Fujifilm Finepix F550 EXR
Sur ce secteur du marché, Fujifilm a été un peu plus long que d'autres à arriver. Il aura en effet fallu attendre le F300 EXR en juillet 2010 pour voir autre chose qu'un zoom 10X sur un compact Fuji. Peu importe, le constructeur nippon est maintenant en phase en matière d'optique : nous testons aujourd'hui le Finepix F550 EXR avec zoom 15X et un tout nouveau capteur CMOS EXR de 16 Mpix !Fujifilm Finepix F550 EXR | |
Caractéristiques photo | |
Pixels réels / Résolution max | 16 Mpix / 4 608 x 3 456 pixels |
Capteur - taille | CMOS rétro-exposé EXR - 1/2'' |
Zoom | 24 - 360 mm (15 X) |
Ouvertures max / stab | f3,5 - f5,3 / mécanique |
Ecran | 3'' / 461 000 pixels |
Sensibilités | 100 à 3 200 ISO (6 400 ISO en 8 Mpix 12 800 ISO en 4 Mpix) |
Obturateur | 8 s - 1/2 000 s |
Macro | 1,5 cm |
Portée du flash | 3,2 m maximum |
GPS / Format RAW | Oui / Oui |
Stockage | SD/SDHC/SDXC (UHS-1) + 39 Mo interne |
Connectique | Micro USB + mini HDMI |
Autonomie annoncée | 300 photos (CIPA) |
Dimensions | 103,5 x 62,5 x 32,6 mm |
Poids | 220 g |
Alimentation | Batterie Li-ion 1 000 mAh |
Caractéristiques vidéo | |
Qualité max | 1080p en 30 im/s |
Conteneur - codec | MOV - Mpeg-4/AVC |
Son | Stéréo |
Zoom / AF pendant vidéo | Oui / Oui |
Vidéo stabilisée | Oui, mécanique |
Prise en main et ergonomie du F550 EXR
Le F550 EXR revêt strictement le même design que le F300 EXR, à deux différences près : l'excroissance du module GPS sur le F550 et le coloris plus racé sur ce dernier (superbe au passage). En dehors de ça, le boîtier affiche les mêmes courbures fort agréables. On relèvera en particulier la poignée grippée et l'excellent galbe au niveau du pouce, permettant de sécuriser la prise en main tout en douceur.

Module GPS, poignée grippée et repose pouce galbé
Et la position oblique du sélecteur fait qu'on peut changer ses modes sans déplacer ses mains. L'écran, le même LCD 3 pouces en 460 000 pixels est toujours aussi flatteur. Il reste relativement lisible (bien que très brillant) et fluide, quand on règle le Réglage Alim. sur LCD Clair. Et on retrouve des commandes identiques au dos de l'appareil.




Sélecteur de modes incliné, écran de visée, visibilité relativement correcte en pleine lumière et commandes à l'arrière de l'appareil
Tout n'est pas exactement rose cependant. On pourra regretter que le flash se déploie systématiquement à l'allumage, ou encore que la touche d'accès direct à la vidéo ait été placée si près du repose-pouce (les fausses manipulations sont courantes).


Flash qui sort automatiquement et bouton vidéo mal positionné
Mais le plus gênant en matière d'ergonomie chez Fujifilm, c'est l'interface logicielle, en progression, mais toujours un peu ubuesque. Des répétitions inutiles, aux intitulés parfois peu évocateurs en passant par des incohérences, il y a de quoi se perdre ! Par exemple, 3 des 6 entrées du menu rapide F sont répliquées en début du menu principal : pour régler les ISO où la plage dynamique, on ne se rappelle jamais sur quel bouton cliquer. Et pourquoi ne peut-on pas régler l'ouverture ou le diaphragme quand on est en mode EXR ? Bref, ça n'est pas encore ça...


