Essai MINI Cooper SE : née pour l’électricité !

19 décembre 2020 à 12h27
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Jérôme Cartegini pour Clubic
Jérôme Cartegini pour Clubic

Après le SUV MINI Countryman lancé en version hybride rechargeable il y a trois ans, c’est au tour de l’illustre citadine MINI Cooper de faire sa mue écologique. Premier modèle 100% électrique du constructeur britannique, la MINI Cooper SE reste étonnement fidèle à l’ADN de la marque britannique.

Depuis son rachat par BMW en 1994, la côte du constructeur britannique n’a jamais été aussi forte. Modèle après modèle, les MINI affirment un peu plus leur originalité et leur style. Malgré cela, le premier modèle 100% électrique s’est fait longuement attendre. Le constructeur britannique n’en était pourtant pas à son coup d’essai et avait lancé à titre expérimental 600 exemplaires d’un premier modèle de MINI électrique en 2008.

Jamais commercialisé, ce concept unique a permis à BMW d’éprouver ses solutions technologiques avant de lancer la BMW i3 quelques années plus tard. MINI aura donc dû attendre plus d’une décennie pour commercialiser sa petite citadine 3 portes en version 100% électrique.

MINI-Cooper-SE App Mobile © Jérôme Cartegini

Contrairement à sa cousine allemande BMW i3, la première MINI électrique n’est pas un nouveau modèle créé de toutes pièces. Économie d’échelle oblige, elle est produite sur les mêmes chaînes de montage d’Oxford que ses grandes sœurs à combustion. Pour y parvenir, le constructeur a développé une batterie en forme de « T » qui se loge en lieu et place du tunnel central dans le plancher du véhicule. Un espace confiné qui n’a pas permis à MINI de mettre une batterie de plus 32,6 kWh… Hérité de la BMW i3S, le bloc moteur électrique a quant à lui été spécifiquement intégré dans le véhicule par la branche moto du groupe allemand.

Mis à part un bas de caisse légèrement surélevé de 18 millimètres pour placer les batteries et quelques signes extérieurs distinctifs des modèles électrifiés de BMW (logos jaunes « E » sur les ailes et le coffre, jantes spécifiques, calandre bombée et fermée…), rien ne distingue ou presque la version électrique de la version thermique sur notre version de test.

Disponible uniquement en configuration 3 portes, la nouvelle Cooper SE a vraiment tout d’une MINI et c’est bien ce qui fait tout son charme. Son prix démarre à 32 900 € (hors bonus écologique) et grimpe à 40 800 € pour notre luxueuse finition d'essai.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Go kart feeling !

Les aficionados de la marque ne seront pas dépaysés avec la Cooper SE. Celle-ci offre les mêmes sensations de conduite qu’un kart (le fameux « go kart feeling » cher à la marque) avec à la clé une accélération foudroyante dans un silence de cathédrale. Sous le capot, le bloc électrique de l’I3S, qui délivre une puissance de 184 ch (135 kW) et 270 Nm de couple immédiatement disponible, avale le 0 à 100 km/h en seulement 7,3 secondes. Pied au plancher, elle passe de 0 à 60 km/h en 3,9 secondes ! C’est plus rapide de quelques dixièmes de secondes que la Cooper S thermique de 192 ch. La vitesse de pointe est quant à elle bridée à 150 km/h, largement suffisant pour rouler sur autoroute.

Bien qu’un poil moins nerveuse que sa cousine BMW i3S, la MINI Electric semble plus athlétique et polyvalente. Avec son centre de gravité très bas, le véhicule reste bien accroché à la route et assure une excellente tenue de route en toutes circonstances. Dotée d’une direction courte extrêmement précise, elle fait montre d’une agilité exceptionnelle. Sa vivacité monte encore d’un cran en activant le mode « Sport » qui raffermit les suspensions, la direction et l’accélérateur. Revers de la médaille : l’autonomie fond comme neige au soleil…

De série, le volant Sport multifonction offre une excellente préhension
De série, le volant Sport multifonction offre une excellente préhension

