Il est encore bien trop tôt pour envisager une PlayStation 6, mais les consoles de salon nous ont habitués à des versions « intermédiaires ». Chez Sony, elles sont baptisées Pro.
La version « slim » – qui ne l'est d'ailleurs peut-être pas tant que ça – est une réalité depuis quelques semaines, mais toutes les têtes sont tournées vers un autre modèle de PlayStation 5.
Un modèle que Sony n'a pas encore officiellement annoncé et qui, pourtant, est une quasi-certitude. On voit effectivement assez mal Sony ne pas lancer de console plus musclée – de PlayStation 5 Pro – dans l'année qui va suivre.
Vers une sortie en novembre 2024 ?
Bien sûr, il ne s'agit actuellement que de rumeurs, mais les informations se multiplient depuis déjà quelques mois et la variété des sources n'est pas loin de confirmer cette future console japonaise.
La PlayStation 5 Pro serait d'ailleurs la suite logique pour Sony qui nous a déjà habitué à pareille succession de modèles sur la génération précédente avec une PlayStation 4 – « fat » – lancée en novembre 2013, suivie par une version « slim » trois ans plus tard avant qu'une variante « pro » soit mise en vente dans le courant du mois de novembre 2016.
Sur la génération PlayStation 5, Sony semblait d'abord suivre un rythme assez similaire avec cette déclinaison « slim » sortie trois ans après la version de base. En revanche, la « pro » ne devrait pas arriver avant novembre 2024 alors qu'une officialisation de la console est attendue pour septembre.
50 à 60 % plus rapide en rastérisation
Tout porte à croire que pour cette PS5 Pro, Sony fasse évidemment confiance à AMD, laquelle aurait dans ses cartons une puce SoC baptisée Viola se reposant sur les architectures Zen 2 (CPU) ainsi que RDNA 3 (GPU).
Dans le détail, nous apprenons par nos confrères de Wccftech que le SoC Viola est fabriqué par TSMC selon son procédé N4P. La partie CPU dispose de 8 cœurs Zen 2 cadencés au maximum à 4,4 GHz avec 512 Ko de cache L2 par cœur et 8 Mo de cache partagé L3.
À côté de cela, la partie GPU serait donc bien en RDNA 3, mais avec quelques améliorations en provenance du futur RDNA 4, notamment dans le domaine du ray tracing. On parle de 60 unités de calculs pour 3 584 unités de shader, 224 unités de texture et 96 ROPs.
Côté mémoire, Sony aurait opté pour 16 Go de GDDR6 cadencée à 18 Gbps sur un bus d'interface de 256-bit pour une bande passante maximale de 576 Go/s. Tout porte à croire que la puissance de calcul en rastérisation serait de 50 à 60 % supérieure à celle du SoC Oberon de la PS5.
Il est également question d'une puissance de 14,33 TFLOPs à comparer aux 10,3 TFLOPs de la PS5. Enfin, le XDNA 2 NPU d'AMD serait de la partie afin d'accélérer la technique de mise à l'échelle temporelle de Sony. Un beau bébé donc et une occasion d'insister sur le ray tracing ?
Source : Wccftech
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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