerait pas…… d’autant plus qu’ils n’avaient pourtant pas grand chose à voir avec ceux d’aujourd’hui. Vous m’amusez jeune homme.
srochain
Pour Jaceneliot : Ou la fission éventuellement ? Mais c’est déjà fait ça jeune homme, il faut vous tenir informé. C’est la fusion contrôlée que nous ne maitrisons pas, et peut-être même jamais.
Black_Panther
Pour ça que je trouve aberrant la quantité de matériel informatique qui passe en déchetterie (je bosse pour le service déchets de ma commune) qui ne sont même pas obsolètes parfois (« oui mais mon Windows y rame, faut que j’achète un nouveau pc portable »), pas plus tard qu’en début de semaine j’ai encore récupéré un PC portable en bon état à ceci près qu’il m’a fallu faire une réinstallation propre. Connaissant un peu les matières premières nécessaires à la fabrication de ce genre de matériel, je ne peux que plussoyer qu’a moyen terme la moindre petite machine obsolète vaudra son pesant de cacahuètes.
Guillaume1972
Alnqi que la production d’hydrogène (par électrolyse) grâce a ses vecteurs afin de ne plus être aussi dépendant du pétrole.
KlingonBrain
Il n’empêche que tout ça implique aussi beaucoup de sur-consomation, juste dans un but de loisir<br /> Hélas, votre vision de l’informatique est complètement erronée. L’informatique est d’abord un outil avant d’être un loisir. Supprimez l’informatique et la productivité de l’humanité deviendrait abyssale. L’informatique est aujourd’hui impliquée dans la plupart des machines qui rendent l’économie moderne efficiente. Et cela aussi bien sur le plan de la productivité que de l’efficience énergétique.<br /> Le problème, c’est plutôt que le grand public s’est laissé détourner de l’informatique utile par des grands groupes qui vous ont vendu des gadgets qui sont plus des minitels destinés à distiller de l’entertainment que des outils de travail.<br /> ainsi le ministère de l’écologie a recommandé de d’éviter le streaming, et de ne pas dépasser 1h/jour en basse qualité afin d’avoir un impact environnemental raisonnable. Évidement, la société de consommation fait exactement l’inverse avec le cloud gaming, les vidéos 4K, puis 8K, et autres choses de plus en plus consommatrices.<br /> Oui, mais il ne faut pas exagérer ce problème. D’abord, la vidéo, ce n’est pas que du loisir. La vidéo c’est aussi et surtout un excellent moyen de formation et de culture, ce qui est très important pour l’avenir de la démocratie.<br /> Ensuite, il est faux de penser que ça ne fera qu’augmenter : le temps de cerveau est limité. Et pour la définition, au delà de 4k, on peut dire que l’intérêt est totalement nul. D’ailleurs, beaucoup de gens regardent des vidéo sur des smartphones ou il n’y a aucun intérêt à dépasser le full HD.<br /> Enfin, on peut prédire que les semi conducteurs vont encore faire de gros progrès et réduire la consommation. Des caches locaux peuvent être installés chez les FAI pour réduire l’impact. Sur le long terme, ce problème n’existera pas.
KlingonBrain
De toute façon, faut pas trop s’attacher à l’informatique. Je suis le premier à m’y intéresser, mais je suis bien conscient que c’est un délire qui ne durera que quelques temps. On entre déjà bientôt dans l’ère post-numérique. Soyez pas naïf, on vous vend un avenir radieux fait de tout connecté, mais la vérité c’est que non seulement on aura pas les moyens, ni les ressources (on va tout simplement manquer de métaux et autres ressources finies, et on sait pas faire sans), mais en plus on aura tout simplement plus l’énergie pour un délire pareil. Je pense que si dans 50 ans en Europe, on a toujours assez pour être au chaud et manger deux fois par jours on sera heureux. Peut-être, dans le scénario le plus optimiste, qu’on pourra garder un tout petit peu de technologie pour les choses importantes (santé, statistiques, État), mais le tout informatique pour tout le monde, j’y crois pas. On aura au moins eu la chance de profiter de ça un temps !<br /> Non<br /> L’informatique n’est pas un délire passager. Et il n’y aura pas d’ère post numérique. Mais sans doute une redécouverte de l’informatique utile par le grand public qui en a été un temps écarté par des gadgets.<br /> Vous pensez que sans informatique nous serions plus efficient sur le plan énergétique. Et c’est une grave erreur.<br /> L’homme est sans conteste la machine la plus inefficiente jamais inventée. Déplacer des humains au travail alors qu’ils rendent à peine 50wh de travail, c’est totalement inefficient.<br /> Si l’on supprimait toutes les machines basées sur de l’informatique, l’humanité n’aurait même plus à manger.<br /> Quand l’humain n’avait pas la machine, il peinait à se nourrir correctement.<br /> Est ce qu’on pourra continuer de produire de l’informatique compte tenue de la limite en métaux rare ? La réponse est oui. Car l’on sait produire des semi conducteurs à partir de matériaux très différents. Et certains ne sont pas rares.<br /> Le problème de beaucoup d’écologistes, c’est de tomber dans l’anti modernisme en pensant que le mode de vie d’avant était forcément moins polluant et plus naturel. On peine à leur expliquer qu’un feu de bois est bien plus polluant qu’un chauffage au gaz.