Petit bémol sur sol mouillé, où son embonpoint dû à la batterie a tendance à se faire sentir dans les virages — notamment à travers de légers mouvements de caisse. La bombe anglaise affiche en effet 145 kg de plus sur la balance que la MINI Cooper S thermique, pour un poids total qui s’élève à 1 365 kg. Raisonnable pour une électrique, ce poids n'enlève rien aux sensations grisantes de conduite propres aux MINI.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Une autonomie un peu limite

Pourvue d’une batterie lithium-ion de 32,6 kWh, elle dispose sur le papier d’une autonomie de 230 km (cycle WLTP). Les défenseurs des véhicules électriques diront que c’est amplement suffisant pour une grande majorité des Français, qui parcourent en moyenne moins d’une trentaine de km par jour pour se rendre et rentrer du travail. Mais cette limite peut vite être très contraignante au quotidien — sans compter qu’il faut vraiment adopter un mode d’éco-conduite pour dépasser les 200 km. Pas si évident avec un véhicule ultra connecté et doublé d’un tempérament sportif comme la MINI Cooper SE.

Confinement oblige, nous n’avons pas pu réaliser un test d’autonomie en vidant complètement la batterie sur un long trajet. Durant deux semaines, nous avons toutefois pu réaliser de nombreux parcours quotidiens de 20 à 40 km, en centre-ville et sur des voies rapides en périphérie. Nous avons noté une consommation moyenne de 14 et 15 kW/h sur 100 km. Des résultats plutôt bons, d'autant plus que nous ne nous sommes pas privés d’utiliser toutes les ressources de la petite Anglaise. Comme évoqué précédemment, il est difficile de rester sage avec une voiture vive et truffée d’équipements high-tech !

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Récupération d’énergie et recharge

Sans oublier que la MINI Electric possède un sérieux atout dans sa manche, et c’est une première sur un modèle 100% électrique de BMW. Il s’agit d’un système permettant de choisir le degré de récupération d’énergie au freinage via un commutateur. Placé juste à côté du bouton Start/Stop, il offre la possibilité de passer d’une décélération modérée à très forte. En utilisant le mode fort activé par défaut, il devient possible de conduire avec une seule pédale et de récupérer un maximum d’énergie au passage. Indépendant des modes de conduite (Green/Green +, Sport et MID), ce système rend la conduite de la MINI encore plus amusante.

En fonction de son installation électrique, il faut compter entre 12 et 13 heures pour une recharge complète sur une prise secteur. Sur une Wallbox d’une puissance maximale de 11 kW, il faut 2 heures pour recharger le véhicule à 80%, et près de 4 heures pour atteindre les 100%. Sur une borne rapide en courant continu, le chargeur qui peut supporter une puissance maximale de 50 kW permet de retrouver 80% de batterie en seulement 35 minutes. Comme les BMW électrifiées, la petite citadine dispose d’un pass ChargeNow pour accéder aux bornes de recharge publiques.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

BMW a fait un effort et garantit désormais les batteries durant 8 ans
(au lieu de 6 ans) ou 160 000 km. Le constructeur précise qu’elles sont remplacées dans le cadre de la garantie si la capacité résiduelle constatée après un test en atelier est inférieure à 70%.

Sur une borne rapide, il est possible de retrouver 80 % de batterie en 35 minutes.
Sur une borne rapide, il est possible de retrouver 80 % de batterie en 35 minutes.

A bord de la MINI Cooper SE

Le charme opère également à l’intérieur de cette MINI, et tout particulièrement dans la version de notre test. Parfaitement assortie à la couleur métallisée British Racing Green de la carrosserie, la sellerie en cuir marron Chester fait son petit effet. L’assise des « très grands » sièges à baquets avant est à la fois ferme et confortable. Autant dire qu’il vaut mieux accueillir des enfants en bas âge à l’arrière, où la petite 3 portes concède vraiment peu d’espace pour les jambes. Le volume du coffre de 211 litres n’a pas changé par rapport à celui d’une thermique, mais il reste bien étriqué. Fort heureusement, un double plancher permet de ranger les câbles de recharge. Même si un grand gabarit peut prendre le volant sans problème, l’habitabilité est limitée.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Le véhicule adopte le même type de compteur que la BMW i3, dont on n’était déjà pas très fan. Selon la position du volant, la lisibilité du petit écran de 5,5" n’est vraiment pas optimale. Pour le reste, on retrouve les éléments caractéristiques de la marque tels que le volant sport multifonctions, le grand cadran central circulaire entouré de son halo lumineux multi-couleurs ainsi que les multiples commutateurs chromés façon cockpit d’avion des années 50. Sans oublier ses inimitables fenêtres angulaires. Comme le MINI Countryman, l’assemblage et la qualité des matériaux sont irréprochables.

