Enchères 5G : statu quo entre les opérateurs avec des enchères qui grimpent fort, le bilan de ce jour 2

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero, Journaliste-reporter, responsable de l'actu.
Publié le 01 octobre 2020 à 09h06
5G

La deuxième journée d'enchère, qui vient de s'achever, a donné lieu à une flambée des prix des blocs à vendre. L'État peut sourire.

À 9h30 ce mercredi 30 septembre à Paris, les enchères 5G ont repris. Elles doivent aboutir, dans les prochains jours, à l'attribution de fréquences dans la bande 3,4 - 3,8 GHz de la technologie de cinquième génération. Sur cette deuxième journée, chaque opérateur a maintenu ses positions, et personne n'a cédé sur le moindre bloc demandé. En conséquence : les enchères flambent !

De 85 à 111 millions d'euros le bloc unique

Les comptables des quatre opérateurs télécoms français commencent à s'arracher les cheveux. Il faut dire que la deuxième journée des enchères 5G fut synonyme de flambée des prix.

En résumé, les choses n'ont pas bougé concernant les blocs demandés. L'historique Orange, qui s'était positionné sur le maximum de blocs possibles la veille, reste donc à cinq, SFR et Bouygues Telecom à trois, et Free Mobile ferme la marche avec deux blocs.

Ce qui a changé, en revanche, c'est le coût de ces blocs. Après quatre tours d'enchères mardi, chaque bloc de 11 MHz était fixé à 85 millions d'euros. Les huit tours d'enchères ayant eu lieu mercredi pour la seconde journée ont fait passer le prix unitaire du bloc de 85 à 111 millions. La note devient salée pour les opérateurs.

L'État se rapproche des 3 milliards d'euros de recettes grâce aux fréquences 5G

Mardi, l'État avait déjà réalisé une plus-value de 200 millions d'euros sur ces seuls 11 blocs et sur cette seule journée d'enchères. Celle-ci grimpe à 451 millions d'euros ce mercredi soir. Au total, et à la fin de cette deuxième journée, les fréquences 5G dans la bande cœur de la technologie ont déjà théoriquement rapporté 2,62 milliards d'euros à l'État.

Rappelons que les opérateurs ont déjà chacun acquis en début d'année un bloc de 50 MHz. Tous peuvent s'emparer de cinq blocs additionnels de 10 MHz. Mais vous aurez compris que seul Orange peut encore viser cet objectif ambitieux, et coûteux.

La procédure reprendra ce jeudi 1er octobre à 9h30 à Paris, avec le tour d'enchère n°13. L'ARCEP a décidé de maintenir l'incrément entre les tours du prix d'un bloc de 10 MHz à 3 millions d'euros. Les enchères ne seront terminées qu'une fois que les demandes cumulées de blocs (actuellement 13) seront égales au nombre de blocs disponibles (11).

Qu'en pense-t-on chez Clubic ?

Ce serait presque une surprise. Alors que seul Orange s'était positionné sur un nombre de blocs qui aurait pu déstabiliser ses concurrents, les trois autres opérateurs ont serré les dents et aligné les millions d'euros sur la table, pour le plus grand bonheur de l'État. Car il s'agit maintenant de se disputer la deuxième place, telle une équipe de Ligue 1 face à l'intouchable PSG. La grande question que l'on se pose est : jusqu'où les opérateurs pourront-ils monter ? Un SFR très endetté ou un Free en mal de trésorerie peuvent-ils se permettre de tels surcoûts ? Les réponses ne devraient plus tarder.

Source : ARCEP

Alexandre Boero
Par Alexandre Boero
Journaliste-reporter, responsable de l'actu

Journaliste, responsable de l'actualité de Clubic. En soutien direct du rédacteur en chef, je suis aussi le reporter et le vidéaste de la bande. Journaliste de formation, j'ai fait mes gammes à l'EJCAM, école reconnue par la profession, où j'ai bouclé mon Master avec une mention « Bien » et un mémoire sur les médias en poche.

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panta

mort de rire ! les maires écolo des grandes villes n’en veulent pas , et bien tiens : des antennes par milliers ET sur le toit de la mairie ils s’en prendront
non mais qui commande ici , le pognon ,Monsieur
il faudra les rembourser ces installations à coup de milliards jusqu’à vitam eternam

jjBEA_smb

Pour que la 5G passe dans les campagnes, faudrait mettre des répéteurs sur chaque maison/bagnole/tracteur/chien de troupeau

nicgrover

C’est encore l’état racketteur qui va se gaver avant que les fournisseurs ne répercutent le coût sur le client.

Et le bais… dans l’affaire ce sera encore le client…

toug19

C’est pas vrai, cela dépend de la bande de fréquence utilisée. Les bandes basses fréquences seront utilisées majoritairement en campagne, car elles portent plus loin.

toug19

Ils investissent des milliards, mais ne trouveront pas beaucoup de client prêt à payer plus cher leur forfait pour une bande passante inutile sur smartphone. Peut-être les utilisations pro et voitures autonomes mais attention à la crise qui arrive.

panta

ce qui m’étonne c’est que les scientifiques n’utilisent pas le corps humain comme antenne , ça doit être dans les cartons , amis de nikola tesla :patience

ketchupilevrai

Vous disiez la meme chose avec la 4g. Ca va faire flamber le sprix des forfaits nananah… resultat ? on a du tout illimités pour moin cher qu’à l’époque de la 3G. Ils veulent lancer la 5G dès la fin d’année 2020, attendez noel 2021 vous aurez les même forfait qu’aujourdhui, mais en 5G

polo51

Mais sans les antennes… ^^

cyrano66

:joy::joy:

Comme bouchon au cul des vaches aussi. Excellent pour la lutte contre le réchauffement climatique.

Blague à part les 20% de la population qui sont ruraux j’ai bien peur qu’ils soient à nouveau les perdants.
Les zones blanches n’ont pas beaucoup rétrécies
Ou alors au fond du pré avec le clocher du village en ligne de mire et par beau temps.
Et les opérateurs n’ont pas trop l’air pressés de mettre en place l’accord de 2018 pour la couverture (a minima) des centres bourgs en zone blanche.

C’est bien beau de vendre le rêve du tout connecté mais n’allez pas trop vous balader à la campagne avec vos objets connectés parce que …Ha ! Ben non ça passe pu !!!

Quant a la fibre en zone rurale…

tangofever

Et si pour ne serait-ce que la 4G ont intégrait des répéteurs aux nouvelles bagnoles électriques, une sorte de fem to cell nomade.