Test des Ikea Symfonisk : le géant suédois réussit ses enceintes sans fil grâce à Sonos

Alban Amouroux
Spécialiste Audio Vidéo
11 septembre 2019 à 10h45
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Ikea accélère dans le domaine de la maison connectée. Un hub domotique, des éclairages connectées, une compatibilité HomeKit, bientôt des stores motorisés. Le multimédia n'est pas oublié avec deux enceintes sans fil dénommées Symfonisk. Il n'y avait qu'Ikea pour en faire des éléments de mobilier. La première est un luminaire, la seconde fait office d'étagère. Leur pédigrée est garanti : elles ont été conçues en partenariat avec Sonos.

Le fabricant suédois ne se lance pas à l'aveugle. Autant faire appel au leader du domaine pour être certain de ne pas rater son produit. L'association avec Sonos a d'autres avantages. Tout d'abord en termes de communication et de marketing. Une enceinte Ikea, c'est bien. Une enceinte Sonos chez Ikea, c'est encore mieux. Les Symfonisk bénéficient ainsi de l'écosystème Sonos dans sa globalité.

Ikea avait déjà proposé des enceintes par le passé : de petits cubes uniquement Bluetooth. Ici, pas de Bluetooth, mais du WiFi et de l'Ethernet. Les enceintes Symfonisk sont bien des enceintes sans fil complètes prêtes à l'emploi. Il suffit simplement de télécharger l'application Sonos, en attendant la future app Ikea dédiée.

Du mobilier musical

La série Ikea Symfonisk comprend deux modèles. Techniquement, elles sont identiques. Nous n'avons pas réussi à savoir si les haut-parleurs intégrés et l'amplification étaient les mêmes sur les deux produits. A l'écoute, nous sommes à peu près sûr que c'est le cas. La grille du modèle étagère peut être retirée pour laisser voir les haut-parleurs. D'ailleurs, aucune enceinte Sonos n'a de grille amovible. Cela permet pour une fois de voir le woofer et le médium fonctionnant en deux voies, mais en mono. L'amplification est séparée avec un canal dédié par haut-parleur.

ikea-symfonisk-02-inside.jpg

La Symfonisk étagère est un gros parallélépipède fait essentiellement de plastique. Des petits patins en caoutchouc sont positionnés sur deux faces afin d'offrir un positionnement à l'horizontale ou à la verticale. Dans cette position, elle mesure deux fois la hauteur d'une Sonos One. Ce qui est assez conséquent pour un équipement en haut-parleurs identique. C'est son usage possible en tant qu'étagère qui a dicté ses dimensions. Il faut bien pouvoir poser quelque chose dessus. En mode étagère, elle peut soit se fixer au mur directement, soit recevoir des crochets pour l'attacher à une barre murale. Dans les deux cas, les fixations sont en option.

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La Symfonisk lampe mélange musique et éclairage. En fusionnant les deux en un, on économise à la fois de la place, une prise de courant et de l'argent. Son style est plutôt rétro, ce qui devrait plaire si l'on suit la mode actuelle. En finition blanche, l'éclairage est clair et puissant. En finition noire, l'effet est beaucoup plus tamisé. Attention, la Symfonisk accepte des lampes de 7 Watts maximum. Il faudra obligatoirement se tourner vers des modèles LED au culot E14, ça tombe bien, Ikea en vend car aucune lampe n'est livrée avec l'enceinte.

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Le centre du luminaire est recouvert d'un tissu à la finition moins réussi que celui du modèle étagère. Il semble assez fragile et les mailles ne sont pas régulières. C'est un détail, mais les enceintes recouvertes de tissu déjà passées entre nos mains sont habituellement irréprochables sur ce point. Du côté du modèle étagère, le boîtier est un élément unique en plastique injecté, il ne donne pas la même impression de costaud d'une Sonos One. Voilà ce qui explique en partie le prix très compétitif de ces enceintes Ikea.