L'intérieur tiré à quatre épingles de la finition YOURS
L'intérieur tiré à quatre épingles de la finition YOURS

Assistances à la conduite

La MINI Electric bénéficie de services eDrive spécifiques pour permettre de gérer l’autonomie du véhicule. À condition d’utiliser le système de navigation maison, il prend en compte la charge de la batterie et le mode de conduite sélectionné pour délivrer le meilleur itinéraire possible. Le système indique également les bornes de recharge sur le trajet.

Le véhicule embarque également différentes assistances à la conduite, telles qu’un avertisseur de risque de collision comprenant le freinage assisté en cas d’urgence et un avertisseur sonore de présence de personnes sur la route. Il est possible de moduler la distance et la durée des alertes via les commandes au volant ou l’écran central.

Les commutateurs façon cockpit d'avion font toujours leur petit effet !
Les commutateurs façon cockpit d'avion font toujours leur petit effet !

Pour le reste, elle dispose également d'un régulateur de vitesse adaptatif très simple à utiliser, et d’un affichage tête haute optionnel (HUD). Personnalisable, il peut projeter les principales informations routières données (vitesse, limitation de vitesse, autonomie…) ou les instructions de navigation GPS via un écran transparent escamotable situé entre le pare-brise et le volant.

Notre version de test comprend également l’assistant aux manœuvres de parking MINI Park Assist. Partiellement automatisé, ce système que nous avions déjà essayé avec le Countryman mériterait d’être perfectionné. Une option qui n’a de surcroît pas un grand intérêt sur une petite citadine 3 portes.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Équipements et services connectés

Comme sur les BMW, l’ordinateur de bord dispose d’un écran tactile (8,8") et d’une molette de commande manuelle située devant le levier de vitesse. Doté d’un menu tout en rondeur pas toujours très intuitif, l’écran de bord permet de gérer toutes les fonctions relatives au véhicule, ainsi que les services multimédias : charge de la batterie, état du véhicule, données de consommation, visualisation des caméras avant/arrière, téléphone, Apple CarPlay, système de navigation, radio, etc. Le support Android Auto n’est malheureusement toujours pas d’actualité.

Côté connectivité, la Cooper SE dispose d’un module Wi-Fi, du Bluetooth et d’une carte SIM 4G donnant accès aux services ConnectedDrive (limité à 3 ans, puis payants) : info trafic en temps réel, conciergerie 24h/24, fonction « Ma MINI à distance », etc. Deux ports USB et un chargeur à induction sont placés sous les commutateurs.

Seuls les possesseurs d’iPhone peuvent profiter pour le moment de la version complète de l’application mobile MINI Connected. Bien ficelée, celle-ci offre de nombreuses fonctionnalités à distance : géolocalisation du véhicule, itinéraire à pied jusqu’à la zone de parking, ouverture et fermeture des ouvrants (portières, fenêtres, coffre, toit ouvrant, capot), gestion de la recharge et de la climatisation, etc.

MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

L'application indique également les informations relatives à l’autonomie avec le pourcentage et les kilomètres restants, l’efficacité de l’éco-conduite, la consommation électrique ou encore le taux de récupération. À l’heure où nous écrivons ces lignes, MINI vient de lancer une nouvelle application disponible pour tous ses clients. Nous n'avons pas encore pu tester, mais celle-ci promet de nombreuses nouveautés. Notre version de test embarque enfin un système hi-fi signé Harman Kardon (en option) qui délivre un son de très bonne facture.

