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Le successeur de PERCEVAL, la plateforme lancée en 2018 qui permettait de signaler en ligne des fraudes à la carte bancaire, est arrivé. Son nom : THESEE.

Ce nouveau dispositif du ministère de l’Intérieur permet de porter plainte en ligne pour des arnaques qui ont eu lieu sur internet. Il englobe une dizaine d'escroqueries.

Le gouvernement lance sa plateforme THESEE

Plus besoin de sortir de chez soi pour porter plainte pour une arnaque sur internet. En phase d’expérimentation depuis octobre 2021 et initialement prévue pour 2018, la plateforme THESEE (un acronyme pour Traitement Harmonisé des Enquêtes et Signalements pour les E-Escroqueries) a enfin été lancée par le gouvernement français ce mardi 15 mars dans une version « consolidée ». Désormais opérationnelle, elle permet enfin de porter plainte en ligne sans avoir à se déplacer dans une brigade de gendarmerie ou dans un commissariat. 

Elle couvre une dizaine d'escroqueries en ligne, dont le piratage de messageries électroniques et messageries instantanées, le chantage en ligne, les rançongiciels, les arnaques à la petite annonce, les fraudes liées aux sites de ventes, ainsi que l'escroquerie à la romance alias les « romance scam » qui consiste à gagner l'affection d'une personne sous une fausse identité pour lui soutirer de l'argent.

Comment porter plainte après une arnaque en ligne ?

Plus concrètement, les utilisateurs et utilisatrices souhaitant déposer plainte via le dispositif du ministère de l’Intérieur doivent passer par le site Service-Public.fr, puis se rendre dans l’onglet Justice et cliquer sur « Arnaque sur Internet » dans la catégorie Infractions. Les victimes seront alors invitées à cocher les cases correspondant à leur situation pour ensuite être orientées vers THESEE si leur cas est couvert par la plateforme. Une authentification avec France Connect est nécessaire pour enregistrer son signalement ou sa plainte, sachant que l’internaute disposera de 30 jours pour la finaliser.

Elle est ensuite examinée par des enquêteurs de la gendarmerie ou de la police nationale. Si la plainte est validée, l’utilisateur recevra un message. Le communiqué du ministère indique qu’une équipe de 17 policiers et gendarmes est affectée à l'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLCTIC). Elle est entièrement dédiée à la validation des plaintes et aux premiers actes d’investigation.

Source : Le Figaro