Présentation générale du Smartphone
Test vidéo du module « Platine »
Contenu de la boite
Le Samsung est fourni avec :
- Une batterie ;
- Un CD d'installation ;
- Un câble audio avec micro et touche de décrochage ;
- Un casque stéréo ;
- Un adaptateur secteur (Micro USB) ;
- Un câble de synchronisation (Micro USB) ;
- Un adaptateur de carte microSD/SD ;
À retenir :
- Système propriétaire ;
- Excellente finition ;
- Form factor sympa ;
- Navigation Web désastreuse ;
- APN moyen ;
- Une option de reconnaissance audio disponible ;
- Casque d'écoute décevant pour un musicphone.
Spécifications techniques constructeur
Système d'exploitation | Propriétaire (TouchWizz) |
Processeur | ? |
Mémoire interne | 93 MO |
Mémoire externe | Emplacement pour carte mémoire MicroSD (SDHC) (jusqu'à 8GO) |
Diagonale et informations écran (en mm) | 71 mm mesurés. Résolution 640x480 (VGA) tactile |
Dimensions (en mm) | 105.6 x 51 x 13.9 mm |
Poids | 105 g |
E/S filaires | Charge et données : Micro USB |
Appareil photo | 3.2 mégapixels autofocus et flash LED |
Circuit GSM | HSDPA : 900/2100 MHz GSM : 850 / 900 / 1800 / 1900 MHz |
Circuit Wi-Fi | NON |
Circuit Bluetooth | Bluetooth stéréo 2.1 |
Circuit | OUI (A-GPS) |
Accéléromètre ? | OUI |
Radio FM | OUI (Radio FM stéréo RDS) |
Batterie | Li-ion 960 mAh |
Autonomie en veille constructeur | 350 h |
Autonomie en communication constructeur | 4 h |
Le Samsung Platine en photos
Confort du surf mobile
Le navigateur Web
Samsung a équipé son mobile du navigateur Netfront. Si la version bêta disponible sur l'OS nomade de Microsoft brille par son efficacité et son ergonomie, il n'en ira pas forcément de même pour cette mouture... En effet, la prise en main est loin d'être aussi intuitive que sur Windows Mobile (l'absence de croix directionnelle y est surement pour quelque chose). D'autre part, si les performances du mobile sont plutôt bonnes pour les utilisations classiques, elles s'avèrent être insuffisantes pour le surf...Des soucis ?
Les plus courageux s'aventureront sur des sites non optimisés, mais dans la plupart des cas, les chargements de pages tireront sur la longueur (problème de puissance et non de débit). Ajoutons à cela une série de petites déconvenues qui entacheront fortement l'expérience de surf. L'écran tactile et bien trop petit ! Résultat des courses : on passe son temps à cliquer sur les mauvais liens, même avec le niveau de zoom le plus élevé. D'autre part, l'écran n'est pas assez réactif. Pour valider un bouton de formulaire, ou sélectionner un champ de saisie, il faut systématiquement renouveler la manipulation à plusieurs reprises... Finissons par le clou du spectacle : l'absence de clavier tactile complet est regrettable. Même en mode paysage, il faut s'escrimer avec les neuf touches virtuelles pour saisir une adresse Web. Au final, force est de constater que cette version de Netfront est bien moins convaincante que son homologue Windows Mobile. Pour se consoler, on constate que l'accéléromètre est parfaitement géré : lorsqu'on incline le mobile, le navigateur adopte instantanément la bonne orientation.Capture et lecture des vidéos
Un surdoué pour la lecture vidéo ?
