Echo : contre Wiko, des smartphones "français" de 50 à 130 euros

29 juin 2016 à 19h54
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Echo est une nouvelle marque française de smartphones. Elle vient combler le segment des premiers prix, délaissé dernièrement par son compatriote Wiko.

« Pragmatique », c'est le leitmotiv de Echo, une nouvelle marque française de smartphones. Alors que son compatriote Wiko renforce son image de marque avec des produits à 200 euros tels que le dernier U Feel, ce nouveau venu reprend le créneau des modèles premiers prix.

Distributeur de Samsung, Sony ou Microsoft en France, Modelabs a créé la marque Echo il y a un an pour combler le vide laissé par les grandes marques sur le segment des téléphones traditionnels. En moins d'un an, elle a ainsi écoulé 500 000 feature phones vendus de 10 à 50 euros.

À mesure que les fabricants montent en gamme, Echo reprend les créneaux et se lance ainsi sur le marché du smartphone avec quatre premiers modèles.

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L'essentiel en 4G pour 100 et 130 euros

Le Echo Note propose un grand écran IPS HD (1280 x 720 pixels) de 5,5 pouces pour 130 euros. Les plastiques ne sont pas de première qualité, mais au moins le design simpliste on ne peut plus sobre ne pose pas de problème de niveau de finition.

Pour ce prix on bénéficie par ailleurs de capteurs de 5 et 13 millions de pixels à l'avant et à l'arrière, d'une puce MediaTek MT6735 éprouvée, concurrente du Qualcomm Snapdragon 410 - comportant un CPU à quatre cœurs ARM Cortex-A53 à 1 GHz et un modem 4G - de 2 Go de mémoire vive, de 16 Go de mémoire interne et d'une batterie de 2700 mAh.

Le Echo Smart 4G en est une variante un peu plus petite et un peu plus économique. Pour 100 euros, il passe à 5 pouces (mais demeure IPS et HD), à 8 millions de pixels au dos et à respectivement 1 et 8 Go de mémoire. Le reste de la fiche technique est identique.

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Le minimum vital à partir de 50 euros

Le Echo Smart tout court descend à 70 euros. Il renonce pour ce faire à la 4G et passe donc à une puce MediaTek MT6580 d'ancienne génération, comportant un CPU à quatre cœurs ARM Cortex-A7 à 1,3 GHz et un modem 3G. L'écran se maintient à 5 pouces mais il passe à une définition de 854 x 480 pixels, et les capteurs à 2 et 5 millions de pixels.

Pour 50 euros enfin, le Echo Smart Mini conserve cette puce, mais il se contente par ailleurs de 512 Mo de mémoire vive, de 4 Go de mémoire interne, d'un écran QHD (960 x 540 pixels) de 4 pouces, de capteurs de 0,3 et 2 millions de pixels et d'une batterie de 1400 mAh. De quoi faire l'essentiel, mais sans se presser.

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Ils reposent tous sur Android 5.1, sans la moindre personnalisation, ce qui facilitera selon le PDG de Modelabs les futures mises à jour. Les trois premiers modèles passeront d'ailleurs prochainement sur Android 6.0.

Des téléphones de grande surface recommandables

Ces quatre smartphones Echo sont disponibles dès à présent en magasin, notamment en grandes surfaces. Pour ce segment et ces rayons délaissés par les vendeurs, la marque a prévu un emballage transparent qui permet d'entrevoir le produit. Et un code QR renvoie le consommateur autonome vers des vidéos de déballage et de présentation.

Soulignons enfin que contrairement à Wiko, Echo a décidé de ne pas mettre en avant son origine française. Et pour cause, au moins deux des quatre modèles sont des mobiles en marque blanche, c'est-à-dire des produits achetés tels quels à des fabricants chinois qui n'ont fait qu'apposer le logo de la marque sur la coque.

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Echo n'en demeure pas moins une marque pouvant contribuer à poursuivre la démocratisation du smartphone, avec des téléphones certes sans prétentions mais aux fiches techniques équilibrées.

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Romain Heuillard

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C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique. Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit. Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.

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