Connectique et emplacement carte mémoire et batterie
Performances du F550 EXR : réactivité et objectif
Si on exclut l'allumage mou du F550 EXR, lié notamment à un splash screen impossible à désactiver (ndlr : écran de démarrage ou page de garde en bon français), le compact de Fujifilm s'avère être un des compacts les plus nerveux qui soient ! On lui pardonne donc sa faiblesse au démarrage. Il propose en particulier une rafale à 8 im/s (sur 8 images) en pleine résolution, ou 11 im/s (sur 16 vues en taille M ou 32 en S). L'autofocus se montre très réactif et fiable, dans à peu près toutes les configurations, avec notamment un bon potentiel en macro.
L'objectif abrité par le F550 EXR est identique au zoom 15X déjà vu sur le F300 EXR. C'est un ultra grand-angulaire (24 - 360 mm), plus encore que les autres 24 mm de ce comparatif, son capteur de 1/2 pouce étant plus grand que les autres malgré une focale réelle sensiblement identique. Nous avons rapidement recalculé les focales équivalentes à 23,8 mm pour Fujifilm, 24,05 mm pour Sony et 24,47 mm pour Panasonic. Quant au Samsung, il est supposé être plus large encore (22.76 mm en théorie), mais dans la pratique, c'est le moins grand-angulaire des 24 mm.
Les ouvertures sont classiques sur ce type d'objectif : f3,5 au grand angle et f5,3 en bout de zoom. Déception importante en revanche : Fujifilm ne sait toujours pas concevoir de vraie stabilisation optique, et se contente alors d'un procédé mécanique (mouvement de capteur). Conséquence directe : au quarantième de seconde au téléobjectif, plus de la moitié des photos sont floues ou à peine floues.
Quid de la qualité ? Au centre l'objectif est toujours bien piqué, notamment en bout de zoom. Le F550 EXR propose trois ouvertures par focale et hormis à la petite où la netteté diminue légèrement (entre f10 et f16), il n'y a que peu d'impact sur la qualité d'image au centre. Sur les bords en revanche, le piqué chute à peu près tout le temps. C'est très flagrant au grand-angle, un peu moins au télé puisque l'homogénéité tend à s'améliorer au fur et à mesure où l'on monte en zoom. À cela s'ajoutent des aberrations chromatiques, surtout au 24 mm à f3,5. Et une distorsion toujours présente, sous différentes formes : du barillet en début de zoom qui vire au coussinet dès le 50 mm et jusqu'à la fin du zoom. Rien d'anormal, mais il y a mieux.
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f3,5</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f7,1</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f10</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f5</center>" alt="
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<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f14</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f6,2</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f13</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f16</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f5,3</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f11</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f16</center>" alt="
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<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 24 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 70 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 132 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 360 mm</center>" alt="Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 200 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 400 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 800 ISO</center>" alt="
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<center>Scène de test, extrait 1 à 3 200 ISO</center>" alt="
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<center>Scène de test, extrait 2 à 800 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
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Connectique et emplacement carte mémoire et batterie
Performances du F550 EXR : réactivité et objectif
Si on exclut l'allumage mou du F550 EXR, lié notamment à un splash screen impossible à désactiver (ndlr : écran de démarrage ou page de garde en bon français), le compact de Fujifilm s'avère être un des compacts les plus nerveux qui soient ! On lui pardonne donc sa faiblesse au démarrage. Il propose en particulier une rafale à 8 im/s (sur 8 images) en pleine résolution, ou 11 im/s (sur 16 vues en taille M ou 32 en S). L'autofocus se montre très réactif et fiable, dans à peu près toutes les configurations, avec notamment un bon potentiel en macro.
L'objectif abrité par le F550 EXR est identique au zoom 15X déjà vu sur le F300 EXR. C'est un ultra grand-angulaire (24 - 360 mm), plus encore que les autres 24 mm de ce comparatif, son capteur de 1/2 pouce étant plus grand que les autres malgré une focale réelle sensiblement identique. Nous avons rapidement recalculé les focales équivalentes à 23,8 mm pour Fujifilm, 24,05 mm pour Sony et 24,47 mm pour Panasonic. Quant au Samsung, il est supposé être plus large encore (22.76 mm en théorie), mais dans la pratique, c'est le moins grand-angulaire des 24 mm.
Les ouvertures sont classiques sur ce type d'objectif : f3,5 au grand angle et f5,3 en bout de zoom. Déception importante en revanche : Fujifilm ne sait toujours pas concevoir de vraie stabilisation optique, et se contente alors d'un procédé mécanique (mouvement de capteur). Conséquence directe : au quarantième de seconde au téléobjectif, plus de la moitié des photos sont floues ou à peine floues.
