Test Synology DS1819+ : excellence et stockage « illimité »

Nerces
Par Nerces, Spécialiste PC & Gaming.
Publié le 10 mars 2021 à 16h52
Avec plusieurs dizaines de références à son catalogue, Synology propose une gamme complète de NAS allant du plus petit modèle destiné aux particuliers jusqu'aux énormes racks conçus pour le mode de l'entreprise. À mi-chemin entre ces deux extrêmes, le DS1819+ reste compact mais dispose déjà d'une impressionnante capacité de stockage.

Sans conteste l'une des sociétés les plus en vue du monde du stockage réseau, Synology n'est pourtant pas une entreprise très ancienne. Elle a été fondée, à Taïwan, il y a moins de vingt ans et a eu besoin de quelques années pour se roder. Aujourd'hui, elle est présente à tous les niveaux, sur tous les fronts. Le DS1819+ n'est certes pas le plus récent de ses modèles, mais, doté de 8 emplacements pour disques durs et d'un processeur particulièrement véloce, il reste son produit « compact » le plus performant. Une sorte de passage obligé pour qui a de gros besoins de stockage / partage sans pour autant être en mesure d'investir dans un système en rack. Facturé plus ou moins 1000 euros, le DS1819+ n'est clairement pas un produit à destination des particuliers.

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Massif, le DS1819+ l'est incontestablement... par rapport à des modèles 2 ou 4 disques © Nerces pour Clubic

Fiche technique du Synology DS1819+

Le DS1819+ est en quelque sorte l'aboutissement de la gamme « compact » de Synology. En dehors de deux produits un peu particuliers et que l'on ne trouve pas toujours aussi facilement - les DS2419+ et DS3618xs - la montée en puissance passera forcément par les modèles au format rack. De base, le DS1819+ est équipé de 4 Go de mémoire vive que l'on peut encore faire progresser (jusqu'à 32 Go) afin que le NAS soit en mesure de répondre aux sollicitations d'un plus grand nombre d'utilisateurs : pour ce faire, un emplacement mémoire est disponible et on peut évidemment remplacer la barrette préinstallée.

Le Synology DS1819+, c'est :

  • Processeur : Intel Atom C3538 quadruple-cœur @ 2,1 GHz
  • Mémoire vive : 4 Go, extensible à 32 Go
  • Nombre de baies : 8x SATA3 compatibles 2,5'' et 3,5''
  • Disques livrés : aucun
  • Capacité maximale : 128 To
  • Hotswap : oui
  • Dimensions : 166 x 343 x 243 mm
  • Poids : 6 kg
  • Alimentation : 250 W, intégrée
  • Ventilation : oui, 2x 120 mm
  • Connectique : 4x USB 3.0, 4x RJ45 GbE, 2x eSATA
  • Port PCIe : oui, 1x PCIe Gen 3 x8
  • Normes RAID : 0 / 1 / 5 / 6 / 10 / JBOD
  • Garantie : 3 ans
  • Prix et disponibilité : déjà disponible, à 1079 €

Le DS1819+ ainsi que la plupart des « costauds » de la gamme Synology se caractérise par la présence de deux ports eSATA. Parfaitement compatibles avec n'importe quel périphérique à cette norme, ces deux ports ont toutefois un autre intérêt : ils permettent de connecter un module d'extension (DX517) capable de stocker encore cinq disques de plus, pour un total - donc - de dix disques supplémentaires maximum. Dans le cas du DS1819+, il y a toutefois un « problème » esthétique : le module d'extension est sensiblement plus petit que le NAS lui-même. Un souci toutefois bien mineur au regard de l'extension de capacité autorisée.

