Cent ans après : la carte de crédit, produit d'une utopie

01 juillet 2021 à 08h08
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Les Inventions de l'Imaginaire 100 ans après la carte de crédit Large

Moyen de paiement le plus utilisé dans notre société, symbole de la finance et de la consommation de masse, objet on ne peut plus ancré dans la réalité, la carte de crédit nous vient pourtant, contre toute attente, de la fiction. Pour découvrir les origines de ce concept, nous embarquons auprès d'Edward Bellamy pour un retour vers le futur Cent ans après, en l'an 2000.

Avant d’élire domicile dans nos portefeuille, sac à main, boite à gants et autres bonnes vieilles poches de pantalon, la carte de crédit, ce petit objet du quotidien devenu aussi banal qu’indispensable, n’était, au départ, qu’un outil d’encre et de papier : une invention de l’imaginaire.

Que serait la science-fiction sans ses inventions qui nous fascinent ? Anticipations perspicaces de l’avenir ou véritables sources d’inspiration pour les scientifiques, certains de ces fantasmes technologiques ont transcendé la fiction pour accéder aux portes du réel. Dans Les inventions de l'imaginaire , nous vous parlons d’une technologie qui a d’abord été mentionnée dans une œuvre de science-fiction avant d'apparaître au grand jour. Embarquez pour un voyage tantôt littéraire, tantôt cinématographique, où l’imaginaire fait plus que jamais partie de la réalité…

Fait plutôt cocasse, la carte de crédit est née d’une utopie socialiste. Un roman d'anticipation dans lequel la monnaie n'existe plus et où les valeurs prônées sont le partage des richesses, à parts égales et entre tous les citoyens. Cette œuvre, c'est Cent ans après ou l'An 2000 (Looking Backward de son titre original), un roman utopique de science-fiction écrit par l'américain Edward Bellamy et paru en 1888.

National City Bank, 55 Wall Street, New York
National City Bank, 55 Wall Street, New York

Une utopie, rappelons-le, fait le récit d'une société fictive idéale. Le mot est un néologisme daté de 1516, assemblage des mots grecs « ou » non, et « topos », le lieu, traduisible littéralement par le « non-lieu », soit l'ailleurs, le « lieu qui n'existe pas ». Le terme a été inventé par Thomas More, intellectuel du XVIe siècle, pour son roman Utopia dans lequel il dresse le portrait d'une civilisation parfaite établie sur l'île d'Utopie.

L'auteur a également par une fois utilisé l'orthographe « Eutopia » pour désigner son lieu idyllique. Le préfixe « eu » signifiant « bon », cette seconde construction qui se traduit par le « bon lieu » ou « lieu du bon » fait également sens avec la société décrite, affinant ainsi le concept.

L'île d'Utopie, extrait de l'œuvre de Thomas More
L'île d'Utopie, extrait de l'œuvre de Thomas More

Les genres de l'utopie et de la science-fiction entretiennent des liens privilégiés. Loin d'être inséparables, ils se rejoignent tout de même dans certains récits où, souvent, l'ailleurs devient futur, ce qui est précisément le cas dans Cent ans après. Ces récits prospectifs d'une société idéale permettent alors au lecteur de s'évader vers un monde plus beau, laissant libre cours à ses fantasmes optimistes, tout en levant le voile sur les problèmes de la réalité qui s'affiche alors comme un miroir teinté de gris.

Pour cause, ces œuvres ont surtout le mérite d'ouvrir des débats de fond sur nos modèles de société.

Une invention brillante et un rêve d'égalité

Dès sa parution, Cent ans après ou l'An 2000 se vend comme des petits pains aux États-Unis, mais aussi à l'étranger. Il est notamment traduit en français à peine trois ans plus tard. Le roman va inspirer de nombreux auteurs parmi les contemporains de Bellamy, qui vont réagir au modèle économique décrit.

Le célèbre récit de science-fiction Nouvelles de nulle part, de son titre original News from nowhere (1890) du britannique William Morris est ainsi une réponse à Cent ans après.

Honoré Daumier, L'Émeute (1848 ou plus tard)
Honoré Daumier, L'Émeute (1848 ou plus tard)

Le postulat de départ nous plonge d'emblée dans l'univers de la SF : Julian West, le personnage principal et contemporain de l’auteur, s’endort un soir a priori ordinaire de 1887 et se réveille, plus de cent ans après, en l’an 2000. Il va découvrir une société métamorphosée par un système politique et des valeurs radicalement différents de ce qu’il connaissait jusqu’alors.

Tandis que le XIXe siècle n’abritait que misère, inégalités et conflits de classes, il règne dans le nouveau siècle une harmonie sociale et une entente sereine entre les humains. L'État industriel est la pierre angulaire du système, qui est basé sur le collectivisme et la méritocratie. Plus de riches, plus de pauvres, même plus de monnaie, seulement des citoyens recevant un même dû : le crédit universel.

Un crédit, correspondant à la part du produit annuel de la nation, est ouvert à chaque citoyen, au commencement de l'année, et inscrit sur les livres de l'État. On lui délivre une carte de crédit, au moyen de laquelle il se procure, quand il veut, dans les magasins nationaux établis dans toutes les communes, tout ce qu'il peut désirer.


Cent ans après ou l'An 2000, Edward Bellamy

Le développement de ce système bien ficelé constitue la majeure partie du roman, et c'est réellement passionnant. L'auteur questionne avec pertinence le modèle, et surtout les valeurs, du capitalisme. Bien que le ton soit assez didactique, le style est limpide et l'alternance maîtrisée entre dialogues et récits - ajoutée à l'intrigue amoureuse qui se trame - rend l'ensemble parfaitement fluide. Un vrai plaisir de lecture.

