Les demandeurs d'emploi vont pouvoir se faire du mouron. Les données de 340 000 d'entre eux sont dorénavant entre les mains de pirates.

Les piratages ne sont pas des problèmes inconnus du côté de chez France Travail, l'organisme en charge de l'accompagnement des personnes sans emploi ayant déjà été victime d'un piratage géant en mars 2024. Pourtant, il semble que la sécurité ne soit pas encore à la hauteur des enjeux, vu qu'à peine un peu plus d'un an plus tard, un autre incident vient d'avoir lieu.
Une intrusion enregistrée le 12 juillet dernier chez France Travail
C'est malheureusement une musique assez commune aujourd'hui. Un nouvel acteur français d'importance se fait pirater, et des données concernant de nombreux Français se retrouvent à l'air libre. France Travail a en effet enregistré un incident en date du 12 juillet au niveau d'un portail partenaire, comme nous l'informe RTL. Résultat, les données de 340 000 demandeurs d'emploi ont été récoltées.
Les informations suivantes ont été volées :
- Nom et prénom ;
- Date de naissance ;
- Identifiant France Travail ;
- Numéro de téléphone ;
- Adresse mail et postale.

La faille se trouvait au sein d'un organisme de formation en Isère
L'origine de la fuite a vite été détectée. Il s'agit du compte d'un organisme de formation installée en Isère qui a été « compromis par un infostealer, un logiciel malveillant qui capte les informations d'authentification », selon une communication de France Travail à RTL.
« Sur la base des informations fournies par l'Anssi (l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information, ndlr) les équipes internes ont pu rapidement identifier le service concerné. Il s'agit de l’application Kairos permettant aux organismes de formation d'agir sur le suivi des formations des demandeurs d'emploi » a par ailleurs précisé France Travail.
Résultat, même si aucune information bancaire n'a été extorquée, on peut craindre que de prochaines campagnes de phishing vont pouvoir être lancées en utilisant ces données. Les personnes concernées vont rapidement être contactées par France Travail pour être informées de cette compromission.
Source : RTL