🔴 French Days : les TOP des promos c'est ici ! 🔴 French Days 2023 : les meilleures promos c'est par ici !

Darty ne tombe pas dans les bras de la Fnac (màj)

01 novembre 2015 à 11h40
0
Bientôt un mois après avoir proposé de racheter Darty par échange d'actions, la Fnac devra patienter encore deux semaines. Le vendeur d'électroménager a plusieurs inquiétudes.


Le choix de la rédaction

Nous avons prêté cette semaine une oreille tout attentive à la tentative de la Fnac d'acquérir l'enseigne Darty. L'opération est d'envergure (estimée pour l'instant à 720 millions d'euros), changerait notablement les habitudes des Français et pourraient avoir des conséquences en matière d'emplois. Trois raisons qui nous poussent à vous proposer à nouveau cette actu.


Darty se laisse le temps de la réflexion. Le conseil d'administration, invité à se prononcer le 28 octobre sur la proposition de rachat par la Fnac formulée le 30 septembre, veut s'accorder un délai de deux semaines supplémentaires. L'une des raisons : le groupe coté à Londres n'est pas à l'aise avec l'idée d'un rachat par échange d'actions, tel que proposé par la Fnac - pour une valorisation de 720 millions d'euros environ.

Dans son communiqué, le distributeur d'électroménager écrit vouloir réfléchir à « l'opportunité d'introduire un paiement en espèces dans la transaction ». Les actionnaires anglais préfèreraient, en général, ce genre de transaction. À plus forte raison, si l'échange comporte une partie de titres cotés à Paris. Autre demande des administrateurs : obtenir une « compréhension détaillée des synergies attendues » de ce rapprochement.


01F4000008187680-photo-fnac-darty.jpg

Synergies de 85 millions

Car elle risque, par exemple, de générer des emplois doublons, l'opération comporte un risque social que Darty voudrait mieux jauger. Selon un rapport du cabinet d'audit E&Y commandé par la Fnac, le montant des synergies atteindrait 85 millions d'euros. Une moitié des économies viendrait des produits communs : hi-fi et petit-électroménager notamment. L'autre, « de l'optimisation de la logistique et du transport, de l'intégration de fonctions support au niveau des sièges et d'économies sur prestations de services ».

Autre source d'inquiétude : le réseau fusionné des deux enseignes pourrait devenir dominant dans certaines zones. Il ne serait alors pas exclu que le gendarme de la concurrence réclame des cessions de boutiques.


À lire également :

Cet article contient des liens d'affiliation, ce qui signifie qu'une commission peut être reversée à Clubic. Les prix mentionnés sont susceptibles d'évoluer. 
Lire la charte de confiance
Vous utilisez Google Actualités ? Suivez Clubic pour ne rien rater de l'actu tech ! google-news

A découvrir en vidéo

Haut de page