Équipement minimum, logiciel complet

Les Symfonisk sont encore une fois proches de la Sonos One : la seule connexion possible est l'Ethernet, si vous ne souhaitez pas les utiliser en WiFi. Il n'y a ni entrée auxiliaire, ni port USB et encore moins de Bluetooth. Les assistants vocaux n'ont pas été retenus non plus. Les seules sources audio sont donc les différentes façons d'écouter de la musique dématérialisée : dossiers partagés, webradios et services de streaming. Rappelons que l'écosystème Sonos est compatible avec le plus grand nombre de services audio. Vous trouverez forcément votre préféré. Bonus très intéressant, les Ikea Symfonisk sont AirPlay 2.

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Les touches physiques sont reprises de la génération précédente des produits Sonos tels que les Play:1, Play:3 ou Connect :Amp. Au nombre de trois, elles gèrent le volume et la pause. La LED présente entre elles indique l'état de l'enceinte : synchronisation, mise à jour, pause ou problème technique. Pour ajouter l'enceinte sur son réseau, il suffit d'appuyer sur les touches pause et volume+ simultanément.

Les enceintes Symfonisk bénéficient de fonctionnalités logicielles absolument identiques à toutes les enceintes Sonos. Pour l'instant, l'application Sonos est nécessaire pour l'installation des enceintes Symfonisk. Plus tard, Sonos prévoit une application dédiée mais aussi leur intégration dans l'application domotique Ikea Home Smart (anciennement Tradfri).

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A ce sujet, notons la présence d'un bouton physique pour l'allumage de la lumière sur l'enceinte-lampe Symfonisk. La commande de l'éclairage n'est donc pas possible dans l'application Sonos. Il faudra vraisemblablement laisser le luminaire allumé tout le temps et visser dedans une ampoule Ikea connectée.

Installation à la Sonos

Une fois l'application Sonos téléchargée, il faut se rendre dans le menu permettant l'ajout d'une enceinte. Dès l'étape suivante, la Symfonisk est immédiatement reconnue avec un dessin la représentant et l'affichage de son adresse MAC pour confirmation. Les différentes étapes sont simples à suivre avec toujours la possibilité d'obtenir de l'aide. Une fois l'installation terminée, l'app vérifie si une mise à jour est disponible.

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Cette procédure se termine par la calibration audio Trueplay. Oui, même à ce prix et même si ce sont des enceintes Ikea, Sonos a conservé le réglage audio automatique du son en fonction des caractéristiques de la pièce. Un iPhone est toujours nécessaire, cette étape étant invisible si vous avez réalisé l'installation depuis un smartphone Android.

Nous avons maintenant l'habitude de Trueplay et nous vous conseillons absolument de réaliser la calibration. Le son est plus net et les basses moins trainantes. La calibration devra être répétée à chaque fois que vous déplacerez l'enceinte. Il est possible de reporter le Trueplay et d'effectuer cette calibration dans un second temps.

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Les différents réglages des Symfonisk depuis les menus Sonos sont identiques aux autres appareils de la marque. Il est possible de renommer l'enceinte, de limiter le volume, de modifier le grave, l'aigu et d'activer le loudness. Ce dernier est toujours actif par défaut chez Sonos. Les touches sur les enceintes peuvent être désactivées, tout comme le voyant d'état. Pour les allergiques aux ondes, le WiFi peut être volontairement coupé. Il faudra alors forcément relier les Symfonisk à votre réseau filaire.

Mono, stéréo ou home cinema

Les Symfonisk sont des enceintes mono. Lors de leur installation, une étape vous propose d'associer deux Symfonisk identiques, deux modèles étagères ou deux modèles luminaires. Elles fonctionneront alors en stéréo. Il faudra veiller à les positionner correctement, pas trop espacées, afin de bénéficier du plaisir de l'image sonore et de l'ambiance restituées par la stéréo.

ikea-symfonisk-09-app-hc-stereo.jpg

Les barres de son Sonos comme l'amplificateur Sonos Amp sont configurables en mode home cinema. Pour cela, il faut leur ajouter des enceintes surround pour les voies arrière. Et bien tout comme la Sonos One, les Ikea Symfonisk remplissent ce rôle sans problème. Ce qui prouve une nouvelle fois la forte proximité des enceintes Ikea avec la gamme Sonos.

Une restitution dynamique un peu renfermée sur elle-même

Design mis à part, nous avons vu que les enceintes Ikea Symfonisk étaient finalement identiques à des enceintes Sonos. Forcément, nous les avons comparées avec la Sonos One afin de découvrir si des différences existent. Nous avons débuté par les écoutes séparées des deux modèles Symfonisk.