Il est particulièrement intéressant de découvrir ce que pouvait signifier le progrès pour un Américain de la fin du XIXe.

Le modèle économique et social décrit se veut égalitaire et fraternel, mais le pouvoir de l’État est tel que, si juste et louable soit son application, on ne peut s'empêcher de songer que la liberté individuelle y est immanquablement entamée et que nous avons affaire à un régime totalitaire.

Il est aussi particulièrement intéressant de découvrir ce que pouvait signifier le progrès pour un Américain de la fin du XIXe. La place des femmes y est, par exemple, très ambivalente, penchant tantôt vers un progressisme bienveillant avant d'apparaître, à la ligne suivante, d'un archaïsme tout bonnement incroyable.

looking backward

Mais revenons à nos crédits. L'homme qui accueille Julian dans cette nouvelle ère, le très cordial Dr. Leete, lui dresse le portrait détaillé de la société de l'an 2000 et de son fonctionnement. C'est par ce biais que nous apprenons l'existence du crédit universel sur lequel est basé le système économique de la nation, et son pendant pratique : la carte de crédit.

Cette dernière est utilisée dans les « magasins nationaux », les seuls admis, puisque tout passe donc par l'État et que le commerce comme nous l'entendons aujourd'hui n'existe plus.

Remarquez, dit-il, pendant que je regardais curieusement le morceau de carton qu'il me tendit, remarquez que nos cartes de crédit représentent un certain nombre de dollars ; nous avons gardé le mot en supprimant la chose […]. Le prix coûtant de chaque acquisition est marqué sur votre carte de crédit par l'employé, qui détache en même temps un ou plusieurs carrés pointillés correspondant à la valeur de votre achat.


Cent ans après ou l'An 2000, Edward Bellamy

Bellamy invente ainsi le concept de la carte bancaire, bien qu'il soit un peu différent dans le principe, mais également, si ce n'est surtout, la locution « carte de crédit », et même l'aspect physique de l'objet. Dans le roman, la carte de crédit est en effet un simple petit bout de carton qui permet de jouir d'un bien. Comme nous allons le voir, cette invention de l'imaginaire est très proche de ce qui va apparaître quelques décennies plus tard dans le monde réel.

La carte de crédit ou l'envie de payer autrement

Nous sommes, comme l'avait prédit Bellamy, aux États-Unis, mais encore bien loin de l'an 2000… À la fin du XIXe, l'envie de regrouper ses frais et de ne pas avoir à compter ses espèces à chaque transaction grandit chez les consommateurs. Quelques stratégies sont mises en place avant l'apparition des premières cartes, permettant d'effectuer des paiements différés. Ainsi, des hôtels proposent à certains de leurs habitués un système de jetons, tandis qu'au début du siècle suivant, la société Western Union met en place une carte client en métal.

Ces petits systèmes vont se développer peu à peu jusqu'à ce que les new-yorkais assistent à l'apparition de la première carte de crédit. Nous sommes alors en 1950.

Diners Club Card
Diners Club Card

Cette première carte est en papier, comme celle imaginée par l'auteur de Cent ans après, et se présente sous la forme d'un petit carnet. Si elle est polyvalente, elle est d'abord utilisée pour régler ses notes au restaurant, d'où le nom de la société qui la propose : le Diners club.

Le succès de la carte en papier ne se fait pas attendre : en à peine un an, plus de 40 000 personnes se procurent une Diners Club Card.

Frank McNamara, son créateur, l'inventa après un épisode fâcheux qui le mena en garde à vue ; le businessman avait tout simplement oublié d'emporter son portefeuille avec lui au restaurant et il en garda un souvenir suffisamment cuisant pour vouloir à tout prix éviter de revivre cette situation.

Le succès de la carte en papier ne se fait pas attendre : en à peine un an, plus de 40 000 personnes se procurent une Diners Club Card. Trois ans plus tard, elle commence à s'exporter à l'international. La carte continuera de se développer, ne servant plus uniquement à régler des additions, et inspirera d'autres entreprises financières.

La Bankamericard, de la célèbre Bank of America et future carte Visa, débarque ainsi en 1957, suivie de près par l'American Express, avec la toute première carte en plastique.

Le comédien américain Marty Allen (1960)
Le comédien américain Marty Allen (1960)

De l'autre côté de l'Atlantique, où la carte de crédit est, aujourd'hui et depuis au moins les années 2000, totalement implantée, son ascension est au départ moins fulgurante. Le marché commence à se montrer plus favorable au court des années 60 avec l'invention de l'Eurocard par un banquier suédois.

En 1967, l'Hexagone voit débarquer la désormais célèbre Carte Bleue - désignée ainsi, vous vous en doutez, en raison de sa couleur - première carte de crédit à la française. Elle est le résultat d'un travail de collaboration entre six grosses banques du pays. L'année suivante, un premier distributeur automatique de billets fait une entrée remarquée à Paris.

Inauguration de la première caisse automatique française rue Aubert, le 2 juillet 1968 DR
Inauguration de la première caisse automatique française rue Aubert, le 2 juillet 1968 DR

Si d'un point de vue technique, le fonctionnement et l'aspect de la carte de crédit n'ont déjà eu de cesse de se transformer - métal, papier, plastique, embossage - en France, les années 70 accélèrent la cadence : la dimension technologique de l'objet fait un pas de géant avec le lancement de la première carte à piste magnétique en 1971, tandis qu'il devient possible d'effectuer des paiements à l'étranger dès 1973.