MINI-Cooper-SE App Mobile © MINI
MINI Connected iOS
MINI Connected iOS
MINI-Cooper-SE App Mobile © MINI

Fiche technique

  • Dimensions L x l x h en mètres : 3,86 x 1,73 x 1,43
  • Empattement : 2,50 m
  • Volume de coffre : 211 litres
  • Poids à vide : 1 350 kg
  • Nombre de places : 4
  • Moteur électrique : 184 ch/270 Nm
  • Cylindrée : 1 395 cm3
  • Couple instantané : 184 ch
  • Batterie : 32,6 kWh (96 cellules)
  • Autonomie : 230 km (cycle WLTP)
  • 0 à 100 km/h : 7,3 secondes
  • Vitesse maximale : 150 km/h
  • Emissions CO2 : 0 g/km
  • Bonus écologique : 7 000 € (décembre 2020)
  • Tarif : à partir de 32 900 € (hors bonus écologique)
  • Garantie : 2 ans (km illimité)
MINI-Cooper-SE © Jérôme Cartegini

Verdict : faut-il craquer pour la MINI Cooper SE ?

Après 61 ans sur les routes, la plus célèbre citadine anglaise ouvre une nouvelle page de son histoire. L’électrique lui va si bien qu’elle semble avoir toujours été faite pour cette nouvelle motorisation. À quelques détails près, on retrouve la même pugnacité et tenue de route qu’avec les versions thermiques, et cela constitue un petit exploit sur une version électrique forcément plus lourde. Mention spéciale pour le système de freinage régénératif puissant, qui permet une conduite à une pédale particulièrement grisante et qui accroît encore un peu plus les sensations propres au karting. La plus grande déception vient de l’autonomie de 230 km (cycle WLTP), suffisante en ville mais trop limitée pour improviser même de petites escapades imprévues en dehors. Une limite qui peut s’avérer contraignante pour un véhicule principal.

Dans sa catégorie, la Copper zéro émission dont le prix démarre à 32 900 € (hors bonus et avec un équipement de série minime) ne manque pas de concurrentes. À commencer par la Peugeot e-208 (à partir de 32 700 €), moins puissante mais qui affiche une autonomie de 340 km. Esthétiquement parlant, c’est peut-être la toute nouvelle Fiat 500 Electrique (27 500 €) qui peut potentiellement séduire la clientèle branchée de MINI. Pour finir, citons également la Honda e ( 35 060 €) au look rétro-futuriste si atypique. Malgré son lancement au mois de mars 2020 seulement quelques jours avant le confinement, la MINI Electric démarre sur les chapeaux de roue.

Le constructeur compte début décembre 2 094 immatriculations en France, soit 10,99% des ventes de MINI.

Prix et équipements

MINI Cooper SE Electric YOURS : 40 800 € (hors bonus écologique)
Prix du modèle hors options :
32 900 €
Prix total des options :
7 900 € (finition YOURS)

Principales options du modèle de test

  • Accoudoir central avant
  • Sièges avant chauffants
  • Radars de stationnement avant/arrière
  • Pack Advanced Full LED
  • Kit Éclairage
  • Système de manœuvres automatiques « Park Assist »
  • Système Hi-Fi Harman Kardon
  • Affichage Tête Haute couleur
  • Câble de recharge type 2-type 2
  • Services ConnectedDrive (3 ans)
  • Information Trafic en Temps Reel RTTI (3ans)
  • Conciergerie (3 ans)
  • Fonctions « Ma MINI à distance »
  • Apple CarPlay (durée illimitée)
  • Chargeur à induction
  • Jantes 17" Roulette Spoke
  • Alarme antivol
  • Rétroviseurs électriques
  • Toit ouvrant panoramique en verre

Équipements de série

  • Colour Line Carbon Black
  • Volant Sport multifonctions
  • Tapis de sol en velours
  • Pompe à chaleur
  • Contrôle de la Transmission
  • Avertisseur sonore piétons
  • MINI Driving Modes
  • Éclairage d’ambiance personnalisable
  • Régulation adaptative du Châssis DCC
  • Climatisation automatique trizone Climatronics
  • Full Link avec CarPlay sans fil
  • Connectivity Box avec chargeur à induction
  • Park Assist et aide au stationnement avant et arrière
  • Accès et démarrage mains libres

Jérôme Cartegini

Journaliste depuis vingt ans, je ne me lasse pas d’explorer la planète techno à la recherche des dernières innovations. De Paris, à Vegas, en passant par Londres, Taipei, Tokyo, Los Angeles, San Franc...

