TEST | TerraMaster F5-221 : un NAS 5 baies au rapport qualité/prix difficile à battre ?

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
17 avril 2022 à 12h24
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© Nerces
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Société chinoise basée dans l’inévitable Shenzhen, TerraMaster gagne de plus en plus d’adeptes grâce à des produits dont l’atout principal reste le prix. C’est ainsi que le F5-221 que nous testons aujourd’hui est facturé moins de 400 euros : inédit pour un modèle 5 baies.

TerraMaster F5-221
  • 5 baies à petit prix
  • Logiciel TOS en progrès
  • Performances correctes
  • Mémoire vive extensible
  • Simple à appréhender
  • Moins riche que la concurrence
  • Application mobile en retrait
  • RJ45 1 GbE, pas d'USB en façade

Années après années, TerraMaster étoffe son catalogue afin de se poser en concurrent de plus en plus crédible pour ces fabricants bien établis que sont QNAP, Synology ou ASUSTOR. Le F5-221 ne cherche cependant pas à monter en gamme. Il laisse de côté le réseau 2,5 GbE pour se focaliser sur la capacité de stockage. Grâce à ses cinq baies, il autorise RAID 5, 6 et 10 pour un maximum de 90 To. De quoi se plier à de nombreux scénarios.

Fiche technique TerraMaster F5-221

Résumé

Norme(s) ethernet
10/100/1000 Mbps
Certification DLNA
Oui
Capacité
90To
Modes RAID supporté(s)
RAID 0, 1, 10, 5, 6, JBOD, Single Disk
Système de fichier
Btrfs, Ext4

Processeur

Type de processeur
Intel Celeron J3355
Fréquence CPU
2000 MHz
Taille de la mémoire
2Go
Type de mémoire
DDR3

Réseau

Norme(s) ethernet
10/100/1000 Mbps
Connecteur(s) Réseau
LAN - Gigabit Ethernet x2
Wake On LAN
Oui
Bluetooth
Non
Wi-Fi
Non
Certification DLNA
Oui

Stockage

Capacité
90To
Interface interne
Serial ATA 6Gb/s (SATA Revision 3)
Format de disque
3" 1/2, 2" 1/2
Nombre de disques
0
Nombre maximal de disques supportés
5
RAID supporté
Oui
Modes RAID supporté(s)
RAID 0, 1, 10, 5, 6, JBOD, Single Disk
Système de fichier
Btrfs, Ext4
Connecteur(s)
HDMI 2.1, USB 3.0 x2

Compatibilité

Fonctions du serveur
FTP, Impression, iTunes, Multimédia, Photo, Virtualisation, Web
Windows ADS
Non

Caractéristiques physiques

Rackable
Non
Niveau sonore
19,8dB
Consommation
56,6kW
Largeur
227mm
Hauteur
136mm
Profondeur
225mm
Poids
2,33kg
Les différentes LED du FS-221 © Nerces
Les différentes LED du FS-221 © Nerces

Design et ergonomie

La plupart des fabricants de NAS disposent de quelques designs « types » qu’ils déclinent en de multiples variantes afin de coller à de multiples usages. Dans le cas de TerraMaster, cette logique est poussée à l’extrême et les NAS du fabricant chinois se ressemblent tous comme deux gouttes d’eau. Bien sûr, par rapport au F2-422 que nous testions dernièrement, il faut faire avec un encombrement plus important : 23 x 23 centimètres afin de loger les trois baies supplémentaires.

Le port HDMI n'est même pas renseigné sur la fiche produit du fabricant © Nerces
Le port HDMI n'est même pas renseigné sur la fiche produit du fabricant © Nerces

En façade, le gris légèrement brillant est donc à nouveau à l’honneur avec ces inserts de noirs pour identifier chacune des cinq baies. Sur la gauche du NAS, on trouve un cartouche regroupant les sept LED : une par disque, une pour l’alimentation et une pour l’activité réseau. Dommage, les deux ports LAN ne disposent pas de LED distinctes. Dommage également, on ne trouve aucun port USB en façade ce qui confirme les « sacrifices » réalisés par TerraMaster pour garder un tarif abordable.

Petit connecteur d'alimentation pour brique externe © Nerces
Petit connecteur d'alimentation pour brique externe © Nerces

Des « sacrifices » que l’on retrouve sur l’arrière du NAS. En effet, le F5-221 ne dispose que de deux ports USB. Heureusement, ils sont à la norme 3.0. On voit aussi que TerraMaster a réduit la voilure sur l’Ethernet : seuls deux ports RJ45 sont disponibles et il faut se contenter du 1 GbE. De manière assez surprenante, nous trouvons un port HDMI. Pourquoi « surprenante » ? Car TerraMaster ne l’indique même pas sur la fiche technique de son site officiel et les premières versions du F5-221 n’en étaient pas équipées.

