Présent sur à peu près tous les secteurs du composant PC, ASUS ne pouvait pas laisser de côté les solutions de refroidissement. Focalisé sur le seul segment du watercooling AiO, le Taïwanais ne propose que des solutions haut de gamme, voire « ultra haut de gamme » comme en témoigne ce ROG Ryujin II 360.
239,99€
- Excellentes performances
- Bon équilibre vitesse/bruit
- Superbe écran LCD 3,5"
- Excellence des 3 Noctua
- Montage et finitions réussis
- Boîtier de connexion pratique
- 6 ans de garantie
- Tarification « grand luxe »
- Bruyant à forte puissance
- De légers soucis logiciels
À la manière de ce que nous proposons sur les barrettes de RAM, l’idée est ici de vous présenter un maximum de systèmes de refroidissement au travers de « mini-tests ». Nous n’entrerons pas dans d’infinis détails et préférons nous focaliser sur trois éléments clés : la conception et l’installation du kit de refroidissement, ses résultats pour lutter contre l’échauffement du processeur et, enfin, les nuisances sonores générées.
Des éléments qui ne devraient pas poser de problème au ROG Ryujin II 360 et son duo de pompe Asetek/ventilateurs Noctua, lesquels ne sont pas étrangers au tarif pratiqué par ASUS : plus de 320 euros l'AiO, il va falloir être fort.
Fiche technique ASUS ROG Ryujin II 360
Résumé
Caractéristiques techniques
Refroidissement
Pompe
Caractéristiques physiques
Un kit « grand luxe », presque trop
Nous venons de le dire, pour la conception de son kit ROG Ryujin II 360, ASUS a au moins soigné les apparences en nouant des partenariats avec Asetek pour la pompe et Noctua pour les ventilateurs. Forcément, de telles associations se ressentent sur le prix et notre AiO est l’un des plus onéreux actuellement sur le marché. Heureusement, d’emblée on sent qu’ASUS ne s’est pas moqué du monde avec un kit aux petits oignons où tout a été pensé avec soin.
Mise en place de la backplate et fixation des entretoises © Nerces
Comme son nom l’indique, le ROG Ryujin II 360 s’articule autour d’un radiateur de 360 mm. d’un côté et d’un bloc à base de pompe Asetek de l’autre. Ce bloc a le bon goût d’être polyvalent et compatible avec la plupart des sockets du marché aussi bien en AMD (AM4/5, TR4) qu’Intel (LGA 115x, 1200, 1700, 2011/3, 2066). À noter qu’il est surmonté d’un petit ventilateur capable de monter jusqu’à 4 800 tr/mn, là pour rafraîchir la pompe et les composants autour du socket.
L'installation du bloc socket ne pose guère plus de problème que les autres étapes de montage © Nerces
Malgré l’absence de vidéo de démonstration sur le site du fabricant, il n'est pas bien sorcier d’installer le kit. Il faut bien sûr mettre en place la backplate et visser les quatre entretoises avant d’appliquer notre pâte thermique (pour info, ASUS en déjà mis) et fixer le bloc socket. Quatre vis moletées viennent solidariser l’ensemble et le tout ne prend guère plus de quelques minutes. Pour terminer l’installation, il est encore nécessaire de jouer du câble, mais ASUS a plutôt bien fait les choses.
Un boîtier de type « centrale de branchement » est effectivement de la partie. Alimenté en SATA, il peut accepter jusqu’à quatre ventilateurs et quatre éléments ARGB que l’on pourra ensuite contrôler par logiciel. Pour ce faire, il faut relier les deux câbles qui partent du bloc socket : un en USB-C sur le petit boîtier et l’autre en USB 2.0 interne sur la carte mère. Le montage se termine par le raccordement des ventilateurs au triple séparateur et au branchement sur un port FAN de la carte mère.
Le bloc socket est parfaitement pensé : les câbles ne gênent pas le moins du monde © ASUS
Non seulement, le montage est très simple, mais ASUS s’est en plus arrangé pour que le câble reste relativement discret : merci pour cela la « centrale de branchement » que l’on peut aisément planquer au dos de la carte mère. Bien sûr, avant de tester la bête, il nous faut parler logiciel puisque pour gérer tout notre petit monde, ASUS met à disposition le fameux Armoury Crate. Parfois un peu capricieux – quelques bugs – ce dernier offre pas mal d’options.