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Petite « signature », à proximité du port USB 3.0 de façade © Nerces pour Clubic

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Design et ergonomie

Souvent loué pour sa capacité d'innovation côté logiciel, Synology se montre bien plus sage dès lors qu'il est question de design. Ainsi, le DS1819+ affiche la même silhouette que tous les NAS de la marque depuis maintenant de nombreuses années. Une silhouette reconnaissable entre mille, faite d'un bloc monolithique intégralement noir sans aucun gadget, aucun accessoire pour mettre un peu de fantaisie. En face avant du DS1819+, on retrouve donc d'abord l'imposant alignement des huit berceaux. Comme à son habitude sur ses plus gros modèles, Synology adopte un système de verrouillage par clé indépendant pour chaque disque. Au-dessus des berceaux, on retrouve la ligne de LED consacrées à la surveillance de l'activité du NAS.

Là encore, aucune surprise particulière : la première LED est consacrée à l'alimentation du NAS quand la seconde s'attarde sur son bon fonctionnement. De l'autre côté du bouton de mise sous tension, les quatre dernières LED permettent de surveiller l'activité des ports Ethernet Gigabit, une pour chaque port. Notons tout de même la présence, dans le coin inférieur droit de cette façade d'un port USB type-A à la norme 3.0. C'est une excellente idée d'avoir ainsi un USB accessible en façade, mais, hélas, pas si fréquente même sur des NAS relativement haut de gamme comme le Synology DS620Slim testé il y a peu dans nos colonnes. La découverte du NAS se poursuit en passant sur les côtés où trône fièrement le logo Synology à la faveur de deux grilles d'aération particulièrement discrètes, mais qui peuvent avoir tendance à stocker la poussière si on ne prend pas garde à les nettoyer régulièrement.

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Façade toujours aussi épurée chez Synology © Nerces pour Clubic

Au dos du DS1819+, les choses sont évidemment plus riches, plus complètes. En premier lieu, on notera la présence de deux imposants - 120 x 120 mm - ventilateurs évidemment destinés au refroidissement de tout notre petit monde. Pour les plus bidouilleurs, il est bon de remarquer que leur remplacement est on ne peut plus simple : quelques vis et le tour est joué. À côté des ventilateurs, l'inévitable prise d'alimentation sachant que cette dernière est intégrée au NAS, comme c'est le cas sur tous les modèles un peu imposants. On retrouve ensuite le système de verrouillage Kensington et, surtout, les multiples connecteurs. Rien de très original à ce niveau si ce n'est la présence des deux ports eSATA sur les coins inférieurs gauche et droit qui permettent de brancher les modules d'extension propres à Synology.

Enfin, le DS1819+ se distingue de nombreux autres NAS par la présence de pas moins de trois connecteurs USB type-A à la norme 3.0 et de quatre ports réseau RJ45 Ethernet Gigabit. Sur ce dernier point, on ne peut s'empêcher d'être un peu déçu : compte tenu de l'orientation professionnelle de son NAS, Synology aurait été bien inspiré d'intégrer d'entrée de jeu au moins un port RJ45 à la norme 10 GbE. Le constructeur propose bien un port d'extension à la norme PCIe, mais cela suppose une carte et donc un achat supplémentaire. De plus, le port PCIe ne pourra alors plus être utilisé à d'autres fins. Synology dispose effectivement de plusieurs cartes d'extension à cette norme afin d'ajouter un module M.2 SSD à son NAS par exemple.

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Dommage, aucun port 10 GbE dans la myriade de connecteurs © Nerces pour Clubic

Pour conclure cette première partie de notre test et ce tour d'horizon du DS1819+, il nous faut maintenant installer les disques. Les huit berceaux sont évidemment là pour simplifier la manœuvre et le fait est que nous n'avons pas souvent trouvé plus simple et plus rapide. Dans le cas de disques durs 3,5 pouces, il suffit effectivement de retirer les tiges plastiques de fixation de chaque berceau, d'insérer les disques et de remettre les tiges pour avoir quelque chose de parfaitement stable. Réaliser cela pour les huit berceaux ne prend guère plus de 3 minutes et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire, vous disposerez d'un système opérationnel. Dans le cas de disques 2,5 pouces (HDD ou SSD donc), il est important de préciser que les berceaux acceptent bien sûr n'importe quelle hauteur (jusqu'à 15 mm), mais il est en revanche nécessaire d'utiliser des vis : quatre par berceau que l'on fixe par le dessous. Moins pratique, ce système reste malgré tout fonctionnel.