Deux ventilateurs de 80 millimètres pour un refroidissement efficace © Nerces
Deux ventilateurs de 80 millimètres pour un refroidissement efficace © Nerces

Toujours sur l’arrière, on repère évidemment la présence des ventilateurs de 80 x 80 millimètres qui devraient être bien suffisants pour rafraîchir la bête. Bien sûr, c’est aussi là que l’on repère la connectique d’alimentation. Comme c’est de plus en plus la mode, TerraMaster adopte ici une brique externe. Sur un modèle 5 baies, nous estimons que c’est un peu dommage de devoir ainsi s’encombrer d’un boîtier en plus alors qu’il y avait sans doute moyen d’intégrer ça au NAS.

2 Go de mémoire vive sont soudés à la carte mère © Nerces
2 Go de mémoire vive sont soudés à la carte mère © Nerces

Autre regret, le Chinois ne fait pas comme la majorité de ses concurrents et n'intègre pas de système de verrouillage Kensington, mais il fait plutôt bien les choses côté conception interne. Au cœur du NAS, on retrouve un Intel Celeron J3355, le processeur date de 2016, mais est suffisant pour un petit NAS domestique. Il est épaulé par 2 Go de mémoire vive soudés sur la carte mère. Notons à ce sujet la présence d’un emplacement SO-DIMM pour porter la RAM à un total maximum de 6 Go.

Un emplacement SO-DIMM pour ajouter de la DDR3 et porter la RAM jusqu'à 6 Go © Nerces
Un emplacement SO-DIMM pour ajouter de la DDR3 et porter la RAM jusqu'à 6 Go © Nerces

Fonctionnalités et interface logicielle

De manière on ne peut plus classique, TerraMaster exploite cinq tiroirs ou « berceaux » pour les unités de stockage. Ils nécessitent d’employer des vis – un petit tournevis est d’ailleurs livré – et la mise en place sera donc un peu plus longue que chez Synology, mais rien de bien compliqué. Les berceaux sont en plastique peut-être un peu fin, mais le montage ne pose aucun problème (les disques les plus épais sont acceptés) et l’insertion dans les emplacements dédiés non plus.

TerraMaster F5-221 © Nerces

Bon point l’allumage du NAS est très rapide et après quelques secondes, on peut retrouver le F5-221 sur le réseau grâce au logiciel TNAS. L’indentification est immédiate et il devient alors possible de lancer la procédure d’installation proprement dite. Après une petite vérification des unités en place, le TerraMaster Operating System (TOS) peut être installé. Là encore, on sent que le fabricant s’est inspiré des ténors du genre pour un déploiement aussi simple que possible : l’objectif est de rendre le NAS exploitable même par les néophytes.

Simple et didactique, la procédure d'installation du logiciel convient à tous les niveaux d'utilisateurs © Nerces
Simple et didactique, la procédure d'installation du logiciel convient à tous les niveaux d'utilisateurs © Nerces

Bien sûr, notre modèle étant un NAS cinq baies, des options « avancées » s’offrent à nous comme le choix du mode de fonctionnement de la pile, au choix JBOD ou RAID 0, 1, 5, 6 et 10. On peut ensuite opter pour le système de fichier ext4, comme autrefois, mais depuis quelques temps, TerraMaster propose aussi le BTRFS, plus moderne. Enfin, la finalisation de la procédure prends quelques minutes au cours desquelles l’utilisateur n’a rien à faire : TerraMaster aurait pu en profiter pour diffuser un diaporama présentant les fonctions principales du produit.

TerraMaster F5-221 © Nerces
TerraMaster F5-221 © Nerces

Création d'un pool de stockage avant la mise en place du volume RAID 5 © Nerces

Lorsque la procédure est achevée, on arrive sur une interface graphique dont on voit bien qu’elle a été inspirée par les travaux de Synology. Il ne s’agit pas d’une copie parfaite du DSM du Taïwanais, mais ce n’est pas loin : le panneau de configuration copie celui de Synology et de nombreuses icônes sont similaires. Bon point, TerraMaster s’est aussi inspiré de Synology pour les options disponibles en ce qui concerne la gestion des comptes ou les services disponibles.

