ColorVision Spyder & Spyder Pro
A partir de ce constat simple, les ingénieurs de chez ColorVision se sont mis en tête de proposer différentes solutions pour faciliter l'étalonnage des composants. En théorie, le ColorVision PrintFIX est ainsi un excellent outil pour éviter de gâcher temps, papier et encre à chercher les meilleurs réglages pour son imprimante. Pour ce premier test, nous nous sommes toutefois penché sur la gamme Spyder. Celle-ci se destine à l'optimisation des moniteurs qu'ils soient CRT ou LCD. Là aussi, il s'agit en théorie d'un excellent produit, restait donc à le vérifier !
La gamme ColorVision Spyder
Avant d'attaquer sur le test du seul Spyder Pro, il me semble utile de faire une rapide présentation des différentes possibilités offertes par ColorVision aux acheteurs potentiels. En attendant la venue prochaine du ColorPlus clairement destiné aux moins fortunés, la société suisse propose donc deux produits très proches dans la présentation et dans les caractéristiques. Le Spyder est le modèle le plus économique et il se négocie à quelque chose comme 200 euros. Pour ce prix que d'aucuns trouveront exorbitant, la boîte contient le périphérique de contrôle baptisé "Spyder", différents câbles et accessoires pour fixer ledit Spyder à votre écran, une petite plaquette et deux CD contenant le logiciel de calibration (PhotoCAL) et Photoshop Album. Plus coûteux, le Spyder Pro ne se démarque en réalité que par l'accompagnement logiciel dont il dispose.

Les deux déclinaisons du ColorVision Spyder : modèle de base et version "pro"
On retrouve donc câblage et Spyder mais cette fois Adobe PhotoShop Album 1.0 est accompagné de deux logiciels d'étalonnage : PhotoCAL et OptiCAL. Après un rapide calcul, on peut considérer que ColorVision fait payer quelques 100 euros aux utilisateurs en échange de la licence OptiCAL puisque le Spyder Pro est commercialisé à près de 300 euros (NDLR : la bosse des maths !). Le choix de l'un ou de l'autre des deux systèmes se fera évidemment en fonction des besoins et ColorVision fourni à ce titre une sorte de comparatif des possibilités des deux logiciels afin de s'y retrouver. Disons que, comme nous le verrons très bientôt, le logiciel PhotoCAL se veut plus simple d'accès mais également, vous vous en doutez sûrement, moins riche. Il ne permet pas autant de réglages et ce faisant s'adresse à un public un peu moins exigeant.