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Atos essaie toujours de sauver sa peau et dévoile de nouvelles mesures pour y parvenir

03 janvier 2024 à 12h19
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Le logo Atos en haut d'un immeuble © nitpicker / Shutterstock
Le logo Atos en haut d'un immeuble © nitpicker / Shutterstock

Atos s'est lancé dans plusieurs opérations qui devraient lui permettre d'afficher un meilleur bilan financier à l'avenir.

Le géant français, fleuron national dans le domaine des supercalculateurs, est en difficulté financière depuis quelques années. Ses problèmes se sont accélérés lors du dernier trimestre 2023, avec notamment la démission de son PDG, et des députés assez alertés par sa situation pour proposer la nationalisation de ses activités.

Cependant, Atos souhaite redresser la barre seul de son côté, et a prévu dans ce cadre plusieurs actions à mener durant cette année 2024.

La dette à rembourser, le point le plus important

Le chantier le plus important pour le groupe français est assez clair : la dette. Celle-ci s'élève à 5 milliards d'euros, avec des échéances importantes pour les prochaines années. Celle de novembre 2024 sera ainsi de 500 millions d'euros, alors qu'en 2025, Atos devra rembourser la somme conséquente de 1,5 milliard d'euros. En y ajoutant l'échéance 2026 de 750 millions d'euros, il est devenu obligatoire pour la direction d'obtenir de nouveaux financements bancaires.

« Si l'issue des discussions avec les banques s'avère incertaine, on pourra avoir recours à des mécanismes de protection juridiques pour nos financiers » explique par ailleurs le directeur financier Paul Saleh. Plusieurs changements sont dans le même temps effectués au conseil d'administration.

© Casimiro PT / Shutterstock.com
© Casimiro PT / Shutterstock.com

Plusieurs cessions au programme

Atos est aussi depuis cet été sur les rails pour mener une levée de fonds destinée à Eviden, société qui regroupe ses activités de cybersécurité, de big data et de cloud. D'un montant initial de 900 millions d'euros, elle pourrait être revue à la baisse si certaines cessions venaient à être validées.

En effet, le groupe est en ce moment en négociations avec Airbus pour lui céder ses activités de cybersécurité et de big data, valorisées entre 1,5 et 1,8 milliard d'euros. « Actuellement à un stade préliminaire, les discussions avec Airbus vont progresser et le marché sera informé en temps voulu de leur issue » a indiqué le groupe. La transaction pourrait être définitivement validée lors du premier trimestre 2024.

À l'opposé, les discussions sur la cession des activités d'infogérance au milliardaire Daniel Kretinsky, annoncée il y a plusieurs mois déjà, « prennent plus de temps que prévu, et il n’y a aucune certitude qu'elles aboutissent à un accord » selon Paul Saleh.

Source : Le Figaro

Samir Rahmoune

Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les q...

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Journaliste tech, spécialisé dans l'impact des hautes technologies sur les relations internationales. Je suis passionné par toutes les nouveautés dans le domaine (Blockchain, IA, quantique...), les questions énergétiques, et l'astronomie. Souvent un pied en Asie, et toujours prêt à enfiler les gants.

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Commentaires (11)

youmetooandyou
je suis désolé d’avoir contribué à la chute d’atos en ayant osé demandé une augmentation de 1000 euros annuel.
hellraisercom
Attend, ils ont accepté ?<br /> A l’époque j’étais technicien de terrain, je faisais entre 50 et 65h par semaine pour 1150€ net par mois. Toute la journée mon chef critiqué mes interventions et me traité de fainéant, demander une augmentation ou au moins payer mes heures supp (qui pour eux en était pas, ils considérer que les temps de routes n’étais pas du travail effectif, je faisait plus de 10k km par mois) c’étais clairement hors de question !<br /> Forcement, si Atos a pu enfin commencer a payer ses employés correctement, suite au départ de breton, je comprends mieux le plongeon !
sylvebarbe78
La seule société informatique qui au lieu de développer des programmes développe des bugs
SPH
J’ai été technicien informatique pour wanadoo et embauché par ATOS. J’en garde un très mauvais souvenir…
StephaneGotcha
Emprunter c’est «&nbsp;facile&nbsp;». Rembourser c’est plus dur.<br /> Ils pourraient vendre Aramis Auto?! (joke)
Nmut
C’est la base du métier, sinon comment justifier les contrats de maintenance!
Werehog
Je me rappelle qu’avant même d’avoir mon diplôme j’étais harcelé de coups de fils de recruteurs avec tous le même discours, le même salaire… sauf Atos : 8K de moins !<br /> J’ai tellement été surpris que j’ai très sérieusement demandé au gars « c’est une blague ? »<br /> Alala, Atos, heureusement que j’ai jamais signé chez eux vu les retours que j’avais de certains amis
ABC
J’ai fait une mission chez eux pour un constructeur auto. Je n’avais pratiquement que des collègues délocalisés, des développeurs indiens ou à pas cher. Certains parlaient très mal le français et leur anglais était à peine mieux. Un décalage complet entre les compétences exigées et l’inintérêt du travail. Les rares français coachaient des petites mains sous-payées dans des pays comme la Roumanie. Total, nous étions très peu sur le projet en IDF dans des bureaux sans âme et nous ne connaissions même pas la tête de certains de nos «&nbsp;collègues&nbsp;». Un côté «&nbsp;Brazil&nbsp;»… le film dystopique.<br /> Faire carrière dans un truc pareil est inenvisageable, un repoussoir. Même bosser à la poste, ça fait plus rêver.
userresu
«&nbsp;ils considérer que les temps de routes n’étais pas du travail effectif&nbsp;»<br /> J’adore quand un employeur te sort ce genre de remarque ; si on se déplace c’est dans le cadre d’une mission pour le travail ; donc oui, c’est du travail et oui, ça doit être pris en compte dans les heures travaillées (d’ailleurs, je crois que des jugements ont été rendu dans ce sens)
MattS32
userresu:<br /> J’adore quand un employeur te sort ce genre de remarque ; si on se déplace c’est dans le cadre d’une mission pour le travail ; donc oui, c’est du travail et oui, ça doit être pris en compte dans les heures travaillées (d’ailleurs, je crois que des jugements ont été rendu dans ce sens)<br /> Ça dépend de plein de facteurs, et notamment de la convention collective et de la nature du développement. Par exemple dans mon ancienne boîte, on était en convention métallurgie, le surplus de temps de trajet pour aller chez le client par rapport à l’agence n’était pas compté dans le temps de travail pour les «&nbsp;sédentaires&nbsp;» (affectés à plein temps chez un client), sauf au delà d’1h30 aller-retour, mais les déplacements dans la journée (en dehors donc du trajet du matin et de celui du soir) pour les itinérants étaient comptés intégralement comme du temps de travail.
JulienBache
C’est sympa ce genre d’article mais quel est le lien entre Atos et Airbus : soit l’activité est rentable et faut surtout pas la vendre… Soit Airbus est le plus gros client et il y a une synergie…
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