Une gestion des comptes très similaires à ce que propose Synology © Nerces
Une gestion des comptes très similaires à ce que propose Synology © Nerces

Au fil des versions de TOS et de ses NAS, TerraMaster a amélioré son centre d’applications. Hélas, aujourd’hui encore, l’offre y est très nettement moins riche que sur les produits ASUSTOR et, bien sûr, c’est encore plus vrai comparé à Synology ou QNAP. On trouve tout ce qu’il faut pour gérer les sauvegardes via Rsync ou Time Machine, mais aussi au travers de modules associés à Dropbox, Google Drive ou OneDrive pour n’en citer que quelques-uns.

On regrette forcément que le centre d'applications ne soit pas un peu plus riche © Nerces
On regrette forcément que le centre d'applications ne soit pas un peu plus riche © Nerces

Le centre d’applications offre aussi un module Docker, un autre WordPress ou du VirtualBox. Quelques outils de gestion des téléchargements sont de la partie, mais les options multimédias par exemple sont bien moins complètes et rien ne semble permettre d’exploiter cette prise HDMI. On aurait aussi aimé quelques accessoires pour gérer photos, morceaux de musique et vidéos encore que pour ce dernier point, l’inévitable Plex est de la partie. Enfin, notons l’absence d’outil de vidéosurveillance ou de travail véritablement collaboratif.

L'outil de surveillance matérielle gagnerait à être mieux organisé © Nerces
L'outil de surveillance matérielle gagnerait à être mieux organisé © Nerces

Échauffement, nuisances sonores et performances

À chaque test de NAS, nous essayons de conserver des conditions de mesure similaires. Logiquement, nous avons donc utilisé nos SSD 860 EVO signés Samsung d’une capacité de 250 Go, et ce, même si nous n’en avons que 4. De la même manière, notre réseau se basait sur un switch 10 GbE de marque Buffalo, le MP2008 pour être tout à fait exact.

Notre switch 10 GbE Buffalo MP2008 © Buffalo
Notre switch 10 GbE Buffalo MP2008 © Buffalo

Rien de très original du côté des mesures réalisées pour ce test. Nous avons d’abord voulu connaître les performances – les débits – du NAS TerraMaster avec l’outil CrystalDiskMark et une copie de fichiers sous Windows. Nous avons ensuite mesuré températures, nuisances sonores et consommation avant, enfin, de vérifier le temps de reconstruction d’une pile RAID 5.

Performances mesurées par CrystalDiskMark sur un volume RAID 5 @ 1 GbE © Nerces
Performances mesurées par CrystalDiskMark sur un volume RAID 5 @ 1 GbE © Nerces

Modèle 5 baies, le F5-221 a été configuré en RAID 5 seulement pour les tests de performances. Il nous a semblé peu utile de vérifier les débits en RAID 1. Sans surprise, le contrôleur vient brider le F5-221 sous CrystalDiskMark : nous saturons effectivement le GbE sans difficulté.

Attention, cette conclusion ne vaut que pour le test en lecture : en écriture, on flirte plutôt avec les 100 Mo/s. Par ailleurs, le NAS est très en difficulté sur les petits fichiers : à moins de 6 Mo/s en lecture comme en écriture, il signe les pires performances observées depuis un moment sur un NAS.

Performances mesurées en copie de fichiers sous Windows 10 en RAID 5 @ 1 GbE © Nerces
Performances mesurées en copie de fichiers sous Windows 10 en RAID 5 @ 1 GbE © Nerces

Comme d’habitude, nous cherchons à confirmer ces débits théoriques observés sur CrystalDiskMark par des tests de copie de fichiers sous Windows 10. Là, nous connectons le NAS à un PC équipé d’un SSD très rapide. En lecture, sans surprise, c’est l’interface réseau GbE qui nous bride à nouveau (environ 115 Mo/s) alors qu’en écriture, c’est un peu moins bien : on se cale autour des 95-96 Mo/s.

À gauche, les mesures au repos et, à droite, en charge © Nerces
À gauche, les mesures au repos et, à droite, en charge © Nerces

Nous enchainons sur des données relevées en surveillant un peu le NAS. Côté températures, rien à redire : le F5-221 reste très frais, en toute circonstance. Il faut dire que TerraMaster a intégré un gros système de refroidissement avec deux ventilateurs 80 x 80 millimètres.

Ces derniers ne sont pas très bruyants, mais il convient de souligner que nous n’avons pas réussi à les pousser au maximum : pas assez d’échauffement ! Enfin, rien de particulier à souligner côté consommation : le Celeron J3355 n’est pas très gourmand, mais avec cinq disques durs, ça augmente forcément un peu en pleine charge. Rien que de très normal sur ces mesures.

