Les professionnels développent des technologies pour lutter contre les drones trop curieux

09 avril 2015 à 11h21
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Pour lutter contre le survol de zones sensibles par des drones, les pouvoirs publics préparent leur défense. Un programme vise à développer plusieurs technologies pour repérer, brouiller ou pister ces engins.

Les derniers survols de drones à proximité de centrales nucléaires ou de zones sensibles, rappellent la nécessité de disposer de contre-mesures. Dans ce cadre, l'Agence nationale de la Recherche indique avoir lancé un appel à projets visant à développer des technologies contre les drones volants.

L'idée est d'obtenir un éventail de solutions permettant de mettre à mal ces appareils lorsqu'ils volent à proximité de certaines zones protégées. Il est question de pouvoir mieux repérer, traquer ou éventuellement brouiller les drones dans cette configuration.

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Baptisé ANGELAS pour Analyse globale et évaluation des technologies et méthodes pour la Lutte Anti UAS (Unmanned Aerial System), le programme vise à tester l'efficacité de plusieurs technologies anti-drones. Différents senseurs comme les radars, l'optronique, l'acoustique vont être éprouvés lors de plusieurs scenarii (survol d'installations sensibles en toutes conditions, en environnement urbain ou lors de surveillance d'événements).

Comment repérer les drones ?

Les projets technologiques proposent de développer des méthodes afin de « mieux maitriser les signatures électromagnétiques, optroniques et acoustiques des drones ». Pour ce faire, les spécialistes peuvent avoir recours à l'optronique comme des caméras thermiques, des systèmes de veille infrarouge, l'imagerie laser 2D/3D, l'électromagnétisme (radar passif et actif) ou bien encore l'acoustique.

Le projet propose également de combiner plusieurs de ces méthodes pour repérer, brouiller ou pister les drones qui s'approcheraient de trop près de zones protégées. Plusieurs entreprises collaborent donc à développer ces technologies, en vue de leur utilisation prochaine.

Le consortium réunit les pouvoirs publics mais aussi Thales, Telecom SudParis, le CEA Leti ou bien encore EDF et les forces de police et de gendarmerie. Quant à la coordination du projet, elle revient à Onera. Selon France Inter, l'ensemble de ces projets seront financés à hauteur d'un million d'euros sur une durée de 18 mois. Ils devraient par la suite être mis en place dans certaines zones considérées comme sensibles.

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Olivier Robillart

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