Quid de la qualité ? Au centre l'objectif est toujours bien piqué, notamment en bout de zoom. Le F550 EXR propose trois ouvertures par focale et hormis à la petite où la netteté diminue légèrement (entre f10 et f16), il n'y a que peu d'impact sur la qualité d'image au centre. Sur les bords en revanche, le piqué chute à peu près tout le temps. C'est très flagrant au grand-angle, un peu moins au télé puisque l'homogénéité tend à s'améliorer au fur et à mesure où l'on monte en zoom. À cela s'ajoutent des aberrations chromatiques, surtout au 24 mm à f3,5. Et une distorsion toujours présente, sous différentes formes : du barillet en début de zoom qui vire au coussinet dès le 50 mm et jusqu'à la fin du zoom. Rien d'anormal, mais il y a mieux.
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image8
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Connectique et emplacement carte mémoire et batterie
Performances du F550 EXR : réactivité et objectif
Si on exclut l'allumage mou du F550 EXR, lié notamment à un splash screen impossible à désactiver (ndlr : écran de démarrage ou page de garde en bon français), le compact de Fujifilm s'avère être un des compacts les plus nerveux qui soient ! On lui pardonne donc sa faiblesse au démarrage. Il propose en particulier une rafale à 8 im/s (sur 8 images) en pleine résolution, ou 11 im/s (sur 16 vues en taille M ou 32 en S). L'autofocus se montre très réactif et fiable, dans à peu près toutes les configurations, avec notamment un bon potentiel en macro.
L'objectif abrité par le F550 EXR est identique au zoom 15X déjà vu sur le F300 EXR. C'est un ultra grand-angulaire (24 - 360 mm), plus encore que les autres 24 mm de ce comparatif, son capteur de 1/2 pouce étant plus grand que les autres malgré une focale réelle sensiblement identique. Nous avons rapidement recalculé les focales équivalentes à 23,8 mm pour Fujifilm, 24,05 mm pour Sony et 24,47 mm pour Panasonic. Quant au Samsung, il est supposé être plus large encore (22.76 mm en théorie), mais dans la pratique, c'est le moins grand-angulaire des 24 mm.
Les ouvertures sont classiques sur ce type d'objectif : f3,5 au grand angle et f5,3 en bout de zoom. Déception importante en revanche : Fujifilm ne sait toujours pas concevoir de vraie stabilisation optique, et se contente alors d'un procédé mécanique (mouvement de capteur). Conséquence directe : au quarantième de seconde au téléobjectif, plus de la moitié des photos sont floues ou à peine floues.
Quid de la qualité ? Au centre l'objectif est toujours bien piqué, notamment en bout de zoom. Le F550 EXR propose trois ouvertures par focale et hormis à la petite où la netteté diminue légèrement (entre f10 et f16), il n'y a que peu d'impact sur la qualité d'image au centre. Sur les bords en revanche, le piqué chute à peu près tout le temps. C'est très flagrant au grand-angle, un peu moins au télé puisque l'homogénéité tend à s'améliorer au fur et à mesure où l'on monte en zoom. À cela s'ajoutent des aberrations chromatiques, surtout au 24 mm à f3,5. Et une distorsion toujours présente, sous différentes formes : du barillet en début de zoom qui vire au coussinet dès le 50 mm et jusqu'à la fin du zoom. Rien d'anormal, mais il y a mieux.
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f3,5</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f7,1</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f10</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f5</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f10</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f14</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f6,2</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f13</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f16</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f5,3</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f11</center>" alt="
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<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 70 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 132 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 360 mm</center>" alt="Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 200 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 400 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
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Performances du F550 EXR : réactivité et objectif
Si on exclut l'allumage mou du F550 EXR, lié notamment à un splash screen impossible à désactiver (ndlr : écran de démarrage ou page de garde en bon français), le compact de Fujifilm s'avère être un des compacts les plus nerveux qui soient ! On lui pardonne donc sa faiblesse au démarrage. Il propose en particulier une rafale à 8 im/s (sur 8 images) en pleine résolution, ou 11 im/s (sur 16 vues en taille M ou 32 en S). L'autofocus se montre très réactif et fiable, dans à peu près toutes les configurations, avec notamment un bon potentiel en macro.
L'objectif abrité par le F550 EXR est identique au zoom 15X déjà vu sur le F300 EXR. C'est un ultra grand-angulaire (24 - 360 mm), plus encore que les autres 24 mm de ce comparatif, son capteur de 1/2 pouce étant plus grand que les autres malgré une focale réelle sensiblement identique. Nous avons rapidement recalculé les focales équivalentes à 23,8 mm pour Fujifilm, 24,05 mm pour Sony et 24,47 mm pour Panasonic. Quant au Samsung, il est supposé être plus large encore (22.76 mm en théorie), mais dans la pratique, c'est le moins grand-angulaire des 24 mm.