Prototype de carte à puce réalisé par Roland Moreno (1975)
Prototype de carte à puce réalisé par Roland Moreno (1975)

L'année suivante, Roland Moreno dépose un brevet : il vient d'inventer la carte à puce. Ce petit miracle de technologie va influer fortement sur le secteur bancaire, mais pas seulement ; la téléphonie est bien sûr concernée, et bientôt divers autres domaines qui nécessitent une identification personnelle.

Une carte à puce est une carte en plastique qui contient un petit circuit intégré (la puce) en capacité de conserver de précieuses informations. Le temps d'affiner et de sécuriser totalement la technique, l'application de la carte à puce sur les cartes de crédit sera disponible en 1986 et généralisée quelques années plus tard, en 1992.

cb

Notre année 2000 ne ressemblait ainsi aucunement à celle que connurent Julian West et sa carte en carton.

Normes EMV, code d'accès à 4 chiffres, possibilité de faire opposition, cryptogramme visuel, etc., dans la décennie qui suit, les progrès des cartes de crédit n'ont cessés de croître. Notre année 2000 ne ressemblait ainsi aucunement à celle que connurent Julian West et sa carte en carton.

Tandis que le personnage découvrait une société dépourvu de consumérisme, notre système capitaliste continuait de s'emballer. Suivant cette évolution, les règlements par cartes bancaires se multipliaient, jusqu'à détrôner l'antique chéquier aujourd'hui tombé en désuétude.

Paiement via un bracelet connecté
Paiement via un bracelet connecté

Nos modes de paiement ont de grandes chances de se transformer de façon exponentielle.

Avec l'explosion d'internet mais aussi des smartphones et objets connectés, les modes de consommation continuent d'évoluer et les moyens de paiement aussi.

Grâce à la technologie NFC (Near Field Communication) les paiements « sans contact » sont désormais chose commune. Il est ainsi déjà possible de régler un achat simplement grâce à son mobile et en passant par une authentification biométrique ; soit en apposant son empreinte digitale, soit en passant par l'outil de reconnaissance faciale. Des solutions de paiement étonnantes, par la voix ou même par le rythme cardiaque, se développent également. De plus en plus d'objets connectés, parfois insolites, s'équipent de la fonction paiement : en 2015 par exemple, une start-up australienne a créé une tasse de café connectée permettant de boire et de payer… son café !

Les recherches pour effectuer ses achats à l'aide de la réalité virtuelle et autres technologies de pointe sont nombreuses et ambitieuses, aussi nos modes de paiement ont encore de grandes chances de se transformer de façon exponentielle. Est-ce que la carte de crédit aura voix au chapitre ? Difficile de l'affirmer…

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Commentaires (51)

