Test du Samsung Player Pixon : un photophone GPS surdoué ?

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Présentation générale du Smartphone

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Contenu de la boite

Le Samsung Player Pixon est fourni avec une dragonne-stylet, un adaptateur secteur, un câble de synchronisation, une notice succincte, une carte microSD d'un giga, un CD d'utilitaires, deux coques fantaisie de rechange (rose et mauve), un casque stéréo, un micro-cravate avec touche de décrochage et molette de volume.


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Présentation vidéo du Player Pixon








À retenir :
  • Système propriétaire ;
  • Excellente finition ;
  • Connectique propriétaire ;
  • Foureau de stylet externe pas forcément judicieux.


Spécifications techniques constructeur



  • Dimensions : 108x54.6x13.8 mm ;
  • Poids : 122 grammes ;
  • Mémoire interne : 200 Mo ;
  • Mémoire externe : une carte micro SD de 1 Go fournie (slot compatible jusqu'à 16Go) ;
  • Écran : 262144 couleurs, LCD de 8 Cm de diagonale (240 x 400 pixels) ;
  • Réseau : 3G+/EDGE/GPRS + tribande 900/1800/1900Mhz ;
  • Bluetooth 2.0 / Stéréo ;
  • GPS Géotagging ;
  • Radio : radio FM avec système RDS ;
  • Fichiers musicaux pris en charge : MP3, ACC, ACC+, e-AAC, e-AAC+, WMA, AMR ;
  • Fichiers vidéo pris en charge : DivX, MPEG4, WMV, ASF, 3GP ;
  • Photo : APN 8 mégapixel, zoom 3x (numérique), autofocus, flash, stabilisateur d'images, détection des sourires et visages, mode panorama, macro ;
  • Autonomie en communication 7h / en veille : 400h (Données constructeur pour Batterie Li-ion 1000 mAh) ;
  • Applications : navigateur Netfront, éditeur photo et vidéo, lecteur multimédia, mémo vocal, reconnaissance vocale, minuteur, chronomètre, lecteur RSS, etc. ;
  • Ouvre les fichiers bureautiques suivants : Word, Excel, PowerPoint, PDF ;
  • Sortie TV (câble non fourni d'origine).

Le Player Pixon en photos





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À propos du récepteur GPS

Un GPS particulièrement limité ?

Aucun logiciel GPS au sens premier du terme n'est fourni avec cet appareil. On remarque bien que Google Maps a été intégré nativement, mais il s'agit là de la version Java. Sauf erreur de notre part, cette mouture n'est pas capable de prendre les capteurs GPS en charge (contrairement aux versions Windows Mobile et Symbian). La vérité est ailleurs : le seul programme capable de tirer parti de la puce GPS est l'appareil photo ! Ce dernier donne la possibilité de réaliser des clichés « géotaggés ». En clair, les clichés réalisés contiendront des informations géographiques. Ces données permettent de localiser automatiquement les photos sur un planisphère lorsqu'on utilise des sites et programmes compatibles comme, Trippermap , Panoramio, FlickR ou Google Earth (pour plus d'informations sur le sujet, consultez cet article de Clubic.com). Les photos géolocalisées sont également prises en charge par la dernière version d'iPhoto pour Mac OS X (voir le test d'iLife '09 sur Clubic)

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Google Maps est de la partie. Malheureusement, cette version n'est pas en mesure d'utiliser le capteur GPS.


Est-il possible d'utiliser un vrai logiciel de navigation ?

En théorie, il est possible d'ajouter un logiciel de navigation Java pour utiliser son capteur GPS à des fins plus utiles. Par exemple, on pourra citer http://www.mappy.com/mappymobi, Amaze ou Wayfinder. Malheureusement, peu de ces programmes sont compatibles avec le Player Pixon ! Amaze semble l'être, mais lors du paramétrage de la tête GPS, la procédure ne peut être finalisée en raison de l'absence de touches physiques. En effet, l'appareil mise tout sur le tactile, et cela entraine de nombreuses incompatibilités avec les programmes Java qui sont généralement prévus pour les téléphones munis d'un pavé numérique. D'autre part, il faut rappeler que tous ces logiciels GPS gratuits sont particulièrement gourmands en bande passante. Ils seront donc réservés aux personnes qui disposent d'un forfait DATA conséquent.