jaceneliot
Salut.<br /> Je pense pas qu’on soit plus efficaces sans informatique, on gagne beaucoup d’énergie grâce à elle, on peut optimiser, etc. Ce que je me en question, c’est les matériaux. On aura pas assez de matériaux pour continuer ce délire très longtemps.<br /> Par contre, l’homme arrivait à se nourrir bien avant faut peut-être pas raconter n’importe quoi. Quand il était chasseur cueilleur, il arrivait bien aussi.<br /> Tiens : https://www.bafu.admin.ch/bafu/fr/home/themes/forets/info-specialistes/etat-et-fonctions-des-forets/production-de-bois/energie-du-bois.html<br /> Le chauffage au bois est beaucoup plus efficace niveau CO2 car ton arbre avant d’être coupé en absorbe, c’est donc une opération nulle. Et c’est une ressource renouvelable, contrairement au gaz.<br /> Et non, on sait pas faire de l’informatique sans métaux.<br /> ademe.fr<br /> epuisement-metaux-mineraux-fiche-technique.pdf<br /> 1413.19 KB<br /> Par exemple, sans cuivre, on fait plus grand chose. C’est juste un exemple, y en a des dizaines d’autres qui passeront pas 2050 ou 2100. Il faut se rendre à l’évidence. Tel le nouveau riche qui claque sa tune au lieu de l’investir, on a claqué le stock monumental de ressources : gaz, pétrole et charbon ont été d’incroyables découvertes, mais maintenant on se retrouve coincé entre le réchauffement climatique et la décroissance forcée de notre niveau de vie. Pour les ressources, si on les avait utilisées intelligemment, on aurait peut-être pu avoir des réserves pour des millénaires, ce qui nous aurait laissé le temps de développer des alternatives. Mais non, on autorise des firmes à créer chaque année des nouveaux modèles, à gaspiller, à créer toujours plus gros, on conserve la garantie de 2 ans, au mieux, on ne recycle que 30 % des appareils électroniques au niveau mondial. Bref, un immense gaspillage.
KlingonBrain
Par contre, l’homme arrivait à se nourrir bien avant faut peut-être pas raconter n’importe quoi.<br /> A l’époque de l’agriculture basée sur l’humain, 70% de la population travaillait aux champs. Avec des famines régulières.<br /> Quand il était chasseur cueilleur, il arrivait bien aussi.<br /> Peut être, mais cela ne fonctionnait qu’a l’époque ou les hommes étaient très peu nombreux.<br /> Le chauffage au bois est beaucoup plus efficace niveau CO2 car ton arbre avant d’être coupé en absorbe, c’est donc une opération nulle. Et c’est une ressource renouvelable, contrairement au gaz.<br /> Oui, mais n’oublions pas qu’on a eu de gros problèmes de déforestation entre le 17ième et le 18ième siècle. La ressource en bois est limitée.<br /> Et non, on sait pas faire de l’informatique sans métaux.<br /> Si, on sait.<br /> De nombreux matériaux (et combinaisons de matériaux) ont des propriétés semi conductrices.<br /> C’est juste qu’aujourd’hui, on a encore des métaux, donc on ne cherche pas à utiliser autre chose.<br /> Par exemple, sans cuivre, on fait plus grand chose. C’est juste un exemple, y en a des dizaines d’autres qui passeront pas 2050 ou 2100.<br /> Pour le cuivre, il faut comprendre ce que l’industrie entends par « épuisement » pour comprendre qu’on en trouvera toujours un peu, mais que ce sera plus cher.<br /> Mais on peut remplacer aussi le cuivre par d’autres matériaux conducteurs dans bien des applications.<br /> Croyez moi si vous voulez, mais les cordons d’alimentation de beaucoup d’appareils produits en chine sont aujourd’hui composés d’aluminium… plaqué cuivre.<br /> Pour les ressources, si on les avait utilisées intelligemment, on aurait peut-être pu avoir des réserves pour des millénaires, ce qui nous aurait laissé le temps de développer des alternatives.