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Un système de berceaux hyperpratique © Nerces pour Clubic

Fonctionnalités et interface logicielle

Comme avec n'importe quel NAS Synology, l'étape logicielle commence immanquablement par la reconnaissance du disque sur le réseau. Le plus simple est ici de se reposer sur Synology Assistant, un petit utilitaire disponible aussi bien en version Windows que Mac OS ou Linux. Il permet de retrouver le NAS sur le réseau, de mapper un lecteur déjà constitué et, bien sûr, de lancer l'outil de configuration du NAS. Là, l'ergonomie Synology se montre supérieure à la majorité des solutions concurrentes. Si vous êtes un débutant, il vous suffira de vous laisser guider par le logiciel en renseignant un minimum d'étapes. Les utilisateurs confirmés pourront eux reprendre la main afin d'ajuster les choses, sachant cependant qu'une bonne part de la personnalisation se fait ensuite, lorsque le NAS est parfaitement opérationnel.

La configuration « de base » du DS1819+ ne prend guère plus de quelques minutes. Tout dépend en réalité du temps qu'il sera nécessaire à votre connexion Internet pour récupérer le DiskStation Manager (DSM) cher à Synology depuis les serveurs de la marque, sachant qu'il est tout à fait possible de le télécharger au préalable et de le stocker sur un ordinateur, en local. Ensuite, on se connecte directement à l'interface Web du NAS et on profite des années de travail de Synology pour aboutir à un système propre, particulièrement épuré et clair. D'autres constructeurs ont emboîté le pas de Synology à ce niveau, mais - et c'est bien sûr un avis tout ce qu'il y a de plus personnel - aucun n'arrive à égaler le Taïwanais, et ce, que l'on soit un néophyte complet ou un utilisateur très expérimenté.

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Reconnaissance automatique du DS1819+ sur le réseau... © Nerces pour Clubic

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... et installation très rapide du DiskStation Manager © Nerces pour Clubic

DSM est une solution particulièrement complète qui a le bon goût de ne pas noyer son audience sous les fonctionnalités, les menus ou les raccourcis. Ainsi la page de configuration se limite d'abord aux réglages « de base » que l'on peut étoffer en cliquant sur l'option « avancé ». Le premier niveau permet d'accéder aux comptes utilisateurs, aux groupes et aux dossiers partagés quand les réglages avancés ouvrent la voie à la configuration réseau DHCP par exemple ou au planificateur de tâches. Cette dualité, on la retrouve à tous les niveaux. Ainsi, au moment de configurer le NAS, Synology a pris sur lui de proposer un ensemble de modules qu'il est « préférable » d'installer. Le débutant aura logiquement suivi cette recommandation quand l'expert se tournera plutôt vers le « centre de paquets », sorte d'AppStore entièrement gratuit propre aux NAS Synology.

Là, on retrouve quantité de modules destinés à adapter le NAS à ses besoins. Sans surprise alors que la mode est au multimédia, le centre de paquets propose un grand nombre d'outils liés à l'organisation, la gestion et la diffusion de contenus audio / vidéo. On retrouve ainsi le triptyque Synology : Audio Station, Photo Station et Video Station. L'intérêt de ces outils est bien sûr leur développement en interne, donc parfaitement adapté aux produits de la marque, et la présence de pendants Android / iOS de sorte que l'on puisse accéder aux données depuis un smartphone ou une tablette. À côté de ce trio, on profite toutefois des poids lourds du genre que peuvent être l'iTunes Server ou le Plex Media Server. Notons que l'installation ne pose ici strictement aucun problème : le module se met en place au travers d'un simple clic depuis le centre de paquets.

