Après l'échec du rachat de T-Mobile US en 2014, Free Mobile serait en train de repartir à l'attaque sur un autre front, le Royaume-Uni, avec en toile de fond la fusion d'O2 et Three.
L'expansion internationale de Free Mobile pourrait commencer au Royaume-Uni. D'après le Financial Times, Xavier Niel, vice-président et directeur délégué à la stratégie d'Iliad - propriétaire de l'opérateur - a approché le régulateur britannique des télécoms (Ofcom), pour manifester son « intérêt préliminaire » à une entrée sur ce marché. Marché duquel vient de se désengager Orange, en cédant ses parts dans EE.
En 2014, Free avait tenté de percer sur le sol américain en proposant de racheter T-Mobile US. Seulement, les 15 milliards de dollars proposés par le français n'avaient pas été jugés suffisants pour son actionnaire, Deutsche Telekom. En avril 2014, Xavier Niel s'offrait à titre individuel Monaco Telecom, qu'il considère un peu comme son laboratoire technologique (4G++) plutôt qu'un élément de son internationalisation.
En octobre 2015, à titre individuel, le milliardaire signait son entrée au capital de Telecom Italia, à hauteur de 11,2 % - et des options pour monter à 15 % -, rivalisant avec Vincent Bolloré, détenteur de 20 % de cet acteur italien plein de potentiel à leurs yeux. En s'attaquant au Royaume-Uni, Free Mobile pourrait convoiter les actifs (réseau, antennes) issus de la fusion très attendue entre O2 et Three, pour 13,8 milliards d'euros.
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