Numbuh
Cent ans après ou l’An 2000 (1888)<br /> Titre original: Looking Backward.<br /> Auteur: Edward Bellamy (1850-1898) (48 ans)<br /> Le Talon de fer (1908).<br /> Titre original: The Iron Heel.<br /> Auteur: Jack London (1876-1916) (40 ans)<br /> Nouvelles de nulle part (1902)<br /> Titre original: News from Nowhere<br /> Auteur: William Morris (1834-1896) (62 ans)<br /> « …Frank McNamara, son créateur, l’inventa après un épisode fâcheux qui le mena en garde à vue » ; le « businessman »…<br /> Homme (femme) d’affaire : personne « honnête » qui vend un bien ou service 10, 100, 1000 fois sa réel valeur. Il fait des profits et ce pour le bien de tous.<br /> Bientôt il n’y aura plus de cartes ou autres gadgets car les humains n’hésiteront pas, suite à de belles propagandes, à utiliser les parties de leur corps pour payer ce qu’ils consomment.<br /> Et ce n’est pas les pandémies qui empêcheront les humains de consommer puisque même les guerres ne peuvent le faire.<br /> Les utopies demeureront ce qu’elles sont pour l’éternité tandis que les dystopies tendent de plus en plus vers le réel.<br /> C’est tout à fait normal lorsqu’on parle d’une espèce très peu intelligente et qui jamais ne le deviendra plus. On confond technologie, brillance et intelligence. Ceux qui prétendent pouvoir mesurer cette dernière avec des test de QI ou autres « tests », croient aux technologies plus qu’à toutes les formes de vie existantes. Ceux-là même qui vénèrent les profits et le « privé ».<br /> Tous les médias sont entre les mains de quelqu’un. Il est impossible que le « système », puisqu’il n’en a eu que toujours un portant différents noms, disparaisse un jour pour un « meilleur ». D’ailleurs si on demande à n’importe qui (+90%) sur cette planète, tous diront vivre au paradis. Qu’importe leur misère, leur éducation, leur salaire.<br /> C’est que la propagande est le langage de programmation des cerveaux. Et elle a atteint des sommets inégalés maintenant.<br /> Est-ce que se « soucier » de l’espèce humaine nous fait mourir jeune ?..<br /> Si oui, pourquoi s’en soucier alors?..<br /> Merci pour cet article bien intéressant pour ceux qui croit que le passé n’a jamais existé…
Fodger
Continuez à utiliser de la monnaie physique, ça ne fera pas le jeu de la finance et des banques.<br /> Soyons libres !
benben99
La Chine a des années d’avance. Presque tous les paiements se font par mobiles en scannant des codes QR ou par NFC. Plus besoin de trimballer de l’argent physique. On a un train de retard sur eux.
Biscuit
Oui et non, c’est surtout vrai dans les grandes villes là où se situe une grande majorité de jeune Chinois de classe moyenne à aisé. Le système WeChat Pay le plus populaire dans le pays y es omniprésent du métro au restaurant. Cependant une fois sortie des grandes villes et de la démonstration de modernisme de l’état chinois là la réalité es tout autre. ! Dire que la chine est en avance là-dessus, c’est en partie vrai, mais dans les grandes villes seulement dans la campagne qui représente une grande partie du pays au final ce système y es beaucoup plus marginalisé !<br /> Une différence d’ailleurs qu’on ne retrouve pas en occident il n’y a pas autant d’écart de mode vie entre un Parisien et un français par exemple dans le Lot-et-Garonne. Là où en Chine on peut aisément passer de la vibrante Shanghai avec ses gratte-ciel à vous tordre le cou au petit village chinois qui vend encore des animaux en cage aux petite maison pittoresque qui tombe en ruine.!
benben99
C’est quand la dernière fois que tu as mis les pieds en Chine? J’imagine que ça fait longtemps. Premièrement, le système le plus utilisé pour les transactions n’est pas Wechat Pay mais Alipay. Deuxièmement, de nos jours, ce n’est pas juste les grandes villes, mais presque tous les gens utilisent Wechat/Alipay, même dans les second tier, third tier cities ou même fourth tier cities. Même les clochards ont des codes QR pour recevoir des paiements électroniques. À la limite il faudrait que tu ailles dans des villages éloignés bien loin dans des montagnes pour voir des gens qui n’utilise pas Wechat/Alipay, et encore.<br /> Lors de la pandémie, même pour voyager entre ville, cela prenait un code QR (à l’échelle de la Chine)… Ils peuvent faire ça car pratiquement tout le monde à un téléphone mobile. D’ailleurs les forfaits mobiles sont bien moins chers.<br /> Hormis cela, ils innovent. Le gouvernement utilise la reconnaissance faciale que ce soit pour payer les impôts graçe à une application mobile en associant le visage à la carte d,identité, et les compagnie comme Alipay ont déjà bien entamé le déploiement du paiement par reconnaissance faciale. Ceci est la une amélioration par rapport au code QR pour rendre le paiement encore plus simple et efficace. Mais bon, en France, on en est même pas encore à avoir le paiement mobile partout, donc on pourra peut-être espérer payer par reconnaissance faciale dans 10 ans si on est chanceux! En France, on aime les vieilles technologies. C’est comme à l’époque du Minitel vs Internet. On a eu un train de retard à prendre la vague de l’internet.
Biscuit