En avant pour notre playlist de test Tidal et ses morceaux représentatifs de différents styles musicaux. Les deux modèles délivrent un son quasiment identique. La Symfonisk luminaire semble avoir un peu plus de coffre dans le grave, mais c'est subjectif. Toutes deux sont dynamiques dans le grave avec une bonne tenue en puissance. Le médium est creusé, il manque d'appui, mais l'aigu est détaillé, un peu en avant, pour une restitution fine des voix et des instruments. Le rendu est tout à fait satisfaisant pour des enceintes mono, supérieur à bon nombre de concurrentes souvent trop colorées et vite dépassées lorsque l'on monte le son.

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Les Symfonisk sont en retrait sur l'ambiance. Le mono n'empêche pas une enceinte d'être vivante, d'avoir un son débordant de l'enceinte pour une écoute encore plus agréable. C'est le défaut de ces enceintes Ikea. Le son est renfermé sur lui-même. La musique reste collée à l'enceinte. Ce n'est pas rédhibitoire, mais c'est bien la différence essentielle avec la Sonos One.

La Sonos One offre une restitution plus ouverte avec plus de micro-détails. Ces derniers participent à donner une ampleur intéressante pour bien situer l'environnement de l'enregistrement. Avec la Sonos One, les voix sont plus ouvertes, plus présentes. Les Symfonisk sont définitivement plus plates. La hiérarchie est donc respectée.

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Nous avons terminé par une écoute stéréo avec deux Symfonisk étagères positionnées à la verticale. L'image sonore restituée entre les deux enceintes est large avec un centre bien précis. L'ensemble est agréable mais il manque d'épaisseur. Les enceintes restent facilement décelables sans s'effacer devant la musique. En revanche, l'image sonore est d'une rare stabilité. Même si l'on n'est pas assis pile au centre des enceintes, la masse sonore reste audible d'une enceinte à l'autre avec un centre qui ne vient pas se coller à l'enceinte la plus proche.

L'esprit Sonos encore plus accessible

Qui ne possède pas au moins un meuble ou un accessoire Ikea chez lui ? Pourra-t-on bientôt dire la même chose des enceintes Symfonisk ? En reprenant les fonctionnalités identiques aux enceintes Sonos et avec une restitution audio en parfaite adéquation avec leur placement tarifaire, les enceintes Ikea représentent de véritables affaires. Le design du modèle luminaire est un peu clivant, on aime ou on n'aime pas, à vous de voir. Le modèle étagère bien plus universel et meilleur marché à 99 euros mérite largement une oreille attentive. En configuration stéréo à moins de 200 euros la paire, la proposition est imbattable.

Ikea Symfonisk

7

Les plus

  • Enceinte et objet pratique
  • Qualités audio satisfaisantes
  • Paire stéréo performante
  • Écosystème Sonos
  • AirPlay 2
  • Rapport qualité/prix

Les moins

  • Son un peu renfermé
  • Design clivant de l'enceinte luminaire
  • Aucune entrée auxiliaire/USB
  • Pas de Bluetooth

Audio7

Ergonomie9

Finitions7

Alban Amouroux

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Journaliste-testeur audio / vidéo / multiroom / home cinema / AV pro / studio chez Clubic, Qobuz, Sonovisionmag et Multiroom

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Commentaires (11)

