Il y a un an et demi de cela, nous testions l'Invoxia NVX 610, une station téléphonique VoIP (Skype et opérateurs SIP) dédiée à l'iPhone. Le concept intéressant souffrait d'un prix trop élevé, de lacunes et limitations gênantes. Cet Audioffice que nous testons là, de deuxième génération, simplifie la donne par rapport à la gamme NVX puisqu'il se limite à exploiter le mobile qu'on connecte dessus. Et, c'est nouveau, pas seulement un iPhone...
L'Invoxia Audioffice (2e gen)
Présentation de l'appareil
Dans les grandes lignes, les produits Invoxia sont tous très ressemblants. On retrouve un parallélépipède blanc aplati, avec du plexi sur le dessus et une grille de haut-parleurs qui fait le tour de l'appareil. La partie supérieure accueille le dock à téléphone, le bouton de volume également multi-usage, et la barre triangulaire aimantée qui sert de repose combiné. À l'arrière, la connectique s'est allégée : deux USB (un pour le combiné, un pour le dock), un USB esclave (liaison à un ordinateur), une entrée audio mini jack et l'alimentation. Plus dépouillé que son cousin NVX 610, l'Audioffice est un peu plus léger, 1140 g avec le combiné. Mais l'appareil demeure costaud et bien fini, un point très positif, même si le blanc et les surfaces brillantes sont toujours aussi exposés aux rayures et salissures.
La grande nouveauté qu'introduit Invoxia, c'est le dock modulaire, permettant à son Audioffice de se rendre compatible pour iPhone (prise 30 broches), iPhone 5 (Lightning) et Android (micro USB). L'idée est simple : on choisit le petit câble souhaité sur les trois fournis, on l'engonce dans le module correspondant qu'on finit par insérer dans l'emplacement dock, un trou laissé béant par Invoxia. Il ne reste plus qu'à brancher l'USB au dos de la station et à aposer l'adaptateur qui servira de base au téléphone (uniquement Galaxy S3 pour Android). Invoxia livre un support supplémentaire, imposant, pour tablettes (iOS et Android).
Le combiné s'est lui aussi vu grandement épuré : pas de touche, ni d'affichage Oled du numéro, mais juste un micro et l'oreillette, inchangée elle. Ce combiné reste filaire, à notre grand regret. Certes, l'idée d'Invoxia c'est de s'éloigner des ondes produites par le smartphone, ce que les utilisateurs intensifs pourront apprécier. Mais transformer ainsi un téléphone mobile en solution filaire est un concept qui peut laisser perplexe... Dernière précision importante : le combiné est dit haute définition. Il est en effet apte à supporter une gamme de fréquences plus large, la wideband audio, qu'on appelle commercialement chez les opérateurs Voix HD (50 - 7 000 Hz ou plus, en opposition à la téléphonie standard limitée à la plage 300 - 3 400 Hz). Seuls les smartphones de dernière génération compatibles Voix HD (iPhone 5, Galaxy S4, S3, One, Xperia Z, M, U, Lumia 625, 925, Q5, Q10, etc. la liste est aujourd'hui longue) se trouvent donc aux premières loges, en théorie. Et sous réserve que l'opérateur téléphonique soit à la page, chez l'appelant comme l'appelé, et que certaines conditions soient réunies (comme le fait d'être en zone 3G)...
L'Audioffice à l'usage
Comme l'Audioffice n'est finalement qu'une station d'accueil audio pour terminal mobile, sa mise en route s'avère des plus basiques : on branche l'appareil, on l'appaire en Bluetooth (ce qui se fait automatiquement si le Bluetooth est allumé sur le téléphone) et on télécharge l'application gratuite Audioffice sur l'AppStore ou Google Play. Cette dernière se limite aux réglages audio et aux mises à jour du produit. Dommage qu'Invoxia n'ait pas développé une application qui centralise les contacts, l'interface d'appel et les informations des applications de VoIP éventuellement utilisées (Skype, FaceTime, Viber, Bria, Tango, etc.). Une application qui aurait été utile en somme. D'autant qu'elle se lance systématiquement quand on docke le téléphone (si l'application est fermée).