WeChat Pay est extrêmement populaire y comprit par la diaspora chinoise à l’étranger. Alipay est bien entendu présent partout en Chine, mais citer toutes les applications de paiement mobiles ne m’a pas paru pertinent. Un seul exemple suffit amplement ! Non, non tous les Chinois à travers le pays n’utilisent pas ses deux applications l<br /> Quant à dire que même les tous sans-abris le font ça relève de la mauvaise foi sincèrement ! xD je te rappelle qu’un quart de la population vie sous le seuil de pauvreté en chine ( Ce seuil de pauvreté est défini comme un revenu inférieur à 2,30 dollars par jour ! ) Et ceux malgré la fin récent du plan de lutte contre la pauvreté prévu par Xi.<br /> Oui le gouvernement chinois a mit en place des QR codes pour voyager a travers le pays comme dans les gares avec le fuxinghao alias le TGV chinois ainsi que dans les aéroports et grand axes autoroutiers mais pas partout non ! Quant au prix des données mobile, la France n’a pas à rougir des prix pratiqués quand on regarde de prés ceux des autres pays européens et occidentaux.<br /> Ceci étant dit oui, les prix en Chine sont très abordables (Quand tu débarques avec tes euros oui ! Pour un Chinois, ça ne l’est pas forcément) , mais il y a toujours moins chers que la chine, je t’assure comme l’inde par exemple.<br /> Quant à la reconnaissance faciale, c’est ton avis hein ! Mais Xi n’a pas fait ça pour moderniser le pays donc mettre ça sous le coup de l’impressionnante modernisation chinoise, c’est un raccourci que je n’aime pas trop ça lui sert surtout a la surveillance de masse ne l’oublions pas. Les Chinois ne l’ont pas adopté par soucis de faire mieux que le reste du monde non, on ne leur a pas donné le choix tous simplement !
GRITI
benben99:<br /> Hormis cela, ils innovent. Le gouvernement utilise la reconnaissance faciale que ce soit pour payer les impôts graçe à une application mobile en associant le visage à la carte d,identité, et les compagnie comme Alipay ont déjà bien entamé le déploiement du paiement par reconnaissance faciale. Ceci est la une amélioration par rapport au code QR pour rendre le paiement encore plus simple et efficace.<br /> La reconnaissance faciale pour tout est une «&nbsp;innovation&nbsp;» qu’ils peuvent bien garder. Personnellement, je n’en veux pas de cette innovation.
Peter_Vilmen
Je trouve ça étrange d’utiliser des gros mots comme ‹&nbsp;invention&nbsp;› ou ‹&nbsp;inspiration&nbsp;› pour des inventions qui coulent de source, la carte de crédit c’est comptes bancaires + réseaux communicants, une fois les deux réunis 99.999% de personnes réunis dans une salle inventeront la carte de crédit en 30 secondes.<br /> @benben99 je me demandais, tu es payé au mois ou au commentaire ?
benben99
Oui, je te comprend, tu te soucie de la vie privée, mais reste que c’est extrèmement pratique et que la société va s’en aller par là très probablement tout simplement parce que c’est pratique. C’est comme l’internet. Il y a 20 ans, tu aurais pu dire que tu vas éviter d’utiliser les services bancaires par internet car c’est risqué, mais sérieusement difficile de freiner l’innovation quand ca facilite la vie.<br /> Même pas besoin de sortir ton téléphone ou ton portefeuille pour payer dans un commerce ou pour payer dans le bus par exemple… Dans d’autres contexte des utilisations sont l’ouverture d’une porte par reconnaissance facile à l’entrée d’un batiment. Beaucoup d’applications utiles.
benben99
Je ne m’attendais pas un commentaire plus intelligent de ta part.
GRITI
Le pratique nous perdra!! Fainéant que nous sommes. Pressés que nous sommes pour gagner quelques secondes.<br /> Quand je vois l’essor exponentiel des fuites de données et de la cybercriminalité, la généralisation de la reconnaissances faciale n’est pas faite pour me rassurer.
benben99
Oui, je suis d’accord. Le type moyen préfère donner ses données pour avoir des services gratuits ou gagner des secondes. Donc, c’est pourquoi je dis qu’on ne pourra freiner le déploiement de ça (pas seulement pour la Chine à mon avis).
GRITI
benben99:<br /> Donc, c’est pourquoi je dis qu’on ne pourra freiner le déploiement de ça (pas seulement pour la Chine à mon avis).<br /> Je suis malheureusement d’accord…snif snif…
benben99
Biscuit:<br /> Quant à la reconnaissance faciale, c’est ton avis hein ! Mais Xi n’a pas fait ça pour moderniser le pays (… )ça lui sert surtout a la surveillance de masse ne l’oublions pas.<br /> Ça c’est ton interprétation selon un certain prisme politique ou tu assumes que tout est fait par mauvaise intention. Mais quand tu vas acheter une bouteille d’eau avec la reconnaissance faciale ou tu paie ton ticket dans le bus, ca n’a pas nécessairement de lien avec de la surveillance de masse. Oui, le même système peut certainement servir à localiser des criminels (ce qui n’est d’ailleurs pas nécessairement mauvais en soi - il n’y a pas juste des criminels politiques je te rapelle) mais de là à dire que c’est la principale raison d’être du système de paiement par reconnaissance faciale, c’est exagéré. Même la décision d’associer la carte d’identité à des données biométrique est défendable selon une certaine perspective ou il y a des vols d’identités etc. Bref, tu peux délibérement voir cela comme étant un gros plan machiavélique et t’imaginer que le seul but est de contrôler les gens, mais dans la vie de tous les jours la reconnaissance faciale c,est pratique et bien des gens sont contents de l’utiliser si tu parles aux gens là bas.
pecore
Je plussoie à ce message. Beaucoup d’évolutions récentes liées à l’informatique peuvent aller dans un sens ou dans un autre. Bien utilisées ce sont des moyens de se simplifier la vie tout en limitant les gestes de personnes mal intentionnées. Mal utilisés ils peuvent être des moyens de contrôle des masses et des individus. Mais doit on pour autant s’en priver alors que cela revient à refuser les bénéfices du progrès ?<br /> On en revient à l’exemple de l’homme de Néandertal et du feu. Aurait il du refuser de s’en servir sous prétexte que le feu est dangereux, qu’il brule la peau et qu’il est susceptible de se propager ? Aurait il du continuer à manger les aliments crus, à greloter la nuit et à rester à la merci des prédateurs nocturnes ?<br /> Supprimer la monnaie physique c’est potentiellement faire disparaitre, ou du moins grandement complexifier, le travail au noir, les trafics en tous genre, les braquages de banques et de commerçants, l’évasion fiscale etc etc… Par contre il est exact que cela peut aussi être détourné à des fins de contrôle et qu’il faut veiller à ce que des organismes spécialisés type CNIL fassent bien leur travail. Mais de grâce ne sombrons pas dans la parano à chaque occasion.