Karnag
Je comprends mal ? Si pas de BT ? Tout passe par l’appli ?<br /> Comment je passe ma playlist Spotify ?<br /> Sinon je vois bien un Sonos Beam en barre de son et 2 enceintes pour l’arrière pour un home cinema.
Mr.system
Ta playlist est transférée via internet avec Spotify Connect par exemple.
Zebion
Suite tu passes via l’appli Sonos ou tu lies ton compte Spotify (et d’autres comme Deezer, Quobuz, … ) soit tu passes via l’appli Spotify et tu auras le sonos dans la liste des appareils connect. Sinon pour avoir du Sonos, très bonne qualité audio. Pour le home cinéma par contre attention ça marche nickel MAIS plusieurs formats ne sont pas pris (DTS, Dolby Atmos, Dolby+ par exemple).
Karnag
Merci pour le retour d’expérience. Mais le manque de prise en charge de ces formats ça fait quoi au final ? Le son ne passe pas du tout ou bien ?
Zebion
Ta TV ou autre (comme la nvidia Shield) transforme le format … la Shield peut le transformer en Dolby Digital 5.1 mais la TV uniquement PCM Stereo si l’option le permet, sinon tu n’auras simplement pas de sons. Sinon pour un home cinema, le Sonos Beam c’est moyen, plutôt pour une petite pièce, si tu veux un bon sons, compte sur une playbar, un sub et 2x play 1 (ou Sonos 1), mais bon tu en as pour quasi 2000€. Moi perso j’en suis très content et la musique avec Qobuz qui offre un format sans compression est nickel.
Karnag
Justement je n’ai pas un énorme salon et pas envie de claqué autant pour un “vrai” système home cinema. Pour un premier équipement je pense que ça sera largement suffisant et adéquate.
Treble
Bizarre, pas de BT sur ce truc ? inutile
Mr.system
Au contraire, c’est plutôt utile quand on connait les limites du bluetooth par rapport à une connexion internet. D’autant plus que l’appli Sonos gère plus de 100 services : webradios, lecture de musique sur un serveur et service de streaming type Spotify.<br /> Le flux de données et la stabilité de ta connexion internet sera de toute façon meilleure qu’une connexion bluetooth
Urleur
pas de BT… pour le prix non
nissenko
“Nous n’avons pas réussi à savoir si les haut-parleurs intégrés et l’amplification étaient les mêmes sur les deux produits. A l’écoute, nous sommes à peu près sûr que c’est le cas.”<br /> Çà c’est pro !
Multiroom
Dans tous les cas, le Bluetooth est compressé et techniquement de qualité inférieure au CD :<br /> aptX - 352 kbps<br /> aptX HD - 576 kbps<br /> LDAC - 990 kbps<br /> CD audio - 1411 kbps
Bicu
Vous faites erreur.<br /> Les codecs utilisent un algorithme de compression pour justement faire passer plus d’informations.<br /> Le LDAC est prévu pour au moins faire passer du 44.1KHz 16 bits (donc le débit d’un CD audio) dans un flux Bluetooth, le tout sans aucune pertes à l’arrivée (dit Lossless).<br /> Il n’y a que dans la transmission d’un signal 96KHz 24 bits (4,5Mbps) où le LDAC n’est pas sans pertes.<br /> C’est assez clair dans le graphique officiel de Sony<br />
Multiroom
Quand je dis techniquement inférieur, c’est justement parce qu’il est compressé.<br /> Du CD vers le LDAC, vous avez raison, on peut parler de Lossless, elle existe mais la différence est assez minime finalement : 1411 vs 990 kbps<br /> Par contre, de la Hi-Res 24/96 vers LDAC, même Lossless, on est compressé dans un rapport de 1 à 4,5 : 4500 kbps vs 990 kbps<br /> C’est-à-dire l’équivalent entre un CD 1411 kbps vs un MP3 320 kbps.<br /> Bien sûr, on ne parle ici que de chiffres. A écouter en réel, parfois la différence est mince et parfaitement acceptable, voire inaudible.<br /> Cela dépend aussi du reproducteur utilisé : casque BT Hi-Res haut de gamme, petite enceinte portable, amplificateur HiFi, etc.
Bicu