Certification Divx oblige, il est tout à fait possible de lancer un film de 700 Mo (non optimisé) sur le Samsung Platine. Cette prouesse est rendue possible grâce à la présence d'une puce de décompression matérielle capable de délester le processeur principal pour effectuer des tâches de ce genre. Cette capacité est impressionnante : la fluidité de lecture est relativement bonne. À aucun moment nous n'avons eu à déplorer un quelconque incident qui perturbe la lecture (saccades intempestives, blocages, etc.). Finalement, le principal regret provient surtout de la faible quantité de mémoire de stockage qui est fournie à l'origine (le giga fourni est largement insuffisant pour une activité vidéo). Heureusement, il est toujours possible de faire subir une cure d'amaigrissement aux DivX (sur PC) avant de les envoyer vers la mémoire du mobile. Cela pourra être fait avec l'utilitaire de compression intégré à Samsung PC Studio ou à l'aide de l'excellent PocketDivXEncoder. Il est également possible de résoudre le problème de l'espace manquant en investissant dans une nouvelle carte mémoire au format Micro SD (actuellement, les cartes de 8 gigas ne coutent pas plus d'une quinzaine d'euros).Remarque : Pour plus d'informations sur l'optimisation des fichiers DivX sur les appareils mobiles, consultez cet article.
Quand le mobile se transforme en caméscope
L'APN du mobile pourra aussi être utilisé pour capturer des petites séquences vidéo, mais attention, il ne faudra surtout pas s'attendre à des miracles... Les vidéos ainsi capturées sont tellement mauvaises qu'elles ne pourront pas être exploitées d'aucune manière. Sur le plan technique, l'appareil génère des fichiers .MP4 dont la résolution maximale de 640x480. Cette définition parait bonne, mais en réalité, la capture est fortement handicapée par les piètres performances de l'APN intégré. Au final, la qualité est pitoyable, le stabilisateur est inexistant et les saccades intempestives finissent d'achever l'œuvre. Pour vous en rendre compte par vous-même, vous pourrez visionner la vidéo intégrée ci-dessous (cette séquence a été réalisée à l'aide de Samsung Platine).Vous pourrez obtenir un aperçu du résultat en visionnant la vidéo incrustée ci-dessous :
Que vaut l'appareil numérique intégré ?
Un mot sur l'appareil
Le Samsung est équipé d'un objectif photo (autofocus) de 3.2 mégapixels. Dans les environnements obscurs, ce dernier sera épaulé par un petit flash. Le programme de capture vous permettra de réaliser des clichés pouvant attendre une résolution de 2 048 par 1 536 pixels. De nombreuses options sont disponibles. Vous pourrez donc modifier la résolution, appliquer des effets, capturer de petites vidéos (format MP4, voir chapitre précédent), régler la luminosité, ajuster le niveau de zoom (numérique uniquement), utiliser un retardateur, ou un détecteur de sourires. Certes, les clichés produits ne rivalisent pas avec les meilleurs photophones du marché. La résolution de l'objectif est faible et le post traitement n'est pas exceptionnel. Malgré cela, contrairement à ce que l'on pourrait croire en observant les prévisualisations sur l'écran du mobile après la prise de vue, la qualité reste tout de même acceptable. Dans les environnements éclairés, l'APN pourra tout de même dépanner en cas de besoin. Finissons par un petit reproche : lors du déclenchement de la prise de vue, le son correspond à cette action est quasiment inaudible.
Les options sympathiques
Comme à l'accoutumée, différentes options sympathiques sont proposées. Par exemple, vous aurez droit à un détecteur de sourire (la prise se déclenche lorsque le sujet sourit), à un mode panorama (automatique), mosaïque, ou à un jeu de cadres fantaisie. Ci-dessous, vous trouverez de nombreux exemples de photos qui ont été prises avec le Samsung Platine. Bien sûr, en plus de cela, il est toujours possible d'appliquer un effet sépia, négatif, aquarelle (peu convaincant) ou noir et blanc.Service en ligne
Depuis le téléphone, il est possible d'envoyer ses photos vers deux sites de partage communautaires en ligne. À l'heure actuelle, FlickR et Facebook sont supportés.A propos du géotagging
Sur le site, lorsqu'on observe les caractéristiques, on constate que le constructeur annonce une compatibilité avec le géotagging. Pour ceux et celles qui ne connaissent pas encore, cette technique consiste à ajouter les coordonnées GPS du lieu de la prise dans le cliché JPG lui-même (dans les données EXIF). Après avoir scruté tous les menus du logiciel qui accompagne l'APN, nous ne sommes pas parvenus à trouver une telle option. Renseignement pris auprès du constructeur, les données du site officiel sont erronées : le Samsung Platine est dépourvu de capteur GPS.Exemples de clichés
Remarque : Cliquez sur les photos pour les agrandir.
