Ces dernières semaines, la réception de la TNT a été fortement perturbée dans certaines régions de l'Hexagone. Les fortes chaleurs en sont les principales responsables, et on vous explique pourquoi.
La première quinzaine d'octobre a été particulièrement douce, et c'est peu dire, car le mercure a encore atteint des records dans certaines régions. S'il s'agit d'une petite prolongation de l'été qui a dû en réjouir plus d'un, c'est aussi un signal très clair que nos habitudes vont progressivement changer, qu'on le veuille ou non. Cela ne concerne cependant pas seulement le nombre de couches de vêtements que nous allons devoir mettre ou enlever, mais également d'autres habitudes que nous tenions jusqu'à présent pour acquises.
Du brouillage dans l'air
Lorsqu'elle n'est pas câblée, la réception de la télévision peut devenir l'un des plus grands défis de la vie d'un être humain (ou du moins de son week-end). Tempêtes, orages, nids d'oiseaux, feuilles… il suffit d'un petit obstacle ou d'un coup de vent bien orienté pour que les antennes installées sur nos domiciles nous jouent des tours.
Cependant, les téléspectateurs vont devoir ajouter un nouveau nom à leur liste de désagréments potentiels : le changement climatique. À mesure que celui-ci s'aggrave, les phénomènes météorologiques extrêmes deviennent de plus en plus fréquents. Parmi eux, les fortes chaleurs touchent régulièrement les habitants de l'Hexagone depuis quelques années, et il s'avère qu'elles ont aussi un impact sur les ondes radio.
« Dans certaines conditions climatiques particulières, la réception des ondes de télévision devient possible bien au-delà des distances pour lesquelles les fréquences ont été initialement planifiées », explique l'Agence Nationale des Fréquences (ANFR). Ainsi, dès que l'on observe « une hausse de pression atmosphérique, un ciel bien dégagé, une hausse rapide des températures, ou au contraire une baisse brusque du baromètre », certaines antennes émettrices de la TNT peuvent éprouver des difficultés à remplir correctement leur mission.
Selon l'agence, les possesseurs d'antennes râteau sont les plus touchés par ces phénomènes. Ils se retrouvent alors confrontés « confrontés à une pixellisation, une perte partielle des chaînes, un son saccadé, etc. » De quoi gâcher certaines soirées.
Un service qui risque de souffrir toujours plus d'instabilité
Les utilisateurs peuvent-ils faire quelque chose dans ces cas-là ? Pas vraiment, selon l'ANFR, qui recommande « de ne pas effectuer de recherche et mémorisation des chaînes sur son téléviseur ou modifier son installation de réception, au risque de perdre l’ensemble des chaînes ». La patience reste donc de mise. Cependant, à la longue, et avec la multiplication de ce genre d'événement, même les meilleures séances de méditation risquent de ne pas suffire à calmer les plus impatients.
Alors, la TNT est-elle en voie de disparition à cause du dérèglement climatique ? Absolument pas, car le service est encore pleinement opérationnel. Il faudra surtout s'habituer à des périodes d'instabilité plus nombreuses, et prendre l'habitude de se renseigner sur les conditions météorologiques avant d'aller faire un coucou à son antenne.
Bien sûr, la solution pour pallier ce genre de désagrément serait de passer à la réception de la télévision par internet. Cependant, la fracture numérique, pour ne citer qu'elle, fait que pour certains ménages, cette option n'est tout simplement pas viable. L'outil idéal résiderait dans des services tels que Starlink, que nous avons récemment testé, mais cela implique un investissement financier et technique qui n'est pas justifiable pour tout le monde. Mais après tout, quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ?
Saviez-vous que l'investissement moyen des Français dans un téléviseur était de 551 € en 2021 ? Ce chiffre ne cesse d'augmenter, car le consommateur français ne cesse de chercher à monter en gamme.
Malgré tout, il reste d'excellentes TV bardées d'options à moins de 500 euros. Voici les meilleurs rapports qualité/prix trouvés par Clubic après plus de 50 produits testés ces 24 derniers mois et bon nombre de références analysées au peigne fin sur les marketplaces.
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Source : ANFR
Geek hyper connecté et féru de podcasts, je suis toujours en train de lire ou écouter des points infos en tout genre. Entre histoire, tech, politique, musique, jeux-video et vulgarisation scientifique : toute l'actualité (ou presque) attise ma curiosité. Sinon, j'aime le rock et le lofi, les game-nights toujours trop longues, les bons films et les nanards.
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