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Journaliste depuis vingt ans, je ne me lasse pas d’explorer la planète techno à la recherche des dernières innovations. De Paris, à Vegas, en passant par Londres, Taipei, Tokyo, Los Angeles, San Francisco et quelques bourgades bien moins célèbres, la chasse aux infos m’a amené aux quatre coins du monde et la route promet d’être encore longue et fascinante. Cyberguerre, robotique, intelligence artificielle, blockchain, véhicules autonomes, informatique quantique, ou transhumanisme, la révolution ne fait que commencer…

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Commentaires (26)

TotO
Très contant de la version… Essence.
FabriceV
Arrêtez de promouvoir ces absurdités électriques à des prix délirants. On est déjà en quasi-rupture de fourniture d’électricité obligeant à avoir recours aux centrales thermiques hyper polluantes. C’est une écologie de bobos ineptes.
SlashDot2k19
C’est certain que c’est pas vraiment ça les véhicules électriques.<br /> Un exemple de plus avec cet essai.<br /> Très cher, autonomie ridicule, poids d’un éléphant mort…
twist_oliver
«&nbsp;Toutes les voitures démarre à 30000€.&nbsp;»<br /> Il ne faut pas exagérer, tout le monde n’achète pas de voiture neuve, encore moins de voiture électrique, encore moins des véhicules plaisir de petite taille, sans autonomie. Mais oui les constructeurs n’ont qu’une envie c’est que les clients augmentent leur budget auto.
zoup01
mon épouse a une version thermique…200 kms d’autonomie, c’est suffisant pour du péri-urbain quotidien…(et c’est quasiment la seule utilisation efficiente du ve sur batterie pour un particulier)<br /> elle pourrait avoir ça sans problème avec 2 ou 3 charges par semaine à la maison.
Huberus
Vous qui critiquez ces voitures électriques celle-ci où d’autres, en avez-vous déjà essayé une ??<br /> La critique est aisée encore faut-il qu’elle soit justifier !! Concernant l’autonomie plus une batterie est grosse et plus elle pollu et plus elle est longue à charger ! Donc le beurre et l’argent du beurre sa n’existe pas… moi je possède une Smart fortwo electric cabriolet de 2014 et j’ai déjà fait 30000klm avec je l’utilise surtout pour mon travail et bien c’est du pur plaisir, jamais de panne,un silence reposant casi aucun entretien c’est fantastique !! Pourtant j’ai aussi des thermique coupé et cabriolet bmw 3 litres de plus de 230 chevaux mais j’apprécie ma Smart ! Pour le budget en occasion il y à des super affaires sur l’électric donc ayez des critiques un peu plus constructives et merci aux constructeurs de sortir des sentiers battus !
zoup01
J’ai critiqué quoi sur cette mini au juste ?..la mini est un bon exemple de ce que l’on peut faire d’intelligent en électrique, au contraire de suv ou berline, qui ont une vocation de voiture au long cours, incompatible avec la technologie batterie aujourd’hui.
zoup01
Une mini à 16000€ ?<br /> Je suis preneur de la combine, parce que ce n’est pas vraiment le chiffre sur la facture de mon épouse.<br /> La mini e se situe entre la Cooper et la Cooper S thermique.
PsykotropyK
FabriceV:<br /> Arrêtez de promouvoir ces absurdités électriques à des prix délirants. On est déjà en quasi-rupture de fourniture d’électricité obligeant à avoir recours aux centrales thermiques hyper polluantes. C’est une écologie de bobos ineptes.<br /> Même en produisant l’électricité au charbon, une véhicule éléectrique est responsable de moins de CO2 qu’un équivalent thermique… https://www.forbes.com/sites/mikescott/2020/03/30/yes-electric-cars-are-cleaner-even-when-the-power-comes-from-coal/<br /> Or en France, oui on est ric rac avec la production actuelle (merci la fermeture de Fessenheim), toujours est-il qu’on reste principalement décarboné. Donc non il ne s’agit pas d’une lubie de bobos.