Ergonomie du système propriétaire de Samsung
Un système propriétaire
Le Samsung Platine est mû par un système propriétaire. Cette fois, nous n'avons donc pas affaire aux habituels Symbian OS ou Windows Mobile (pour ne citer qu'eux). Dans la pratique, pour l'utilisateur, ce choix aura deux conséquences directes. Tout d'abord, il ne sera pas possible d'installer autre chose que des applications Java... Le Samsung Platine ne dispose donc pas d'une logithèque d'applications dédiées (ce qui est bien sûr le cas de Windows Mobile, Symbian, ou iPhone OS, par exemple). Concrètement, cette absence limitera très fortement le nombre de programmes disponibles. D'autre part, il ne faudra pas compter améliorer l'ergonomie de son mobile en ajoutant des utilitaires systèmes : aucun programme de ce genre n'est disponible...L'écran d'accueil et widgets
L'écran d'accueil intègre le fameux système « touchwiz » cher à Samsung. Concrètement, il s'agit d'une barre de navigation latérale pourvue de nombreux widgets. Ces petits modules proposent un accès instantané à des services divers et variés. Par exemple, il est possible d'intégrer une horloge, un lecteur audio, un cadre photo, un raccourci Web vers Facebook, etc.Pour les utiliser, vous devrez les faire glisser vers le centre de l'écran. Ces gadgets sont relativement encombrants, il ne faudra pas compter afficher plus de 4 modules à la fois sur l'écran pour conserver une relative lisibilité. D'autre part, il est impossible d'ajouter plus de six widgets sur l'écran d'accueil (passé ce nombre, un message d'erreur vous indiquera que le nombre maximum a été atteint). On s'attendait à pouvoir élargir l'écran d'accueil dans le sens de la hauteur comme avec le Player Ultra mais malheureusement, cette option n'a pas été retenue... Au final, même si le système n'est pas dénué d'intérêt, il faut bien reconnaitre qu'il n'est pas vraiment pratique. Lorsqu'elle est déployée, la barre latérale est gênante. En position repliée cette fois, on clique constamment sur le bouton d'affichage de la sidebar sans le faire exprès. Ce qui est bon pour Vista ne l'est pas vraiment pour un système mobile. Dans le genre, on préfèrera infiniment le système de widgets d'Android (voir le test d'Android en cliquant sur le lien suivant).
Interface générale du téléphone
L'interface générale du téléphone se résume à menu composé de 12 icônes. Ces dernières permettront d'accéder instantanément aux fonctionnalités principales du téléphone. Par exemple, il sera possible de lancer le navigateur Web, le client de messagerie, l'appareil photo, etc. Au passage, on remarque l'intégration d'une icône « Google ». Cette dernière se résume à une série de raccourcis qui lanceront le navigateur Web ou le programme Google Maps. L'interface générale permet également d'accéder au menu des paramètres. Ce dernier est relativement bien organisé, on y trouve assez rapidement ce que l'on cherche.Les méthodes de saisie
Cette partie est particulièrement importante, mais cette fois encore, on aura un certain mal à cerner les choix techniques de Samsung. Contrairement au Player Pixon qui proposait de nombreux SIP, le Samsung Platine propose un unique pavé virtuel ! Pire encore, en mode paysage, rien ne change ! Au lieu profiter au mieux de la taille de l'écran, Samsung s'est contenté de « cloner » le pavé à douze cases du mode portrait ! D'autre part, absence de stylet oblige, vous pourrez également faire une croix sur les méthodes de saisie cursive. Heureusement, la fameuse méthode T9 sera là pour relever le niveau, mais il est tout de même regrettable que l'écran tactile ne soit pas mieux exploité.Quel avenir pour ce système ?
