Test Corsair MP600 Core : l'entrée de gamme PCIe 4.0 fait des merveilles

Nerces
Spécialiste Hardware et Gaming
16 mars 2021 à 18h01
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© Corsair
© Corsair

Alors qu’on l’attendait plutôt sur un modèle pour venir concurrencer les SSD de nouvelle génération en provenance de Sabrent, Samsung ou Western Digital, c’est davantage vers l’entrée de gamme que Corsair se tourne pour le moment. Il distribue une nouvelle version plus accessible de son best-seller en PCIe 4.0, le MP600.

Corsair MP600 Core
  • Performances générales
  • Lecture séquentielle
  • Échauffement maîtrisé
  • Dissipateur thermique
  • 5 ans de garantie
  • Endurance en écriture
  • Lecture aléatoire en retrait
  • Logiciel à l'interface datée

Pionnier du passage au PCIe 4.0, Corsair n’est donc pas encore tenté par une évolution de la norme vers des débits de l’ordre du 7 Go/s. Plutôt que de se pavaner avec de telles performances, il préfère poursuivre l’aventure MP600, mais en lieu et place d'un nouveau « Force », il nous présente le « Core » un SSD qu’il décline en grande capacité avec des modèles allant de 1 à 4 To… le tout à des tarifs que l’on estimera « mesurés » par rapport à ce qui se pratique ailleurs. Si c’est nettement inférieur à ce qui se faisait il y a quelques mois, un SSD de 4 To à 665 euros, ça reste un sacré investissement !

Fiche technique du Corsair MP600 Core

Pour grimper ainsi en capacité, Corsair n’a pas sorti de baguette magique. L’Américain s’est simplement décidé à troquer la TLC qu’il employait jusque-là pour de la QLC. La densité de stockage par cellule augmente donc encore d’un cran et les prix sont tirés vers le bas… mais l’endurance également. Souvenez-vous, il y a un an nous testions le MP600 Force en version 1 To avec une endurance de 1 800 To. Notre MP600 Core 4 To plafonne à 900 To. À prendre en compte.

Le Corsair MP600 Core, c’est :

  • Format : NVMe M.2 2280
  • Interface : PCIe NVMe Gen 4 4x
  • Contrôleur : Phison PS5016-E16
  • Puces mémoire : Micron QLC sur 96 couches
  • Capacité : 1 To, 2 To ou 4 To
  • Endurance annoncée en écriture : 225 To (version 1 To), 450 To (version 2 To) ou 900 To (version 4 To)
  • Débits annoncés en lecture séquentielle : 4 700 Mo/s (version 1 To), 4 950 Mo/s (versions 2 To et 4 To)
  • Débits annoncés en écriture séquentielle : 1 950 Mo/s (version 1 To), 3 700 Mo/s (version 2 To) ou 3 950 Mo/s (version 4 To)
  • Dimensions : 23 x 80 x 15 mm (avec dissipateur) ou 22 x 80 x 2,9 mm (sans dissipateur)
  • Température opérationnelle : entre 0°C et 70°C
  • Logiciel : oui, Corsair SSD Toolbox
  • Prise en charge du Trim : oui
  • Garantie : 5 ans
  • Prix et disponibilité : déjà disponible, à 164,99 € (version 1 To), 324,99 € (version 2 To) ou 664,99 € (version 4 To)

À côté de cette endurance en nette baisse et dont il faudra évoquer le cas plus en détail, notons que Corsair reste l’un des rares à fréquemment distribuer ses SSD avec un petit dissipateur thermique. Enfin « petit », façon de parler : le dissipateur conçu par Corsair est identique sur tous les SSD de la marque et il est aussi imposant qu’il est efficace. Rassurant.

Les SSD PCIe Gen 4 commencent doucement à se démocratiser © Nerces
Les SSD PCIe Gen 4 commencent doucement à se démocratiser © Nerces

Un contrôleur identique au MP600 Force

Il est amusant de constater que deux ans après la sortie du MP600 Force, Corsair reprend pour ainsi dire la même recette et la décline sur un produit bien moins coûteux. À l’époque – nous sommes alors en 2019 – Corsair est parmi les premiers à proposer un SSD NVMe capable de prendre en charge le PCI Express 4.0. AMD vient tout juste de le mettre en place sur des solutions à destination du grand public avec la sortie de ses Ryzen série 3000 et de son chipset X570. Nous sommes maintenant en 2021 et au premier coup d’œil posé sur le MP600 Core, il est particulièrement délicat de le distinguer de son grand frère, toujours commercialisé.

