La NASA a enfin révélé quand se tiendrait la mission Artemis II. Prévue en février 2026, soit quelques mois avant ce qui était prévu, elle s'annonce tout bonnement historique.

Les astronautes de la mission Artemis II. ©NASA
Les astronautes de la mission Artemis II. ©NASA

On pouvait se douter que l'agence spatiale ne tarderait pas à donner des nouvelles de sa future mission. Il y a peu, elle révélait les derniers ajustements en cours sur la fusée Space Launch System (SLS) en vue, justement, de son premier vol habité.

La fenêtre de tir s'ouvrira le 5 février

Car la dernière mission habitée jusqu'à la Lune remonte à 1972, c'est donc dire si Artemis II doit marquer un retour historique pour l'exploration spatiale humaine. Alors que la NASA visait jusqu'alors le mois d'avril pour le décollage, celui-ci devrait finalement avoir lieu deux mois plus tôt, avec une fenêtre de tir qui s'ouvrira le 5 février 2026.

Les quatre astronautes, Reid Wiseman, Victor Glover, Christina Koch et Jeremy Hansen, s'envoleront pour un périple d'une dizaine de jours. Après deux orbites autour de la Terre destinées à vérifier tous les systèmes, la capsule Orion mettra le cap vers la Lune pour un survol lointain avant de revenir directement sur notre planète.

De quoi tester en conditions réelles le fonctionnement de la mégafusée et d'Orion, jusque dans les phases les plus délicates comme la rentrée atmosphérique. Le trajet emmènera les astronautes à plus de 370 000 kilomètres de la Terre, ils deviendront ainsi les premiers humains depuis plus de 50 ans à s'aventurer aussi loin dans l'espace.

La fusée SLS sur son pas de tir lors de la mission Artemis I, en 2022. ©NASA
La fusée SLS sur son pas de tir lors de la mission Artemis I, en 2022. ©NASA

Enjeu crucial pour la NASA

L'enjeu sera tout bonnement colossal pour la NASA, qui doit démontrer que le SLS et Orion peuvent transporter en toute sécurité un équipage jusqu'à la Lune. Car la mission ouvrira la voie à Artemis III qui doit, elle, acheminer des astronautes jusqu'à la surface de notre satellite pour poser les bases d'une implantation permanente sur le long terme. L'idée est de préparer le terrain pour des voyages encore plus lointains, vers Mars notamment.

D'ici février, la NASA doit encore finaliser l'intégration d'Orion au sommet de la fusée, puis procéder à une série de tests au sol : communications, alimentation électrique, mise sous pression des réservoirs ou encore répétition générale du compte à rebours. Aucun risque ne sera pris, il sera donc possible que la mission soit reportée, comme ce fut le cas avec Artemis I.

Source : BBC