<br /> En même temps, il faut savoir que les éléments chimiques sont indestructibles. Ils passent simplement sous des formes moins facilement exploitables.<br /> Dit autrement, il faut qu’on apprenne à mieux recycler.<br /> mais maintenant on se retrouve coincé entre le réchauffement climatique et la décroissance forcée de notre niveau de vie.<br /> Je suis totalement convaincu que l’humanité doit s’inscrire dans une logique de décroissance. Mais cela n’affectera pas tellement notre niveau de vie.<br /> Je suis assez vieux pour avoir connu une époque ou l’on jetait moins et ou l’on avait encore la notion de produire durable. Et l’on ne vivait pas moins bien, bien au contraire.<br /> Mais non, on autorise des firmes à créer chaque année des nouveaux modèles, à gaspiller, à créer toujours plus gros, on conserve la garantie de 2 ans, au mieux, on ne recycle que 30 % des appareils électroniques au niveau mondial. Bref, un immense gaspillage.<br /> Oui, clairement, il faudra mettre fin à cette complaisance pour l’obsolescence programmée.<br /> Et si vous voulez mon avis, en plus de préserver l’environnement, ça sera pour notre plus grand bien.<br /> Il faudra hélas un peu de temps pour changer les mentalités.
jaceneliot
A l’époque de l’agriculture basée sur l’humain, 70% de la population travaillait aux champs. Avec des famines régulières. &amp; Peut être, mais cela ne fonctionnait qu’a l’époque ou les hommes étaient très peu nombreux.<br /> Oui, d’où l’urgence de réduire notre population mondiale, bien trop importante. Et tu te contredis énormément. Tu dis qu’on est infiniment plus efficace qu’avant, et après tu nous compares au Moyen-Âge. Beaucoup d’études et de cas pratiques (Cuba par exemple) montrent qu’aujourd’hui, on pourrait totalement et facilement subvenir à nos besoin alimentaires sans beaucoup de technologie. Avec la permaculture et d’autres méthodes. Tout ce qu’on a à faire, c’est abattre nos dernières vaches et gros animaux, et se nourrir exclusivement de plantes, et éventuellement quelques volailles. Si on fait ça, on enlève 20 % des émissions de CO2 et on (flemme de chercher…) double, triple la quantité de nourriture disponible juste avec ce qu’on donnait pour nourrir. Ensuite on réalloue toutes les terres et ressources à la culture de céréales et de légumes. Voilà aucun problème de nourriture et une partie du problème environnemental réglé. Donc non, on a pas forcément besoin de 70 % de la population dans les champs. En revanche, retourner à 25 % ou 33 % pourrait bien être bénéfique.<br /> Le chauffage au bois est beaucoup plus efficace niveau CO2 car ton arbre avant d’être coupé en absorbe, c’est donc une opération nulle. Et c’est une ressource renouvelable, contrairement au gaz.<br /> Oui, c’est pour ça qu’il faut une gestion très intelligente du bois, qui passe par deux choses : réduction, une fois encore, du nombre de personne ayant besoin de ce bois, donc de la population. Ensuite, extansion (massive) des forêts, dont il faut couvrir la terre, et assurer des cultures d’arbres intensives.<br /> Si, on sait.<br /> De nombreux matériaux (et combinaisons de matériaux) ont des propriétés semi conductrices.<br /> C’est juste qu’aujourd’hui, on a encore des métaux, donc on ne cherche pas à utiliser autre chose.<br /> Si t’as un lien qui explique qu’il sera un jour possible de produire des ordinateurs, serveurs et tout ce qui est nécessaire sans aucun matériau fini (ou du moins fini dans les décennies qui suivent), je suis preneur. Et pas du garbade lien comme Clubic, je parle d’un truc sérieux.<br /> Pour le cuivre, il faut comprendre ce que l’industrie entends par « épuisement » pour comprendre qu’on en trouvera toujours un peu, mais que ce sera plus cher.