Développé dès 1997 dans les laboratoires du prestigieux M.I.T, près de Boston, ce type d'écran s'appuie sur des capsules remplies de microbilles noires ou blanches, dont la présence sur le la partie visible de la capsule est commandée par une impulsion électrique. Les premiers prototypes sont constitués d'écrans monochromes de 5 pouces de diagonale, d'une résolution 320*240 pour 85 DPI.
Solution idéale pour la lecture de la presse écrite ou de eBooks, la technologie E Ink est encore insuffisante pour des applications multimédia mais les chercheurs travaillent sur l'arrivée de la couleur ainsi que sur l'affichage plus rapide des images (actuellement 0.25 seconde pour changer de page) pour pouvoir diffuser de la vidéo.
Un peu moins avancé sur le plan industriel, le japonais Fujitsu semble également travailler sur ce type de technologie avec des écrans plats, un peu moins flexibles que ceux de Philips et E Ink, mais par contre tactiles, idéaux pour la saisie manuscrite, dont la commercialisation pourrait se faire dès 2006.
Au-delà de la prouesse technologique de l'écran souple la véritable révolution est sans doute le prix incroyablement faible de ce type d'écrans. Avec un coût de fabrication d'environ 10 dollars chez Philips, ce type d'écran pourrait progressivement se substituer aux cristaux liquides (technologies TFT et OLED) voire révolutionner la décoration intérieure avec de véritables papiers peints numériques. Les murs de nos cités ou de nos maisons sont-ils prêts pour une telle révolution ?
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