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Amaze bloque lors de l'étape de paramétrage du capteur, Mappy Mobi et Wayfinder ne fonctionnent pas... tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes.


Exemples de géotagging en photo

Comme expliqué, les photos réalisées avec le Player Pixon pourront être géotaggées. Le principe consiste à ajouter des informations de géolocalisation dans les métadonnées qui sont liées aux fichiers .JPG. L'avantage est d'offrir une compatibilité avec les sites de stockage d'images en ligne compatible avec le procédé. Dans la pratique, les photos envoyées sur ces sites pourront être localisées sur un planisphère. Voici deux exemples de sites et programmes compatibles avec les photos géotaggées :

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Trippermap et Google Earth sont compatibles avec les photos géotaggées.

Confort du surf mobile

Le navigateur Web

Samsung a équipé son mobile du navigateur . Ce programme est connu par les utilisateurs d'appareil Windows Mobile qui tentent d'améliorer l'ergonomie vieillissante de Pocket Internet Explorer. La prise en main n'est pas aussi intuitive que sur Windows Mobile (l'absence de croix directionnelle y est surement pour quelque chose). D'autre part, si les performances du mobile sont bonnes pour les utilisations classiques, il faut avouer qu'elles s'avèrent être insuffisantes pour le surf. Avec Netfront, il sera possible de visiter des sites non optimisés, mais dans la plupart des cas, les chargements de pages « classiques » tireront sur la longueur (problème de puissance et non de débit). Ajoutons à cela un problème d'optimisation du programme. En dépit du volume conséquent de mémoire interne et externe (respectivement : 200 Mo et 1Go), nous avons été confrontés à quelques messages d'erreur (voir photos ci-dessous). Au final, force est de constater que cette version de Netfront est bien moins convaincante que son homologue Windows Mobile.

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De gauche à droite : il est préférable de visiter les sites en version optimisée / Les performances sont bridées par les caractéristiques techniques de l'appareil.


Des soucis d'ergonomie ?

En dehors des problèmes de lenteur et de manque d'espace mémoire, quelques soucis d'ergonomie viendront entacher l'expérience du surf mobile. À titre d'exemple concret, la manipulation des ascenseurs s'avère être particulièrement irritante. Pour les actionner, il faudra appuyer fortement à l'endroit souhaité avec stylet sans effectuer de mouvement de translation. Pire encore : nous ne sommes pas parvenus à visualiser les options proposées par les menus déroulants qui dépassent la partie basse de l'écran (voir photo). Dans ce cas, il faut probablement actionner le pad directionnel. Seul problème : le Player Pixon en est dépourvu... Dans un autre registre, nous aurions apprécié de pouvoir réaliser des sélections de texte à l'aide du stylet (pour écraser une partie de l'URL d'un site Web, par exemple).

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Une bouteille de champagne attend les personnes qui parviendront à s'en sortir avec les ascenseurs.

Synchronisation des données

À propos de l'utilitaire de synchronisation

L'utilitaire (uniquement disponible sous Windows) se présente sur la forme d'une sorte de bureau virtuel dont l'ergonomie laisse à désirer. En bas de la fenêtre, on retrouve un dock à la Mac OSX (!). Ce dernier est composé de grosses icônes qui modifient la nature des utilitaires affichés à l'écran. Par exemple :
  • En cliquant sur le logo représentant un PDA rouge, vous accéderez aux fonctions « organiseur » (bloc note,contacts, planning, etc.) ;
  • En cliquant sur le logo violet (note de musique), vous afficherez des outils multimédias (lecteur vidéo, audio, convertisseur vidéo, etc.) ;
  • Tous ces boutons pourront être personnalisés.

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Ce bureau dans le bureau est lourd et peu pratique.


Les développeurs se sont visiblement inspirés du bureau de Windows. Vous pourrez donc accéder à une sorte d'explorateur de fichiers en cliquant sur l'icône « poste de travail ». Grâce à ce dernier, il sera possible de gérer vos transferts PC<->Player Pixon (ces derniers s'illustrent par une lenteur incroyable). Pour être tout à fait franc, il faut avouer que ce programme ne se laissera pas prendre en mains de façon intuitive. Au premier contact, cette accumulation de fenêtres donne une impression de désordre déplaisante. À la longue, ce ressenti s'estompera peut-être, mais cela n'enlèvera rien à la lourdeur de Samsung PC Studio (le summum est atteint lorsqu'on constate la présence d'une barre de déchargement lors de la fermeture de l'application). Pire encore, les copies de fichiers du téléphone vers le PC sont d'une lenteur incroyable : on a presque l'impression de revenir au temps de l'USB1 !

