Au cours des deux journées qui ont rythmé le salon Surfin’Bitcoin,
une nouvelle technologie de paiement a été particulièrement mise en avant, le Lightning Network. Cette surcouche décentralisée permettrait de faciliter les transactions au niveau mondial, et notamment les micropaiements.
A l’heure actuelle, le réseau bitcoin n'autorise qu’un nombre relativement réduit de transactions à la seconde (entre cinq et sept), contre des milliers pour des solutions plus classiques comme Visa ou Mastercard.
Une lenteur aujourd’hui intrinsèquement liée au réseau bitcoin, puisque les transactions requièrent des calculs complexes qui risqueraient de saturer la blockchain si ce volume venait à augmenter subitement.
Lightning Network : plus rapide et moins énergivore
C’est là qu’intervient le Lightning Network, une technologie complexe
mais qui permet de générer des transactions en bitcoins entre des personnes en ouvrant un canal de communication « en marge » du réseau
bitcoin principal. C’est uniquement lors de la fermeture du canal que cette
transaction est enregistrée sur les milliers d’ordinateurs du réseau premier.
Bref, un gain de temps immédiat ! Et qui permettrait pour le coup de
faciliter le paiement en bitcoins pour des petits montants, comme une baguette de pain, le café, etc. La solution idéale pour ces petites transactions en satoshis (i.e. centimes de bitcoins) et qui est aussi bien moins énergivore.
Un réseau jeune, en "construction" mais prometteur
Lightning Network fonctionne depuis 2018 mais son utilisation progresse
à vitesse grand V aujourd’hui. Cette solution a même fait l’objet de plusieurs conférences au salon Surfin’Bitcoin de Biarritz. Pour Jonathan
Herscovici, fondateur de StackinSat et organisateur du salon, Lightning
Network pourrait donner une contribution déterminante a l’adoption du bitcoin par tous comme moyen de paiement généralisé.
Actuellement, le Lightning Network est encore en phase de
test et est appelé à s’améliorer avec le temps. Mais la solution est déjà
opérative et depuis quelques mois un nombre croissant de nœuds et de canaux sont créées, signe indirect que les microtransactions en bitcoins progressent entre les détenteurs de la première crypto-devise mondiale.
Je swipe à droite tout ce qui vient du Japon (nourriture, mangas, jeux-vidéos), l’astronomie, la mythologie grecque, la pop culture des années 80/90, les articles Wikipedia (c’est bon pour la culture générale) et les courses de goutte d’eau sur le pare-brise de ma voiture. Je swipe à gauche (avec signalement) les fautes d’orthographe, les araignées, le smash raté du badminton, et la goutte d’eau qui a perdu sa course sur le pare-brise de ma voiture. J’aime mon métier de journaliste parce que j’apprends tous les jours de nouvelles choses, chaque mission est différente de la précédente, et l’ennui n’y trouve jamais demeure en sa maison !
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