Vous n’avez pas compris le principe.<br /> Il s’agit de compresser le signal puis de le décompresser pour retrouver le signal intégralement, c’est à dire sans pertes (lossless).<br /> Lorsque l’on compresse un fichier texte à l’aide d’un algorithme (par exemple celui de Winzip) on obtient un fichier ayant une taille moins importante que celle d’origine mais le fichier texte obtenu après décompression sera exactement le même que celui d’origine .<br /> Dans le cas d’un fichier audio c’est exactement le même principe, on utilise un algorithme de compression pour obtenir un fichier audio de plus petite taille que celui d’origine (avec par exemple l’algorithme FLAC), une fois décompressé le fichier audio sera exactement le même que celui d’origine ( l’algorithme MP3 fait la même chose mais avec pertes, donc le signal d’origine est dégradé) .<br /> L’algorithme LDAC est un codec sans pertes qui permet de compresser un fichier audio de débit 1411Kbps en un fichier de débit 990Kbps pouvant être transmis par le flux Bluetooth, à la réception ce même fichier est décompressé pour obtenir un fichier de débit 1411Kbps sans aucune pertes , c’est à dire exactement le même que celui d’origine, donc lossless.
Multiroom
Effectivement, merci de m’avoir corrigé. Je ne sais pas pourquoi en écrivant Lossless j’ai pensé à compression destructive…<br /> En revanche, avec un rapport de 4.5:1, la Hi-Res compressée en LDAC est forcément destructive, aussi bien sur la résolution (limite du bruit de fond) que sur la bande passante (c’est moins important).
Bicu
Multiroom:<br /> avec un rapport de 4.5:1, la Hi-Res compressée en LDAC est forcément destructive<br /> Tout dépend de l’algorithme, si actuellement le LDAC est destructeur dans ce cas de figure , il pourrait ne plus l’être dans une nouvelle version (le but étant d’obtenir un signal assez compressé pouvant être véhiculé via le Bluetooth).
tampigns
La bande passante utilisée par un signal n’est pas représentative de la qualité du signal si on compare des algo différents.<br /> Une compression sans perte est sans perte quelque soit le débit en sortie. Meme avec un rapports de 4.5:1<br /> Exemple<br /> signal source : 15 16 17 14 12 13<br /> Signal compressé : 15 1 1 -3 -2 1 donc plus petit que la source<br /> Signal décompressé : 15 16(15+1) 17(16+1) 14 12 13 donc identique à la source<br /> Aucune perte alors que le signal au milieu est plus petit<br /> D’ailleurs chacun des signaux est à 96KHz 24bit
Multiroom
Théoriquement vous avez raison tous les deux.<br /> Mais concrètement, cet article, par exemple, explique que le LDAC est bien destructeur en 990 kbps :<br /> SoundGuys – 16 Dec 18<br /> The ultimate guide to Bluetooth headphones: LDAC isn't Hi-res<br /> Sony’s LDAC has risen to popularity as the audiophile grade Bluetooth codec. But does it actually match the quality of wired 24-bit/96kHz Hi-Res audio?<br /> Même si c’est peut-être sur des détails au final difficiles à entendre à l’oreille.
Bicu
Multiroom:<br /> Mais concrètement, cet article, par exemple, explique que le LDAC est bien destructeur en 990 kbps<br /> Cet article teste la sortie audio analogique de smartphones et non pas le codec LDAC.<br /> A aucun moment ils ne testent la sortie numérique du signal (donc avant le DAC) pour pouvoir comparer ce qui est envoyé (le signal original) d’avec ce qui sort.<br /> Et vu que quasiment toutes les sorties analogique des smartphones passent par un énième codec dit “Class D” (pour un soucis d’économie d’énergie et qui est actuellement le plus destructeur qualitativement), le signal de sortie est très loin de l’original.<br /> Au sujet du codec LDAC, il est implémenté d’origine sur les ROM Android 8, donc n’importe quel vieux smartphone sur lequel on installe Android 8 pourra en bénéficier et sera totalement fonctionnel (par exemple un Galaxy S2).
Multiroom
En résumé, on pourrait seulement faire confiance à Sony sur ce qu’ils annoncent sur le papier à propos de l’algorithme derrière le LDAC, mais rien ne permettrait de le tester ni de le vérifier “facilement” ?<br /> Qu’entendez-vous pas codec “class-D” ? Je ne trouve rien à propose de ce sujet. Pour moi, la classe D sur le chemin du signal audio, c’est l’amplificateur numérique relié à la sortie.
Bicu
