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Roi des moteurs de recherche, Google devient désormais un géant des médias. Mais le tycoon de l'internet pourrait-il lancer son propre "Google PC" ?
Après avoir réussi sa mue de simple moteur de recherche en média, monétisé grâce aux liens sponsorisés AdWords et AdSense, Google semble travailler sur quelque chose de nouveau et de très ambitieux. Depuis quelques semaines en effet, les indices se multiplient.
Premier indice : Un intérêt pour de nouveaux cerveaux
La société vient d'embaucher Vinton CERF, l'un des pères de l'internet à qui l'on doit le protocole TCP/IP et bataille avec Microsoft pour recruter Kaï-Fu Lee, un ingénieur qui devrait lui ouvrir les portes du marché Chinois.
Deuxième indice : De nouvelles compétences dans le logiciel
Outre sa modeste toolbar, Google multiplie les nouveaux logiciels : communications instantanées avec Google Talk, visualisation de photos avec Picasa, cartographie 3D avec Google Earth. Bien que des rumeurs sur un navigateur web ou un système d'exploitation n'aient jamais été confirmées, la société a néanmoins racheté en août dernier Androïd Inc, dont le fondateur, Andy Rubin, est à l'origine de la plate-forme logicielle utilisée par le smartphone Sidekick de Danger.
Troisième indice : Des tests dans le WiFi
Après plusieurs semaines de rumeurs, Google a involontairement officialisé l'existence d'un "Google WiFi Network" en autorisant le téléchargement d'un logiciel baptisé "Secure Access" permettant de se connecter à un réseau privé virtuel . Google confirme l'existence d'un "Google WiFi Network" mais n'évoque pour le moment qu'un seul point d'accès, sité dans la baie de San Franciso, près du siège de l'entreprise.
Quatrième indice : Des capacités financières
Bien que la société génère plus de 1 milliards de dollars chaque trimestre grâce aux revenus publicitaires de ses liens sponsorisés AdWords et AdSense, Google a réalisé courant septembre une levée de fonds de 4.177 milliards de dollars, de quoi procéder à des acquisitions ou peut être financer une diversification stratégique dans les télécoms ou le hardware...
Cinquième indice : Un partenariat pour un PC à 100 $...
Depuis le 2 août, Google est officiellement partenaire de Nicholas Negroponte, le directeur du Media Lab du MIT, près de Boston, dont l'ambition est de créer un PC portable basique à moins de 100 dollars. Ambitieux, Negroponte souhaite produire 100 millions de machines mais ne fournit aucun détail sur l'apport de Google.
Un Google PC gratuit ?
Malgré l'échec du "Network Computer" dans les années 90, Google pourrait donc accompagner le lancement d'un PC portable, équipé de ses propres logiciels, et donnant accès, en WiFi à Internet. Avec un trésor de guerre de 4 milliards de dollars, Google pourrait théoriquement subventionner 40 millions de ces machines et miser sur des services commerciaux géolocalisés ou sur ses liens publicitaires (AdWords et AdSense) pour amortir un tel programme.
En effet, sachant qu'un clic sur un lien sponsorisé rapporte au minimum 0.05 $ à Google, il ne faudrait que 2000 clics (3 clics par jour pendant deux ans) pour générer 100 dollars de revenus publicitaires et ainsi amortir un Google PC gratuit...
Une arme anti Microsoft
En faisant du PC un simple produit d'appel pour accéder à des services en ligne, Google pourrait non seulement élargir son audience à plus de 100 millions de nouveaux internautes mais également court-circuiter Microsoft, qui règne actuellement en maître dans le monde du PC grâce à la suprématie de Windows et d'Internet Explorer.
Société assez secrète, Google se borne à expliquer qu'elle entend "aider à organiser l'information du monde". Offrir l'accès à l'informatique à des dizaines de millions de personnes pourrait sans doute y contribuer...
Après avoir réussi sa mue de simple moteur de recherche en média, monétisé grâce aux liens sponsorisés AdWords et AdSense, Google semble travailler sur quelque chose de nouveau et de très ambitieux. Depuis quelques semaines en effet, les indices se multiplient.
Premier indice : Un intérêt pour de nouveaux cerveaux
La société vient d'embaucher Vinton CERF, l'un des pères de l'internet à qui l'on doit le protocole TCP/IP et bataille avec Microsoft pour recruter Kaï-Fu Lee, un ingénieur qui devrait lui ouvrir les portes du marché Chinois.
Deuxième indice : De nouvelles compétences dans le logiciel
Outre sa modeste toolbar, Google multiplie les nouveaux logiciels : communications instantanées avec Google Talk, visualisation de photos avec Picasa, cartographie 3D avec Google Earth. Bien que des rumeurs sur un navigateur web ou un système d'exploitation n'aient jamais été confirmées, la société a néanmoins racheté en août dernier Androïd Inc, dont le fondateur, Andy Rubin, est à l'origine de la plate-forme logicielle utilisée par le smartphone Sidekick de Danger.
Troisième indice : Des tests dans le WiFi
Après plusieurs semaines de rumeurs, Google a involontairement officialisé l'existence d'un "Google WiFi Network" en autorisant le téléchargement d'un logiciel baptisé "Secure Access" permettant de se connecter à un réseau privé virtuel . Google confirme l'existence d'un "Google WiFi Network" mais n'évoque pour le moment qu'un seul point d'accès, sité dans la baie de San Franciso, près du siège de l'entreprise.
Quatrième indice : Des capacités financières
Bien que la société génère plus de 1 milliards de dollars chaque trimestre grâce aux revenus publicitaires de ses liens sponsorisés AdWords et AdSense, Google a réalisé courant septembre une levée de fonds de 4.177 milliards de dollars, de quoi procéder à des acquisitions ou peut être financer une diversification stratégique dans les télécoms ou le hardware...
Cinquième indice : Un partenariat pour un PC à 100 $...
Depuis le 2 août, Google est officiellement partenaire de Nicholas Negroponte, le directeur du Media Lab du MIT, près de Boston, dont l'ambition est de créer un PC portable basique à moins de 100 dollars. Ambitieux, Negroponte souhaite produire 100 millions de machines mais ne fournit aucun détail sur l'apport de Google.
Un Google PC gratuit ?
Malgré l'échec du "Network Computer" dans les années 90, Google pourrait donc accompagner le lancement d'un PC portable, équipé de ses propres logiciels, et donnant accès, en WiFi à Internet. Avec un trésor de guerre de 4 milliards de dollars, Google pourrait théoriquement subventionner 40 millions de ces machines et miser sur des services commerciaux géolocalisés ou sur ses liens publicitaires (AdWords et AdSense) pour amortir un tel programme.
En effet, sachant qu'un clic sur un lien sponsorisé rapporte au minimum 0.05 $ à Google, il ne faudrait que 2000 clics (3 clics par jour pendant deux ans) pour générer 100 dollars de revenus publicitaires et ainsi amortir un Google PC gratuit...
Une arme anti Microsoft
En faisant du PC un simple produit d'appel pour accéder à des services en ligne, Google pourrait non seulement élargir son audience à plus de 100 millions de nouveaux internautes mais également court-circuiter Microsoft, qui règne actuellement en maître dans le monde du PC grâce à la suprématie de Windows et d'Internet Explorer.
Société assez secrète, Google se borne à expliquer qu'elle entend "aider à organiser l'information du monde". Offrir l'accès à l'informatique à des dizaines de millions de personnes pourrait sans doute y contribuer...