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L'outil de création de volumes est aussi puissant qu'il est accessible © Nerces pour Clubic

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Un parfait résumé du système en place © Nerces pour Clubic

Orientation professionnelle oblige, le centre de paquets - qui rappelons-le est commun à tous les NAS Synology - intègre bien sûr quantité d'outils pour l'entreprise. Il y a d'abord de multiples modules liés à la sauvegarde des données, à la synchronisation et à la copie vers le cloud. Là, il sera difficile de prendre en défaut Synology. Ainsi, l'Active Suite apporte une solution complète t intégrée extrêmement pratique. On peut également se tourner vers Hyper Backup ou vers le module Acronis True Image, déclinaison de l'excellent logiciel éponyme. Les aspects sécurité sont un peu délaissés avec simplement deux modules antivirus dont on peut douter de la pertinence et la fameuse Surveillance Station. Ce dernier constitue l'outil de choix pour qui veut gérer des caméras sur IP avec son DS1819+. Si les mises à jour ne sont pas très fréquentes, l'outil est intuitif et très complet.

Bien sûr, Synology propose quantités d'outils de travail collaboratif ou liés à la « productivité » en entreprise. On peut ainsi profiter d'un outil de calendrier (Calendar) et d'un autre de partage de notes (Note Station). Nous avons un petit faible pour Synology Office, un module particulièrement utile pour créer directement des documents, feuilles de calcul et présentations dans le Synology Drive, un module qui sert pour sa part, à synchroniser des fichiers qui deviennent accessibles depuis un simple navigateur Web. Enfin, la gestion de machines virtuelles est une utilisation de plus en plus à la mode des NAS puissants comme le DS1819+ : Virtual Machine Manager dispose des options essentielles pour une telle utilisation.

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Le « centre de paquets » se révèle très complet © Nerces pour Clubic

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Quand le moniteur de ressources veille au grain © Nerces pour Clubic

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Classique mais efficace : la gestion des utilisateurs © Nerces pour Clubic

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Un bureau propre sur lequel peuvent prendre place divers widgets © Nerces pour Clubic

Échauffement, nuisances sonores et performances

Dans la mesure du possible, les tests réalisés sur les différents NAS sont réalisés dans des conditions identiques. Ainsi, nous utilisons toujours le même matériel réseau et stockage. Dans le cas du DS1819+, quatre SSD 860 EVO de marque Samsung d'une capacité de 250 Go ont été mis à contribution. Notez que comme expliqué précédemment, le DS1819+ se limite, de base, à des ports Gigabit, nous n'avons donc pas testé ses performances en 10 GbE. Afin de synthétiser les choses, nous ne vous proposons ci-dessous quelques éléments de test : résultats de benchs sous CrystalDiskMark, mesure de la température au niveau des disques, nuisances sonores enregistrées à une distance d'un mètre et consommation mesurée à la prise.

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À gauche, les mesures au repos et, à droite, en charge

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Performances mesurées par CrystalDiskMark sur un volume RAID1

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Performances mesurées par CrystalDiskMark sur un volume RAID5

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Performances mesurées en copie de fichiers sous Windows 10

Compte tenu de la puissance processeur embarquée sur le DS1819+ - un Atom C3538 quadruple-cœur @ 2,1 GHz rappelons-le - et des 8 Go de mémoire vive présents de base, il n'est guère surprenant de découvrir un NAS particulièrement performant. Bien sûr, l'interface Ethernet Gigabit est saturée et nous n'avons rencontré aucune difficulté à multiplier les accès simultanés. À plus ou moins 112 Mo/s relevé via la copie de fichiers sous Windows 10 - en lecture comme en écriture - les résultats pratiques confirment évidemment les relevés CrystalDiskMark. Nous tâcherons de mettre ces résultats à jour dans l'hypothèse d'une utilisation 10 GbE, mais nous ne pouvons rien promettre.