Effectivement, on doit faire confiance à Sony pour ce cas là.<br /> Mais c’est Sony, un géant de l’audio de qualité qui est à l’origine de nombreuses inventions et innovations, je ne pense pas qu’une telle société serait prête à perdre toute crédibilité pour un simple Codec.<br /> Au sujet de la classe D, l’arnaque est là par contre, avoir laissé croire que c’est du numérique alors qu’il n’en est rien.<br /> Dans un codec “standard”, le signal numérique est transformé en analogique (donc DAC, pour Digital to Analog Converter), la sortie analogique se faisant idéalement en classe A (ce qui est le cas de quasiment tous les appareils et en tout cas jusqu’à la sortie ligne, donc les RCA, les sorties casques étant plus souvent en classe AB).<br /> Sur les smartphones on ne peut pas utiliser la classe A car elle est la plus gourmande en énergie, et même la classe AB l’est trop, c’est pourquoi on utilise la classe D qui a un rendement d’au moins 90%.<br /> La classe D fonctionne de la même façon qu’une alimentation à découpage (alimentation d’ordinateurs et chargeur de smartphones), c’est à dire qu’elle récupère le signal analogique en sortie du DAC pour le coder en un signal en dents de scie, signal qui sera découpé en petit morceaux à hautes fréquences, puis ce signal sera utilisé pour faire varier la tension d’alimentation (on obtient des trains d’ondes à haute fréquence et haute tension), ce signal sera ensuite intégré puis filtré pour obtenir un signal analogique de puissance assez propre pour être relié à un casque ou des enceintes (c’est ce qui est utilisé dans les téléviseurs et autres enceintes connectées) .<br /> Donc non seulement la classe D n’a absolument rien de “numérique” mais de plus elle rajoute des conversions au signal de sortie pour encore moins de qualité.<br /> De toutes façons, un haut-parleur est un élément mu par un signal analogique, il doit obligatoirement être relié à un amplificateur analogique.
Multiroom
Sony ne cherche sûrement pas à nous enfumer. Il est simplement dommage que nous n’ayons pas de possibilité simple de comparer les codecs Bluetooth sans être tributaire des composants de la source.<br /> La classe A est la moins utilisée des classes d’amplification à cause de son rendement énergétique très faible. Pour un ampli casque sédentaire, étant donné qu’un Watt est suffisant en sortie, ça passe encore.<br /> Mais en HiFi où l’on a besoin de plus que ça, on trouve la classe A uniquement sur des appareils très haut de gamme. Et encore, de moins en moins, seuls quelques irréductibles continuent à l’utiliser traditionnellement (Accuphase, Sugden par exemple).<br /> La classe D a été appelée “numérique” depuis le début, même si je comprends bien que techniquement ce n’est pas exactement le cas. Par abus de langage c’est resté comme cela.<br /> Pour autant, la classe D n’est pas forcément associée à du bas de gamme, aux TV ou aux enceintes connectées uniquement. Elle est utilisée dans les amplificateurs pros pour l’installation, mais aussi dans la HiFi avec de très bons résultats ces derniers temps (NAD par exemple, et d’autres plus ésotériques), la technologie ayant bien évolué.
Bicu
Encore une fois, la classe D n’est en aucun cas du numérique, ni de près ni de loin.<br /> Il est évident que la plupart des marques de HiFi utilisent la classe D en laissant croire que c’est de l’amplification numérique, et partant, de meilleure qualité que la classe AB,ce qui permet de vendre des amplis classe D à 5000€.<br /> En Sono cette classe à toute sa place, car on cherche le moindre poids et la meilleure efficacité énergétique, donc la classe D y a remplacé la classe H (qui est une sorte de classe D).<br /> Techniquement et dans les faits, la classe D est la pire qualitativement.<br /> Libre a chacun de croire le contraire.
Multiroom
Je ne suis pas d’accord avec votre conclusion et je vous invite à écouter les NAD de la série Masters, vous changeriez (peut-être !) d’avis sur la qualité de la classe D.<br /> J’ai aussi écouté des amplis classe D pas forcément réussis…<br /> Même si pour faire bouger un haut-parleur il faut lui appliquer un signal analogique alternatif, certains fabricants mettent en avant le tout numérique jusqu’au haut-parleur :<br /> https://www.clarion.com/fr/fr/products-personal/fds-system/<br /> https://www.audio-technica.com/cms/headphones/7f2e037c2936fb82/index.html<br /> N’ayant pas de formation en électronique, je ne saurais dire comment cela fonctionne dans la pratique ! Je suis preneur d’explications didactiques si vous en avez.