<br /> Mais on peut remplacer aussi le cuivre par d’autres matériaux conducteurs dans bien des applications. Croyez moi si vous voulez, mais les cordons d’alimentation de beaucoup d’appareils produits en chine sont aujourd’hui composés d’aluminium… plaqué cuivre.<br /> Aluminium c’est pareil, on va en manquer. Ce qui est con dans l’histoire, c’est que la plupart des métaux ont un taux de recyclage proche de 100 %. On perd un peu car on a des appareils perdus à jamais, du frottement, etc. Et on a aussi le problème des petits appareils où séparer les matériaux est compliqué. Si on gérait les choses intelligemment, on aurait besoin de beaucoup moins extraire.<br /> En même temps, il faut savoir que les éléments chimiques sont indestructibles. Ils passent simplement sous des formes moins facilement exploitables.<br /> Dit autrement, il faut qu’on apprenne à mieux recycler.<br /> C’est faux. Ou plutôt c’est vrai mais pas pertinent. Si tu fais tomber un téléphone au fond de l’océan, il est perdu à jamais pour l’humanité. Si tu meule du métal et que la poussière tombe dans le sol, il est perdu. A toi de comprendre que pas facilement exploitable = ne sera jamais exploité. Aucun capital ne paiera pour un truc pas rentable. Au delà de ça, si on les forcait, ça ne vaudra jamais la peine d’extraire quelque chose si l’extraction demande plus d’énergie que ce que la chose peut nous rapporter en soi.<br /> Je suis totalement convaincu que l’humanité doit s’inscrire dans une logique de décroissance. Mais cela n’affectera pas tellement notre niveau de vie. Je suis assez vieux pour avoir connu une époque ou l’on jetait moins et ou l’on avait encore la notion de produire durable. Et l’on ne vivait pas moins bien, bien au contraire.<br /> Là j’ai rigolé. Pour ta gouverne, décroissance = synonyme de niveau de vie. En tout cas au sens matériel de la chose. Sans énergie fossile, tu oublies le concept de vacances, retraites, et tous les acquis sociaux. Tu oublies ta maison de 100m2, tu oublies ton ordinateur. Tout ça, c’est le produit direct du stock gratuit d’énergies fossiles. C’est un peu comme le free trial des logiciels, et là on arrive au bout, va falloir recommencer à payer. Sauf que l’époque à laquelle tu faisais l’allusion fait partie de l’âge d’or de l’humanité. Sans énergie fossile (et tu l’as dit toi même en parlant de l’efficiance d’un humain, nulle), l’humain n’a plus le droit à ses fameux « 500 exclaves énergétiques ». Fin de la partie.<br /> Oui, clairement, il faudra mettre fin à cette complaisance pour l’obsolescence programmée. Et si vous voulez mon avis, en plus de préserver l’environnement, ça sera pour notre plus grand bien. Il faudra hélas un peu de temps pour changer les mentalités.<br /> On finira sur un point d’accord alors, ou pas… C’est pas une question de mentalité, mais d’économie. Sans obsolesence programmée, ça devient difficile pour une multinationale de le rester. Si on faisait tout selon le bon sens, il n’y aurait qu’une économie totalement plannifiée en fonction des besoins de chacun. Dans un système capitaliste, interdire aux entreprises de vendre plus qu’un produit par personnes tous les 10-15 ans, ça revient à la tuer. On sort totalement de la logique où une entreprise qui fait 10 milliards de bénéfice en 2019 et 10 miliards en 2020 est considérée comme en mauvaise santé, car sans croissance.<br /> Il faut bien comprendre une chose : la finitude des ressources, la contrainte énergétique, c’est la physique irréfutable, sans idéologie. L’économie, c’est une science hors-réalité, définie quand on ne connaissait rien à rien. On utilise toujours la même économie, et c’est ce qui est entrain de nous détruire. Tant que le paradigme sera le même, c’est foutu.