Un pan de l’interface est dédié aux outils de mise à jour et un onglet résume la situation actuelle. On peut jouer sur les éclairages connectés en ARGB, mais aussi et surtout ajuster l’écran LCD du bloc socket : il est possible de lui faire afficher de jolies choses ou de multiples informations utiles. Enfin, l’interface propose aussi de nombreuses options pour gérer en automatique ou manuellement la montée en puissance de la pompe ou des ventilateurs. Simple et efficace.
Le panneau de contrôle et l'interface de gestion des ventilateurs © Nerces
Températures et nuisances sonores
Configuration de test
- Carte-mère : ASUS ROG Maximus Z690 Hero
- Processeur : Intel Core i9-12900K
- Mémoire : Kingston Fury DDR5-4800 CL38 (2x 16 Go)
- Carte graphique : ASUS TUF RTX 3080 Gaming OC
- SSD système : Kingston KC3000 2 To PCIe 4.0
- Alimentation : ASUS ROG Strix 850G
- Pâte thermique : Thermal Grizzly Hydronaut
Afin d’évaluer les solutions de refroidissement, nous avons, pour la première série de tests, bloqué le CPU à 125 Watts avant de le passer à 241 Watts pour la seconde. Nous l’avons ensuite fait travailler 60 minutes sur Cinebench R23 multi-core et, à chaque fois, nous avons mesuré la température alors que les ventilateurs étaient à 25 %, 50 %, 75 % et, enfin, 100 % de leur puissance.
Températures @ 125 Watts de TDP
Nous débutons nos tests sur le Core i9-12900K bloqué à « seulement » 125 Watts. L’idée n’est évidemment pas de mettre à genou le kit d’ASUS, mais plutôt de vérifier son bon comportement et profiter, on l’espère, d’un fonctionnement à ventilation réduite.
Même si nous regrettons forcément de voir le CPU dépasser les 70°C lorsque la ventilation est calée sur 25 %, les résultats sont conformes à ce que nous attendions et vous pourrez globalement profiter d’un processeur bien au frais sans trop solliciter l’ASUS ROG Ryujin II 360.
Températures @ 241 Watts de TDP
Plus importante, la performance de l’AiO confronté à un processeur énergivore était attendue avec impatience. C’est dans ce genre de situation qu’une solution comme le ROG Ryujin II 360 peut s’exprimer pleinement et… elle est même mise en difficulté !
Notre plateforme de test n’est pas exactement conforme à ce que l’on retrouve au sein d’un boîtier bien ventilé, mais on voit que lourdement sollicité, le processeur monte jusqu’à 87°C quand bien même la ventilation du ROG Ryujin II 360 est au maximum. Le refroidisseur d'ASUS reste l'un des meilleurs passés entre nos mains.
Nuisances sonores
Soutenu par des ventilateurs Noctua, le ROG Ryujin II 360 n’est toutefois pas la plus silencieuse des solutions passées entre nos mains. La « faute » au choix des Noctua, des modèles dits « industrial » plus puissants, mais aussi plus bruyants que les modèles les plus en vogue de l’Autrichien.
Il est d’ailleurs intéressant de noter que malgré l’orientation ARGB du ROG Ryujin II 360, ces ventilateurs ne sont équipés d’aucune LED : il faudra en changer pour illuminer le PC. Officiellement, ils sont capables de 450 à 2 000 tr/mn, des valeurs que nous avons pu vérifier sur nos tests.
Des valeurs qui ne permettent donc pas au ROG Ryujin II 360 d’être le plus silencieux, mais n’oublions pas que la puissance globale de l’AiO lui permet de se contenter de 25 ou 50 % de puissance pour atteindre le même niveau d’échauffement. Notons aussi qu’au-delà des chiffres, les ventilateurs délivrent un son relativement sourd, peu gênant.
ASUS ROG Ryujin II 360, l’avis de Clubic
Tombé dans le jeu vidéo à une époque où il fallait une belle imagination pour voir ici un match de foot, là un combat de tanks dans ces quelques barres représentées à l'écran, j'ai suivi toutes les évolutions depuis quarante ans. Fidèle du PC, mais adepte de tous les genres, je n'ai du mal qu'avec les JRPG. Sinon, de la stratégie tour par tour la plus aride au FPS le plus spectaculaire en passant par les simulations sportives ou les jeux musicaux, je me fais à tout... avec une préférence pour la gestion et les jeux combinant plusieurs styles. Mon panthéon du jeu vidéo se composerait de trois séries : Elite, Civilization et Max Payne.
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