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Les transferts USB sont particulièrement lents.


Synchronisation des PIM

L'utilitaire fourni avec le Pixon permet de synchroniser les tâches et les contacts avec Outlook. Il vous donnera également la possibilité d'éditer le contenu du mobile directement depuis Windows.

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Il est possible d'effectuer des synchronisations avec Outlook.


Synchronisation Wap

Côté téléphone, un utilitaire de synchronisation OTA est de la partie. Ce dernier permettra de synchroniser ses données du répertoire, du calendrier et des tâches avec un serveur WAP.

Synchronisation multimédia

Il est possible de synchroniser son téléphone avec Windows Media Player. Dans ce cas, les fichiers seront placés sur la carte de stockage. Attention, cette synchronisation n'utilise pas l'utilitaire fourni par le constructeur. Pour la mettre en place, il faudra choisir un mode USB particulier sur le mobile lui-même.

Au final

L'utilitaire offre tout ce que l'on est en droit d'attendre (synchronisations PIM, etc.) et bien plus encore. Par exemple, on apprécie la présence d'un utilitaire d'encodage vidéo, ou d'un module FlickR. Néanmoins, le moins que l'on puisse dire est que l'ergonomie de cet outil est perfectible. Le programme est difficile à prendre en mains et la présence de fenêtres multiples ajoute une touche anarchique dont on se serait bien passé. Pire encore, sa lourdeur est telle que les développeurs se sont même sentis obligés d'ajouter une barre de déchargement lorsqu'on quitte le programme ! On se passerait bien de cette sorte de bureau dans le bureau aux allures de Windows et de Mac OSX. Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple ?

Lecture et retouche des vidéos

Un surdoué ?

Certification Divx oblige, il est tout à fait possible de lancer un film de 700 Mo (non optimisé) sur le Player Pixon. Cette prouesse est rendue possible par la présence d'une puce de décompression hardware capable de délester le processeur principal pour effectuer des tâches de ce genre. Cette capacité est impressionnante, mais il faut relativiser les choses. La lecture de ces fichiers bruts ne se fait pas avec une fluidité impeccable. D'autre part, sur les appareils mobiles, l'espace de stockage est souvent limité. Au final, il est tout de même préférable d'effectuer une cure d'amaigrissement aux grosses vidéos. Cela pourra être fait avec l'utilitaire de compression intégré à Samsung PC Studio ou à l'aide de l'excellent PocketDivXEncoder.

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Le Player Pixon est capable de lire un Divx brut.


Remarque : Pour plus d'informations sur l'optimisation des fichiers Divx sur les appareils mobiles, consultez cet article.

Un programme pour les réalisateurs en herbe

Samsung a équipé son mobile d'un éditeur de vidéo. Ce dernier est uniquement capable de gérer le format qui est capturé avec l'APN du Smartphone. Pour ce qui est des fonctionnalités offertes, sans surprises, il ne faudra pas s'attendre à des miracles. Le programme gère une unique piste vidéo qui pourra être complétée par la piste sonore de son choix (sonnerie, MP3, etc.). L'idée est bonne, mais malgré cela, cet utilitaire ne devrait pas passer le cap du gadget qu'on lance une fois par an.

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Comme on pouvait s'y attendre, le programme de retouche est particulièrement limité.

Que vaut l'appareil numérique intégré ?

Un mot sur l'appareil

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Le Samsung Player Pixon est équipé d'un objectif photo de huit mégapixels. Dans les environnements obscurs, ce dernier sera épaulé par un petit flash. Le programme de capture vous permettra de réaliser des clichés pouvant atteindre une résolution de 3264*2448. De nombreuses options sont disponibles. Vous pourrez donc modifier la résolution, appliquer des effets, capturer de petites vidéos (format MP4), régler la luminosité, ajuster le niveau de zoom (numérique uniquement), utiliser un retardateur, un détecteur de sourires ou un détecteur de visages. Certes, les clichés produits ne rivalisent pas avec un compact numérique. Malgré cela, la qualité est tout de même impressionnante quand on sait qu'il s'agit d'un téléphone...