KlingonBrain
Oui, d’où l’urgence de réduire notre population mondiale, bien trop importante.<br /> Oui, c’est une évidence. Mais d’une part, ça demandera beaucoup de temps. Et d’autre part, on ne reviendra pas au niveau du temps des cueilleurs.<br /> Beaucoup d’études et de cas pratiques (Cuba par exemple)<br /> Un bon conseil, méfiez vous de ce qu’on raconte sur les pays socialistes. D’une part parce que beaucoup de gens les idéalisent pour des raisons idéologiques. D’autre part car il est de notoriété publique que ces pays fabriquent de la communication mensongère pour travestir la vraie réalité vécue par leur population. Dit autrement, on raconte pas mal de bêtises dessus. D’après mes informations, ils sont loin de manger à leur faim. D’autre part, leur agriculture utilise quand même des machines à un niveau qu’il est difficile d’évaluer.<br /> Tout ce qu’on a à faire, c’est abattre nos dernières vaches et gros animaux, et se nourrir exclusivement de plantes, et éventuellement quelques volailles.<br /> Pour ma part, je ne tomberais pas dans l’idéologie Vegan, parce que la, c’est du domaine de la religion. L’homme est omnivore, comme beaucoup d’animaux.<br /> Cela dit, il y a des idées intéressantes pour réduire cette consommation. Certains vers peuvent fournir une source de protéine intéressante.<br /> Si on fait ça, on enlève 20 % des émissions de CO2 et on (flemme de chercher…) double, triple la quantité de nourriture disponible juste avec ce qu’on donnait pour nourrir. Ensuite on réalloue toutes les terres et ressources à la culture de céréales et de légumes. Voilà aucun problème de nourriture et une partie du problème environnemental réglé. Donc non, on a pas forcément besoin de 70 % de la population dans les champs. En revanche, retourner à 25 % ou 33 % pourrait bien être bénéfique.<br /> Ce n’est pas une question d’espace cultivable, mais de force de travail. Une moissonneuse batteuse récolte près de 70 tonnes de blé en une heure. Il faut une armée d’hommes pour faire le même travail. Et ça vous coûtera beaucoup d’énergie pour les déplacer et leur fournir la nourriture nécessaire à l’accomplissement du travail.<br /> Si vous remplacez la viande par des végétaux, vous ne résoudrez pas pour autant le problème écologique.<br /> Oui, c’est pour ça qu’il faut une gestion très intelligente du bois, qui passe par deux choses : réduction, une fois encore, du nombre de personne ayant besoin de ce bois, donc de la population. Ensuite, extansion (massive) des forêts, dont il faut couvrir la terre, et assurer des cultures d’arbres intensives.<br /> Il faut savoir que l’on fait déjà une gestion relativement intelligente des forets et des espaces cultivables. Et il ne faut pas oublier que la culture intensive de la forêt n’est possible que grâce à des engins mécanisés lourds.<br /> Enfin, il faut savoir que dans beaucoup de pays, y compris la France, l’utilisation du bois pour le chauffage à engendré une déforestation massive et catastrophique. En France, au 18ième siècle des plans ont permis d’y remédier. Mais dans certains pays, cette désertification est restée.<br /> Si t’as un lien qui explique qu’il sera un jour possible de produire des ordinateurs, serveurs et tout ce qui est nécessaire sans aucun matériau fini (ou du moins fini dans les décennies qui suivent), je suis preneur.<br /> Attention, ce n’est pas parce qu’il y aura éventuellement pénurie de certaines ressources que pour autant on ne produira plus aucun produit fini.<br /> L’utopie du retour à la vie dans les bois, ça n’arrivera pas. Même en cas d’écroulement économique majeur.<br /> Après, si l’exercice est de produire un processeurs simple, à partir de peu, ça n’est pas impossible non plus. On peut le faire avec des relais, ou même de la pure mécanique. Mais c’est une longue histoire.<br /> Pour parler des recherches dont j’ai entendu parler, je citerais le graphène.<br /> Et l’absence de métaux rare pour le dopage du silicium ne signifie pas nécéssairement l’impossiblité de produire des semi conducteurs, mais l’usage de produits de dopage différents, au pire moins efficients.<br /> La production d’un ordinateur ne demande finalement pas grand chose. Il faut une propriété semi conductrice permettant de produire un transistor. A partir de la, l’ordinateur peut exister.<br /> Et comme je l’ai dit, cette propriété semi conductrice existe dans énormément de matériaux avec des degrés d’efficience divers.<br /> Ce qui peut être en jeu, c’est éventuellement la vitesse de traitement, mais pas l’existence de l’ordinateur.<br /> Aluminium c’est pareil, on va en manquer.