Les ouvertures sont classiques sur ce type d'objectif : f3,5 au grand angle et f5,3 en bout de zoom. Déception importante en revanche : Fujifilm ne sait toujours pas concevoir de vraie stabilisation optique, et se contente alors d'un procédé mécanique (mouvement de capteur). Conséquence directe : au quarantième de seconde au téléobjectif, plus de la moitié des photos sont floues ou à peine floues.
Quid de la qualité ? Au centre l'objectif est toujours bien piqué, notamment en bout de zoom. Le F550 EXR propose trois ouvertures par focale et hormis à la petite où la netteté diminue légèrement (entre f10 et f16), il n'y a que peu d'impact sur la qualité d'image au centre. Sur les bords en revanche, le piqué chute à peu près tout le temps. C'est très flagrant au grand-angle, un peu moins au télé puisque l'homogénéité tend à s'améliorer au fur et à mesure où l'on monte en zoom. À cela s'ajoutent des aberrations chromatiques, surtout au 24 mm à f3,5. Et une distorsion toujours présente, sous différentes formes : du barillet en début de zoom qui vire au coussinet dès le 50 mm et jusqu'à la fin du zoom. Rien d'anormal, mais il y a mieux.
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image8
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Connectique et emplacement carte mémoire et batterie
Performances du F550 EXR : réactivité et objectif
Si on exclut l'allumage mou du F550 EXR, lié notamment à un splash screen impossible à désactiver (ndlr : écran de démarrage ou page de garde en bon français), le compact de Fujifilm s'avère être un des compacts les plus nerveux qui soient ! On lui pardonne donc sa faiblesse au démarrage. Il propose en particulier une rafale à 8 im/s (sur 8 images) en pleine résolution, ou 11 im/s (sur 16 vues en taille M ou 32 en S). L'autofocus se montre très réactif et fiable, dans à peu près toutes les configurations, avec notamment un bon potentiel en macro.
L'objectif abrité par le F550 EXR est identique au zoom 15X déjà vu sur le F300 EXR. C'est un ultra grand-angulaire (24 - 360 mm), plus encore que les autres 24 mm de ce comparatif, son capteur de 1/2 pouce étant plus grand que les autres malgré une focale réelle sensiblement identique. Nous avons rapidement recalculé les focales équivalentes à 23,8 mm pour Fujifilm, 24,05 mm pour Sony et 24,47 mm pour Panasonic. Quant au Samsung, il est supposé être plus large encore (22.76 mm en théorie), mais dans la pratique, c'est le moins grand-angulaire des 24 mm.
Les ouvertures sont classiques sur ce type d'objectif : f3,5 au grand angle et f5,3 en bout de zoom. Déception importante en revanche : Fujifilm ne sait toujours pas concevoir de vraie stabilisation optique, et se contente alors d'un procédé mécanique (mouvement de capteur). Conséquence directe : au quarantième de seconde au téléobjectif, plus de la moitié des photos sont floues ou à peine floues.
Quid de la qualité ? Au centre l'objectif est toujours bien piqué, notamment en bout de zoom. Le F550 EXR propose trois ouvertures par focale et hormis à la petite où la netteté diminue légèrement (entre f10 et f16), il n'y a que peu d'impact sur la qualité d'image au centre. Sur les bords en revanche, le piqué chute à peu près tout le temps. C'est très flagrant au grand-angle, un peu moins au télé puisque l'homogénéité tend à s'améliorer au fur et à mesure où l'on monte en zoom. À cela s'ajoutent des aberrations chromatiques, surtout au 24 mm à f3,5. Et une distorsion toujours présente, sous différentes formes : du barillet en début de zoom qui vire au coussinet dès le 50 mm et jusqu'à la fin du zoom. Rien d'anormal, mais il y a mieux.
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f3,5</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f7,1</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 24 mm f10</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f5</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f10</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 83 mm f14</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f6,2</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f13</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 257 mm f16</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f5,3</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f11</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au centre à 360 mm f16</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR : piqué au bord à 24 mm f3,5</center>" alt="
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<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 70 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 132 mm</center>" alt="
<center>Fujifilm Finepix F550 EXR distorsion à 360 mm</center>" alt="Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 200 ISO</center>" alt="
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<center>Scène de test, extrait 2 à 1 600 ISO</center>" alt="
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<center>Scène de test, extrait 2 à 12 800 ISO</center>" alt="
A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image8
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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<center>Scène de test, extrait 2 à 12 800 ISO</center>" alt="
A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