Lorsqu'on sait que Samsung fait partie de l'open handset alliance, on est en droit de se poser des questions concernant l'avenir d'un système fermé de ce type. Rappelons que l'objectif de ce consortium crée par Google est de promouvoir Android (pour consulter notre test du système mobile de Google, cliquez sur le lien suivant). Par rapport à l'OS propriétaire qui équipe certains mobiles de la gamme Samsung, Android présente de très nombreux avantages. Le système nomade de Google offre une meilleure ergonomie, il est plus complet et surtout, Samsung à la possibilité de l'intégrer gratuitement dans ses Smartphones. L'avenir nous en dira plus, mais à l'heure où nous écrivons ces lignes, le premier mobile Android Samsung a d'ores et déjà été annoncé !Un mobile pour les DJ en herbe ?
Pour certaines personnes, le nom du mobile évoquera un certain métal précieux. En réalité, la dénomination « Platine » attribuée par Samsung fait plutôt allusion aux boites à musique qui animent nos folles soirées. Pourquoi cette étrange appellation ? Simplement parce qu'un programme embarqué permet de réaliser des mixages audio (et de les enregistrer pour pouvoir les conserver). Soyons francs, même si l'application est amusante, il y a peu de chances pour qu'elle parvienne à dépasser le stade du gadget qu'on lance une fois dans l'année pour amuser la galerie. Une raison simple explique le manque d'intérêt de la fonction de mixage : il est pratiquement impossible de réaliser un arrangement qui ressemble à autre chose qu'à une cacophonie inaudible. Plutôt que de se perdre dans une longue explication, nous voulions vous faire découvrir un arrangement de notre cru. Malheureusement, en utilisant le synchroniseur (Samsung PC Studio), il semble impossible de réaliser des exports... À bien y réfléchir, l'absence de ce sample audio ne sera pas une si mauvaise chose étant donné la piètre qualité du résultat final.Reconnaissance audio
Vous est-il déjà arrivé de vouloir absolument connaitre le chanteur (ou groupe) à l'origine d'une chanson que vous avez appréciée (après l'avoir entendu à la radio, par exemple) ? Si oui, sachez qu'un programme de reconnaissance musical est intégré au Samsung Platine ! Il s'agit d'une sorte de Shazam ou de Midomi. Le principe est simple, cette application amusante est capable de reconnaitre presque n'importe quelle piste musicale en quelques secondes à peine. Le système fonctionne plutôt bien, mais contrairement à ce qui est indiqué par le logiciel, aucune option d'achat ne semble avoir été intégrée. Cela n'enlève rien à la prouesse, cette application est particulièrement sympathique !Le lecteur audio
Le mobile est pourvu d'un lecteur audio de bonne facture. Ce dernier produit une qualité d'écoute excellente... à condition de s'affranchir rapidement du casque fourni d'origine. Parmi les options bienvenues, on trouve un égaliseur proposant six préréglages (rock, classique, jazz, etc.). Au besoin, il est également possible d'agir manuellement sur huit courbes de tonalité (ce qui est assez rare pour être signalé) ! Concernant les tris cette fois, il est possible de faire à peu près tout ce que l'on souhaite (classement par artiste, album, genres), ou saisir une chaine de caractères pour atteindre instantanément une piste en particulier.Une lacune de taille ?
