Il y a un peu plus d’un an, Kingston lançait le XS2000, un SSD externe qui, aujourd’hui encore, est l’un des plus performants qui soient. Le XS1000 est une espèce de petit frère qui en reprend le design, mais abaisse nettement le ticket d’entrée… avec des performances plus faibles. Forcément.
153,99€
- Joli boîtier, très compact
- Plutôt bon marché
- Bonnes performances
- Cinq ans de garantie
- Peu à l'aise en débits soutenus
- Pas de certification IPxx
- Câble USB-C très court
- Ni câble ni adaptateur USB-A
Fiche technique Kingston XS1000
Résumé
Conception
Performances
Caractéristiques physiques
Ultra compact, ultra pratique
Kingston ne s’est pas cassé la tête pour concevoir cet XS1000 qui se base énormément sur le « grand frère ». Le design est très similaire du fait, d’abord, de dimensions strictement identiques : 69,54 x 32,58 x 13,5 millimètres pour un poids de 28,7 grammes. Kingston a toutefois modifié les coloris puisque le XS1000 n’est plus disponible qu’avec une robe intégralement noire quand le XS2000 associe une tranche noire à des faces argentées.
Une seule LED, un seul port USB-C © Nerces pour Clubic
Le design est également modifié par le fait que le XS2000 est commercialisé avec une petite gangue de silicone pour le protéger des chocs et des chutes. Rien de tel sur le XS1000 qui en profite pour être plus accessible : il est à 20 euros de moins en version 1 To et la différence atteint même les 35 euros sur le modèle 2 To. Notez au passage que Kingston a réduit son offre : 1 et 2 To sont les capacités disponibles quand le XS2000 est aussi vendu en 512 Go et 4 To.
L’autre changement est plus technique, car si le XS1000 est aussi prévu pour l’USB 3.2 Gen 2, il se contente de la première version du protocole pour des débits théoriques largement inférieurs à ceux du grand frère. Kingston aurait d’ailleurs pu livrer un petit adaptateur : son SSD dispose d’une prise USB-C, mais l’unique câble livré se branche en USB-A sur le PC. En revanche, pas d’inquiétude, le niveau de garantie reste excellent, à 5 ans.
Débits en lecture/écriture et échauffement
L’USB 3.2 Gen 2 est un peu moins exigeant que les 3.2 Gen 2x2 des derniers SSD testés chez Clubic. Pour autant, nous avons logiquement gardé la même configuration de référence.
Configuration de test
- Carte mère : ASUS ROG Strix Z790-E Gaming Wi-Fi II
- Processeur : Intel Core i9-14900K
- Mémoire : G.Skill Ripjaws DDR5-5600 CL28 (2x 16 Go)
- Carte graphique : ASUS TUF RTX 3080 Gaming OC
- SSD « système » : Kingston KC3000 2 To
- Refroidissement : ASUS ROG Ryujin III ARGB 360
- Alimentation : be quiet! Straight Power 11 (1 000 watts)
ATTO Disk Benchmark
Pas grand-chose à reprocher à cet XS1000 après les résultats obtenus sur ATTO Disk Benchmark. Nous sommes effectivement presque au niveau des débits annoncés par Kingston : 1009 Mo/s contre 1050 Mo/s en lecture et 920 Mo/s contre 1000 Mo/s en écriture. De très bonnes performances compte tenu des limitations techniques de l’USB 3.2 Gen 2.
CrystalDiskMark
Mesures (débits et IOPS) CrystalDiskMark sur des fichiers de 1 Go © Nerces pour Clubic
Sur la première série de mesures CrystalDiskMark – avec des fichiers de test de 1 Go – les conclusions sont assez similaires et le XS1000 continue à flirter avec les débits communiqués par Kingston. Plus intéressant encore, même en aléatoire, les résultats sont corrects : on est derrière un produit comme le Sabrent Rocket nano V2, mais Kingston ne démérite pas.
Mesures (débits et IOPS) CrystalDiskMark sur des fichiers de 64 Go © Nerces pour Clubic
Le passage à des fichiers tests de 64 Go ne change presque rien en lecture – que ce soit en séquentiel ou en aléatoire – mais nous observons une petite baisse des débits en écriture. Rien de méchant, mais puisque nous sommes là pour souligner les coups de moins bien… Nous perdons environ 5 Mo/s en séquentiel comme en aléatoire.
Copie de fichiers, Explorateur Windows
Vous en avez l’habitude, pour stresser un peu plus le SSD et donner une dimension plus « pratique » à nos tests, nous passons à de la copie de fichiers via l’explorateur de Windows. Les choses se compliquent d’ailleurs nettement : si le XS1000 débute très bien à plus de 800 Mo/s en écriture, on sent que le contrôleur a du mal à gérer un fichier aussi gros (environ 215 Go) et que le cache est saturé après 60-70 Go. Les débits s’effondrent alors, pour se stabiliser à 170 Mo/s.
Écriture linéaire AIDA64
Comme sur les SSD internes, nous terminons par une mesure via le module d’écriture linéaire du logiciel AIDA64. Le comportement est raccord avec ce que nous venons de signaler sur la copie de fichier. Là encore, le XS1000 a du mal quand la charge devient très importante : il débute ce test à plus de 900 Mo/s, mais chute avant d’atteindre 10 % de sa capacité pour se stabiliser autour de 170 Mo/s également. Rappelons simplement que ces deux tests sont très éprouvants pour un SSD.
Températures
La structure du XS1000 est, comme sur le XS2000, en plastique. Cela permet d’alléger nettement le SSD par rapport à certains concurrents, mais cela n’améliore pas la dissipation thermique. Pas trop d’inquiétude à avoir cependant, car même en le stressant au maximum, le SSD n’atteint pas les fameux 70 °C : au maximum, nous avons mesuré 67 °C.
Pas le plus élégant, SSD Manager assure l'essentiel © Nerces pour Clubic
Enfin, vous en avez l’habitude, nous terminons ce test par un commentaire sur le logiciel compagnon, le Kingston SSD Manager. Ce n’est clairement ni le plus beau ni le plus moderne ni le plus complet disponible. Reconnaissons cependant qu’il fait le job en permettant de lire les infos S.M.A.R.T., de vérifier la température du SSD et de mettre à jour son micrologiciel. Maintenant, demandons à un graphiste de mettre tout ça en forme.
Kingston XS1000 : l’avis de Clubic
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
Lire d'autres articlesLire la charte de confiance