Les options sympathiques

Non seulement l'APN est doté d'un capteur performant (pour un Smartphone), mais en plus, différentes options sympathiques sont proposées. Par exemple, vous aurez droit à un détecteur de sourire (la prise se déclenche lorsque le sujet sourit), à un mode panorama, à un cadrage automatique des visages ou à un jeu de cadres fantaisie. Ci-dessous, vous trouverez de nombreux exemples de photos qui ont été prises avec le Player Pixon.

Exemples de clichés





Remarque : Cliquez sur les photos pour les agrandir.

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La qualité est excellente.


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De près ou de loin, les bonnes performances se confirment.


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Le détecteur de sourire fonctionne bien... de près.


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Test de clichés en extérieur.


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Les cadres fantaisie sont de la partie.

Ergonomie du système propriétaire de Samsung

Un système propriétaire

Le Player Pixon est mû par un système propriétaire. Cette fois, nous n'avons donc pas affaire aux sempiternels Symbian OS ou Windows Mobile. Pourtant, on retrouve tout de même une série de points communs avec les appareils plus conventionnels... Par exemple, les quelques améliorations qui avaient été apportées à Windows Mobile (pour le Player Addict) sont aussi présentes dans le Player Pixon. Pour faire plus ample connaissance avec cette interface, nous vous proposons de consulter les chapitres qui vont suivre.

L'écran d'accueil et widgets

L'écran d'accueil reprend le principe des widgets qui avaient été initiés avec le Player Addict (Windows Mobile). Sur la gauche de l'écran, vous pourrez faire apparaitre une barre de navigation pourvue de nombreux widgets. Pour les utiliser, vous devrez les faire glisser vers le centre de l'écran. Ces gadgets sont relativement encombrants, il ne faudra pas compter afficher plus de 2 à 3 modules à la fois sur l'écran. Cette limitation n'est pas vraiment grave dans la mesure ou il est possible de les ajouter ou les enlever en toute facilité. Par défaut, Samsung propose plusieurs gadgets (météo, horloge, lecteur multimédia, calendrier). Il est possible d'allonger cette liste en se rendant sur le site officiel de Samsung.

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Les widgets sont plutôt bien pensés.


Interface générale du téléphone : un air de déjà vu ?

La disposition des icônes du menu de Samsung rappelle fortement l'interface tactile initiée par Apple avec ses iPhone/iPod touch. Par rapport à OSX mobile, les icônes sont nettement moins réussies, le fond blanc fait un peu vide et bien sûr, les programmes ne pourront pas être lancés depuis cette zone. On note aussi que l'effet de flip 3D qui sert de transitions entre le passage de l'écran d'accueil au menu de lancement rapide ne brille pas par sa fluidité. Autre ressemblance avec le système d'Apple : Samsung a purement et simplement plagié le système de sélection des dates des iPhone/iPod touch. Pour le reste, les dispositions et autres arborescences de menu sont plutôt bien pensées. Avec un peu de pratique, on trouve rapidement ce que l'on cherche.

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Samsung n'est pas allé loin pour chercher sont inspiration : format de l'appareil, menu général, sélection des dates.. Les références à l'iPhone sont nombreuses.


Les méthodes de saisie


  • Le clavier virtuel :
Plusieurs SIP sont proposées par Samsung. On retiendra principalement les claviers tactiles et la saisie cursive. Tout d'abord, le clavier virtuel se décline en deux versions distinctes (mode portrait et mode paysage). Lors que vous basculerez l'appareil, ce dernier adoptera automatiquement l'un ou l'autre des deux modes. Bien sûr, la version paysage est nettement plus pratique : elle donne accès à un clavier complet (voir photos ci-contre).

  • La saisie cursive :
Ce mode de saisie vous proposera de dessiner les lettres sur toute la surface de l'écran. Il s'agit d'une sorte de Microsoft Transcriber sauce Samsung. Malheureusement, l'apprenti ne surpasse pas le maitre. Quel que soit le type de reconnaissance (sur tout l'écran, en bloc, etc.), on constate que la pertinence est loin d'être excellente. Finalement, on retourne vite au clavier tactile traditionnel.

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La saisie cursive n'est pas vraiment convaincante. On revient vite au clavier virtuel.