Bicu
Multiroom:<br /> Même si pour faire bouger un haut-parleur il faut lui appliquer un signal analogique alternatif, certains fabricants mettent en avant le tout numérique jusqu’au haut-parleur<br /> Je ne connaissais pas cette technologie, merci.<br /> Au préalable il faut garder à l’esprit qu’un signal numérique (digital) ne peut avoir que deux états, 0 ou 1, appliqué à un haut-parleur conventionnel, la membrane de ce dernier ne pourra avoir que deux états, donc soit elle avance (ou recul si on inverse la polarité) soit elle n’avance pas, et entre ces deux états il n’y a rien, la membrane n’avance pas graduellement comme dans le cas standard d’un signal analogique.<br /> Donc alimenter une bobine de haut-parleur avec un signal numérique laisserai entendre (si on pouvait l’entendre à l’oreille) des “POC”.<br /> Ici l’illustration de la technologie Dnote<br /> DnoteTechnology.jpg1024×472 195 KB<br /> On constate que même dans le cas de la classe D, ils indiquent qu’il s’agit d’un signal Digital alors qu’il n’en est rien.<br /> Je crois comprendre que leur technologie repose sur des hauts-parleurs ayant plusieurs bobines mobiles et que chacune est alimenté en “numérique” par un étage dédié, pour retranscrire toute la dynamique d’un signal audio physique (perçu par l’oreille) il faudrait une multitude d’étages Dnote ainsi que des bobines en conséquence.<br /> Ici une illustration du principe<br /> Trigence Dnote.jpg800×600 137 KB<br /> Clarion dote ses hauts-parleurs de 6 bobines mais indique bien que dans chaque haut-parleurs se trouve plusieurs amplis de classe D…<br /> https://www.clarion.com/us/en/products-personal/fds-system/technology/<br /> Le problème étant que Audio-Technica propose deux casques Dnote dont l’un possède 4 bobines et l’autre une seule…<br /> https://blog.audio-technica.com/technology-behind-ath-dsr7bt-ath-dsr9bt-headphones/
Multiroom
Très intéressant, merci pour toutes ces précisions !
Bicu
Pour compléter et être plus clair, sur leurs descriptif ils indiquent que Dnote à une résolution comprise entre 3 bits et 8 bits maximum.<br /> En 16 bits (le format du CD audio) le signal peut reproduire 65536 niveaux sonore (donc entre le plus faible et le plus fort qui pourrait être entendu par l’oreille).<br /> Le 8 bit est limité à 256 niveaux.<br /> en.m.wikipedia.org<br /> Audio bit depth<br /> In digital audio using pulse-code modulation (PCM), bit depth is the number of bits of information in each sample, and it directly corresponds to the resolution of each sample. Examples of bit depth include Compact Disc Digital Audio, which uses 16 bits per sample, and DVD-Audio and Blu-ray Disc which can support up to 24 bits per sample.<br /> In basic implementations, variations in bit depth primarily affect the noise level from quantization error—thus the signal-to-noise ratio (SNR) and dynamic r...<br /> Je vous invite à écouter une musique encodé en 8 bits pour vous faire une idée de la “qualité” retranscrite.
Multiroom
Un site australien bien connu dans l’audio/vidéo a testé le système et a visiblement un très bon avis du produit :<br /> “The Clarion FDS was one of the most enjoyable systems I’ve reviewed to date.”<br /> AVHub<br /> Clarion FDS system<br /> Clarion’s FDS combines the utmost in versatility with a simple and intuitive human interface.<br /> Il doit donc y avoir autre chose…
Bicu
Ici un test français<br /> ON mag<br /> Clarion : une installation audio embarquée totalement numérique, jusqu'au...<br /> Elle fonctionne entièrement en numérique de la source jusqu'aux haut-parleurs, très particuliers, dotés chacun d'une bobine mobile à multiples enroulements. Nous avons testé.<br /> Multiroom:<br /> Il doit donc y avoir autre chose<br /> Oui, soit le procédé n’est pas celui indiqué (ce qui expliquerait le casque avec haut-parleurs doté d’un seul enroulement sur la bobine) soit les auditeurs ne sont pas crédibles…<br /> En tout cas c’est clairement une régression qualitative, pire que la classe D.
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