Pour un mobile orienté « musicphone », on s'étonne de ne pas disposer d'une télécommande déportée implantée sur le fil du casque. Au lieu de cela, les utilisateurs auront droit à une simple touche de décrochage accompagnée d'un micro « mains libres ». D'autre part, on ne peut pas dire que la qualité d'écoute fournie par le casque d'origine soit excellente. Heureusement, la présence d'une connectique standard Jack 3.5 mm sur la partie haute de l'appareil donne la possibilité d'utiliser n'importe quel casque. Autre point positif : la présence d'un circuit Bluetooth 2.1 permet d'utiliser un casque sans fil stéréo (A2DP). De plus, pour ne rien gâcher, l'AVRP est bel et bien pris en charge. Cela permet de combler l'absence de télécommande déportée puisqu'il est ainsi possible de contrôler le lecteur audio directement depuis des touches matérielles du casque Bluetooth.- Pour plus d'informations sur ces périphériques, consultez notre test de casques Bluetooth.
A propos des podcasts
Le lecteur audio intègre une fonction podcast. Dans la pratique, pour ajouter une chaine, il faut cliquer sur le lien d'un flux RSS (au format XML, par exemple) depuis le navigateur Web embarqué du mobile. Après avoir fait cette manipulation, la « chaine » est automatiquement ajoutée dans une liste de podcasts. On aurait apprécié de pouvoir ajouter l'adresse de ses podcasts favoris depuis son PC (en passant par le programme de synchronisation). Malheureusement, cela semble impossible. À noter également que lors de notre test, le gestionnaire de téléchargements n'est pas parvenu à récupérer les fichiers audio liés au flux... Autre point qui fâche : sauf erreur, aucune option ne permet de choisir l'emplacement de destination des téléchargements (mémoire système ou carte microSD). Cette partie laisse donc une impression plus que mitigée.Synchronisation des données
À propos de l'utilitaire de synchronisation
L'utilitaire (uniquement disponible sous Windows) se présente sur la forme d'une sorte de bureau virtuel dont l'ergonomie laisse clairement à désirer. En bas de la fenêtre, on retrouve un dock à la Mac OSX (!). Ce dernier est composé de grosses icônes qui jouent le rôle de sélecteurs de bureaux virtuels. Par exemple :- En cliquant sur le logo représentant un PDA rouge, vous accéderez aux fonctions « organiseur » (bloc note, contacts, planning, etc.) ;
- En cliquant sur le logo violet (note de musique), vous afficherez des outils multimédias (lecteur vidéo, audio, convertisseur vidéo, etc.) ;
- Tous ces boutons pourront être personnalisés, il sera également possible d'ajouter des boutons supplémentaires en cliquant sur l'icône « + » .
Ce programme et son « Dock » s'inspirent de Mac OS, mais on retrouve également quelques éléments empruntés à Windows. À titre d'exemple, il est possible d'accéder à une sorte d'explorateur de fichiers en cliquant sur l'icône « poste de travail ». Ce dernier, permet de gérer les transferts du PC vers le mobile Samsung et réciproquement (ces derniers s'illustrent par une certaine lenteur).