Ashtaroth
Article bien écrit et bien documenté. J’aime Clubic pour ça. Merci.
twenty94470
Dans l’article que j’ai lu j’ai des chiffres différents<br /> «&nbsp;la Chine compte encore 225 millions de pauvres (16 % de la population) relève la Banque mondiale, en appliquant un seuil de pauvreté à 5,50 dollars par jour.&nbsp;»<br /> Les Echos – 4 Mar 21<br /> Chine&nbsp;: l'immense chantier de la lutte contre les inégalités<br /> A l'approche du centenaire du Parti communiste chinois, Xi Jinping vante son succès dans la lutte contre la pauvreté. Mais la lutte contre les inégalités reste à mener et le sujet est explosif.<br />
Francis7
Je pense que ce n’est pas tant l’objet physique qui est important. C’est surtout que l’utopie visant à réduire les inégalités est réalisée, on va dire. Non pas forcément avec la carte bancaire en soit mais avec les crédits à la consommation : les prêts bancaires et les cartes de crédit vous donnant du gros cash remboursable tous les mois.
Jerry
Super cet article qui fait le parallèle entre imaginaire et réalité actuelle.
lefranstalige
Article intéressant. Merci Clubic.<br /> La carte de crédit avait du sens avant Internet car ça permettait aux acheteurs et aux vendeurs de différents pays de communiquer au travers d’un réseau commun. Mais avec Internet, ça n’a plus vraiment de sens. Les commerçants paient une fortune (2-5% voire plus pour certaines activités) pour au final simplement échanger de l’information.<br /> Des alternatives comme le transfert SEPA instantanés, SDD, Bitcoin (via lightning network ou liquid network)…
Baxter_X
Excellent cet article !<br /> Un petit hommage a Numbuh Caroll (premier post) a qui on vient de changer son traitement apparemment. Il ne s’y est pas encore fait.
Palou
lefranstalige:<br /> La carte de crédit avait du sens avant Internet<br /> elle a encore du sens de nos jours, mon ancienne carte de crédit me sert à dégivrer mon parebrise parfois (ça ne raie pas le verre, et j’ai gratté la piste et les codes)
lefranstalige
Je ne dis pas que la carte de crédit ne sert plus à rien. J’utilise quasi exclusivement ma carte de crédit quand je vais à l’étranger et systématiquement quand je paie sur Internet. Mais le concept d’avoir un réseau specific pour échanger des informations à l’ère d’Internet et de faire payer les commerçants 2-5% voire plus pour ça n’a plus de sens. Ca en avait avant qu’il n’y ait Internet.<br /> Avec un euro digital dans quelques années (5-10), je ne vois plus du tout l’intérêt d’avoir un réseau VISA, MasterCard voir même SWIFT (pour les transactions en monnaies digitales).
Nmut
Il ne faut pas voir la redevance au réseau CB ou autre comme juste le paiement de l’accès à un réseau. C’est tout un système d’échange, d’assurance et de contrôle qui a un cout important.<br /> Bon, comme tout service, on peut bien sûr trouver que le prix est excessif! <br /> PS: Vous parlez tous de carte de crédit, mais en France on a surtout des cartes de paiement!
lefranstalige
Je connais très bien l’industrie du paiement. Mais je ne vois pas l’intérêt de rémunérer:<br /> une banque émettrice de carte;<br /> un acquéreur carte;<br /> un processeur carte pour l’émetteur;<br /> un processeur carte pour l’acquéreur;<br /> un schéma de paiement:<br /> une chambre de compensation<br /> la location d’un terminal de paiement pour les transactions physiques ou un PSP pour l’eCommerce.<br /> la société qui fabrique et personnalise la carte<br /> etc.<br /> Tout ça pour échanger de l’information (demande d’autorisation, capture de la transaction, confirmations, etc).<br /> pour info, les assurances sont payées par le porteur de la carte dans ce qu’il paie à sa banque chaque mois/année pour sa carte ou son pack bancaire.
lefranstalige
Nmut:<br /> PS: Vous parlez tous de carte de crédit, mais en France on a surtout des cartes de paiement!<br /> Carte de débit et carte de crédit sont toutes les deux des cartes de paiement
Nmut
Oui, mais j’aime faire mon chieur!
Nmut
Dans tout ce que tu cites, il me semble qu’il y a des coûts équivalents pour n’importe quelle transaction avec n’importe quel système, et même en liquide on y échappe pas!<br /> Ca m’intéresse de savoir comment tu penses que Internet peut changer les mécanismes (et l’équilibre) des transactions VS carte de paiement.
lefranstalige
«&nbsp;SEPA Instantané&nbsp;», c’est un début.<br /> Autre alternative: avec un Euro digital, plus besoin d’acquéreur, de processeur, de schéma de paiement (VISA, CarteBancaire), etc. Il y aurait la banque centrale européenne, éventuellement les banques (pas nécessaire pour les transactions en monnaies digitales), pas de chambre de compensation ni de réseau SWIFT, etc. Juste une caisse intelligente pour les transactions en magasin et un PSP pour l’eCommerce. Il faudra voir comment l’Europe implémente ça et le(s) role(s) qui sera joué par la Banque Centrale Européenne.<br /> Sinon, sur le plus long terme: Bitcoin via Lightning Network… Mais on n’y est pas encore. Je vois ça dans 5 à 10ans le temps que le réseau grossisse et qu’il y ait moins de variations de prix (diminution de variations qui se constate depuis plus de 10ans). Je m’attends à ce que ça arrive petit à petit avec l’adoption de la technologie.
GRITI
Nmut:<br /> PS: Vous parlez tous de carte de crédit, mais en France on a surtout des cartes de paiement!<br /> Enfin!
Francis7
Les cartes Tickets restaurant Mastercard que vous alimente votre employeur pour moitié prix sont aussi des cartes de crédit qui servent à payer. lol
