Développer une région russe, tout en rapatriant des activités depuis Baïkonour et en préparant la nouvelle génération de lanceurs ? Les promesses entourant le cosmodrome de Vostotchnyi sont nombreuses et alléchantes. Les débuts sont discrets et les progrès… relatifs. Départ pour le grand Est.
Après une série d'ultimatums contre les sanctions occidentales, la Russie pourrait-elle se retirer de la Station spatiale internationale ? Le directeur de l'agence russe a annoncé que Roscosmos allait prochainement s'engager sur un calendrier signant la fin de leur participation… Mais attention à ne pas surinterpréter.
La capsule Soyouz MS-19 a atterri il y a quelques minutes au Kazakhstan, avec ses trois occupants sains et saufs. La fin d'un séjour record sur l'ISS pour Vande Hei et Dubrov, qui vont s'atteler à une importante rééducation après 355 jours en orbite. Leur retour, heureusement, n'a pas fait l'objet de pressions géopolitiques.
L'Agence spatiale européenne (ESA) a annoncé, à la suite d'un Conseil spécial, la suspension de la mission ExoMars, menée conjointement avec l'Agence spatiale russe Roscosmos. Cette décision a été prise après de nombreuses réflexions et fait suite évidemment à la guerre en Ukraine initiée par la Russie il y a trois semaines.
En étudiant les informations récoltées par la mission menée conjointement par l’ESA et Roscosmos, ExoMars Trace Gas Orbiter, des scientifiques ont découvert une importante quantité d’eau qui s’étend sur une surface similaire à celle des Pays-Bas. Elle se trouve sous Valles Marineris, un immense système de canyons situé sur la planète rouge. C’est justement cette localisation qui interpelle les chercheurs.
C'est le dernier décollage de l'année pour la capsule Soyouz, pour une mission courte de 12 jours sur la Station spatiale internationale. À l'intérieur, le vétéran russe Alexander Misurkin est entouré par deux Japonais, le milliardaire Yusaku Maezawa et son ami et photographe Yozo Hirano.
Plus vite, plus haut… Après le succès mondial de Spoutnik, l'Union soviétique veut à nouveau marquer les esprits. Le 4 novembre 1957, une mission précipitée envoie la chienne Laïka en orbite autour de la Terre. Un acte retentissant et une victoire dans la course à l'espace… mais une victoire bien cruelle.
Après son décollage mardi, le module « nœud » Pritchal arrive pour s'amarrer à la Station spatiale internationale aujourd'hui. Un nouvel élément russe qui vient compléter l'architecture actuelle avec Nauka et augmenter les capacités pour les véhicules futurs. Reste à savoir de quoi celui-ci sera fait…
Après 12 jours passés en orbite et au sein de la Station Spatiale Internationale, l'actrice Yulia Peresild et le réalisateur Klim Shipenko sont revenus sur Terre ce dimanche avec leur Soyouz. Le cosmonaute russe Oleg Novitsky les accompagnait pour terminer sa mission de 6 mois.
Mardi 5 octobre à 10h55, la mission Soyouz MS-19 a pu s'envoler vers l'orbite, décollant depuis Baïkonour. En route pour la Station spatiale internationale, le cosmonaute Anton Shkaplerov est accompagné de l'actrice Yulia Peresild et du réalisateur Klim Shipenko. Ils y séjourneront… pour y tourner un film de cinéma.
La petite sphère de métal soviétique a démarré l'âge spatial, terminé la course à l'orbite et fait rêver ou cauchemarder toute une génération ! Mais l'URSS n'a pas simplement décidé du jour au lendemain qu'elle allait tout révolutionner en octobre 1957. Le défi était de taille avant de pouvoir émettre autour du monde…
Plus tôt dans la semaine, on apprenait de sources officielles russes que de nouvelles fissures superficielles ont été découvertes dans le module Zarya de la Station spatiale internationale. Pour les ingénieurs russes, les dégradations pourraient rapidement empirer au fur et à mesure que l’ISS approche de la retraite.
Espionnage, progrès technologique et études aérodynamiques : voilà ce qui a mené au projet soviétique BOR, qui servait à préparer la future navette Bourane. Un programme très poussé, qui n'est pas resté aussi secret qu'espéré… et qui, sous une forme étonnante, survit un peu aujourd'hui.
Son décollage le 21 juillet dernier n'était pas le dernier moment de suspense dans la (déjà longue) carrière du nouveau module russe Nauka. Son arrivée sur la station spatiale internationale aujourd'hui s'est heureusement bien passée, après un transfert en orbite qui n'a pas manqué d'incidents.
Le nouveau module scientifique russe sera amarré à l'ISS d'ici quelques jours, après son décollage sous la coiffe d'une fusée Proton ce 21 juillet. Décrié, parfois décrit comme le projet le plus en retard du spatial russe, le « MLM » Nauka aura vécu avant l'orbite des dizaines d'années d'aventure.
Dès la fin de la Seconde guerre mondiale, les équipes soviétiques font des pieds et des mains pour reprendre et développer les travaux de la fusée V2. Il faudra du temps, mais de l'autre côté de l'Atlantique la course est lancée. Les intentions ne sont pas encore très spatiales…
Pour renouer avec l'exploration du système solaire, la Russie avait choisi une mission aux objectifs extrêmement ambitieux : ramener des échantillons de Phobos, l'une des deux lunes de Mars, sur Terre. Un plan complexe qui aurait peut-être pu réussir… si le véhicule avait pu quitter l'orbite terrestre.
Si le programme américain de missions lunaires habitées Artemis attire tous les regards, de nombreuses autres nations intensifient également leurs programmes d’exploration de notre satellite naturel. C’est le cas de la Russie, qui ambitionne d'envoyer un premier atterrisseur automatique, Luna-25, dès le mois d’octobre. Devraient s’ensuivre d’autres atterrisseurs, orbiteurs et rovers, ainsi que des missions de retours d’échantillons cryogéniques.
Trois astronautes sont arrivés sur la Station spatiale internationale (ISS) ce 9 avril, après un trajet en seulement deux orbites avec leur capsule Soyouz. Arrivées et départs vont se succéder jusqu'à la fin du mois pour remplacer les sept membres d'équipage.
Secret, mal connu, le complexe russe qui a lancé le plus grand nombre de fusées orbitales au monde cache bien son jeu. Isolé dans la taïga, Plesetsk garde une âme militaire, malgré des améliorations récentes. Petite découverte d'un site riche d'histoire…
Le 17 juillet 1975, une capsule Soyouz et un module de commande Apollo s'amarrent en orbite. Pour la première fois, malgré la guerre froide, une mission conjointe entre Américains et Soviétiques réussit. Elle restera un symbole…