En réalité, le dissipateur thermique qui surmonte le SSD est ici un peu plus clair que sur le modèle Force. Pour le reste, c’est « kif-kif ». La forme du dissipateur est rigoureusement identique, de même que le packaging du SSD. Il faut retirer ledit dissipateur ou se référer à la fiche technique du produit pour repérer des différences plus tangibles. En effet, le MP600 Core nous arrive dans des capacités sensiblement supérieures à celles du Force : la version 500 Go passe à la trappe, on conserve les modèles 1 To / 2 To et une « petite » nouvelle s’invite à la fête, la déclinaison 4 To. Pour parvenir à de telles capacités tout en réduisant les coûts, nous l’avons dit, Corsair emploie de la QLC.

L'imposant dissipateur est livré en standard par Corsair © Nerces
L'imposant dissipateur est livré en standard par Corsair © Nerces
Il prend en sandwich le SSD qui intègre des puces sur les deux faces de son PCB © Nerces
Il prend en sandwich le SSD qui intègre des puces sur les deux faces de son PCB © Nerces

En stockant quatre bits de données par cellule, cette mémoire permet d’augmenter nettement la densité de stockage et de réduire drastiquement les coûts. En revanche, l’endurance en prend aussi pour son grade. Nous avons déjà évoqué les 900 To d’endurance estimée en écriture pour le modèle de 4 To. Rassurons tout de même les acheteurs éventuels : cela se révèle bien suffisant pour un usage classique et Corsair se permet d’ailleurs d’évoquer une garantie de 5 ans. La prise en charge du produit s’interrompant au premier des deux termes échus. Il faut cependant garder à l’esprit qu'à cause de cette endurance « limitée », un SSD à base de mémoire QLC ne conviendra pas à tous les usages.

Si Corsair n’annonce pas clairement la couleur, il semble se reposer sur des puces signées Micron en QLC sur 96 couches. Aucune hésitation par contre du côté du contrôleur : là, Corsair souligne qu’il emploie le même composant que sur les MP600 Force, le très bon contrôleur Phison PS5016-E16, ce que l’on peut appeler une valeur sûre qui est ici épaulée par un cache de 2 Go. Avant d’embrayer sur les tests de performance, il est important de rappeler que, bien sûr, le dissipateur livré par Corsair est aisément démontable : quatre petits clips métalliques viennent maintenir le SSD dans la gangue de métal, mais cela se retire aisément afin, par exemple, d’utiliser le dissipateur de la carte mère.

Retirer le dissipateur est un jeu d'enfant grâce aux clips métalliques © Nerces
Retirer le dissipateur est un jeu d'enfant grâce aux clips métalliques © Nerces

Débits en lecture / écriture et échauffement

Puisque Corsair emploie sur ce MP600 Core le même contrôleur qu'il utilisait déjà sur le Force, il est intéressant de comparer le nouveau venu à son grand frère. Cela permettra de bien voir l’impact du changement de mémoire non plus sur l’endurance, mais sur les performances cette fois. Nous avons, pour ce faire, employé une configuration identique à quelques versions de pilotes près.

Débits mesurés avec ATTO Disk Benchmark
Débits mesurés avec ATTO Disk Benchmark

Premier test et première surprise puisque sur ATTO Disk Benchmark, le MP600 Core ne se contente pas de faire jeu égal avec le MP600 Force. Sur les petits fichiers, il semble même le dépasser assez nettement, mais nous attendrons de confirmer ce résultat avant de nous emballer. À partir de fichiers d’une taille de 64 Ko, le Force se met à faire jeu égal puis à déborder le Core, en particulier sur les tâches d'écriture. Les deux SSD ont effectivement tendance à atteindre un maximum de 5,2 Go/s en lecture, mais le Force atteint 3,9 Go/s en écriture quand le Core doit se contenter de 3,6 Go/s. Un résultat plus que convenable malgré tout.