<br /> Il y a pleins d’autres métaux conducteurs. Le fer par exemple.<br /> Et si on veut aller vraiment à l’extrême, je vous fabrique un conducteur avec du carbone.<br /> Il n’y a pas que les métaux qui ont des propriétés conductrices.<br /> Ce qui est con dans l’histoire, c’est que la plupart des métaux ont un taux de recyclage proche de 100 %. On perd un peu car on a des appareils perdus à jamais, du frottement, etc. Et on a aussi le problème des petits appareils où séparer les matériaux est compliqué. Si on gérait les choses intelligemment, on aurait besoin de beaucoup moins extraire.<br /> Les métaux qui ont été utilisés ne sont vraisemblablement pas perdus.<br /> Mais il faut savoir une chose, c’est que l’informatique est la pierre angulaire du recyclage efficient. J’ai appris que beaucoup d’aciéries utilisent énormément de métal recyclé.<br /> Et c’est l’informatique qui permet d’ajuster la composition d’une coulée utilisant des métaux de composition inégale.<br /> J’insiste sur le fait que le monde écologique du futur n’existera pas sans l’ordinateur.<br /> C’est faux. Ou plutôt c’est vrai mais pas pertinent. Si tu fais tomber un téléphone au fond de l’océan, il est perdu à jamais pour l’humanité.<br /> Il est vraisemblable que la plupart des téléphones finissent dans des poubelles plutôt qu’au fond de l’océan.<br /> Si tu meule du métal et que la poussière tombe dans le sol, il est perdu.<br /> Dans les principaux endroits ou l’on fabrique des objets en métal, on ne met pas les poussières dans le sol.<br /> A toi de comprendre que pas facilement exploitable = ne sera jamais exploité. Aucun capital ne paiera pour un truc pas rentable. Au delà de ça, si on les forcait, ça ne vaudra jamais la peine d’extraire quelque chose si l’extraction demande plus d’énergie que ce que la chose peut nous rapporter en soi.<br /> Cela n’est pas si évident.<br /> L’exemple du pétrole montre que tant que les cours sont bas, on extrait au plus simple.<br /> Des que la pénurie fait monter les cours, cela rends rentable d’aller le chercher plus loin.<br /> Il est possible qu’un jour on mine dans les anciennes décharges. Ou qu’on aille chercher les resources dans le magma. On ne peut pas prédire à l’avance quel sera le cout de ces technologies.<br /> Pour ta gouverne, décroissance = synonyme de niveau de vie<br /> Non, c’est une grave erreur. Un très grave erreur.<br /> Il faut avoir vécu dans le passé pour comprendre qu’on n’a pas forcément un meilleur niveau de vie sous prétexte qu’on achète un smartphone tous les deux ans et une nouvelle voiture tous les 5 ans. Bien au contraire, même.<br /> Décroissance est synonyme de diminution de la production. Pas diminution de la possession.<br /> Aujourd’hui, l’industrie produit beaucoup d’obsolescence programmée et nombre de biens à durée de vie très courte.<br /> Beaucoup de gens pensent que cette production effrénée serait synonyme de meilleur niveau de vie. Ils ont tort, c’est même tout le contraire…<br /> La surproduction de l’humanité est une cause majeure de dégradation de notre niveau de vie.<br /> Jeter des objets qui pourraient encore servir, cela veut dire perdre plus de temps à travailler pour en produire de nouveaux.<br /> Nos ancêtres avaient très bien compris qu’il était important de produire des biens durables car c’était source d’économie de temps, partant de la, d’un meilleur niveau de vie.<br /> Beaucoup de gens font l’erreur de croire que battre des records de production de merdouilles en plastique qui finiront à court terme dans les poubelles ferait notre niveau de vie et notre bonheur. C’est une escroquerie intellectuelle des lobbys productivistes, car en réalité, il n’y a rien de plus faux.<br /> Sans énergie fossile, tu oublies le concept de vacances,<br /> Je peux vous expliquer comment faire des milliers de kilomètres sans énergie fossile et de plusieurs manières différentes. On ne reviendra pas au moyen age, parce qu’on a nettement plus de connaissances techniques.<br /> Sans compter qu’on peut très bien passer de bonnes vacances dans un camping à 20km de chez soi, c’est ce que font déjà quantité de pauvres.<br /> retraites<br /> Faire travailler des vieillards n’est pas une logique efficiente.<br /> Et sans retraite, les gens feront… plus d’enfants pour assurer leurs vieux jours. Pas vraiment ce qu’on cherche.<br /> Il existe de nombreuses raisons à l’augmentation de population régulière de l’humanité. La principale est qu’il est quasiment impossible d’équilibrer les finances d’un système décroissant.