L'avis de la rédaction

À propos des performances techniques

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Plate-forme propriétaire oblige, aucun logiciel de benchmark n'est disponible. En revanche, nous pouvons tout de même vous faire part de notre ressenti. Tout d'abord, on note que le temps de démarrage de l'appareil est particulièrement court (20 secondes). Concernant l'autonomie cette fois, en temps normal, le Player Pixon est capable de tenir deux à trois jours sans recharge. Malheureusement, sauf erreur de notre part, il arrive que l'extinction automatique du rétro éclairage ne fonctionne pas correctement. Résultat des courses : dans ce cas, le mobile se décharge totalement (s'il est avéré, ce problème sera probablement corrigé avec une prochaine mise à jour). Concernant la réactivité du mobile cette fois, dans l'ensemble, nous sommes globalement satisfaits. L'accès aux différents menus et applications s'effectue quasi instantanément.

A propos de l'OS propriétaire

Lorsqu'on est habitué aux environnements mobiles plus classiques (Windows Mobile, Symbian, OSX mobile ou Blackberry OS), le passage au Player Pixon ne se fait pas sans douleur. Les menus sont bien pensés, mais plusieurs points risquent de dérouter les mobinautes. Par exemple, en dehors des méthodes de saisie exotiques, la simple sélection d'une portion de texte (URL dans le navigateur, pas exemple) donnera du fil à retordre. En présence d'un tel Smartphone, les baroudeurs de la mobilité devront faire table rase sur leurs acquis pour réapprendre à se servir de leur mobile.

Conclusion

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Le Player Pixon est un mobile particulièrement complet. Avec ses fonctions Web, vidéo et photo avancées, il n'aura pas de mal à séduire les technophiles. Malgré cela, l'appareil ne se destinera pas forcément à tous les types de public. Les utilisateurs avancés risquent de lui reprocher son manque d'ouverture. Contrairement aux systèmes plus conventionnels (Symbian, Windows Mobile, OSX mobile), l'appareil de Samsung ne bénéficie pas d'une logithèque native exhaustive. Sur ce système propriétaire, il sera uniquement possible d'installer des applications JAVA (à la manière des téléphones d'entrée de gamme). Ce point pose un problème lorsqu'on souhaite utiliser un logiciel de navigation GPS digne de ce nom. Le Player Pixon ne sera pas non plus adapté aux novices. L'aspect « usine à gaz » de l'utilitaire de synchronisation risque de rebuter. De plus, même si le téléphone est relativement bien conçu, il faut bien admettre que les fonctionnalités avancées pourront également dérouter les personnes qui aiment les choses simples. Finalement, le public ciblé se trouve peut-être à mi-chemin entre ces deux extrêmes. Le Player Pixon pourra convenir aux utilisateurs intermédiaires peu regardants sur les carences en matière de navigation Web ou GPS qui ne sont pas gênés pas le choix d'un système propriétaire.


Pour revenir sur les points positifs, la finition du mobile est excellente. Concernant les capacités techniques cette fois, les fonctionnalités multimédias mises en avant parviennent effectivement à tirer leur épingle du jeu. Même s'il n'est pas capable de rivaliser avec un appareil compact, le Player Pixon parvient tout de même à produire des clichés d'excellente facture. Sur le plan vidéo cette fois, la prise en charge native des gros fichiers vidéo ne laissera pas indifférent. Malheureusement, en dépit de ces forces, à l'heure où nous écrivons ces lignes, le positionnement tarifaire ne semble pas être opportun. À 400 euros sans abonnement, ou près de 100 euros avec forfait, l'appareil entre en concurrence directe avec des modèles dont l'OS est ouvert (dans ce cas, les possibilités seront donc beaucoup plus nombreuses). Sur une tranche de prix inférieure, le Player Pixon aurait pu décrocher une meilleure note. À ce prix, on est en droit d'attendre bien plus des parties Web et GPS.

Samsung Player Pixon

4

Les plus

  • Bien fini et robuste
  • Coques arrière interchangeables
  • Qualités multimédia (APN, Divx, sortie TV)

Les moins

  • Connectique de synchro/charge propriétaire
  • Navigation Web et GPS en retrait
  • Système fermé / Pas de Wi-Fi
  • Problème d'autonomie ?

0

Fonctionnalités4

Performances4

Autonomie6

Accessoires5



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