Palou
Nmut:<br /> PS: Vous parlez tous de carte de crédit, mais en France on a surtout des cartes de paiement!<br /> Les 2 existent chez nous.<br /> Mais quand je loue une voiture aux States ou ailleurs en Europe, ils n’acceptent QUE la carte de crédit, pas celle de débit.
Nmut
Tout à fait, mais il me semble que les 2 n’ont eu le même nombre «&nbsp;d’adeptes&nbsp;» que très récemment, la carte de débit était majoritaire en France, et c’est d’ailleurs pour ça que les loueurs en France acceptent une carte de débit malgré le risque pour eux.
Blackalf
Nmut:<br /> la carte de débit était majoritaire en France, et c’est d’ailleurs pour ça que les loueurs en France acceptent une carte de débit malgré le risque pour eux.<br /> Je ne comprend pas bien ce que tu veux dire, mais en Belgique, carte de débit = paiement immédiat, pourquoi des loueurs* refuseraient-ils ce moyen de paiement ?<br /> Chez nous, une carte de débit est le moyen de paiement immédiat directement lié à un compte bancaire, tout ceux qui ont un compte ont donc automatiquement une ou deux cartes de débit…mais pas forcément une carte de crédit Visa, Master Card ou autres. ^^<br /> je ne sais pas de quel type de location on parle, voiture ? logement ?<br />
Nmut
On parle de location de voiture. En fait, si mes souyvenirs sont bons, les loueurs ont plus de chance de pouvoir récupérer la caution avec une carte de crédit qu’avec une simple carte de débit (le principe est peut-être même impossible dans certains pays, je ne sais plus). En tout cas en Angleterre et aux Etats-Unis, les loueurs exigent une carte de crédit. En France (et probablement en Belgique…) le système s’est adapté au fait que la majorité des cartes ne sont (ou plutôt n’étaient) pas des cartes de crédit.
Blackalf
Chaque année (hors pandémie ^^), une partie du club de vitraillistes dans lequel se trouve ma femme loue un minibus pour aller près de la frontière hollandaise chez un marchand de verres, c’est moi qui conduit mais c’est leur professeure qui se charge de la location et voilà comment ça se passe : la caution est réservée sur sa carte Visa, et une fois le véhicule rendu, la réservation est annulée.<br /> Mais il n’est pas possible de faire ça avec une carte de débit de compte bancaire, elle ne peut servir qu’à payer…et si on le faisait, il faudrait alors que le loueur attende d’avoir l’argent sur son compte pour le re-transférer à la cliente. Bref, on ne peut poser facilement une caution qu’avec une carte de crédit (et toutes ne sont pas acceptées, la Visa est quasiment la norme). ^^
lefranstalige
Les cartes en France et en Belgique sont légèrement différentes.<br /> En France, les cartes sont la plupart du temps activées sur deux schémas de paiement, le plus souvent: VISA et Carte Bancaire (un schéma de paiement débit/crédit franco-français opéré par quelques grandes banques française).<br /> En Belgique, la plupart des cartes sont activées également sur deux schémas de payement: Maestro (de MasterCard) et Bancontact (schéma uniquement de débit Belgo-belge).<br /> Une différence importante entre la France et la Belgique (en matière de paiement), c’est que les cartes françaises permettent de faire la transaction en deux fois: d’abord l’autorisation de la transaction qui reste valide quelques jours et ensuite, la capture de la transaction qui déclenche le débit sur la carte. En Belgique, les transactions Bancontact doivent se faire en une seule fois (autorisation+capture). Donc en Belgique, le loueur qui utilise la carte pour la caution recevra d’abord l’argent car la transaction sera capturée si elle est autorisée. Le loueur, lui, devra payer les frais de transaction et de remboursement. En France, comme le loueur peut d’abord demandé une autorisation sans nécessairement la capturer, il peut utiliser la carte pour réserver un montant dessus pour la caution et la capturer et donc payer les frais de transaction que si nécessaire.<br /> Il y a peut-être d’autres raison mais ça peut être une explication.
yoda_net
lefranstalige:<br /> faire payer les commerçants 2-5% voire plus<br /> Des terminaux CB sans abonnement sont à 1,75% de commission. Les commerçants avec un peu de volume de transaction ont souvent des conditions plus avantageuses auprès de leur banque à condition d’éviter les petits montants (-10€) quand il y a un 0,xx€ par transaction + y%.<br /> Ma boîte prend les CB à partir d’ 1€
Cmoi
«&nbsp;La carte de crédit&nbsp;» de Cent ans après ou l’An 2000, selon la description dans l’article, ce sont plutôt des tickets de rationnement.
dFxed
«&nbsp;criminels politiques&nbsp;» … Je suis sans voix.<br /> En Chine, il n’y a plus de parti d’opposition, c’est sûrement dû à leur idéologie qui fait l’unanimité…<br /> C’est vrai que ne pas être en accord avec l’av8s du suprême leader (juste le nom ça pose question) c’est être un Criminel… Oh pardon, on est en France, alors ce genre d’idiotie peut être écrit, car on bénéficie d’une liberté que d’autres n’ont pas.
sas-seb
crédit universel (Edward Bellamy) = revenu universel (aujourd’hui) = partage d’une partie des richesses nationales produites annuellement par le pays (PIB)<br /> Le revenu universel n’est pas une utopie. Les citoyens français imposés sur la 3ème tranche d’imposition sur le revenu (celle à 30%) perçoivent déjà un revenu universel de 500€ / mois sous forme de crédit d’impôts (déduction fiscale) depuis la nouvelle fiscalité 2020. L’étendre au reste de la population ne coûterait que 25 milliards d’euros net annuel (soit moins de 2% du PIB). Et cela, juste en supprimant le RSA et la prime d’activité, en établissant un taux d’imposition universel sur le revenu à 30% dès 501€ (sauf pour les 2% les plus riches qui conserveraient le taux actuel), et en conservant toutes les autres aides sociales (APL, AAH, retraites, chômage, etc…). Il serait même possible de financer de façon transparente les 25 milliards d’euros annuels juste en relevant le taux universel d’imposition de 30% à 32%.<br /> Plus d’informations ici : Comprendre le "socle citoyen" – Un revenu universel pour 2021 - GenerationLibre