<br /> Pour schématiser, rendre possible une économie décroissante suppose de dégager une marge de manœuvre en terme de travail. Ce qui n’est pas possible sans l’informatique et la production mécanisée.<br /> Tu oublies ta maison de 100m2<br /> L’homme avait des maisons bien plus grande encore avant l’ère du pétrole. La taille d’une maison n’est pas le problème. Rien n’oblige à tout chauffer.<br /> Tout ça, c’est le produit direct du stock gratuit d’énergies fossiles. C’est un peu comme le free trial des logiciels, et là on arrive au bout, va falloir recommencer à payer.<br /> Le problème, c’est que si le problème c’est de limiter la consommation d’énergie, l’homme est la machine la plus inefficiente sur le plan énergétique.<br /> Parce qu’on l’oublie, mais l’homme consomme aussi du carburant.<br /> Voila pourquoi il ne faut pas confondre écologie et passéisme.<br /> L’humain n’a plus le droit à ses fameux « 500 exclaves énergétiques<br /> Ne pas oublier que l’homme n’est qu’une machine comme les autres… qui consomme du carburant pour le moindre effort produit.<br /> Et c’est une erreur de penser qu’on n’aura plus nos « esclaves énergétiques ». Il faut savoir que le soleil envoie gratuitement une quantité d’énergie énorme sur chaque mètre carré de notre planète. Et que de nombreuses sources d’énergie non basés sur le dégagement de carbone sont possibles.<br /> Qu’on soit obligé de changer notre manière de faire, c’est l’évidence. Mais penser que pour autant on retournera au passé pour s’éclairer à la bougie, c’est une erreur. Et de plus une erreur qui ne serait pas très écologique.<br /> Au passage, il faut se méfier des discours type « fin du monde » qui ont toujours été exploité par divers sectes et mouvements depuis la nuit des temps.<br /> Sans obsolesence programmée, ça devient difficile pour une multinationale de le rester.<br /> Je ne suis pas d’accord. De nombreuses industries ont existé et perduré en produisant des biens durables. Si l’obsolescence programmée n’est pas un concept nouveau, sa généralisation a outrance est un phénomène relativement récent. C’est à nous de fixer les conditions de ce que nous voulons accepter.<br /> Si on faisait tout selon le bon sens, il n’y aurait qu’une économie totalement plannifiée en fonction des besoins de chacun.<br /> Hélas, de très nombreuses tentatives d’économies complètement planifiées ont montré le peu d’efficacité de cette logique. Pour faire simple, tu as un fonctionnaire qui pense tes besoins a ta place. Il se croit très main, mais en pratique, c’est toujours à côté de la plaque pour la simple et bonne raison que le gars qui décide est complètement déconnecté de la réalité. Il ne comprends pas les besoins de ceux pour lequel il décide. Résultat, dans un tel système, on manque du nécessaire et simultanément, il y a de nombreux gaspillages.<br /> Bien sûr, il ne faut pas oublier non plus que le « tout privé » a aussi ses travers.<br /> L’économie idéale sera toujours affaire de bons compromis entre planification et économie privée.<br /> Dans un système capitaliste, interdire aux entreprises de vendre plus qu’un produit par personnes tous les 10-15 ans, ça revient à la tuer. On sort totalement de la logique où une entreprise qui fait 10 milliards de bénéfice en 2019 et 10 miliards en 2020 est considérée comme en mauvaise santé, car sans croissance.<br /> Non, cela demande juste une autre logique de production. Par exemple, des modèles qui seront rentabilisés plus longtemps (on ne fait pas un nouveau modèle tous les 2 ans).<br /> Ce n’est pas comme si les entreprises qui font des biens durables de qualité n’avaient jamais existé.<br /> Il faut bien comprendre une chose : la finitude des ressources, la contrainte énergétique, c’est la physique irréfutable, sans idéologie. L’économie, c’est une science hors-réalité, définie quand on ne connaissait rien à rien. On utilise toujours la même économie, et c’est ce qui est entrain de nous détruire. Tant que le paradigme sera le même, c’est foutu.<br /> Je suis totalement d’accord avec vous. Et il va falloir changer beaucoup de choses.<br /> Mais la contrainte énergétique impose de raisonner intelligemment, certainement pas de revenir à un mode de production inefficient du moyen âge.<br /> Et l’informatique est l’un des outils incontournable de cette efficacité.<br /> Par exemple, il n’y aura pas de gestion efficiente de la production d’énergie éolienne ou solaire sans les smart grids et sans l’informatique.<br /> L’informatique est le meilleur ami de l’écologie. Et même s’il est indéniable que l’informatique consomme de l’énergie, il ne faut pas oublier qu’elle en fait également gagner.