PsykotropyK
TuxPhilips:<br /> Je suppose c’est le but, qu’on achète plus mais qu’on loue… Le but c’est qu’on possède plus rien et qu’on loue.<br /> Non le but c’est que le vendeur gagne plus d’argent. Or il en gagnera plus en leasing qu’en faisant une vente «&nbsp;simple&nbsp;». CQFD
PsykotropyK
Avec bonus elle est à 25.900 euros. Le prix de base d’une mini est de 20.600 euros, mais sur une finition qui n’est pas la même. Les 5000 euros sont relativement vite amortie, enfin quand t’arrive à rouler avec vu que le problème c’est surtout l’autonomie ridicule.
cpicchio
Avec 100 à 150 km par jour, vous êtes pourtant dans le zone où l’électrique est intéressant.<br /> Je pense que personne ne peut dire qu’aujourd’hui que l’électrique n’a que des avantages. On est plus dans la recherche du compromis (taille, autonomie, prix, etc…) que dans le produit universel.<br /> Cela viendra avec des produits qui auront vite des avantages par rapport au thermique. J’en cite trois :<br /> l’habitabilité augmentera avec une architecture pensée VE (cas par exemple de la Megane eVision qui gagnera 15 cm en longueur par rapport à son équivalente thermique)<br /> le coût des moteurs thermiques qui augmenteront compte tenu des normes<br /> la baisse du prix des batteries (en cours) qui deviendront vites compétitives par rapport à un GMP thermique<br /> Je trouve que Mini a fait ici un super travail en terme d’équilibre : bonne habitabilité, poids contenu, prix acceptable… et fun pour la conduite. L’autonomie est certes réduite mais 200 km pour une urbaine, c’est finalement suffisant en seconde voiture. Et ne pas oublier que c’est une ‘petite’ sportive, donc à comparer avec une compacte ‘GT’ (Megane GT, 308 GT line, etc…).
MattS32
«&nbsp;L’électrique n’a aucun avantage sur le diesel.&nbsp;»<br /> Faut vraiment jamais avoir conduit une électrique pour dire ça… Rien que sur l’agrément de conduite, les électriques sont trèèèèès loin devant ce que peut offrir n’importe quelle thermique non hybride… Le silence de fonctionnement, la voiture qui répond instantanément à l’accélération, la conduite quasiment à une seule pédale…
MattS32
Et plus que la fermeture de Fessenheim, c’est le covid qui est à l’origine de la relance récente des centrales à charbon (dont la fermeture définitive est toujours prévu dans moins de deux ans, malgré la fermeture de Fessenheim) : des opérations de maintenance ont été retardées par le covid et on se retrouve aujourd’hui avec un nombre anormalement élevé de réacteurs nucléaires à l’arrêt (40% !). La fermeture de Fessenheim n’est qu’un facteur aggravant de la situation.<br /> C’est donc passager, et le recours au central à charbon ne sera plus nécessaire une fois ce problème résorbé.
cpicchio
Et si vous oubliez de passer à la pompe… on tombe aussi en panne !<br /> En seconde voiture (ce qu’est une mini dans la très grande majorité des cas) pour un usage urbain et péri-urbain (style 100 km par jour), l’électrique a beaucoup d’avantages par rapport au Diesel dont l’usage principal (très gros rouleurs, notamment d’autoroutes) a été détourné pour des raisons fiscales.
PsykotropyK
TuxPhilips:<br /> Donc, si j’oublie de la brancher le soir, demain je ne roule pas et j’envoie à mon chef : « dit, je ne viens pas, j’ai oublié de brancher ma mini » ?<br /> Désolé mais l’argument ne tient pas la route. Enfin sauf si vous travaillez a 150km aller-retour.<br /> TuxPhilips:<br /> Il y a des prises dans la rue?<br /> Oui. En tout cas à Paris.<br /> TuxPhilips:<br /> Oui, 16000 pour une Mini Clubman.<br /> Mini Clubman, à partir de 28.900 euros (source, site mini).<br /> Comparer le prix d’une mini e neuve (25.900 euros avec bonus) à une clubman de 2015-2017 qui a entre 60 à 90k km (source La Centrale) c’est franchement à côté de la plaque.
cpicchio