Débits mesurés avec CrystalDiskMark
Débits mesurés avec CrystalDiskMark

Pour notre second benchmark, c’est comme toujours CrystalDiskMark qui est mis à contribution et là, il est vraiment très difficile de départager nos deux candidats. Le MP600 Core obtient des performances peut-être un petit peu moins homogènes que le Force, mais ça ne se joue vraiment pas à grand-chose. Soulignons d’ailleurs que le Force était quand même ce qui se faisait de mieux il y a deux ans alors que le Core n’est « qu’un » produit d’entrée / milieu de gamme. Notons au passage l’excellente performance des deux SSD en écriture aléatoire : ils sont parmi les meilleurs sur le marché.

Débits observés en écriture sur une copie « simple » via Windows 10
Débits observés en écriture sur une copie « simple » via Windows 10

Notre protocole de test enchaîne ensuite sur quelques expérimentations « pratiques » que nous résumons avec une mesure de copie de fichiers sous Windows 10. Nous prenons ici un fichier très volumineux (un peu plus de 200 Go) et nous le copions dans les deux sens (vers / depuis) le SSD testé. À ce petit jeu, on voit que le MP600 Core est un peu moins à son aise : il plafonne à 2,1 Go/s en écriture quand le Force pouvait grimper jusqu’à 2,37 Go/s. Rien de honteux cependant.

Test d'écriture sur la totalité du SSD avec AIDA64
Test d'écriture sur la totalité du SSD avec AIDA64

Enfin, une mesure que nous ne conduisions pas au moment de tester le MP600 Force : le test d’écriture linéaire du logiciel AIDA64 : il s’agit de saturer la totalité du SSD et de renvoyer, sans discussion possible, la moindre chute de débit. Cela permet notamment de mettre en évidence un cache « pseudo SLC », utilisé pour dynamiser les performances du SSD. Dans le cas du MP600 Core, il s'agit de fonctionner en SLC dans la limite du quart de l'espace libre.

On ne tiendra pas trop compte des rares très hautes performances autour de 3,2 – 3,4 Go/s pour se focaliser plutôt sur un débit moyen compris entre 950 et 2 000 Mo/s pour le premier tiers du SSD. Ensuite, le cache est saturé et le MP600 Core est plus à la peine, ses performances chutant autour de 245 Mo/s : un résultat toutefois très correct que l’on retrouve sur de nombreux SSD à base de mémoire QLC.

Corsair MP600 Core © Nerces

Pour terminer cette étude du MP600 Core en lui-même, observons le dégagement thermique d’un SSD qui dispose de son propre dissipateur. Il fait de l’excellent travail et dans un boîtier bien ventilé, il nous faut reconnaître que l’échauffement n’est tout simplement pas un sujet : on plafonne à 54°C même au plus fort des sollicitations. Il n’est évidemment question d’aucune alerte, d’aucune dégradation des performances pour cause de throttling.

Le soft Corsair SSD Toolbox est complet... © Nerces
Le soft Corsair SSD Toolbox est complet... © Nerces

Corsair SSD Toolbox : un petit refresh de l’interface peut-être ?

Depuis maintenant plusieurs années, Corsair accompagne ses SSD d’un logiciel parfaitement facultatif baptisé le Corsair SSD Toolbox. En réalité, on ne peut pas dire que le constructeur fasse beaucoup de réclame autour de ce programme et il donne parfois l’impression d’être même un peu à l’abandon. Sur le principe, c’est un soft tout à fait convenable avec toutes les fonctionnalités nécessaires depuis la mise à jour du micrologiciel jusqu’aux mesures de températures en passant par toutes les informations S.M.A.R.T. et les précisions sur les octets déjà écrits. Surprovisionnement et effaçage sécurisé sont même au menu.

... mais son interface pourrait être largement remaniée © Nerces
... mais son interface pourrait être largement remaniée © Nerces

En revanche, il serait vraiment temps que Corsair lui accorde un ravalement de façade. D’abord, le SSD Toolbox souffre de quelques bugs graphiques autour des icônes. Pour ne rien arranger, la traduction française peut entraîner des bugs sur certains systèmes avec des textes trop longs pour les boîtes de dialogue. En l’état actuel des choses et alors que les SSD Corsair sont de petites merveilles de technologie, le logiciel SSD Toolbox fait archaïque. Fonctionnel certes, mais douloureusement archaïque.

