La technologie « stop and start » que l'on retrouve dans de nombreuses voitures aujourd'hui est nettement remise en question outre-Atlantique. Un retour en arrière ?

La fin du « stop and start » aux États-Unis ? © Wiki Commons
La fin du « stop and start » aux États-Unis ? © Wiki Commons

Avec l'arrivée de Donald Trump à la Maison Blanche, c'est une nouvelle phase de dérégulation qui débute du côté des États-Unis. C'est évidemment le cas dans un secteur très en vue comme l'intelligence artificielle, mais aussi du côté de certaines règles environnementales s'appliquant aux automobiles. Ce devrait ainsi être le cas du stop and start, qui permet d'éteindre le moteur dès que vous êtes à l'arrêt (comme à un feu rouge), pour en réduire les émissions en CO2.

Le « stop and start » en question aux États-Unis

La technologie « stop and start » pourrait bientôt être du passé du côté des États-Unis. Le patron de l'Agence de protection de l'environnement (EPA) vient en effet de poster un message dans lequel il en parle comme d'un système à cause duquel « votre voiture meurt à chaque feu rouge pour que les entreprises obtiennent un trophée de participation à la lutte contre le changement climatique. »

Il ajoute, en signe de tacle à l'administration précédente, que « l'EPA l'a approuvée et tout le monde la déteste, alors nous la corrigeons. » De quoi imaginer que, même si elle n'est pas interdite, cette technologie pourrait perdre les incitations réglementaires qui poussaient les constructeurs à l'introduire dans leurs véhicules.

La technologie de moins en moins populaire

Les constructeurs automobiles sont en effet incités à adopter le « stop and start » grâce aux crédits carbone qu'ils obtiennent quand ils l'installent. Elle a au fil des années connu une opposition de certains automobilistes, qui critiquaient le fait que leur moteur pouvait mettre du temps à redémarrer, et qu'il pouvait aussi être usé prématurément.

Le « stop and start » pourrait tout de même garder un certain attrait au vu des économies en carburant qu'il permet – de 7 à 26% en circulation urbaine, selon des tests de Newsweek et de la Society of Automotive Engineers. Et vous, êtes-vous plutôt un amateur ou un critique de ce système ?

Source : 20 minutes, Drive