La RIAA estime que le téléchargement illégal est sous contrôle

15 juin 2006 à 00h00
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Selon Mitch Bainwol, président de l'organisation américaine du disque, l'échange illégal de fichiers musicaux en ligne serait enfin "contenu".

L'industrie américaine de l'enregistrement pratique la méthode Coué !

Selon la RIAA, organisation qui représente labels et majors du disque (EMI, Sony BMG, Universal, Warner) aux Etats-Unis, l'échange illégal de fichiers musicaux en ligne serait désormais "contenu".

Interrogé le 12 juin 2006 par USA Today, Mitch Bainwol, CEO de la RIAA, affirme que les ventes sur les plates-formes légales augmentent (+77% sur un an), alors que l'échange P2P gratuit d'œuvres protégées aurait tendance à se maintenir.

A supposer que cette hypothèse se vérifie aux Etats-Unis, il n'en reste pas moins que les téléchargements payants et légaux de fichiers musicaux sont toujours moins pratiqués que les téléchargements gratuits, sans autorisation, d'oeuvres protégées.

D'après Eric Garland, président de la société de mesure d'audience BigChampagne, à l'heure actuelle, près de 10 millions d'internautes connectés simultanément échangent des œuvres via les réseaux P2P, contre 8,7 millions en 2005.

Cette même année, les ventes légales de musique en ligne (sur iTunes Music Store, Rhapsody, Napster, etc.) auraient rapporté en valeur 1,1 milliard de dollars aux maisons de disques, d'après la Fédération internationale de l'industrie phonographique (IFPI).

Dans ce contexte, la RIAA (Recording Industry Association of America) estime récolter les fruits de son offensive lancée aux Etats-Unis pour endiguer la diffusion et le partage, gratuit, sur Internet de musique protégée.

Depuis septembre 2003, la RIAA aurait poursuivi 18.000 particuliers accusés de mise à disposition d'œuvres protégées via les réseaux P2P. Au total, 4500 cas auraient été "réglés à l'amiable" pour la somme de 4000 dollars par internaute épinglé.

Par ailleurs, des décisions de justice ont bousculé les réseaux peer-to-peer. Des exemples : Bearshare, WinMX et Grokster ont disparu, Kazaa s'est plié aux injonctions américaines et eDonkey pourrait évoluer vers un modèle sous licence.
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