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Six haut-parleurs actifs, un radiateur passif
La qualité est-elle à la hauteur ? La prestation des haut-parleurs est, il faut bien le reconnaître, assez bluffante. Les basses sont étonnamment généreuses, le médium bien étagé, les aigus suffisamment clairs pour accentuer la précision du rendu. L'activation de la fonction IN VIVO Acoustic donne corps à l'audio comme rarement des algorithmes de traitement du son parviennent à le faire, en musique bien sûr, mais aussi en conversation. Le mode mains libres est redoutable : vos interlocuteurs distants entendent votre voix avec clarté (bien qu'un peu « chaude »). La précision est telle que la résonnance naturelle de la pièce est même restituée (mais pas l'écho du haut-parleur, bien évidemment). Et ce, dans un périmètre confortable de deux à trois mètres autour de l'Audioffice. Les bruits de fond (comme la ventilation) sont bien atténués.
Quid du fameux combiné ? Il améliore nettement la captation de la voix par rapport au micro intégré de notre iPhone 4, non compatible Voix HD. Les qualités d'écoute restent en revanche assez identiques. Entre des téléphones Voix HD, type Galaxy S3 ? La qualité globale passe encore un cran au-dessus, mais la différence entre le micro du combiné et celui du smartphone est moindre : elle tourne presque à l'avantage du S3. Et l'écoute est également meilleure sur le haut-parleur intégré de celui-ci !
Vraiment compatible Android ?
Si les accessoires imaginés par Invoxia visent une ouverture de ses produits à l'écosystème Android, son site précise que la compatibilité avec l'OS de Google n'est qu'au stade de beta. Et ça se vérifie assez bien à l'heure actuelle. Lors de nos tests avec le S3, l'appairage s'est avéré beaucoup plus capricieux qu'avec l'iPhone 4, où tout est réellement automatisé. Il a fallu redémarrer l'application Invoxia, le Bluetooth, et ce plusieurs fois jusqu'à ce que les deux appareils parviennent à établir la liaison. Ensuite, nous découvrîmes avec satisfaction que l'application était beaucoup plus complète que celle d'iOS (journal d'appel, contacts, etc.), mais aussi un peu buguée. Quand on raccroche, on tombe sur un écran (celui de l'ancienne application du NVX610) qui indique que l'appel est toujours en cours. Enfin, quand on bascule sur le mobile parce qu'on veut par exemple se déplacer hors de portée de l'Audioffice, on ne peut plus repasser sur la liaison Bluetooth sans débrancher et rebrancher la station (et donc ré-entreprendre l'appairage Bluetooth).
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ConclusionLe français Invoxia demande 299 € pour son Audioffice. De prime abord, on se dit que ça n'est pas donné. Mais quand on voit le prix des enceintes Bluetooth de qualité, qui ne sont pas aussi douées en mode mains libres, on se dit que l'Audioffice n'est pas dénuée de potentiel. Un travailleur indépendant ou cadre de TPE/PME qui passe beaucoup de coups de fil depuis son smartphone, notamment en conférences téléphoniques, pourra trouver un allié confortable au jour le jour. La quête de polyvalence d'Invoxia (iPhone 30 broches, Lightning et Android) avec son système de dock modulaire est louable, même si les développements sur l'OS de Google ne sont pas aussi avancés que sur iOS.
Mais tout n'est pas rose. À commencer par le combiné, filaire uniquement et qui n'atteint pas les monts et merveilles promis par la Voix HD. En tout cas sur un Galaxy S3, les haut-parleurs et micros intégrés au smartphone fonctionnent mieux. Sur un iPhone 4, le combiné se ratrappe, bien qu'il reste filaire. Ensuite, sur iOS l'application Invoxia Audioffice est d'une inutilité affligeante. Pourquoi ne pas s'être calqué sur la version Android (sans les bugs) ? Que d'améliorations en perspective qu'Invoxia devra apporter pour passer d'un Audioffice prometteur à un produit vraiment sexy.
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