ld9474
sas-seb:<br /> Les citoyens français imposés sur la 3ème tranche d’imposition sur le revenu (celle à 30%) perçoivent déjà un revenu universel de 500€ / mois sous forme de crédit d’impôts (déduction fiscale) depuis la nouvelle fiscalité 2020<br /> Permière nouvelle ! Je suis dans cette tranche et c’est plutôt ce que je paie qui augmente (et je compte pas les impôts locaux que nous continuons de payer).<br /> sas-seb:<br /> en établissant un taux d’imposition universel sur le revenu à 30% dès 501€ (sauf pour les 2% les plus riches qui conserveraient le taux actuel)<br /> Moi je veux bien mais déjà ceux qui sont à 30% ne paient pas 30% d’impôts mais uniquement sur la tranche correspondante ! Ensuite avec ce système vous plombez les moins riches qui eux paient (ou pas d’ailleurs) très peu d’impôts. En gros votre système va prendre à tout le monde 30% de ce qu’il gagne pour reverser 500€ à chacun. Pour que ce soit équilibré il faudrait que tout le monde gagne au moins 1500€ sans compter les 500€ de revenus universels.<br /> Personnellement je pense qu’il faut aller vers ce système qui protège mais votre mode de financement n’est pas crédible. Quid de passer la TVA à 25%? C’est la même chose. En fait dès que vous mettez en place une flat tax, les tranches supérieures y gagnent en pouvoir d’achat
ld9474
Blackalf:<br /> une carte de crédit Visa, Master Card ou autres<br /> Ma master card est à débit immédiat. Je dois encore considérer ca comme une carte de crédit? Pourtant pas de soucis pour faire une empreinte.
Hadory
Ma soeur était à Chengdu en Chine en 2019 et elle est rentrée début 2020 (pour des raisons évidentes de sécurité).<br /> Elle me parlait beaucoup de Wechat mais j’ai jamais entendu parler d’Alipay pour le coup (même si j’imagine que c’est Alibaba qui est derrière) <br /> Le point le plus évident dans ton dernier article c’est Google Pay qui n’est pas accepté par toutes les banques parce qu’ils veulent absolument pousser leur solution Paylib…
benben99
Oui, Alipay c’est Alibaba. Wechat et Alipay sont les deux systèmes de paiement les plus populaires là bas. Wechat c’est un logiciel de chat qui est couplé à un système de paiement. Alipay c’est surtout pour le paiement. C’est une façon simple d’expliquer ceci car les deux logiciels maintenant offre beaucoup d,autres choses.<br /> Pour GooglePay, c’est inexistant en Chine, mais je pense que tu parles de l’article.
Blackalf
ld9474:<br /> Blackalf:<br /> une carte de crédit Visa, Master Card ou autres<br /> Ma master card est à débit immédiat. Je dois encore considérer ca comme une carte de crédit?<br /> Certaines banques offrent le choix entre débit immédiat et débit différé pour les cartes de crédit.<br /> Dans mon cas, les dépense sur la Visa sont clôturées le 23 du mois et prélevées 9 jours plus tard, c’est donc un débit différé. ^^
zeebix
Article très intéressant, j’étais passé à côté, Moreno a été futé mais il était pas doué en soudure <br /> Certains commentaires sont également très intéressants.
Emmanuel_Angulo
Justement’ non car la monnaie non physique est la seule façon de ne pas créer d’inflation. Faire tourner la planche à billets ne serait plus possible
Emmanuel_Angulo
Personnellement , pour les dépenses « exceptionnelles » ou mes notes de frais pro, j’utilise presque uniquement mon American Express
Bombing_Basta
Emmanuel_Angulo:<br /> Faire tourner la planche à billets ne serait plus possible<br /> Selon toi si il n’y a plus de billets alors plus de «&nbsp;planche à billets&nbsp;» ?!?<br /> Tu suis un peu les actualités ou pas ?!?<br /> Les milliards (en milliers de) qui on été injectés dans le système (principalement par l’UE et les USA) pendant les deux crises éco du 21ème siècle, et à nouveau avec le covid, ont bel est bien été créés à la «&nbsp;planche à billets&nbsp;», juste, aucun billet n’est sortis des imprimeries.<br /> Ça fait bien longtemps que la majorité de l’argent existant et circulant ne le fait que sous forme de bits… Et que la «&nbsp;planche à billets&nbsp;» des états est de même facture.<br /> Les billets n’ont d’intérêt que leur matérialité pour une utilisation dans le monde réel par monsieur tout le monde, et il est bien plus simple, rapide, et donc efficace et moins cher «&nbsp;d’imprimer&nbsp;» des bits à la place.
Yorgmald
L’utopie n’est pas du tout réalisée. Soit tu peux payer cash et donc tu es dans le haut, soit tu dois être sous une pile de crédits à rembourser et donc tu es en bas. L’égalité n’y est pas.
Francis7
Et bien en cas de coup dur, ta banque peut te dépanner en te faisant une carte de crédit de tel montant pour faire des travaux par exemple.<br /> Ou bien pour un simple crédit à la consommation pour t’équiper aussi dans la vie de tous les jours.
Emmanuel_Angulo
C’est amusant, ces gens qui ne tolère pas les points de vue des autres… Bien sûr que je suis très bien l’actualité , mais je ne pense pas comme toi, c’est tout.
Bombing_Basta
Y’a des choses, y’a pas besoin de «&nbsp;penser&nbsp;» ou d’avoir une opinion dessus, ce sont des faits…<br /> Exemple, certains ont une opinion sur le fait qu’on soit allé ou non sur la Lune ou dans l’espace ou sur la rotondité de la Terre : «&nbsp;Fake News !&nbsp;»<br /> Fermer les yeux sur les milliers de milliards d’euros numériquement imprimés et injectés pendant les crises, alors que c’est un FAIT, ça te met sur la même pente que les sus…
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