Hiro_kool
Sans compter que pour cette quantité d’énergie il faudrait plusieurs hectares de terrain d’éolienne et là ça pose problème, ou poser toutes ces éoliennes sans porter atteinte à l’environnement tout en tenant compte de leurs coûts qui est à vrai dire décourageant envers toute tentative de changement?
KlingonBrain
Tiboinshape c’est de la culture?? Sa copine @just_ine_fitmtl c’est de la culture?<br /> A ce compte la, on peut aussi dire qu’il faudrait jeter tous les livres sous prétexte qu’il existe des écrits de qualité divers.<br /> Si vous voulez apprendre à souder, à réparer votre lave linge, votre voiture pour faire durer vos biens, ou vous perfectionner en maths, en langue ou en sciences, voir de cultiver vous même vos légumes bio, Youtube est votre ami. C’est une mine inépuisable de savoirs utiles.<br /> Sincèrement, ceux qui n’ont pas été jeunes avant l’existence du web ne réalisent pas la chance qu’ils ont sur le plan culturel.
KlingonBrain
Oui, c’est le moins qu’on puisse dire.<br /> Mais il faut se montrer patient. Ce type de contenu amusera les gens un temps. Mais ça finira par lasser…<br /> Et puis même si quelques gros youtubers affichent un nombre de vue impressionnants, ils ne sont pas des milliers.<br /> Ce qui rendra très facile l’emploi de caches locaux pour réduire l’impact écologique.
rexxie
« l’électricité nucléaire française est même très compétitive face aux renouvelables qui avoisinent les 60 euros par mégawattheure. Cet avantage devrait disparaître. Pour l’EPR 2, EDF vise 55 à 60 euros le MWh alors que les prix de revient de l’éolien et du solaire ne cessent de baisser. »<br /> =====================================================================<br /> Révolution Énergétique – 14 Apr 19<br /> Les éoliennes réduisent notre facture d'électricité - Révolution Énergétique<br /> Souvent décrites comme une source d'énergie chère, les éoliennes commenceraient à faire baisser notre facture d'électricité. C'est le résultat de plusieurs études, qui vont à l'encontre des idées reçues.<br />
icejedi
Hélas, votre interprétation de mes propos est complètement erronée, je travaille avec l’informatique, évidement que c’est quelque chose de précieux, raison de plus pour éviter que l’industrie du loisir continue la surenchère et ne cannibalise les ressources alloués à une usage utile.<br /> Quand à réduire la consommation, hélas un Mac tout en 1 consomme autant qu’un équivalent commercialisé en 1978 : on a toujours plus de puissance au lieu de toujours plus d’économie…
KlingonBrain
Hélas, votre interprétation de mes propos est complètement erronée, je travaille avec l’informatique, évidement que c’est quelque chose de précieux, raison de plus pour éviter que l’industrie du loisir continue la surenchère et ne cannibalise les ressources alloués à une usage utile.<br /> Je suis totalement d’accord avec vous. Mais pour cela, il faut expliquer aux gens qu’il faut acheter de vrais ordinateurs et accepter de se former à ce qu’est la véritable informatique utile. Pas de se laisser refourguer des machines à manger notre temps de cerveau qui sont soit disant faciles à utiliser mais qui ne font au final pas grand chose d’utile.<br /> Quand à réduire la consommation, hélas un Mac tout en 1 consomme autant qu’un équivalent commercialisé en 1978 : on a toujours plus de puissance au lieu de toujours plus d’économie…<br /> Mais pour ceux qui n’ont pas besoin de cette puissance, on peut aussi choisir un Raspberry PI.<br /> Et il ne faut pas oublier que les consommateurs les plus importants des ménages ne sont pas les ordinateurs.<br /> On fait beaucoup plus pour l’écologie en isolant sa maison et choisissant son habitation près de son lieu de travail qu’en jetant son ordinateur.
Phoenamandre
Technique de l’exagération, si tu compares regarder un film en 1080p à se laver les dents avec son pipi…
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