Synchronisation des PIM
L'utilitaire fourni avec le Platine permet de synchroniser les tâches et les contacts avec Outlook. Il vous donnera également la possibilité d'éditer le contenu du mobile directement depuis Windows. Lors de notre test, nous avons simplement été étonnés de constater l'affichage d'un message d'erreur lors de la synchronisation du calendrier (voir photo d'écran). Cette annonce de mémoire système insuffisante est d'autant plus étrange qu'à la suite de cela, nous avons pu ajouter 400 fiches contact (toujours dans la mémoire système) sans rencontrer le moindre problème... La mémoire allouée aux données du calendrier est-elle limitée ? Notre base de données est-elle corrompue ? Difficile de le dire, mais en attendant d'en savoir plus, nous avons préféré faire remonter l'information à Samsung.Synchronisation Wap
Côté téléphone, un utilitaire de synchronisation OTA est de la partie. Ce dernier permettra de synchroniser ses données du répertoire, du calendrier et des tâches avec un serveur WAP.Synchronisation multimédia
Il est possible de synchroniser son téléphone avec Windows Media Player. Dans ce cas, les fichiers seront placés sur la carte de stockage. Attention, cette synchronisation n'utilise pas l'utilitaire fourni par le constructeur. Pour la mettre en place, il faudra choisir un mode USB particulier sur le mobile lui-même.Au final
Pour être tout à fait franc, il faut avouer que ce programme ne se laissera pas prendre en mains de façon intuitive. Au premier contact, cette accumulation de fenêtres donne une impression de désordre déplaisante. À la longue, ce ressenti s'estompera peut-être, mais cela n'enlèvera rien à la lourdeur de Samsung PC Studio. Malgré cela, au gré des versions, le programme de Samsung parvient tout de même à faire des progrès : les nouvelles moutures sont plus réactives que les précédentes. D'autre part, même si l'ergonomie n'est clairement pas au rendez-vous, l'utilitaire offre tout de même ce que l'on est en droit d'attendre (synchronisations PIM, etc.) et plus encore (encodage vidéo). Au final, même si les fonctionnalités sont bel et bien au rendez-vous, on regrettera tout de même amèrement la complexité et la lourdeur de l'interface (ainsi que le manque flagrant d'optimisation). Autre point particulièrement ennuyeux : les synchronisations ne s'effectuent pas de façon automatique lorsqu'on connecte le mobile. Au lieu de cela, il faut systématiquement lancer les différentes synchronisations (contacts, calendrier, etc.) manuellement... Dommage.L'avis de la rédaction
Performances techniques et couche téléphonie
Cette valeur se situe dans une moyenne basse, dommage que le platine n'ai pas été doté d'une batterie plus véloce. Concernant la réactivité du mobile cette fois, dans l'ensemble, on aurait apprécié de pouvoir disposer d'une puissance supérieure. Le manque de tonus se fera surtout sentir lors de la manipulation des Widgets, lors du « slide » des photos (diaporama tactile) ainsi qu'avec le navigateur Web. En revanche, pour ce qui est de la couche téléphonie, les prestations sont honnêtes. Nous ainsi que notre correspondant n'avons pas noté de problèmes particuliers.
Conclusion
Un vrai faux musicphone ? Le Samsung Platine se revendique comme étant un musicphone. Sorti de la boite, on s'attend donc à disposer de tous les pré-requis nécessaires pour s'adonner à cette activité dans de bonnes conditions. Première surprise : aucune télécommande déportée n'est implantée au niveau du micro. Il faudra se contenter d'une touche de décrochage et d'une molette de volume analogique. Concernant la qualité audio cette fois, il faut bien avouer que le casque ne se montre pas à la hauteur. Le mobile propose de nombreuses options de réglage et la qualité délivrée est plutôt bonne (il suffit de remplacer le casque d'origine par un modèle de meilleure facture pour s'en convaincre), mais le casque nivelle le tout vers le bas. Parlons cette fois de la
A propos du GPS : Sur le site officiel, Samsung annonce que le Platine est capable de réaliser des photos géotaggées. La présence d'une puce GPS interne semble être confirmée par les caractéristiques de nombreux sites marchands. Mettons immédiatement fin au suspense : le Platine n'est pas équipé d'une puce de ce type. Renseignement pris auprès des services techniques de Samsung, une erreur s'est bel est bien glissée sur le site officiel
Au final : Le Platine n'est pas foncièrement mauvais. Si les points négatifs que nous avons mentionnés ne vous dérangent pas trop et que vous craquez pour son look, son achat pourra être envisagé... dans le cadre d'une offre de financement à bas prix (renouvellement d'abonnement, par exemple). En revanche, au prix fort (libre d'abonnement ou avec une carte prépayée) le rapport prix/fonctionnalités est rédhibitoire. Dans tous les cas, nous recommandons aux personnes qui souhaitent acquérir un musicphone de ne pas franchir le pas. Dans ce domaine, il est aisé de trouver un téléphone musical plus abouti pour un prix identique ou inférieur.
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