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A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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<center>Scène de test, extrait 2 à 6 400 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 2 à 12 800 ISO</center>" alt="
A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
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- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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Qualité d'image8
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- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
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Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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- AF inconsistant en vidéo
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 200 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 400 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
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- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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Qualité d'image8
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- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
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Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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- AF inconsistant en vidéo
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 200 ISO</center>" alt="
<center>Scène de test, extrait 1 à 400 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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Qualité d'image8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
- Pas de stabilisation optique !
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Qualité d'image et hautes sensibilitésL'arrivée du F550 signe l'arrêt de mort du Super CCD maison, capteur phare de la marque. En effet, Fujifilm a décidé de passer comme la concurrence au CMOS rétro-exposé, plus rapide et meilleur en gestion des hautes sensibilités. La fin d'une époque... Cependant, le CMOS de 16 Mpix du F550 conserve le mode de fonctionnement spécifique dit EXR. En quelques mots, Fujifilm a opté pour une matrice colorée particulière (la fameuse « concentration de pixels inclinés adjacents »), exploitée différemment selon l'effet désiré : tous les pixels ensemble pour une image en pleine résolution, une combinaison des pixels adjacents amplifiés différemment de sorte à augmenter la dynamique, ou encore un dédoublement de sensibilité par fusion des pixels adjacents. Dans les deux derniers cas, la résolution de l'image finale est divisée par deux.
A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
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- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
Dans la pratique les résultats sont très corrects, mais un petit cran en dessous du SX230 HS de Canon. Le grain de la montée en bruit chez Fujifilm est plus grossier que chez Canon, l'image paraît alors plus «cabossée» quand on la scrute à 100 %. Maintenant sur un tirage A4 ou A3, vous pouvez sans crainte monter jusqu'à 800 ISO. Comme sur le Canon, le 1 600 ISO est encore exploitable avec les précautions d'usage. Tandis que le 3 200 ISO commence à être sérieusement laiteux, moins détaillé que sur le SX230 HS. Et les modes 6 400 et 12 800 ISO sont tout bonnement inexploitables...
<center>Scène de test, extrait 1 à 100 ISO</center>" alt="
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
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Qualité d'image8
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- Optique peu homogène / des aberrations
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A gauche la matrice normale, au centre la combinaison de pixels adjacents avec des sensibilités différentes pour accroître la dynamique, à droite la fusion de deux pixels adjacents en un pour doubler leur sensibilité
A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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- Pas de stabilisation optique !
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Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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- Plage dynamique, gestion des ISO
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- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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- Pas de stabilisation optique !
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Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
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Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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- Appareil rapide (hors allumage)
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- Optique peu homogène / des aberrations
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
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A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