Un petit peu moins de 20 minutes pour reconstruire notre pile RAID 5 de test © Nerces
Un petit peu moins de 20 minutes pour reconstruire notre pile RAID 5 de test © Nerces

Enfin, comme à chaque fois que nous avions configuré une pile RAID 5, nous avons décidé de soumettre le F5-221 à un test de reconstruction. La pile ici en place contient environ 100 Go de données réparties en huit gros fichiers ainsi que 10 Go de données constituées de plus de 4 000 petits fichiers. Loin d’être le plus rapide, le F5-221 ne démérite cependant pas avec une reconstruction réalisée sans encombre en 19 minutes.

Cinq baies à moins de 400 euros : difficile de faire meilleur rapport capacité / prix © Nerces
Cinq baies à moins de 400 euros : difficile de faire meilleur rapport capacité / prix © Nerces

TerraMaster F5-221, l'avis de Clubic

TerraMaster F5-221

7

Soucieux de garder un tarif aussi abordable que possible tout en gonflant l’espace de stockage, TerraMaster a logiquement été contraint à quelques sacrifices. Le F5-221 n’est équipe « que » de deux ports Ethernet et seul le Gigabit a le droit de citer. Inutile de chercher un port USB en façade et ils ne sont que deux sur l’arrière d’un NAS qui nous encombre aussi avec sa brique d’alimentation externe.

Pour compenser ces lacunes, on peut donc compter sur cinq baies de stockage compatibles 2,5 / 3,5 pouces avec, bien sûr, le changement des unités à chaud. RAID 5, RAID 6 et RAID 10 sont ainsi à la portée d’un monstre de capacité : jusqu’à 90 To. Le Celeron J3355 n’est pas le plus rapide des processeurs, mais il assure l’essentiel et permet de limiter le temps de reconstruction d’une pile RAID 5 par exemple.

Pour ne rien gâcher, l’interface TOS est très agréable. Quelques bugs peuvent encore survenir, mais la traduction française est bonne et les options plutôt nombreuses. On regrette tout de même que la richesse logicielle soit un net cran en-dessous de celle des ténors du secteur et que l’application mobile rencontre quelques problèmes d’identification.

Les plus

  • 5 baies à petit prix
  • Logiciel TOS en progrès
  • Performances correctes
  • Mémoire vive extensible
  • Simple à appréhender

Les moins

  • Moins riche que la concurrence
  • Application mobile en retrait
  • RJ45 1 GbE, pas d'USB en façade
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Commentaires (13)