Le DS1819+ est un NAS à destination du monde de l'entreprise, les nuisances sonores ne sont donc, de base, pas le souci premier de son constructeur. S'il n'est pas le plus discret des NAS à être passé entre nos mains, le DS1819+ se comporte toutefois très bien et ses deux ventilateurs de 120 mm font de l'excellent travail. Non seulement ils permettent de maintenir une température de fonctionnement très modeste malgré la charge, mais en plus, ils montent rarement dans les tours, limitant de fait les décibels. Sans surprise, la consommation atteint des sommets en grande partie du fait de la puissance processeur embarquée. Il nous faut effectivement souligner que les choses vont ici varier sensiblement selon que vous utilisez 3, 5 ou 8 disques durs par exemple.

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Un NAS pensé pour les PME © Nerces pour Clubic

Synology DS1819+ : l'avis de Clubic

Véritable monstre de stockage capable d'atteindre - dans sa version la plus complète - un maximum de 288 To, le DS1819+ n'est clairement pas destiné au grand-public qui trouvera des produits bien suffisants à des tarifs nettement moindres. En revanche, dans le cas d'une utilisation en entreprise, l'achat d'un tel produit peut se justifier. L'extraordinaire capacité de stockage permet de dormir sur ses deux oreilles, mais la puissance intrinsèque de la machine devrait être suffisante pour de multiples accès simultanés. Dans le cas d'une utilisation chez un indépendant, on peut même envisager une ouverture de l'extérieur pour présenter son activité par exemple.

Nous regrettons tout de même que Synology ne se soit pas montré plus avant-gardiste en intégrant la connectique 10 GbE. Certes, la norme n'est pas encore très largement implantée, mais une société qui se veut à la pointe de l'innovation se doit de montrer la voie. Le surcoût de cette technologie aurait sans doute pu être absorbé sans trop modifier le tarif du DS1819+. Un tarif d'ailleurs déjà relativement élevé puisqu'aux plus ou moins 1000 euros du NAS, il faut évidemment ajouter les disques et 8 HDD de 10 To chacun, ce n'est pas anodin. Nous ne pouvons malgré tout que saluer le travail de Synology sur le DS1819+ : un produit qui n'est pas parfait bien sûr, mais qui remplit admirablement bien son cahier des charges.

Synology DS1819+

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Les plus

  • 8 baies pour une capacité monstrueuse
  • DiskStation Manager : un soft remarquable
  • Des performances de premier plan
  • Nuisances et encombrement limités
  • 4 ports Ethernet Gigabit
  • Jusqu'à 40 caméras de surveillance
  • Accessibilité des disques, des ventilateur

Les moins

  • Prix qui dissuadera plus d'un utilisateur
  • Pas de port 10 GbE ou Thunderbolt
  • Aucun connecteur NVMe en standard

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Nerces
Par Nerces
Spécialiste PC & Gaming

Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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megadub

« - Prix qui dissuadera plus d’un utilisateur » En même temps, qu’en t’en est à 8 baies c’est pas pour stocker ses photos à la maison :stuck_out_tongue:

Pareil, du NVMe dans un NAS, ça ne me parait pas trop sensé… si c’est pour être bridé par le réseau, j’vois pas bien l’intérêt.

c_planet

photos maison : 1 vers 4 backup en local, j’y suis presque :smiley: mais tout dans une tour ça ne le fait pas :smiley:

megadub

Tu fais comme tu veux mais moi je parle d’un usage cohérent du NAS… avec 4 copies en local, je ne vois vraiment pas l’intérêt mais bon… tu fais comme tu le sens… et effectivement, dans le même device c’est juste du gachis :slight_smile:

c_planet

De plus en plus fainéant, je ne planifie plus qu’un scan de toute la surface du hd tous les x ans. Donc 1 ou même 2 backup c’est pas assez pour écarter toute surprise suite à des secteurs morts pas lus depuis très longtemps.

cyberclic

Mettre du SSD grand public (gamme Samsung EVO) c’est pas terrible. Déjà que le choix du SSD se discute dans un NAS, autant prendre une gamme prévue pour, comme les Seagate IronWolf spécial NAS.
Perso je reste sur la gamme Red de WD en disque mécanique pour le miens.