© Corsair
© Corsair

Corsair MP600 Core : l’avis de Clubic

Une excellente surprise que ce SSD signé Corsair. Le fabricant conserve nombre de qualités de son modèle vedette – le MP600 Force – et leur associe de la mémoire QLC afin de réduire sensiblement la douloureuse. Bien sûr, il ne faut pas négliger les limites d’une telle mémoire qui souffre d’une endurance en écriture bien plus faible – divisée par deux ou trois – que de la TLC.

En revanche, cela permet à Corsair de tirer considérablement les prix vers le bas et de distribuer un modèle de 4 To capable de débits renversants dans le meilleur des cas et encore bien supérieurs à n’importe quel disque dur lorsque le cache est complètement dépassé. Même les débits en aléatoires sont loin d’être ridicules et la garantie de 5 ans inspire confiance. Du tout bon.

8

S'il ne révolutionnera pas le monde du SSD, le MP600 Core est un produit diablement intéressant à condition de bien avoir en tête son endurance en écriture pour ne pas se tromper. Les performances sont de haut niveau et le prix est contenu.

Les plus

  • Performances générales
  • Lecture séquentielle
  • Échauffement maîtrisé
  • Dissipateur thermique
  • 5 ans de garantie

Les moins

  • Endurance en écriture
  • Lecture aléatoire en retrait
  • Logiciel à l'interface datée
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Nerces

Spécialiste Hardware et Gaming

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Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.

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Commentaires (6)

newseven
Wow il est presque aussi rapide que le ssd de la ps5 .<br /> La norme pcie 4.0 est entrain de devenir le nouveau standard .
Zakalwe
M’ouais… 665 balles pour 4 To en QLC. Est-ce que la rapidité (toute relative, voir l’écriture à 245 Mo une fois le cache plein ) vaut ce prix là ?
Blackalf
@Nerces j’aurais une petite question dont je ne trouve nulle part la réponse, mais peut-être que tu pourrais m’orienter un peu, pour avoir vu ce ssd monté sur une carte mère.<br /> Le Corsair Force MP 600 1 To est sur ma liste pour une future config, mais j’ai peur que son dissipateur un peu haut gêne avec un ventirad imposant (un be quiet! Dark Rock 4, pour tout dire), comprendre par-là autre chose qu’un petit ventirad stock. ^^
Nerces
Sur quelle CM ? Il faut regarder l’écart entre le socket et le port M.2.<br /> Cela dit, de ce que j’ai pu voir, ça ne me semble pas devoir poser de problème : il est haut, mais pas tant que ça et les caloducs du ventirad ne partent pas autant sur les côtés.
tangofever
54° rien que ça avec refroidisseur, la chauffe est juste contenue, la plupart sont vendus sans et montent en général à 70°, dire que d’autre monte à 90° passer à une telle chauffe/consommation si l’on en à pas l’usage n’a aucun intérêt, mettre un nvme pour gagner quelques secondes de démarrage !<br /> Le ssd 2.5 à de l’avenir devant lui, mes ssd sont à 22° pour le stockage et 26 pour le système.<br /> Il faudrait mettre les fabricants face à leurs responsabilités face à l’écologie.
Nerces
Où vois-tu 70°C ?
Blackalf
Nerces:<br /> Sur quelle CM ? Il faut regarder l’écart entre le socket et le port M.2.<br /> Cela dit, de ce que j’ai pu voir, ça ne me semble pas devoir poser de problème : il est haut, mais pas tant que ça et les caloducs du ventirad ne partent pas autant sur les côtés.<br /> Merci de ta réponse. ^^<br /> Pour la cm, il s’agira d’une Gigabyte X570 Aorus Elite, mais de ce que j’ai vu en faisant de nombreuses comparaisons entre plusieurs marques/modèles, l’écart me semble plus ou moins identique entre le socket M.2 supérieur (l’inférieur, c’est no way : le dissipateur ne passerait pas à cause de la carte graphique pour peu qu’elle soit du type dual slot) et celui du cpu.<br /> Ceci dit, ce sont des estimations faites au Pifometer®, il y a donc une certaine marge d’erreur mais ta réponse me rassure.<br /> Je vais quand même rester sur le choix du MP600…dans le pire des cas, je pourrais toujours démonter le dissipateur d’origine et utiliser celui qui est fourni avec la cm. Et en passant, j’ai lu un test du Crucial P5 qui chauffe beaucoup, et ce test a justement été fait sur la cm qui m’intéresse et avec le dissipateur fourni, et pas de souci de surchauffe ni de throttling.
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