Lauconaug
Superbe test comme toujours, pourriez vous faire un test/tuto d’une configuration vpn avec ce NAS?
Pernel
Plutôt pas mal pour le prix, mais j’ai du mal à faire confiance à quelqu’un d’autre que Syno ou QNap, peut-être à tort.
louchi
J’ai un 5 baies chez moi, acheté 2.50 euros à Intermarché, ça assaisonne bien ma vie, je recommande.
chaton51
Le Tos… Me vla reparti à l époque des atari st and co
Maspriborintorg
Les NAS fonctionnent sur LINUX car gartuit. Revers de la médaille: chaque NAS a son propre système de gestion qui n’est pas standard. Un disque préparé sur un NAS n’est pas utilisable sur un autre NAS, par exemple lorsque le premier est mort. Un de mes client avait un NAS Synology qui est tombé en panne. il avait choisi le mirroring pensant augmenter la fiabilité. Mauvais choix car même en insérant directement un des deux disques directement sur l’interface SATA de la carte mère de mon PC de service démarré sur Linux Mint, le disque volume créé par le Synology n’est pas reconnu et Linux Mint propose de le monter en d’autres termes de le formater. Donc les fichiers sauvegardés sont perdus.<br /> Ayant un NAS Zyxel DNS-310 à un disque et un autre Zyxel à 2 disques DNS-520, j’ai fait un test de monter le disque sur le DNS-310 puis de le mettre dans le DNS-520 qui était aussi configuré en single (2 disques indépendants), le volume n’a pas été reconnu. De plus, ces boîtiers NAS n’acceptent pas toutes les génération de disques.<br /> En conclusion, la technologie NAS est utile pour télécharger sur Internet indépendament d’un PC.<br /> Par contre, pour de la sauvegarde fiable, il faut utiliser deux boîtiers USB indépendants. Et si on veut y avoir accès depuis Intranet, alors ont peut y joindre un miniPC comme le BMAX B2+ avec 8 GB RAM et 128 GB SSD (inclus) W10-64 Pro pré-installé à 200 US$.<br /> L’avantage de cette solution bien qu’un peu plus onéreuse qu’un NAS à deux disques est que la consommation est au plus égale au NAS. NAS Synology DS216 + 2 HD WD Green 2TB : 17W<br /> BMAX B2+ avec deux boîtiers Icybox IB377U3 et les deux disques WD Green 2TB, 18W puis en veille 10W puis en veille prolongée 3W
Popoulo
@Maspriborintorg : Y a toute la procédure sur la KB de Synology pour recover les datas via Unbuntu si ton nas tombe en rade, pour les systèmes de fichiers ext4 ou Btrfs, que ce soit en SHR/RAID et ce en simple ou multiples volumes.<br /> Excepté une grosse défaillance matérielle du ou des disques, y a strictement rien de perdu.<br /> Votre solution est de réinventer le NAS. Une simple config via les outils fournis vous permet de sauvegarder déjà en « clair » sur un ou plusieurs HD externes et aussi de synchro en temps réel si nécessaire sur un cloud quelqu’il soit (soit via les softs intégrés si c’est un cloud « connu » ou via webdav pour tout autre cloud). L’externalisation des datas est aussi importante. Vous aurez beau avoir x HD externes, ça servira à rien en cas de catastrophe comme incendie, vol etc…
dredd
Maspriborintorg:<br /> Par contre, pour de la sauvegarde fiable, il faut utiliser deux boîtiers USB indépendants. Et si on veut y avoir accès depuis Intranet, alors ont peut y joindre un miniPC comme le BMAX B2+ avec 8 GB RAM et 128 GB SSD (inclus) W10-64 Pro pré-installé à 200 US$.<br /> Et qué s’appelerio NAS.<br /> Un NAS tout SEUL et surtout un simple RAID 0 ou 1 n’est pas une solution de sauvegarde infaillible.<br /> Il faut externaliser en synchronisant avec un autre NAS ailleurs ou une solution Cloud. Ou accepter le risque du confort d’un seul NAS domestique.<br /> Perso j’ai ni l’un ni l’autre parce que pour moi, me jour où je met enfin une bonne solution de sauvegarde domestique, ce sera les deux d’un coup. Et ça nécessite un bon budget et aussi la gestion du réseau, la synchro, l’emplacement où mettre le NAS physique dans la maison etc. Si on néglige certains aspects on se retrouve avec une fausse sécurité et le bec dans l’eau le jour où ça crash.<br /> Et c’est ce qui arrive souvent aux PME mal conseillées ou qui ne veulent pas voir le coût réel de la sécurité.
Ar3sTW
Sympa l’article, mais avec de simples baies 4 slots en usb-c 3.2 gen 2 j’ai des transferts supérieurs au SATA vu que c’est du 10Gb/s au lieu de 6Gb/s pour le SATA 3, j’ai des vitesses de transfert entre 180mb/s et 200mb/s. Pour plus d’info c’est dans ma vitrine Steam: Ar3sTW
MattS32
Maspriborintorg:<br /> Linux Mint propose de le monter en d’autres termes de le formater<br /> Non, monter et formater ce n’est pas du tout la même chose. Le « montage », c’est simplement l’opération qui consiste à rendre accessible le contenu du disque à partir d’un point donné de l’arborescence de fichier (par exemple, sous Linux, dire que le contenu du disque sera sous /data, ou sous Windows dire qu’il sera sous X: ou sous X:\data). C’est ce que fait l’OS à chaque démarrage, avec tous les disques dont il connait le point de montage (sous Linux, ceux listés dans /etc/fstab, sous Windows tous les volume reconnus pour lesquels l’utilisateur n’a pas explicitement spécifié l’absence de point de montage, Windows attribuant automatiquement un point de montage par défaut à la connexion d’un nouveau volume). C’est la commande « mount » sous Linux.<br /> Si Linux Mint te propose de « monter » le disque, ça veut bien dire qu’il a reconnu dessus des partitions formatées avec un système de fichier qu’il connait. Sinon il te proposerait de « formater » ou éventuellement de « partitionner ». Respectivement commandes « mkfs » et « fdisk » par exemple (y a des alternatives, comme gparted).
kiwi5
il n’y a pas eu des histoires de grosses vulnerabilites avec terramaster. 5 baies est un bon argument pour ne pas prendre un vieux truc d’occas. dans le temps je lorgnais aussi sur les microservers HP
kiwi5
blague entre bays et baies, l’endroit ou on stock les dd vs les fruits comme les framboises ou les mures, c’etait pas complexe comme blague pourtant
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