megadub

Tu ferais mieux de foutre tout ça dans le cloud :confused:

c_planet

Quand j’ai eu besoin d’ajouter des HD réseau pour augmenter la sécurité vol/incendie/électricité, les NAS Gb grand public avec des perfs honnêtes ça n’existait simplement pas. J’ai opté à l’époque pour des boitiers NDAS, c’était le bon choix, ça fonctionne toujours pour le faire le job, avec une limitation à 2To le HD et 60mo/s en séquentiel mais pas la peine de changer pour du backup de documents familiaux et professionnels. Par contre pour les fichiers de collectionnite aiguë avec gros débit, je reste en tour esata/usb3.0 mais je ne peux pas encore m’offrir plus d’un backup, pour chaque backup supplémentaire ça fait un surcoût de 50To. De ce fait, il m’est déjà arrivé d’être à deux doigts d’en perdre une partie (hd archivés offline, source+backup) lors du test périodique j’en découvre un mécaniquement mort et l’autre qui part en sucette logique, je m’en suis sorti uniquement parce que j’ai pu tester plusieurs softs de récup sans les avoir payés.

c_planet

Un seul backup ce n’est pas suffisant pour du pérenne, c’est du niveau papy-mamy. Les soucis, ça déboule toujours après la perte de la source.
Quand PPC a perdu son forum, ils avaient ça : un raid 5 3HD en ligne et un hd de backup externe. Après leur mésaventure (et la tentative de récup chez ontrack infructueuse) ils sont passés à ça :

• RAID 5 sur 4 disques, dont un en spare
• Disque dur « externe et indépendant » doté d’un système Linux prêt à prendre la relève du système RAID 5 en cas de défaillance de ce dernier
• Backup quotidien sur ce même disque dur de l’ensemble du serveur par roulements (une sauvegarde n’écrase pas la précédente mais celle d’il y a 9 jours)
• Backup quotidien de la base de données du site (news, articles, comparateur de prix…) sur un de nos ordinateurs personnels
• Backup quotidien de toutes les bases de données (du site, des forums… bref, toutes) sur un serveur distant (un grand merci à HardWare.Fr !)
• Backup bi-hebdomadaire de l’ensemble du serveur sur ce même serveur distant
• Backup mensuel de l’ensemble du serveur sur un de nos ordinateurs personnels

megadub

Il y avait surement un autre problème que le nombre de copie parce que perdre toutes les données avec un RAID et un backup, c’est vraiment TRES TRES peu probable. J’imagine qu’ils n’avaient pas de procédure pour vérifier l’intégrité du backup.

C’est pas non plus super pro leur installation actuelle (se servir d’un PC perso pour stocker des sauvegardes ça me viendrait pas à l’idée… tu fais quoi en cas de piratage du PC ?)
Et j’ai pas l’impression que ça règle leur problème en plus. Faire 9 copies c’est bien (même si selon moi c’est inutile) mais les mettre au même endroit, ça n’a absolument aucun sens. Si vraiment ils voulaient sécuriser le truc faudrait faire un backup sur une destination et archiver le backup précédent dans une autre destination… après, ils en archivent 9 si ça leur chante. Et faire un backup sur le disque où sont déjà les données c’est pareil, c’est au mieux risqué et au pire totalement inutile (tu perds le storage, tu perds les données et le backup).

c_planet

vers un service externe, j’ai jamais eu le courage, mais toi, t’as déjà tenté rien qu’un petit To avec une connexion normale ? t’as du courage alors,perso je suis déjà entrain de bouillir quand je clone des 8To. Au début, j’ai cherché un service qui acceptait l’envoi de HD pour constituer la base mais ça n’existait pas. Au final, je suis bien comme ça, ma baraque peut même s’évaporer à 100% j’ai du ndas chiffré dans mon garage à 40 mètres. Mais je suis d’accord avec Dalton, la base avec ce gendre de NAS (hors cam ip only) c’est qu’il faut en prendre deux, ou alors c’est la chipote pour les backup avec des intray ou dock sur le pc.