Artemis II approche. Durant le week-end, les quatre astronautes de la première mission lunaire habitée du XXIe siècle ont passé une étape crucial avant le vol. 2026 s'annonce grandiose pour le spatial.

De gauche à droite, les astronautes Jeremy Hansen, Victor Glover, Reid Wiseman et Christina Koch. ©NASA/Jim Ross
De gauche à droite, les astronautes Jeremy Hansen, Victor Glover, Reid Wiseman et Christina Koch. ©NASA/Jim Ross

Cela fait maintenant 53 ans que l'humanité n'est plus allée sur la Lune. Si depuis, nous occupons l'orbite de manière permanente grâce à la Station spatiale internationale (ISS), et avons mené des programmes très ambitieux, Artemis doit permettre de franchir un réel cap en vue, à terme, de voyages vers Mars. Et ça commencera par Artemis II, dont le décollage doit se produire dès le mois de février.

Répétition générale

Ce samedi 20 décembre, les astronautes Jeremy Hansen, Victor Glover, Reid Wiseman et Christina Koch ont participé à une grande une répétition générale avant le jour J. Objectif : simuler le déroulé complet de la journée de lancement, notamment l'enfilage des combinaisons spatiales, ainsi que la montée à bord et la sortie de la capsule Orion.

À noter que la mégafusée Space Launch System (SLS) n'est pas encore installée sur le pas de tir, poussant l'équipage à se rendre à l'intérieur d'Orion via le Vehicle Assembly Building (VAB) du Kennedy Space Center, où les ingénieurs procèdent aux préparatifs finaux de la mission.

Pour rappel, les astronautes s'envoleront pour un périple d'une dizaine de jours : après deux orbites autour de la Terre destinées à vérifier tous les systèmes, Orion mettra le cap vers la Lune pour un survol lointain avant de revenir directement sur notre planète. Ils deviendront potentiellement les premiers humains à se rendre aussi loin de notre planète.

La fusée SLS et la capsule Orion lors de la mission non habitée Artemis I. ©NASA/Keegan Barber
La fusée SLS et la capsule Orion lors de la mission non habitée Artemis I. ©NASA/Keegan Barber

La NASA réaffirme ses objectifs

L'enjeu est tout bonnement colossal pour la NASA, qui doit démontrer que le SLS et Orion peuvent transporter en toute sécurité un équipage jusqu'à la Lune. Car cette mission ouvrira la voie à Artemis III qui doit, elle, acheminer des astronautes jusqu'à la surface de notre satellite. L'idée est ensuite d'y implanter une base permanente.

D'ailleurs, Donald Trump a réaffirmé les ambitions américaines la semaine dernière, en signant un décret pour s'assurer que la NASA retournera effectivement sur la Lune en 2028. Le nouvel administrateur de l'agence, Jared Isaacman, a de son côté montré sa volonté de ne surtout pas être devancé par la Chine.

Source : NASA