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Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

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A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
- Plage dynamique, gestion des ISO
Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
- AF inconsistant en vidéo
Qualité d'image8
Réactivité8
Ergonomie5
Fonctionnalités8
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
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A gauche un 800 ISO normal, à droite un 800 ISO avec EXR. La première à été mise aux dimensions de la seconde
En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
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Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

Menu EXR et menu Adv.

A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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- Appareil rapide (hors allumage)
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

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A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
Fujifilm FinePix F550 EXR
8Les plus
- Appareil rapide (hors allumage)
- Fonctionnalités (EXR, pano, RAW, GPS...)
- Balance des blancs fidèles / colorimétrie
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Les moins
- Pas de stabilisation optique !
- Incohérences de l'interface
- Optique peu homogène / des aberrations
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En revanche les différents paliers d'augmentation de la dynamique apportent un réel bénéfice sur des images capturées dans des environnements très marqués. L'appareil récupère alors une bonne quantité des informations perdues, surtout dans les zones brûlées, mais aussi dans les ombres quand on pousse la dynamique jusqu'à 1600% en mode EXR (l'appareil peut monter jusqu'à 400% hors EXR). Surtout que l'avantage de la dynamique étendue « made in Fuji », c'est qu'elle se fait en une seule capture. Contrairement aux autres appareils qui font de la HDR avec plusieurs vues, il n'y a ici pas de risque de dédoublement des contours si on bouge.
Pour ce qui est des autres critères de jugement des images, le Finepix F550 donne globalement satisfaction. Il n'est jamais très loin de la surexposition, mais se dépatouille aisément de la plupart des températures de lumière. Les images sont réalistes, presque un peu sobres. Le flash en revanche manque un peu de puissance...
Fonctionnalités et vidéo
Côté GPS, le module de l'appareil semble accrocher les signaux relativement facilement. Un bon point. Et le F550 EXR affiche le lieu de prise de vue en mode visionnage, et propose le tri par géodonnées. Et le logiciel MyFinePix Studio permet de retracer son parcours en plaçant toutes ses photos aux lieux où elles ont été prises. Le F550 EXR offre par ailleurs la possibilité de réaliser des panoramiques à la volée, en taille standard (180°) ou wide (360°). Ca fonctionne très bien, même si les variations d'exposition sont inévitables sur 360°.
Autres fonctionnalités qu'on trouve dans le mode Adv. : la mise au point pro et les basses lumières pro. La première capture plusieurs images avec des valeurs de mise au point différentes et applique un flou derrière le sujet principal. Sympa, mais la séparation entre netteté et flou n'est pas toujours opportune, surtout quand aucune détection de visage n'a pu être opérée. L'autre mode Basses lum. pro capture plusieurs images à sensibilité moindre pour produire une photo peu bruitée. Efficace sauf que la résolution est divisée par deux, là où d'autres concurrents utilisent le même principe, mais en pleine résolution. Ce mode fait un peu double emploi avec l'EXR SN, qu'il détrône même en proposant une gestion plus douce du bruit.

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A gauche, le mode Adv. à droite l'EXR en faible bruit (SN). La gestion du bruit est meilleure sur la première. ON notera que l'appareil effectue un léger recadrage en Adv. (d'où la différence d'exposition)

A gauche la photo sans flou de profondeur, à droite avec.
Ce Fuji filme (ah ah !) en 1 080p à 30 images par seconde. C'est un progrès par rapport au F300 EXR. Cependant, des lacunes demeurent, et rendent l'appareil moins séduisant dans ce domaine que les ténors du genre (Sony et Panasonic principalement). Déjà l'encodage maximum est limité à 12,2 Mbps en Mpeg-4 AVC (encapsulage MOV) : on aurait aimé avoir un mode un peu plus qualitatif. Ensuite, l'autofocus n'arrive clairement pas à suivre. Il patine régulièrement et ne supporte surtout pas les changements de focale. Du coup, il est préférable de passer en focus fixe, c'est regrettable. Enfin, la stabilisation mécanique parvient à maintenir une stabilité satisfaisante aux focales courtes, mais dès qu'on zoome un peu, c'est terminé. L'appareil propose également un mode vidéo ralenti, à 320 im/s en 320 x 112 pixels : amusant une fois ou deux mais inutile. Notez en revanche que la prise de son en PCM à 1,5 Mbps (48 kHz, 16 bits) est très satisfaisante.
Voici trois exemples : le premier de notre scène de test avec AF réglé sur continu, le second avec AF fixe et le troisième à la focale longue pour évaluer les variations d'AF et la stabilisation mécanique.
Conclusion
La dernière évolution de la série F de Fujifilm est, comme ses prédécesseurs, un appareil rapide plein de ressources. À l'instar du F300 EXR, le F550 EXR propose des modes de vue intéressants comme la panoramique à main levée (avec un vrai 360°!), le flou d'arrière-plan ou encore la plage dynamique élevée. La qualité est globalement au rendez-vous, comme avec les références précédentes. En revanche, on pouvait attendre un peu plus du nouveau tandem capteur CMOS rétro-exposé combiné à la matrice EXR. Il faut dire que la résolution est passée de 12 Mpix à 16 Mpix sur un capteur de même taille physique : conserver une qualité de traitement identique relève alors déjà de la performance. Nos principaux griefs iront donc à l'ergonomie de l'interface, toujours un peu fouillis, et à l'optique bonne au centre, mais molle sur les bords et surtout non stabilisée de façon optique. Le même appareil avec une lentille mobile serait monté d'un cran dans notre évaluation. Espérons que ce sera le prochain !
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