La saga Linutop, que nous suivons depuis ses débuts en décembre 2006, continue ! Le fabricant français a effectivement annoncé hier le Linutop 5, un nouvel ordinateur miniature destiné à une utilisation publique ou industrielle.
Le Linutop 5 succède au Linutop 4 lancé en mai 2011, il y a déjà deux ans et demi, mais sa fiche technique n'évolue que légèrement. On retrouve l'éternel Intel Atom N270, un processeur mono-cœur à 1,6 GHz âgé de cinq ans, ainsi que de 2 Go de mémoire vive.
La principale nouveauté est probablement la mémoire interne, qui a été portée de 2 à 4 Go, ce qui permet de troquer le système d'exploitation maison Linutop 4.0 pour un nouveau reposant sur Ubuntu 12.04 LTS, la dernière version à bénéficier d'un support étendu de cette distribution populaire. En plus du boîtier métallique, une fonction permet de restaurer l'état initial à chaque redémarrage tout en préservant la mémoire flash, ce qui réduit la maintenance au minimum et garantit une très grande longévité.
Dans cette configuration, l'ordinateur est dépourvu de pièce mécanique et donc totalement silencieux. Mais pour la première fois de l'histoire du Linutop, le boîtier dispose d'un emplacement pour disque dur Serial ATA au format 2,5 pouces, ce qui permet d'étendre l'espace de stockage ou d'installer facilement le système d'exploitation de son choix. On trouve également un logement mini PCI-Express, qui permet notamment de le doter de Wi-Fi. Le châssis est néanmoins plus petit puisqu'il n'occupe plus que 15,2 x 11 x 3,5 cm.
On retrouve par ailleurs la sortie DVI, l'entrée et la sortie audio (dédoublée), quatre ports USB 2.0, un port Gigabit Ethernet et même un port série.
Le Linutop 5 est disponible dès à présent au prix de 390 euros HT, une coquette somme compte-tenu de sa fiche technique, mais c'est le prix de la tranquillité pour un ordinateur robuste pouvant encaisser les assauts répétés d'un milieu industriel ou d'un lieu public à forte fréquentation.
Romain Heuillard
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma no...
C'est vers l'âge de 12 ans, lorsque j'ai reçu mon premier ordinateur (un Pentium 100), que j'ai décidé d'abandonner ma prometteuse carrière de constructeur de Lego pour me consacrer pleinement à ma nouvelle passion pour l'informatique.
Depuis je me suis aussi passionné pour l'imagerie en général et pour la photo en particulier, mais je reste fan de sujets aussi obscurs que les procédés de fabrication de composants électroniques ou les microarchitectures de processeurs, que l'infiniment grand et l'infiniment petit.
Je suis enfin foncièrement anti-DRM et pro-standards ouverts.
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