Ricoh a annoncé vendredi dernier une nouvelle unité pour son appareil photo modulaire, le « GXR Mount A12 », qui le dote d'un degré supplémentaire de modularité.
Le nouveau venu partage l'essentiel de sa fiche technique avec les deux modules A12 existants, si ce n'est qu'au lieu d'embarquer son propre objectif à focale fixe (équivalent 28 et 50 mm), il offre cette fois une baïonnette pour objectif interchangeable à monture M, celle des appareils photo télémétriques de Leica.
Et si on pousse le vice d'un cran supplémentaire, on peut y adapter n'importe quel objectif au moyen d'une bague adaptatrice.
Ce nouveau module offre de nouvelles fonctionnalités adaptées à sa polyvalence :
Il inaugure pour commencer deux modes d'assistance à la mise au point manuelle, puisque c'est le point distinctif de cette monture privée d'autofocus, par mise en surbrillance des micro-contrastes ou par agrandissement d'une partie du cadre.
Deux modes d'obturation sont par ailleurs proposés : par obturateur mécanique à rideaux, pour un temps d'exposition allant d'1/4000e de seconde à 180 secondes, ou par obturateur électronique, du 1/8000e de seconde à la seconde, fonctionnant en silence.
Le réglage de la correction électronique des aberrations chromatiques, des distorsions et/ou du vignettage, pour s'adapter à toute sorte d'objectif.
On retrouve par ailleurs la combinaison du grand capteur CMOS APS-C du Nikon D90, dépourvu ici de filtre passe-bas, et d'une puce de traitement maison, photographiant à 12,3 millions de pixels et filmant en HD 720p, jusqu'à 3200 ISO.
Le « Ricoh GXR Mount A12 » sera commercialisé à partir du mois de septembre. Il en coutera 649 dollars pour le module, auxquels s'ajouteront le coût de l'unité hôte (comprenant écran et commandes) mais aussi et surtout celui d'un objectif à monture M, qu'il soit de marque Leica ou non. Ce nouveau concurrent des Sony NEX, seuls appareils photos combinant un capteur APS-C et le cas échéant une monture M, restera donc sensiblement plus onéreux, tout en offrant en contrepartie une plus grande polyvalence.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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