Ne mélangeons pas tout. Oui, à un moment donné les VE seront taxés car le manque à gagner pour l’état aura à être compensé. D’ailleurs, s’il n’y avait pas toutes ces taxes, on aurait amélioré les moteurs des années 90 sans recourir à des technologies couteuses et dangereuses pour la santé (ad-blue et plus globalement les températures de combustion à la hausse qui provoquent des particules fines).<br /> De toutes les façons, avec les prochaines normes, les moteurs diesel seront tellement chers que les constructeurs ne les sortiront plus sur les voitures compactes comme la Golf (après avoir abandonné les gammes inférieures ; le mouvement est en cours). En tant que consommateurs, nous n’auront plus le choix, qu’on le veuille ou non (et je n’e suis pas un adepte de l’électrique car je prends le chemin inverse avec mon entreprise qui renouvelle mon véhicule essence (modèle fortement malussé qui n’est plus dispo dans les choix) par un gros diesel).<br /> Avec l’électrique, ce sera d’autres habitudes à prendre et si l’on fait beaucoup de km (2000 pour vous), il faudra faire 6 pleins par mois, soit un tous les 5 jours. On recharge bien son téléphone tous les soirs, non ?
cpicchio
Vous avez vu où dans mon propos que l’électrique pouvait s’appliquer sur tous les moyens de transports ?<br /> Elle amène aujourd’hui déjà des contraintes à l’usage pour les longs trajets avec un ‹&nbsp;simple&nbsp;› véhicule et elle ne peut pas être à ce stade de la technologie une solution pour les camions, avions, fusées, …<br /> Il n’empêche, et si vous regardez les choses en face, avec les normes en cours et à venir (on peut être pour ou contre, le débat n’est pas là), il n’y aura plus aucun petit véhicule neuf Diesel dans 5 ans, déjà pour une raison de coût à l’achat et de taxes (autant pour le consommateur que pour les constructeurs).<br /> Ne pas reconnaitre les progrès des véhicules électriques sur les 5 dernières années (autonomie et coût) est une erreur car cela va continuer avec la R&amp;D qui s’oriente sur cette technologie (même les constructeurs premium Allemands s’y mettent et abandonnent les recherches sur le Diesel et limitent leurs investissements sur l’essence).<br /> Et c’est avec de bons produits (cette mini, la nouvelle Zoé, la Tesla modèle 3 ou la dernière Porsche pour citer des modèles sur des gammes différentes) que le marché basculera.
jfk68
J’ai une i3 120Ah depuis 2 ans et j’ai 150km d’autoroute aller/retour tout les jours. Pour une voiture électrique actuelle c’est sans aucun problème ! Première révision à 65000km : 140€, un train de pneu et… ben c’est tout. Et sinon j’ai déjà économisé 5000€ d’essence
Blackalf
Moa_Toa:<br /> Cela serait marrant que faute d’accord avec le Royaume Uni, l’Union Européenne décide d’interdire les nouvelles voitures produites en Angleterre sur nos routes.<br /> Ce qui est sûr, c’est qu’elles seraient plus chères, Bmw ayant déjà annoncé une augmentation de prix pour compenser les 10% de taxes douanières (en cas de no-deal). ^^<br /> jfk68:<br /> J’ai une i3 120Ah depuis 2 ans et j’ai 150km d’autoroute aller/retour tout les jours. Pour une voiture électrique actuelle c’est sans aucun problème ! Première révision à 65000km : 140€, un train de pneu et… ben c’est tout. Et sinon j’ai déjà économisé 5000€ d’essence <br /> En Belgique, tu peux oublier. ^^<br /> Une i3 à 40.000 €* (et aucune aide de l’état, chez nous) + les recharges quasi quotidiennes avec une électricité pratiquement au double du prix de la France et même en décomptant le carburant, la taxe annuelle de circulation (moindre pour un VE) et les entretiens, ce serait tout simplement ruineux de faire 150 km/jour. <br /> soit beaucoup plus cher que ma voiture thermique actuelle à 21.500 €.<br />
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